dimanche 23 septembre 2018

Masisi : Un mort et quatre blessés, bilan d’une incursion des FDLR à Mwesso


Le domicile du chef de localité et le poste de police de Mwesso ont été la cible  d’une attaque ce vendredi matin  des éléments armés identifiés comme des FDLR / CNRD. Mwesso se situe à environ  20 kilomètres à l’ouest de Kitchanga dans le territoire de Masisi. Des sources proches de la police, avancent un bilan provisoire d’un mort, quatre blessés  et deux personnes enlevées.
l'un des groupes armés qui écument le Nord-Kivu 
C’est autour de 07 heures locales que, des hommes identifiés comme FDLR/CNRD  feront leur incursion dans la localité de Mwesso confirment des sources policières sur place. Le domicile de monsieur Kabatama, chef de cette localité  et le poste de la Police Nationale Congolaise ont été dans le viseur de ces rebelles. On apprend que, la police s’est défendue  bec et oncle, elle va abattre l’un des assaillants et blessés quatre autres. Pour l’heure, tous les détenus qui se trouvaient  dans ce cachot de la police de Mwesso  dont quatre  présumés violeurs en ont  profité de l’occasion pour prendre la cavale. Dans la débandade, deux civiles seraient également tombés  dans la rivière Mwesso qui traverse  cette localité et se seraient noyés  dans cette eau profonde. Jusqu’à ce moment où nous rédigeons ce reportage,  les corps sans vie des disparus n’ont pas encore été retrouvés soulignent nos sources.  Pour la police de la place, cette attaque serait  commanditée par un notable local  qui a  été dénoncé par les autorités locales de Mwesso  pour sa collaboration occulte avec les FRDL/CNRD, qui ce dernier sera arrêté par la police il ya peu  avant d’être libéré  grâce à l’intervention de la chefferie concluent nos sources sur place. 
#PrixNetEkita
Norbert Mwindulwa

Goma-Habari RDC : #PrixNetEkita, c’est le nouveau hastag, pour sensibiliser à rabattre du prix de l’Internet.


Habari rdc a réuni des journalistes en ligne, des bloggeurs, des membres de mouvements citoyens et la société civile pour trouver un message afin de chercher les voies et moyens pour influencer la diminution du prix de l’internet et l’amélioration de sa qualité en RDC. Un hastag #PrixnetEkita a été choisi  par l’assistance. C’était dans un café blog ce samedi 22 septembre encours au bureau provincial de Habari RDC/Goma.

Après une brève présentation de Habari RDC entant qu’une communauté,  la présentation  de chaque invité a été suivie  pour savoir de qui, les bloggeurs de cette communauté ont à faire comme invités. Les discussions vont commencer sur la connaissance de l’engagement citoyens et l’accès facile à l’internet de qualité en RDC ainsi que, de l’usage des réseaux sociaux. La plupart des invités ont témoigné qu’ils utilisent souvent le WhatsApp et les messagers sur face book. Après quoi,  l’orateur du jour a demandé à l’assistance de proposer une série des mots  pour constituer un hastag, qui sera comme un mot clé pour faire véhiculé la revendication.  PrixnetEkita sera choisi comme l’hastag pour sensibiliser les autorités sur la diminution de prix de l’internet et son amélioration en RDC.
Un café blog avec un objectif précis
elvis assure des explications  sur l'objectif de ce café de blog
 Elvis Katsana, le coordonnateur de Habari RDC au Nord-Kivu revient  l’objectif  de ce café blog de ce jour « le but est de discuter entant que, jeunes pour influencer afin que, le prix de l’internet  soit revu à la baisse  et sa qualité soit améliorée » déclare-t-il. Au final, Ces jeunes veulent  prendre l’engagement pour que, chacun d’eux,  utilise ce hastag   pour cette mobilisation citoyenne a  expliqué l’orateur du jour. En effet, plusieurs mots clés de français et lingala ont été choisis pour voir, comment les participants peuvent choisir, l’un de ces mots clés, qui a moins de neuf lettres pour constituer un vrai hastag afin de passer le message. C’est notamment NET, ACCES, PRIX, QUALITE, FALICILE, RDC, NANSEE, 243. Finalement l’assistance va choisir, ‘’ PrixnetEkita’’ pour dire en français ‘’ le prix de l’internet soit rabaissé’’. L’un des participants Justin Kabumba, journaliste à Congo Synthèse , un media en ligne donne son avis sur le  choix de ce mot «  sans la connexion, nous journalistes en ligne, nous ne sommes rien, alors c’est de notre droit, le plus légitime pour qu’on discute afin de voir si, on peut faire les bruits et  parvenir à rabattre ce prix d’internet aussi améliorer sa qualité » insiste-t-il en ajoutant qu’il a pris l’engagement dès ce samedi, de commencer à insérer  ce mot clé avant ou à la fin de chaque papier de son reportage  dans le but d’impacter  sur la qualité et le prix de l’internet. D’autres vont promettre de le faire passer sur des t-shirt, visibilités, faire de Twitter, rédiger des articles et des plaidoyers. Il faut dire qu’une vingtaine des jeunes journalistes en lignes, bloggeurs, militants de mouvements citoyens, des jeunes parlementaires et la société civile y été présents.  #PrixnetEkita
Norbert Mwindulwa

