Malgré l’arsenal armé
mis en place par la police pour empêcher les jeunes militants de LUCHA Originale,
LUCHA RDC-Afrique et FILIMBI. Ces jeunes ont échappé à leur vigilance et
manifesté ce 22 septembre au gouvernorat de la province du Nord-Kivu. Leur memo
destiné aux autorités a été lu. Mais, le
renfort de la police va les disperser
farouchement. Deux journalistes payeront leur
peau et un autre arrêté avant d’être
relâché et son matériel remis.
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les militants de s mouvements citoyens en pleine action à Goma |
Ils se sont coalisés aujourd’hui pour faire
une force non violente, les jeunes de Filimbi, LUCHA Originale et
RDC-Afrique. Leur nouvelle stratégie leur a facilité de déjouer toutes les
barrières de la police. Ils se sont scindés en des petits groupes
avant de se retrouver devant le
gouvernement de la province. Débordés, les quelques policiers présents sur lieu
ont été contrait de laisser ces jeunes pro démocratie de lire leur memo
tandis que, d’autres brandissaient des
messages qui appellent au stop à la guerre à l’est de la RDC, non à la machine
à voter , stop aux enlèvements ciblés etc…tout est passé si vite, lorsque, les renforts
de la police arrivent sur ce lieu pour
maitriser ces jeunes. La situation va dégénérer, les journalistes qui reportaient le fait sur place ont été
pris à partie. L’un d’eux, Christopher Magendo
sera blessé sur la tête et perdra aussitôt la connaisse, avant d’être acheminé à l’hôpital à bord de la
Jeep de commandant de la police ville,
Bob Alissa. Justin Kabumba Katangais de
l’Afrique Media, quand à lui, se verra sa caméra cassée et tandis que, Gabriel
Kashugusho de l’Agence Congolaise de presse (ACP) sera pris manu militari, sa caméra
ravi par ces mêmes éléments de la police. Bien que malmenés, les militants de
la LUCHA et leurs pairs se sont retrouvés
près du gouvernorat où ils ont
tenu mordicus à dresser leur premier bilan, qui selon eux, reste
satisfaisant. S’ils se sont dit que, c’est une réussite totale, ils ont par
contre déploré que, leur manifestation
pacifique a été réprimée par les éléments de la police sensés les
protéger et des journalistes soient empêchés de réaliser leur reportage et
battus par ces mêmes agents de l’état.
Norbert
Mwindulwa
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