C’est dans le
cadre de l’amélioration du suivi de l’insécurité alimentaire, que le
gouvernement de la RD Congo en connivence avec le Programme alimentaire mondial
« PAM » en sigle a organisé un atelier de trois jours en faveur des
agriculteurs, les marchés congolais et la sécurité alimentaires. Cet Atelier qui
s’est tenu en date du 09 au 14 mai encours .ce résultat a été présenté aux
autorités ministérielles de la province que ceux de Kinshasa.
Cet atelier est le début d’un processus qui devrait aboutir à
l’institutionnalisation d’un dispositif national de suivi de la sécurité
alimentaire. Le cluster « sécurité alimentaire » est disposé à
apporter sa contribution de l’édification
d’un dispositif afin que les autorités Congolaises prennent petit à
petit la relève dans l’application de ce dispositif dans tout le pays. Dans le
but de contrôler toute la RD Congo rapidement, le gouvernement congolais
explore les opportunités d’utilisation des nouvelles technologies numérique
notamment celles de la téléphonie mobile. Ainsi, le CAID mène un projet
innovant de collecte des prix par téléphone mobile appelé mKenga avec le
soutien du Cluster « sécurité alimentaire » Une nouvelle technologie
du système mVAM développé par le PAM et déjà utilisé avec succès ici en RDC en général et au
Nord Kivu en particulier. L’atelier de capacité avait comme objectifs de :Renforcer les connaissances techniques des acteurs étatiques
et des membres du Cluster « sécurité alimentaire » quant à
l’Analyse des données de sécurité alimentaire, harmoniser les outils ainsi que
les méthodes de collecte et d’analyse des indicateurs de sécurité alimentaire
et des prix sur les marchés etdévelopper une feuille de route pour une
consolidation du dispositif de suivi et d’analyse des prix des produits alimentaires les plus
consommés en RDC en l’occurrence de Manioc,de mais,du riz,de laviande,du
poisson ainsi que des légumes à
expliquer le ministre provincial chargé de l’agriculture Christoph Ndibeshi. Le
chef de bureau du programme alimentaire mondial au Nord Kivu à ajouter qu’une fois mis en place ce
dispositif opérationnel présentera une multitude d’avantages comme par exemple :Une situation régulièrement
actualisée quant à l’évolution des prix d’une trentaine de produits collectés
sur plus de 400 Marchés à travers la RD Congo,cet analyse des prix
permettra également de prévenir d’éventuelles
crises alimentaires et adopter des stratégies qui permettront de les mitiger.
Pour d’autres organisations
humanitaires , d’apporter une assistance sous forme d’argent aux bénéficiaires les plus vulnérables, cela leurs permettra de
mieux évaluer et s’adapter le montant des transferts en fonction des conditions
des marchés locaux.Cet atelier qui a
débutéle 09 mai et s’est également achevé le 14 mai en
cours et a mis sur table les
humanitaires du programme alimentaire mondial, le fonds mondial pour
l’agriculture FAO, les spécialistes du
gouvernement central, notamment : le représentant du premier ministre et
du ministre nationale de l’agriculture
et le ministre provincial de l’agriculture, pêche-élevage y compris du
coordonnateur de la cellule d’analyse des indicateurs de développement et des
agriculteurs. Selon les statistiques
révélées par le FAO au cours de cette
conférence de presse, plus de 4.5 Millions de personnes souffrent encore de
l’insécurité alimentaire en RDC et le PAM est à pied d’œuvre pour améliorer
tant bien que mal ce qu’il qualifie dedéfis,
ici en République Démocratique du Congo.
Norbert
Mwindulwa
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