Goma : Encore, la police inflige un châtiment insensé à la LUCHA et aux Journalistes


Malgré l’arsenal armé mis en place par la police pour empêcher les jeunes militants de LUCHA Originale, LUCHA RDC-Afrique et FILIMBI. Ces jeunes ont échappé à leur vigilance et manifesté ce 22 septembre au gouvernorat de la province du Nord-Kivu. Leur memo destiné aux autorités a été lu. Mais,  le renfort de la police  va les disperser farouchement. Deux journalistes payeront leur  peau et un autre arrêté avant d’être  relâché et son matériel remis.
les militants de s mouvements citoyens en pleine action à Goma
 Ils se sont coalisés aujourd’hui pour faire une force  non violente,  les jeunes de Filimbi, LUCHA Originale et RDC-Afrique. Leur nouvelle stratégie leur a facilité de déjouer toutes les barrières de la police. Ils se sont scindés en des petits  groupes  avant de se retrouver  devant le gouvernement de la province. Débordés, les quelques policiers présents sur lieu ont été contrait de laisser ces jeunes pro démocratie de lire leur memo tandis  que, d’autres brandissaient des messages qui appellent au stop à la guerre à l’est de la RDC, non à la machine à voter , stop aux enlèvements ciblés etc…tout est passé si vite, lorsque, les renforts de la police arrivent sur  ce lieu pour maitriser ces jeunes. La situation va dégénérer, les journalistes  qui reportaient le fait sur place ont été pris à partie. L’un d’eux, Christopher Magendo   sera blessé sur la tête et perdra aussitôt  la connaisse,  avant d’être acheminé à l’hôpital à bord de la Jeep de commandant de la police  ville, Bob Alissa. Justin Kabumba Katangais  de l’Afrique Media, quand à lui, se verra sa caméra cassée et tandis que, Gabriel Kashugusho de l’Agence Congolaise de presse (ACP) sera pris manu militari, sa caméra ravi par ces mêmes éléments de la police. Bien que malmenés, les militants de la LUCHA et leurs pairs se sont retrouvés  près du gouvernorat  où ils ont tenu mordicus à dresser   leur premier bilan, qui selon eux, reste satisfaisant. S’ils se sont dit que, c’est une réussite totale, ils ont par contre déploré que, leur manifestation  pacifique a été réprimée par les éléments de la police sensés les protéger et des journalistes soient empêchés de réaliser leur reportage et battus par ces mêmes agents de l’état.
Norbert Mwindulwa

dimanche 10 juin 2018

Goma : la société civile et L’ONG Freedom House forment les ménages sur les violences


