Au
total 28 jeunes bénéficient d’une formation sur le rôle des activistes et artistes
quant à la promotion des actions non-violentes en RDC. Cet atelier de trois
jours a pour objectif d’initier les participants à promouvoir des actions non-violentes lors des
manifestations. Une organisation de « international center on
nonviolent conflit » en collaboration avec Aid Profen et terre de paix.
Une vingtaine de jeunes issus de plusieurs
domaines de la vie notamment des
artistes comédiens, musiciens, poètes, militants des mouvements citoyens,
caricaturistes , cinéastes, activistes des droits de l’homme, journalistes et
bloggeurs sont outillés sur comment devenir responsable lors des actions de
revendication de ses droits pour que celles-ci soient prises en considération
et portent ses fruits.
Choix
de la cible…
A la question de savoir pourquoi le choix de ce thème pour cette
catégorie de personne, Jean de Dieu Alingwi,
l’un des facilitateurs, pense que le message transmis par des artistes et des
journalistes, est facilement mieux compris par la communauté. C’est pourquoi,
ils sont choisis pour véhiculer le message au travers leur profession «
ils sont des véritables canaux de communication car les journalistes,
activistes et artistes sont des faiseurs d’opinion et la population les fait
confiance » déclare-t-il. Pour le deuxième intervenant a cette cession de formation, Enack Makunda,
au sortir de cet atelier les apprenants
seront capables de lutter contre les injustices aussi
ils pourront prendre connaissance
à la mise en place d’une action
visant à promouvoir la résistance civile
non-violente en RDC à travers
leurs productions respectives a-t-il renchérie.
Les
participants adhérents…
Appelé à prendre la parole
pour expliquer le contenu de l’exercice leur soumet par l’assistance,
sur les sortes d’injustices
identifiées et enregistrées à
Goma, Passy Mubalama, participante et coordinatrice de Aid Profen, une organisation des droits de l’homme pour
la promotion de la femme et de l’enfant
parle de : inaccessibilité en eau potable, non gratuite de
l’enseignement primaire, le monnayage de visite à la prison…Cet activiste des
droits de l’homme revient sur certaines pistes de solution non- violentes pour
avoir de l’eau à Goma « nous devons
sensibiliser la population à ne plus payer les factures de la RESIDESO,
cet argent sera affecté à l’achat des
médicaments pour désinfecter de l’eau car en ce moment nous devons commencer à créer
nos réservoirs d’eau dans nos quartiers en les approvisionnant avec de l’eau du
lac Kivu » propose-t-il en ajoutant qu’il faut associer également les
medias pour la meilleure vulgarisation de la cause et son adhésion de tous. De
fil à aiguille Eric Zélote, cinéaste et participant poursuit que la population doit adresser un
mémorandum à l’autorité pour qu’il saisisse le problème officiellement. Aussi
pour que cette lutte soit reçue, nous devons être unis, planifiant nos stratégies de lutte et demeurons
disciplinés. Débuté le 05 janvier, cette formation a tiré ses rideaux le 07 janvier en cours.
Norbert
Mwindulwa héxibition des scenes non violentes par les participants
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