La synergie des 15
Organisations de la société civile du Nord-Kivu
ont enseigné plus de 80 étudiants de la ville de Goma sur les Violences
Sexuelles Basées Sur les Genres, ses conséquences
graves sur des arrangements à l’amiable. Les participants ont été satisfaits.
Cette formation a eu lieu ce 16 avril à l’hôtel Cirezi sous le Financement de l’ONG FREEDOM HOUSE.
A en croire les
organisateurs de cet atelier de
formation, l’objectif est d’arriver à faire Comprendre les étudiants des différentes institutions
Universitaires de Goma, les méfaits
des arrangements à l’amiable en
cas des violences sexuelles basées sur
les genres afin de réduire leurs impacts négatifs. En effet cette catégorie de
la couche sociale a été appelée à la mobilisation sociale pour mettre fin avec cette pratique qualifiée des mauvaises dans
leurs milieux de vie.
La
cible n’est choisie au hasard
Méschac Nakaniwenge est le président du comité de pilotage de la
synergie de ses associations de la société civile, il revient sur l’objectif et la raison du choix de leur cible « sachant que les étudiants sont
l’avenir de demain et la force d’aujourd’hui, ils sont des femmes et hommes écoutés par
d’autres couches sociales de notre
ville, pour cela , nous sommes convaincus qu’au travers eux, notre message doit
passer » insiste-t-il en poursuivant
que ces messages peuvent apporter par un changement positif par rapport à l’objectif de ce projet. Cet acteur social soutient que les violences sexuelles
sont actuellement partout dans la ville de Goma notamment les harcèlements sexuels, les attouchements sexuels, les
menaces… et ceux-ci se produisent dans tous les milieux sans exception.
Particulièrement leur cible, les étudiants qui seraient confrontés de beaucoup
des réalités sociales. Tout ceux-là, les poussent à croire que, le milieu estudiantin
est idéal pour un changement positif de
comportement auquel ils s’attendent. Les ONG
qui se sont liguées
pour cette sensibilisation éducative sont ADEC /DDH –RDC, UP DDHE-GL, Freedom
House…
Maître Liévin Mivumba, avocat au barreau de
Goma et consultant à l’association de barreau Américain a facilité cette formation axée sur la valeur de l’arrangement à l’amiable
en matière des violences sexuelles, révèle que la loi sur la procédure pénale interdit
cet arrangement, il donne plus d’éclaircis « la raison d’interdiction en matière des violences sexuelles, une
forme d’atteinte à l’intégrité humaine , elles touchent à ce qui est de précieux
à l’homme notamment le viol, c’est pourquoi , on ne peut pas
s’y imaginer qu’un OPJ ou un magistrat , Avocat ou autorité locale procédé à un quelconque arrangement à l’amiable car
interdit » explique-t-il et d’ajouter
que la vie sexuelle fait partie des valeurs sociétales , c’est pour quoi ,
l’état congolais interdit certains actes
comme les violences sexuelles. Pour ceci, un riche ne peut pas influencer la justice en cas de violences
sexuelles dans le but de recouvrer sa liberté…
Des
participants satisfaits
Me Liévain devant les étudiants,dispensant la matière |
Visiblement , les participants à cet atelier
ont été satisfait des explications qui selon eux, viennent d’enrichir leur bagage intellectuel en matière des violences
sexuelles basées sur les genres, c’est
le cas de Zaina Basangi, la porte-parole adjointe des étudiants de l’Université de Goma donne ses expressions
par rapport à la matière apprise «
je suis émise des riches explications
sur les violences sexuelles et nous énumérer selon l’actuelle loi du code de la
famille datant de 2009, avec la clé, les sortes
des violences sexuelles et des exemples à l’appui » se réjouisse-t-elle
en poursuivant qu’elle a compris aujourd’hui que l’arrangement à l’amiable est
défendu par la loi et ne met pas fin à la violence sexuelle. Il faut dire que cette séance de sensibilisation qui a ciblé
les portes paroles des étudiants et cinq autres étudiants de chaque université
œuvrant dans la ville de Goma n’est pas
la première à être organisée par ces acteurs de la force vive. Le dernier a été
organisée en faveur des couples mariés,
il y a de cela une semaine. Ces organisateurs protègent ainsi ciblées prochainement une autre catégorie
des personnes, celle des autorités politico-admiratives et judicaires dans
la quête de faire des plaidoyers
afin de les amener à contribuer tant
soit peu sur les jugements rendus sur ces
violences sexuelles restant non exécutées.
Norbert
Mwindulwa
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