Amener la sensibilisation sur les violences sexuelles dans le ménagers, c’est l’objectif qu’aux pris les 15 organisations de la société civile pour faire un face à face des mariés dans une causerie éducative 20 couples en juin encours  à Cirezi Hôtel.  Visiblement, les participations certifient leur satisfaction.
 Plusieurs formes de violences se font dans le ménages et dont certains parents  en sont les auteurs ou les favorisent par méconnaissance. D’où des parents responsables se mettent ensemble pour voir comment combattre cette nouvelle forme d’armées utilisées contre la femme. Les violences faites à la femme reste une réalité  dans notre société congolaise en générale et Gomatracienne en particulier disent les juristes qui traitent ces dossiers. Ils ont enregistré  pour une période de 3  mois, 300 cas  des violences sexuelles faites aux femmes en province du Nord-Kivu et  deux cas seulement faites à l’homme.
Elles ciblent souvent les femmes
le formateur et son couple exemplaire 
 Ces affirmations sont celles de maitre Louvain Birindwa, consultant à la clinique juridique de Dynamique des femmes Juristes  et le facilitateur de cet atelier centré sur les violences sexuelles. Ceci a été dit au cours d’une séance d’échange organisée par l’ONG  Freedom House en faveur  d’une vingtaine des couples de mariés,  habitants de la ville de Goma et ses environs à l’hôtel Cirezi. Plus de  23 Couples  de  18 quartiers de la ville de Goma et ses périphéries  ont vivement répondu présents et visiblement réagis  sensiblement pour trouver des solutions, dénoncer et éviter prochainement des arrangements à l’amiable.  La plupart de ces discussions ont tourné autour de la compréhension   de violences sexuelles, mais aussi à sa différence avec d’autres violences liés à l’homme. C’est cas des violences basées sur les genres, les formes des violences sexuelles ainsi que  les expériences vécues quant à ce.   Monsieur Karpate Tulinabo, le chargé de communication de 15 associations des droits de l’homme qui militent pour redorer l’image de femme et tente d’éradiquer ces violences en province nous parle de la quintessence de ces ateliers  « des couples doivent comprendre que les violences sexuelles, c’est un problème qui réel dans notre société et que chaque homme ou femme doit s’en abstenir car un homme qualifié de violeur, sa place, c’est la prison non plus la société » explique-t-il en poursuivant qu’ils ont réunis des couples pour leurs rappeler des conséquences graves liées aux violences sexuelles , qu’ils sensibilisent d’autres  couples et démurés de bons citoyens.  Par ailleurs, les couples des mariés, participants à ces assises ont exprimé leur satisfaction vus le niveau de débat qui a été mené par les organisateurs, un débat sans tabou  dit  Juliette «  je voudrais exprimer ma satisfaction car aujourd’hui, nous femmes, souvent victimes de violences sexuelles, nous sommes tête à tête à  nos maris , nous avions eu la parole pour nous défouler et donner nos points de vues pour remédier aux violences sexuelles, un exercice magnifique et plein d’expériences pour moi » déclare-t-il et de continuer qu’ils appliqueront à la lettre les recommandations  sorties  de ces échanges et en feront leur cheval de batail.
Norbert Mwindulwa

