L’atelier de
renforcement des capacités des défenseurs des droits fonciers est arrivé à son
terme ce 30 mars dernier. Organisé par aide et action pour la paix en
connivence avec international land coalition, celui-ci a permis aux défenseurs
des droits fonciers d’échanger des expériences. Tenu du 23 au 30 mars dernier cet
atelier a réuni 27 participants venus des différents pays d’Afrique.
Venus
des organisations du Sénégal, de Madagascar, du Cameroun et de la République
démocratique du Congo, ces défenseurs ont
partagé leurs expériences à Goma. « Ces
organisations des droits fonciers sont
inscrites dans un consortium des sept
organisations membres de la coalition
Mondiale pour l’accès à la terre en abrégé ILC, avec comme objectif d’échanger des expériences sur la question
des droits fonciers et profiter de ces assises pour renforcer nos capacités sur
la protection de ses membres » a dit à la presse Maître Faustin Mutsukunde, coordonateur national de
cette structure citoyenne. « Cet
atelier fait suite directe à celui que
nous avons eu la semaine dernière consistant à l’échange d’expériences sur la protection des défenseurs des droits
fonciers des différents invités » explique-t-il.
Selon
l’ingénieur Claude Safari, un des facilitateurs, qui a accès sa matière sur la
sécurité des humanitaires, ces activistes doivent adopter un comportement digne
pour leur protection. « Chaque
structure doit concevoir un plan stratégique de sécurité de ses membres »,
ajoute-t-il. Pour lui, ils sont toujours exposés à plusieurs risques liés à la
situation que traversent les zones dans lesquelles ils interviennent et souvent dans un conflit foncier
qui ne les épargnent de la méchanceté des hommes.
Un plus aux participants
Pour
les invités à ses assises, c’est une aubaine de bénéficier de cet atelier qui
leur donne des astuces pour leur propre protection avant que les services de
sécurité les protègent. Mamadou Mbalo, d’origine sénégalaise et membre de l’ONG
citoyenneté, consommateur et développement basée à Dakar déclare : « je suis là dans le cadre d’une
session d’échange d’expériences sur notre protection en tant que défenseurs de
l’environnement et de la terre. Je suis content car à partir des expériences de
mes confrères d’ailleurs, je sais comment me comporté lors que je mène mon enquête
» déclare-t-il en ajoutant qu’il a compris les engins liés à la gestion de
la terre, les similitudes de leurs actions, en dégager des besoins et envisagés
des solutions ou des mesures pour contourner les difficultés aux quelles font
face les défenseurs fonciers. « A la
fin de cet atelier, je me dois vous dire que l’objectif est atteint ». Cet
atelier d’une dimension internationale a eu comme cadre l’hôtel Jerry Son.
Norbert Mwindulwa
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