Six membres du
mouvement pro-démocratie Lucha sont jugés depuis ce mois février au tribunal de
grande instance de goma. Ils sont poursuivis
par le ministère public pour tentative à la révolte, incitation à la
haine tribale, association des malfaiteurs et désobéissance civile.
Pendant ce temps d’autres hommes politiques subissent le poids de la politique dans leurs activités
para- politiques. Cette situation préoccupe plus d’un congolais car elle remet
en cause les principes de la liberté d’expression garantie par la constitution.
Si les opposants parlent de l’oppression sur la liberté d’opinion, ceux de la
majorité présidentielle des sanctions normales contre les troubles publiques.
« Le 15 février dernier, la
veille de la journée ville morte, j’ai été appelé par le secrétariat qui m’avait
remis un preuve de clôture d’action disciplinaire, où il y a sanction et révocation »
explique le chef des travaux Muhindo Kasekwa. En effet ce scientifique d’obédience
de l’opposition politique, membre du parti politique ECIDE a été suspendu des toutes
activités académiques à l’université de Goma. Cette décision émane du conseil
d’administration de son université, sa
suspension est intervenue à la suite de la journée ville morte initiée par
l’opposition politique car le chef des travaux
pense que cette décision a une connotation politique « en juillet dernier,
le personnel de l’UNIGOM a réclamé une rencontre avec l’administration de
l’université, 6jours avant la clôture de la budgétaire, car nous comptons 5mois
de primes impayées et j’étais le représentant du corps » déclare –t-il. Muhindo
Kasekwa sera accusé de transposer son activisme politique sur le site de
l’université et doute que cette sanction lui soit proposée la veille de la
journée ville morte car il avait tenu un point de presse le 13 février, ce qui
lui laisse pense qu’il y a loin sans faux des liens politiques car les
autorités de l’université sont de la majorité présidentielle. Pour le recteur
de l’UNIGOM,le Professeur Jean- Paul Sengihobe, il rejette toute dimension
politique dans la procédure et l’exécution de cette sanction
professionnelle « le chef des travaux Kasekwa veut politiser une décision qui du reste ,
reste administrative, c’est ne pas correct sinon on aurait chassé les restes
qui ne parlent pas le même langage que nous, dans l’université il y a toute
tendance politique » rejette-t-il en bloc et d’ajouter il ne devra pas
privilégier les activités politiques à l’université au détriment des
scientifiques, en partant pour Kinshasa donc Kasekwa doit faire un choix
insiste le recteur Sengihobe. Des observateurs lucides pensent que l’arrestation le vendredi contre les jeunes militants de la Lucha dans leurs
domiciles et donc Muhindo Kasekwa aurait une main longue noire, est une
manœuvre politicienne car ils font
allusion à cette réaction de la justice qui a dû revoir ces copies en transformant
l’audience en flagrant en audience ordinaire , ce que les activistes politiques
pensent que c’est pure acharnement et une répression politique contre la
liberté d’opinion, c’est l’avis de Christian Bados, secrétaire Exécutif et chargé de mobilisation au sein de
l’ECIDE « je parts de l’exemple du CT Kasekwa, toutes ses
activités politiques, il le fait en
dehors de l’université mais aujourd’hui il reste victime de ses activités
para-universitaires » dénonce –t-il , tout en soulignant que le
recteur de l’UNIGOM reste mandateur d’un parti de la majorité et quand ils
arrivent devant les juges sans pression politique, ces derniers reconnaissent
qu’ils ont droits d’exprimer leur opinion par rapport à une situation donnée
car ils n’ont jamais eu des preuves contre eux pour les incriminer .le cas de
figure, est l’affaire des jeunes de la
Lucha.
Par ailleurs, les activiste de la
Lucha ne font que validés la thèse émise par les opposants politiques et fustigent
le fait que l’université jadis, était un lieu d’excellence mais aujourd’hui
l’Unigom est devenu un champ de batail
des étudiants contre eux-mêmes, étudiants contre leurs enseignants car
les dirigeants ramènent leurs rivalités politiques au sein de l’université et manipulent
les étudiants , il requit son anonymat «
imaginé qu’un étudiant tabasse un enseignant jusque lui saigné et cela se passe au sein du campus car il a
été payé de le faire parce que l’enseignant est membre de l’opposition » regrette-t-il.
Il ajoutant en se plaignant que certains
seraient entré d’être arrêté sur l’ordre
du commissaire provincial de la police, selon le dire des policiers venus exécutés ce dit ordre de mission émis par la PNC car
le cas des membres de la Lucha, ils n’étaient dans la rue pour être en fermé
mais plutôt dans leurs habitations. Du cote de la majorité présidentielle, son coordonnateur
en province fait son analyse et ressorte la conclusion qu’il ne s’agit pas de
la répression politique mais de la sanction contre le trouble à l’ordre public,
le député Nkuba Kahombo « il ne s’agit de sache a l’homme contre les
opposants car les forces publiques ne font que éviter le pure et exécuté la loi
sur le trouble à l’ordre public » déclare-t-il. Pour lui il faut laisser
la séparation du pouvoir dans toute
démocratie et si la justice trouve les indices de culpabilité dans tel ou tel
affaire, il ne faut pas vite la politiser.
La société civile provinciale appelle les uns et les autres aux
respects des principes démocratiques, du droit à la liberté d’expression telle que
souligné par la loi fondamentale du pays, son coordonnateur Thomas D’Aquin
Muhiti « la justice devrait poursuivre son travail en toute
indépendance en fin de dire loi et cela évitera que ces adversaires politiques
ne se considèrent pas en ennemis » souhaite-t-il.
Norbert
Mwindulwa
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