samedi 9 juin 2018

Goma : Prince Mundenga, un handicapé extraordinaire


Prince Mundenga 27 ans, un handicapé physique de ses membres du corps humain est un entrepreneur qui étonne le monde. Il a créé sa fondation qui porte son nom et en cadre plus de 2000 jeunes dans les sports. Son objectif est de participer à l’émergence de la RDC malgré que le pays traverse des difficultés. Cela, par le changement de mentalité de ses pairs.
« j’ai comme l’impression que les mauvais comportements sont à la base de tous les maux qui rongent notre pays et nous, jeunes qui n’ont pas eu la chance de poursuivre nos études et de se trouver un emploi, nous sommes  la cible des manipulateurs politiciens » déclare-t-il. C’est pourquoi en tant qu’un jeune engagé socialement et sans ambition politique, j’ai monté de toute pièce cette fondation pour avoir un espace idéal où ils peuvent s’occuper et trouver de quoi à payer leurs frais académiques tout comme scolaire afin d’atteindre  une maturité irréprochable. « Le changement de mentalité reste un défis pour nous. Aider  un jeune à changer le mauvais comportement, c’est lui faire changer les idées en créant une occupation permanente » ajoute-t-il. Son organisation est basée à Goma et s’appelle ‘’ Fondation Prince Mundenga’’. Cette structure encadre actuellement plus de 2000 jeunes dans de différentes disciplines sportives notamment le Foot Ball, patineurs… ¨Pour la petite histoire,  au début des années 2000, la République Démocratique du Congo, notre pays a été secouée  par des différentes rébellions , RCD, CNDP, M23…, c’est aussi en ce moment-là, que la handicape de Prince s’est accentué et l’obligeant ainsi de se clouer sur une chaise roulante ,mais cet état de chose ne lui a pas découragé  de penser à entreprendre et aider ses concitoyens qui n’ont pas eu la chance d’aller loin dans la vie « comme je n’ai plus  des jambes moins encore des bras pour travailler normalement, je me suis décidé de travailler avec ma tête, mon cerveau qui n’a pas été touché » insiste-t-il. La vingtaine révolue, au sourire modéré, assis sur sa chaise roulante, vêtu en jeans rouge et d’un t-shirt rouge-blanc, d’un visage serein, s’est décomplexé alors Prince Mundenga livre ses opinions et ce qu’il pense être idéal pour l’avancement s de son pays à la presse. Il  ne parle pas seulement, mais il agit en passant par des actions concrètes.  
Plus de 2000 jeunes  à assister
Aux âmes biens nés, la valeur n’attend point le nombre d’années dit-on, en 2010,  Prince  avait déjà accueilli et soigné de ses propres frais des enfants en conflits avec la loi’’ des enfants dit de la rue’’, rejetés par leurs familles. Ces enfants souffraient de la malnutrition, du marasme et du paludisme. C’est ainsi qu’il a eu l’idée de créer sa propre fondation pour aider des personnes vulnérables. Avec l’appui de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo en signe MONUSCO, en date du 06 Novembre 2010, il avait offert aux jeunes handicapés de Goma, 45 vélos tricycliques et 25 autres à Rugari, en territoire de Rutshuru. Sa fondation organise plusieurs   activités de formation professionnelle, artistique et sportive. Prince Mundenga facilite ses concitoyens  à la recherche d’emplois et à l’obtention des bourses d’études locales en passant par sa notoriété.

Il prône aussi la parité
Prince Mundenga, sa femme et sa fille biologique
 Pour combattre le vagabondage, la délinquance juvénile et la débauche, ce jeune homme avait créé une équipe féminine de Foot Ball où, il héberge des dizaines des filles dans l’une de ces parcelles « c’est pour prouver en face du monde que les filles sont capables de travailler  autant que des hommes. Elles jouent au Foot Ball comme les hommes et  elle  m’ont déjà remporté une victoire comme la meilleure équipe féminine  en RDC à Kinshasa » s’en félicité-t-il et d’ajouter, quand elles sont occupées, elles sont épargnées de beaucoup de choses et apprennent  une cohabitation pacifique sans le savoir, c’est ça, le début de changement de mentalité. Actuellement, plus de 2000 jeunes ont participé aux différentes activités de la fondation et devenus responsables dans  leurs  familles, témoignage vivant avec Fazili Ramazani, l’un des jeunes qui a bénéficié de l’encadrement de sa fondation et devenu père d’une famille «  Dieu passe par des gens si simples pour promouvoir d’autres. Grace à la fondation Mundenga j’avais eu à économiser et je brade l’argent au marché de Virunga pour subvenir aux besoins de mon enfant et de ma femme, pourtant peu, c’était impossible pour moi de trouver même un pain à manger »témoigne-t-il et de souhaiter à Prince longue vie et plus de bénédictions.
Mes unités de production
Quand on évoque  la question d’origine de ses moyens financiers, Prince Mundenga n’évite pas de dire la vérité à la presse, grâce à son courage au pair, ce garçon a eu la sympathie et le coup de pousse  de certaines personnes de bonne volonté, depuis lors, il fait le commerce pour être indépendant financièrement. «  J’ai des dizaines des concitoyens avec qui je travaille,  ils vendent pour moi, de l’huile de palme, de la farine, du riz importé  et même des véhicules, mes maisons sont occupées par des locateurs pour afin  couvrir tant soit peu, les besoins de ma femme et mes deux enfants biologiques ainsi que ceux de mes enfants adoptifs, qui sont des milliers » s’en félicite-t-il. C’est grâce à une partie de mes revenus que je finance ma fondation sans relâche car le meilleur travail au monde, est  celui de servir son semblable. Pour lui, créer une deuxième fondation spécialisée à secourir les personnes vivant avec handicap reste une seconde réalisation qu’il projette de matérialiser sous peu. «  Je ne peux pas faire semblant de faire comme si je ne vois rien, je dois aider des handicapés qui vivent dans l’errance, entrain de mendier, ils doivent d’ici peu commencer à apprendre des métiers pour couvrir seuls, leurs besoins vitaux, c’est ma préoccupation actuelle » insiste-t-il.
Il reste reconnaissant
La vingtaine révolue sait s’il est un handicapé exceptionnel, c’est une grâce de Dieu exceptionnelle aussi. C’est pourquoi, il remercie Dieu, lui le maître de temps et de circonstance, sa mère biologique qui a souffert de son handicap jusqu’à perdre de l’espoir  et toutes les personnes de bonne volonté particulièrement  madame Olive Lembe Kabila, la femme au grand cœur, qui avait déniché  ses actions et depuis toujours, elle n’a cessé de lui apporter son soutien spirituel et financier. Il appelle aux ONG nationales qu’internationales de  lui pousser de l’avant dans ses initiatives étant donné que ses moyens restes limités.
Norbert Mwindulwa 

Goma : Freedom House et la société civile luttent contre les violences sexuelles

les étudiants en pleine formation sur les violences sexuelles

Toucher à l’honneur des hommes pour les amener à ne pas  violer les femmes c’est le but de la campagne que mène depuis  trois mois maintenant l’ONG Freedom House  en collaboration avec 15 organisations de la société civile. Plus de 150 étudiants de la ville de Goma  ont été sensibilisés le mardi 05 juin encours  dans le cadre de cette campagne. C’était dans la grande salle de l’hôtel Cirezi.
Certains jeunes sont emprisonnés pour avoir entretenus des rapports sexuels  avec des jeunes filles de moins de 18 ans. Leurs études sont ainsi interrompues  suite à ce forfait, d’autres feuillent leurs milieux pour échapper à ce châtiment. Cela, sans compter des humiliations qui accompagnent cette bavure.  L’organisation Freedom House  a accès donc ces sensibilisations sur les violences sexuelles, sur l’honneur, la fierté masculine ‘’ un homme  qui se respecte ne viole pas, mais protège plutôt la femme’’. Voilà, le nouveau slogan de cette campagne de sensibilisation qui vise  plusieurs couches de la société dont ce jour, les étudiants.
Ils soutiennent la lutte
 Ilunga Landry  , président de la coordination  provinciale des étudiants du Nord Kivu  soutient que cette campagne est importante pour les études en particuliers et les jeunes en général «   dans les milieux des étudiants , il y a beaucoup de sortes de violences, il y a des agressions entre les étudiants , il y a même les violences sexuelles perpétrées par certains enseignants irresponsables, attouchements, sexuelles, harcèlement…  » Déclare-t-il en poursuivant que cette campagne,  nous est utile car elle nous aide à sensibiliser nos pairs et à comprendre  les violences sexuelles dans tous ses paramètres. Il poursuit, elle nous donne aussi des explications sur les violences basées sur le genre, elle permet aussi  à comprendre et éviter  d’autres formes des violences. Ne pas violer , préserver son honneur, c’est l’idée que les acteurs de cette campagne  prônent aux hommes, dès leur  jeune-âge a souligné Karpate Tulinabo, le chargé de communication au sein de cette plateforme des associations de la société civile «  comme vous le savez , si l’on  n’évite de dire quelque chose ouvertement dans la société, cela peut avoir des répercutions à la longue, c’est la raison  qui nous pousse à mobiliser les jeunes étudiants au tour de ce thème pour les inculquer les conséquences graves  liées aux violences sexuelles » insiste-t-il en ajoutant qu’il est important de respecter nos femmes, nos sœurs , cousines et nos mamans autant que nous nous respectons, car nous devons éviter de faire ce que l’on ne peut pas vouloir qu’on fasse pour nous. Notons que cette campagne de sensibilisation  dure  déjà de trois mois et cible, les étudiants, acteurs de la justice,  les acteurs sociopolitiques et administratifs, la société civile en générale, pour chacun mette sa main à la patte afin contribuer à éradiquer ce fléau qui gangrène la société congolaise en générale et Gomatracienne en particulier.
Norbert Mwindulwa

