Le rapport
annuel de l’organisation internationale des immigrants révèle qu’au moins 80
milles déplacés sont considérés comme des migrants forcés qui vivent dans les
camps de déplacés ou des familles d’accueils.
Bien que plusieurs organisations humanitaires
interviennent dans ce domaine, l’OIM indique que le problème est loin
d’être résolu au Nord Kivu.
Les
migrants forcés sont enregistrés dont la majorité sont des déplacés internes qui ont fui leur milieu d’origine à cause de la recrudescence de l’insécurité et les catastrophes naturelles. Selon cette organisation internationale, le
Nord Kivu fait face au cycle de migration causée par des guerres en répétition, qui serait à
la base de vulnérabilité avec comme conséquence
directe : le besoin énorme a comblé. Plusieurs migrants viennent des territoires
de : Ruchuru, Masisi et de Walikale …
Ces personnes en déplacement involontaire éprouvent d’énormes
difficultés pour nourrir leur famille, c’est ce que souligne Chantal Batende, la vice-présidente de déplacé de
Bulengo « ici nous sommes 1652 ménages
enregistrés et vivons la misère, les ONG interviennent mais ils sont très
limitées ». Les déplacés de ces camps vivent dans l’oisiveté, certains
montent des petits commerces qui
marchent très difficilement et d’autres de travaux qui trouvent pas des issues, c’est le cas de
Remy Mikindo ; venue de ntoto dans le Walikale « je fais la cordonnerie ici dans le camp de Mugunga1 mais sans
succès car je n’ai pas de clients, ce qui complique plus » témoigne-t-il.
Et d’ajoute que le gouvernement fournisse des efforts pour rétablir la paix
chez eux : « entre temps qu’ils nous viennent au secours, si non,
nous risquerons de mourir ici ». La
plupart de déplacés interrogés sont septiques de retourner chez eux pour des
diverses raisons, notamment : le conflit foncier et la fameuse insécurité infernale, ajoute
Sébastien Nsamvura, venue de Masisi « la
paix n’est pas chez nous et nous sommes visés par ceux qui occupent
présentement nos terres, que les ONG et
le gouvernement nous aident en ce sens », sollicite-t-il.
… les ONG s’impliquent
Certaines
ONG de la place s’investissent tant bien
que mal en apportant un appui
à ces déplacés qui ne savent plus
à quel saint se voué, L’unité des volontaires pour développement (UVOD), elle
rassure le transport pour les déplacés
qui expriment la volonté de retourner dans leur village, c’est ce que
martèle Nostalgid Ivedes ; l’un de ses responsables « quand quelqu’un est déplacé forcé et
passe du temps sans rien faire, il doit forcément être fauché. Ainsi, nous leur
facilitons retour», assure-t-il.
« Je
suis un migrant, rappelons-nous les vies perdues de chaque migrant »,
c’est le thème que l’organisation internationale des migrants avait
célébré l’an dernier lors de cette journée internationale. Pour L’OIM, près
d’un milliards de personnes sont concernées
par la migration dans le monde et
plusieurs ont perdues leur vie dans ce parcours de combattants.
Cette organisation
a ensuite invité le monde à avoir une pensée pieuse pour toutes ses personnes.
Phillip Muhima est le chargé de
communication d’OIM /Nord Kivu: «en général
un refugié est un migrant car le migrant peut bouger à l’intérieur de son pays ou de son pays vers un
autre » explique-t-il. Et d’ajouter
le déplacé interne venu au Nord Kivu s’assimile d’avantage au migrant
forcé. Ce mouvement de la population qui pour la plupart fuit lorsque leur sécurité
est menacée ou autres causes, tout en
abandonnant tout derrière eux. Cette contrainte expose le déplacé à une situation de vulnérabilité aigue qui compromet
leur dignité humaine.
«Nous devenons une charge aux autres… C’est une humiliations», se plaint Uwera Kamariza, venue
de Ruchuru.
Norbert Mwindulwa
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire