La réintégration communautaire
des jeunes filles mineures séparées des groupes armés reste
un problème sérieux dans la province du Nord-Kivu. Cette problématique a été expliquée
à la presse par l’organisation CHILD
SOLDIES INTERNATIONAL et une dizaine d’organisations locales impliquées dans la
démobilisation. Elles ont sensibilisent pour impliquer toutes les parties dans la réussite
de ce processus, une raison de plus pour la vulgarisation leur guide pratique.
Les filles représentent environ les poutrages de 30 à 40% des
jeunes filles mineurs recrutées par force aux groupes armés. Ceci,
est le résultat de l’enquête menée à 2016 par l’ONG CHILD SOLDIES et dont ces résultats
ont été présentés ce mercredi 15 Novembre encours à Goma. Selon notre, une fois
séparées des groupes armés, ces jeunes filles éprouvent d’énormes difficultés
de se faire accepter au sein de leur communauté,
cette révélation est celle de Marie de
la soudière, chercheuse au sein de Child
Soldies « j’ai écouté plus de
150 jeunes filles, il y a un an en
plusieurs province de la RDC. Elles nous ont dit c’est que le pure quand elles
sont revenues chez elles, elles attendaient qu’on les soutienne, qu’on les
accueille pour ce qu’elles avaient vécues, mais
elles ont trouvées le contraire » déclare-telle en poursuivant,
elles ont trouvées le rejet, la discrimination et doigtées, elles ne savent pas à quel saint se voué, donc elles
mènent une vie misérable car elles ont peur de la réaction de la communauté.
Un guide pour
sensibiliser
l'équipe de Child soldies fait le point |
Pour sensibiliser les communautés sur leur intégration et la
prise en compte de leur situation particulière, un guide pratique de soixante dix pages a été vulgarisé en le
publiant en français, Swahili, Lingala en juin dernier. C’était en collaboration avec le gouvernement, l’UNICEF,
La MONUSCO et des organisations locales impliquées dans ce secteur de désarmement,
démobilisation ? Rapartiellement, réinstallation réinsertion en sigle DDRRR. En dépit de leur travail, Ndeze
Jean –Pierre du collectif des organisations pour le développement des bases COLDEBAS de Masisi « les parents doivent jouer un rôle crucial
pour faire accepter ces filles » soutien –t-il
en ajoutant qu’il sensibilise les groupes armés notamment les Nyatura de libérer
ces filles de leur captivité enfin qu’elles reviennent à la maison, mais y
arriver, les parents opposent une résistance farouche contre leur retour.
Troquées pour la
sécurité de leur famille
lors d'un point de presse |
A en croire notre source, ces filles sont
considérées comme une redevance, une rançon
en compensation de leur sécurité. Les organisations en charge des questions de démobilisation
pensent en outre qu’un accompagnement psychologique s’avère nécessaire, Alain Muhima , de l’ONG RED en dit plus «
par rapport à ce guide, je viens de voir
un élément nouveau et nous envisageons le éradiqué, c’est juste pour l’accompagnement
de ces enfants sur la plan psychosocial
et leur réunification » plaide –t-il et d’ajouter qu’ils ont neuf
filles à encadrer dans leur structure et ils sont dans la phase de recherche
familiale. Par ailleurs , Busabe
Beatrice , conseilleurs du gouverneur du Nord-Kivu en chargé des affaires
sociales, familles, genres et enfants encourage pour sa part cette approche de
la réintégration tout en reconnaissant
qu’il est difficile d’éradiquer ce phénomène de recrutement des mineures
filles aussi long temps que les groupes
armés ne seront pas totalement hors temps de nuire , le gouvernement est
actuellement déterminé à en
découdre les « le Nord-Kivu est victime de recrudescence de l’insécurité au
moins 20 ans et groupes armés qui abusent des droits de nos jeunes filles »
insiste-telle. Il faut dire que le plus
grand problème, reste celui de mettre toutes ces théories en pratique pour le
bien être de ces victimes.
Norbert Mwindulwa
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