Alphamine Bisie Mining L’ambassadeur Kakese : « on doit parler de retour volontaire des creuseurs de Bisie ».


Le gouvernement provincial du Nord-Kivu  et la société Alphamine  rentrent dernièrement d’une mission  conjointe à Bisie. C’est pour se rendre compte  des installations effective de la mine  industrielle par Alphamine Bisie Mining et  constater   les réalités par rapport  aux allégations de la société  civile.
Des creuseurs en  plein boulot à Bisie/Manoirée
A en croire le coordonnateur national du mécanisme  de certification des minerais, après avoir effectué des échanges avec toutes les  parties prenantes et  la communauté locale de Bisie, a souligné qu’il y avait lieu  de relativiser  ce qui  se dit sur la situation du site de Bisie.  L’ambassadeur Kakese Vinalu donne son constat « on a voulu apprécier, après avoir parlé de déguerpissement ou délocalisation forcée, je constate qu’on doit parler de retour volontaire des creuseurs  car il y a eu consultation, acceptation,  des gens ont  accepté d’eux-mêmes » déclara-t-il en poursuivant qu’ils ont reçu  beaucoup de catégories de personnes  et confronter leurs avis pour chaque cas. L’ambassadeur lance son message qu’il qualifie de simple «  l’artisanat est resté depuis longtemps à Bisie et sans impact, au contraire il y a d’impacts sur ce site ici à Goma qu’à Kinshasa car à Walikale, c’est la grande misère et la pauvreté » insiste-t-il.
Des creuseurs déjà évacués
 Le ministre Anselme Kitakya , il n’y a plus d’occupants sur le site de Bisie  et la migration des creuseurs artisanaux s’est passée  dans des bonnes conditions «  il était proposé  aux creuseurs trois alternatives, soit certains migrent vers les sites viabilisés et à ce sujet, je dois préciser  que nous sommes encours de viabilisation du site de Kalayi  Boeing , proche du site de Alphamine  où 50 creuseurs parmi les 1055, qui se sont fait enregistrés , ont accepté ou se sont  décidés d’aller vers les nouveaux sites  et 50 entre eux, acceptent d’adhérer Alphamine comme agents » déclare-t-il  en ajoutant que le reste, huit-cents et plus , acceptent plutôt d’aller vers leurs lieux d’origine. Le ministre Anselme souligne que, les 1055 creuseurs n’étaient pas  des creuseurs artisanaux.
Des controverses
vue du site de Bisie 
 Cette version de fait est contredite par Prince Kihangi, membre du groupe thématique  mine au sein de la  société civile, qui continue à dénoncer et déplorer la manière dont  cette mission d’enquête  a été  menée  par la CIRGL « quand on veut diligenter une enquête, on utilise pas les moyens de la personne mise en cause,  sinon le rapport sera naturellement  biaisé , curieusement tous les moyens ont été mis à la disposition de  la délégation par Alphamine et c’est elle,  qui fait l’Object des enquêtes encours » se désole-t-il  et d’ajouter qu’il s’attendait déjà à de tels  résultats partiaux. Il faut dire que, c’est environ deux ans que l’exploitation  du site de Bisie  oppose la société Alphamine  aux creuseurs artisanaux. Les journalistes qui y vont pour des reportages indépendants, sont également prises en charge par la société.
Norbert Mwindulwa