La présence des
vaches dans la province du Kwilu et du
Kwango pose problème. Le gouvernement a
décidé que ces vaches soient regroupées dans un premier temps au parc agro-industriel de
Bukangalonzo. Cette décision prise par le Président Joseph Kabila
a été annoncée par le porte-parole
du gouvernement le 24 février dernier. Les chefs des terres désapprouvent
cette décision. Ils rappellent que lors d’implantation du parc de Bukangalonzo
le même gouvernement avait pris les désengagements qui n’ont jamais été honorés.
«
nous exprimons dans bleu notre désapprobation
de l’idée de garder les éleveurs
et leurs troupeaux au parc
agroindustriel de Bukangalonzo , la dernière déclaration de notre gouvernement sur l’utilisation de ce parc agro-industriel nous fat repose la question de savoir »
et de continuer « quelle est
la politique sociale par rapport aux propriétaires des terres et
la population du Kwango en générale » s’interroge le
porte-parole général des regroupement
des chefs de terre et des notables du
secteur de Bukangalonzo.
L’état
doit faire une marche en arrière
Il pense que
l’état devrait faire un pas en arrière. Il y a quelques années aux
moments de l’implantation de de la ferme
de Bukangalonzo, le gouvernement avait promis de construire écoles, centres de santé et parcs
d’attractions, mais jusque-là, rien ne fait comme le souligne le représentant des chefs coutumiers «
depuis que le parc est là, il y a
beaucoup de nos mémorandums arrivés au
gouvernement et jusque-là, le
gouvernement ne nous a jamais donné une réponse favorable depuis 2012 jusqu’à
ce jour » dénonce-t-il. Et de poursuivre, pourquoi, ils doivent cesser
de s’inquiéter de la présence de ces éleveurs
et de leurs bêtes.
Les
autorités maîtrisent le sujet
l'extrait de quelques vaches de Bukangolonzo |
Au terme d’une
mission gouvernementale sur place, Paluku Kisaka Yere Yere, ministre national de
pêche et élevage, contacté et a indiqué
que ces bêtes appartiennent à des
Congolais principalement des éleveurs du
Tanganyika et du Sud-Kivu « ces vaches
appartiennent aux congolais qui
viennent de Kalemie via Kinshasa car ils
veulent couler leurs produits » déclare-t-il. Dans cette lutte, les
chefs des terres ne sont pas seuls. Ils bénéficient l’appui de certains opérateurs politiques et organisations
des sociétés civiles Kwango-Kwilu. Les causes rurales par exemple,
une ONG de défense des droits de l’homme basée au Kwango estime que les vaches dans le Kwilu –Kwango des sols et habitations de la population.
N’est
pas joué aux malins
Par ailleurs Jonathan Owata, député
national élu de Kinshasa et
originaire du Kwango appelle le gouvernement a n’est pas joué au malin « il doit respecter les droits de
chefs des terres et qu’il déplace ces bêtes » insiste-t-il et ajoutant « quand
les membres du gouvernement arrive sur place et demandent que de manière provisoire qu’on cantonne les
vaches, le temps de trouver des
acheteurs puisque les vaches étaient
destinées à la vente, il ne faut pas que le gouvernement joue au malin, qu’un
contrat provisoire soit définitif » se désole-t-il. Pour d’autres par
contre, ces bêtes ne sont ni empoisonnées
ni transporteurs d’armes, c’est ce
qu’avance Trimphon Nkinkey Mulumba , dit effectué une tournée dans les
provinces de Kwilu et Kwango , il parle
d’une deficiance
communicationnelle entre gouvernement et les propriétaire des terres « il y a eu problème de communication en amont, là où il y a
absence de communication , on assiste à
tout, certains disent voilà, ces bêtes transporteraient des soldats , ces bêtes auraient été empoisonnées
»défend-t-il en poursuivant qu’une bête empoisonnée, il s’imagine qu’elle meurt
dans l’heure qui suit, c’est un problème de communication.
Norbert
Mwindulwa
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire