La chenille
attaque les maïs et aussi la sécheresse,
conduisent aux pertes de 90 %
dans la production de la saison culturale A de l’année en cours dans le Rutshuru. Ceci ressort
d’une réunion d’évolution. Dans
cette réunion, la saison culturale B est préparée et commence
bientôt. Ces assises sont organisées par HarvestPlus, une organisation
spécialisée dans la bio- production des semences fortifiées et elle travaille pour que les productions prochaines
soient meilleures a dit le Coordonateur
de HarvestPlus, Antoine Lubobo.
Emergence : professeur
Antoine Lubobo, vous venez d’évaluer la saison
culturale A, quel est le constant en province du Nord-Kivu ?
Le prof Antoine Lubobo, Le Coordo. ARVESTPLUS |
Emergence :
en pourcentage, à combien pouvez-vous estimer cette réduction de
production ?
Antoine
Lubobo : si je prends uniquement le territoire de Rutshuru
où les effets ont été évalués, je peux dire que, c’est aux tours de
90% dans l’ensemble. C’est-à –dire qu’il ya 90% d’attaques et cela fait à ce que le rendement a
chuté dans le même ordre de pourcentage
précité. C’est pourquoi je lance un cris
d’alarme car la population n’aura pas
des semences et cela a comme conséquence
de n’est pas produire faute des semences. Mais il ya certains territoires
où la chenille et la sécheresse ont été
un peu mitigé par exemple dans le Lubero
et dans le Masisi, malheureusement Havast plus n’avait pas beaucoup de
partenaires de ces territoires.
Emergence :
et dans d’autres provinces, elles ont connu la même chose que le
Rutshuru ?
Antoine
Lubobo : par exemple la province voisine, le
Sud-Kivu, dans Kabarhé où nos avons les
mêmes semences et pensons que pour la saison qui vient , on peut donner ces
semences à ses partenaires pour recommencer le stock en semence et espérer avoir quelque chose.
Emergence :
si la même situation se reproduisait à la longue ?
Antoine
Lubobo : s’il ya calamité de même ordre, on va prendre des mesures préventives pour que cela
ne puisse plus affecter la production
Emergence :
parce que vous parlez des précautions, la chenilles a été signalée dans le Rutshuru où il ya eu
également la secheresse, à votre
organisation , quelle précaution allez –vous envisager ?
Antoine
Lubobo : la prémière précaution, c’est la
sensibilisation de la population, avant cela il ya eu les efforts du gouvernement avec d’autres partenaires. Ils ont
collectionné les échantillons qui ont
été envoyé dans les laboratoires
spécialisés pour d’abord identifier les genres de ces chenilles et chercher ensuite à savoir les pesticides,
en y utiliser d’autres méthodes. Car des pesticides utilisés dans la région n’a
pas été efficace et a occasionné la prolifération de ces chenilles.
Emergence :
pouvons-nous savoir d’autres techniques à utiliser si ces chenilles
revenaient ?
Antoine
Lubobo : il ya plusieurs notamment la gestion intégrée
de…., la prévention qu’on peut faire ,
mais cela exige des actions
collectives car la chenille est une
épidémie. Si quelqu’un prend les précautions et que son voisin les négliges,
vous n’avez rien fait.
Emergence :
vous êtes expert en la matière pour accompagner vos partenaires qui
produisent la semence, est-ce que n’avez
–vous pas accompagné ces derniers c’est la raison de cette épidémie à
Rutshuru ?
Antoine
Lubobo : non, quand nous avons eu l’information,
nous, nous sommes dit qu’il faut
employer la lutte curative pourtant le seul moyen qu’on devrait utiliser en ce
cas, c’est la lutte chimique, qui sont des produits pharmaceutiques qui malheureusement ne sont pas fabriqués par
notre pays. En asseyant ce molécule
présenté comme le plus efficace,
nous nous sommes rendus que ce n’étaient efficaces.
Emergence :
des sources dignes de foi, parlent de pesticides sont sut taxés et cela pèse
sur le cultivateur ?
Antoine
Lubobo : je partage en partie ce qu’ils ont dit parce
que pour aider les agriculteurs, il faut
que le gouvernement appuyer ou
subventionner les produits à l’importation, mais il ya aussi des gens qui amènent ces
produits. Ils doivent être vigilants pour n’est plus nous amener des molécules
décriés partout. Car la RDC n’est pas une poubelle.
Emergence :
qu’allez-vous
faire concrètement pour les agriculteurs qui ont perdu la semence ?
Antoine
Lubobo : nous avons le stock stratégique que nous
produisons dans certaines zones et appuyons
certains de nos partenaires. Je prends l’exemple de Lubero où il ya
notre stock stratégique des semences, à Kabarhé , des semences adaptées dans
les mêmes conditions. Il ya aussi des systèmes d’irrigation adaptée d’une
manière artisanale au lieu d’attendre la pluie pour ne plus perdre toutes les
semences.
Norbert
Mwindulwa
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