lundi 9 avril 2018

Bas-Congo : les chefs de terre critiquent l’implantation des vaches dans leur parc


La présence des vaches dans la province du Kwilu  et du Kwango  pose problème. Le gouvernement a décidé que ces vaches soient regroupées dans un premier  temps au parc agro-industriel de Bukangalonzo. Cette décision prise par le Président  Joseph Kabila  a été annoncée par le porte-parole  du gouvernement le 24 février dernier. Les chefs des terres désapprouvent cette décision. Ils rappellent que lors d’implantation du parc de Bukangalonzo le même gouvernement  avait pris les  désengagements  qui n’ont jamais été  honorés.
«  nous exprimons dans bleu notre désapprobation  de l’idée de garder les éleveurs  et leurs troupeaux  au parc agroindustriel de Bukangalonzo , la dernière déclaration  de notre gouvernement  sur l’utilisation de ce parc  agro-industriel  nous fat repose la question de savoir » et de continuer  « quelle est la politique sociale  par rapport aux propriétaires  des terres et  la population du Kwango en générale » s’interroge le porte-parole général  des regroupement des chefs de terre  et des notables du secteur de Bukangalonzo.
L’état doit faire une marche en arrière
 Il pense que  l’état devrait faire un pas en arrière. Il y a quelques années aux moments de l’implantation de  de la ferme de Bukangalonzo, le gouvernement avait promis de  construire écoles, centres de santé et parcs d’attractions, mais jusque-là, rien ne fait comme le souligne  le représentant des chefs coutumiers «  depuis que le parc est là, il y a beaucoup de nos mémorandums arrivés  au gouvernement et jusque-là,  le gouvernement ne nous a jamais donné une réponse favorable depuis 2012 jusqu’à ce jour » dénonce-t-il. Et de poursuivre, pourquoi, ils doivent cesser de s’inquiéter  de la présence de ces éleveurs et de leurs bêtes.
Les autorités maîtrisent le sujet
l'extrait de quelques vaches de Bukangolonzo
Au terme d’une mission  gouvernementale sur place,  Paluku Kisaka Yere Yere, ministre national de pêche et élevage, contacté et  a indiqué que ces bêtes appartiennent  à des Congolais principalement  des éleveurs du Tanganyika  et du Sud-Kivu « ces vaches  appartiennent aux congolais  qui viennent de Kalemie  via Kinshasa car ils veulent couler leurs produits » déclare-t-il. Dans cette lutte, les chefs des terres  ne sont  pas seuls. Ils bénéficient  l’appui de certains opérateurs politiques et organisations des sociétés civiles Kwango-Kwilu. Les causes rurales  par exemple,  une ONG de défense des droits de l’homme basée au Kwango estime que  les vaches dans le Kwilu –Kwango  des sols et habitations de la population.
N’est pas joué aux malins
 Par ailleurs Jonathan Owata, député national  élu de Kinshasa et originaire  du Kwango appelle  le gouvernement a n’est pas joué au malin «  il doit respecter les droits de chefs des terres et qu’il déplace ces bêtes  » insiste-t-il et   ajoutant « quand les membres du gouvernement arrive sur place et demandent que  de manière provisoire qu’on cantonne les vaches, le temps  de trouver des acheteurs puisque les vaches  étaient destinées à la vente, il ne faut pas que le gouvernement joue au malin, qu’un contrat provisoire soit définitif » se désole-t-il. Pour d’autres par contre,  ces bêtes ne sont ni empoisonnées ni  transporteurs d’armes, c’est ce qu’avance Trimphon Nkinkey Mulumba , dit effectué une tournée dans les provinces de Kwilu et Kwango , il parle  d’une  deficiance communicationnelle entre gouvernement et les propriétaire des terres « il y a eu problème  de communication en amont, là où il y a absence de communication , on assiste  à tout, certains disent voilà, ces bêtes transporteraient des  soldats , ces bêtes auraient été empoisonnées »défend-t-il en poursuivant qu’une bête empoisonnée, il s’imagine qu’elle meurt dans l’heure qui suit, c’est un problème de communication.
Norbert Mwindulwa

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