Les
éléments des FARDC basés dans le groupement Bashali- Mokoto se retire
depuis le jeudi le 13 mai en cours dans
le territoire de Masisi à plus de cent kilomètre au nord-ouest de Goma. Les
localités concernés sont notamment : Busumba, Mpati, Kivuye et…Cettedésertion
a comme conséquences, le déplacement des populations et la réoccupation de ces
positions par les rebelles Nyatura et
leurs alliés FDLR/Rwandais.
Le retrait des FARDC
dans le groupement de Bashali- Mukoto,tombe comme un coup fatal aux populations
qui avaient retrouvées un espoir après le déploiement de la force
gouvernementale dans cette entité. Selon la société civile locale, c’est
pendant plus de dix ans que la
population de Bashali-Mokoto a vécu sous la domination des différents groupes
armés. Avec le retrait progressif depuis le jeudi dernier, des troupes engagées
depuis fin mars dernier dans l’opération des traques des rebelles Nyatura et
ceux des FDLR, la peur et la panique ont refait surface à Busumba, l’une des localités
concernées par cet abandon. Les habitants et les policiers commencent à fuir,
craignant leur sécurité a confié un notable. Les Nyatura et les FDLR venus réoccupés
cette position jadis sous contrôle des FARDC, auraient tirés plusieurs coups des
feux, occasionnant ainsi le mouvement de déplacement de la population. Pour le
porte-parole militaire de la 34 eme région militaire, il s’agit d’un repris stratégique « il
s’agit d’un choix tactique car les FARDC ne se sont pas définitivement retirés
de cette zone, elles pourront y revenir dans un bref délai »déclare le
capitaine Ndjike Kahiko. C’est depuis le 22 mars dernier que l’armée régulière
avait engagé des opérations des traques contre
les tristement célèbres Nyatura et les FDLR dans le groupement
Bashali-Mukoto. Avec comme objectif : la restauration de l’autorité de l’Etat dans cette partie de
la province du Nord Kivu et aussi la
facilitation de la réouverture des commissariats et des sous-commissariats de
la police nationale Congolaise. Il faut dire que ces bureaux de la police ont
été forcés de fermer leurs portes car leurs agents étaient la cible
des attaques de ces groupes armés et avaient perdu la vie, de plus deux
policiers dans le rang des policiers.
Norbert
Mwindulwa
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