La campagne des
documents de bord de véhicule est devenue
un moyen de tracasserie et de se faire de l’argent derrière le dos des
usagers de la route par certains éléments indisciplinés de la PSR. En contrôlant les papiers, ces
agents réclament à même les vignettes de 2017 -2018. Le respect
du code de la route, des édits provinciaux
et des lois est foulé aux pieds
de ces agents de la PSR.
Visiblement les agents
de la Police de circulation Routière se pointent dans plusieurs carrefours de
la ville de Goma dans un circuit fermé de
50 kilomètres le long des artères
goudronnées de la ville. Ces policiers spécialistes de route
vérifient la validité des documents de bord en profitent ainsi de soutirer aux conducteurs quelques sommes
d’argents pour des véhicules possèdent ou non les documents. Le montant de
contreventions routière est connu, il est de 10 à 100 milles Francs Congolais.
Ils
rançonnent les usagers
L’une des
victimes retrouvée sur la route Katindo
sake, précisément, à un endroit connu sur le nom de rondpoint Office des routes nous explique son
calvaire après s’être rançonné « ça
ne va pas avec ces policiers, ils contrôlent mêmes l’assurance et la vignète de
2017 au lieu de nous exiger les
documents de cette année pourtant j’ai des papiers qui m’autorisent de circuler
cette année, ça , c’est nous chercher de bouc émissaire »se
désole-t-il en ajoutant qu’il a dû
payer au bureau de l’office de
route 100 FC pour être libéré. A quelques mètres de là, au rondpoint INSTIGO,
on tente d’être curieux, c’est un autre
chauffeur que les roulages ont ravi les documents. Il gare son mini bus de la
marque Hiace devant les vendeurs des
revêtements de téléphone portable et s’en défoule « j’ai tout montré comme document, ils manquent même l’infraction
à me coller sur la peau, mais ils m’exigent de donner quelque chose pourtant
aujourd’hui, je suis fauché »déclare-t-il et de poursuivre quand ils
seront fatigués, ils vont me laisser aller travailler, tous les clients ont
déjà vidé le taxi. Ce lundi 06 Avril encours, nous assistons à des scènes de médiocrité où nos concitoyens ne savent
plus à quel saint se voué.
Des
victimes échappent …
Des chauffeurs des taxis et les privés
développent des stratagèmes pour contourner ces tracasseries des PSR en
se cherchant des personnalités influentes dans la ville pour éviter de payer
ces 100FC. Alphonse B. taximan nous
relate sa stratégie « en force d’être
victime chaque jour, j’ai créé une
relation avec un colonel de l’armée, quand l’on m’arrête, je les explique que
c’est un bus de tel et je suis immédiatement relâché car de fois, ils sont
aussi blâmés et me libèrent »
se réjouisse-t-il. En poursuivant notre curiosité, nous avons constaté l’accent
des policiers de circulation routières est mise sur la vignette 2018, pourtant,
il existe un édit provincial par rapport
à cette vignète. Le député provincial Ushindi Kyalondawa, élu de Goma dénonce la
mauvaise pratique des policiers commises sur les routes « je dénonce cette tracasserie sur nos
route, ici en ville. J’ai été surpris qu’à cette année 2018 que nous avions
doté au gouvernement provincial un édit
pour que cette vignette ne soit plus Object des tracasseries »révèle-t-il
en poursuivant qu’il est au courant que
sa base est souvent arrêtée à l’office
des routes et l’on exige au véhicule privé que commercial un montant forfaire de 10 milles francs congolais, cela sans remise d’ aucune
quittance.
Appel aux autorités à la vigilance
une photo illustrative de contrôle policier(droits de tiers) |
Cet élu
du peuple, en appelle à la responsabilité du ministre provincial des transports
et du chef de l’exécutif provincial de reprendre des mesures y afférents. Toutes
nos tentatives n’ont pas abouties pour trouver le deuxième son de cloche des
autorités à la matière, mais un observatoire lucide pense que le robot roulage installé à l’INSTIGO
est plus considéré ou respecté que des
policiers commis à la circulation routière, Daniel Mashauri « un propriétaire de véhicule ne peut
pas être une proie facile pour des
agents de l’ordre, aujourd’hui ce robot roulage a plus d’importances que des
humains qui étaient là, ils nous ont tous fait honte par leur manière de mendier
et rançonner leur concitoyen » regrette-t-il. Cet observateur a
constaté que le mal de congolais est que, nos carrefours, restent des endroits
où les chefs de la police envoient leurs
agents pour rançonner la population, ‘’BILANGA
NA NGAYI’’ pour dire que, ces gens, sont mes champs où je dois récolter chaque
jour les retombées de rançonnement. Ces chefs policiers auraient donnés l’ordre
à leurs subalternes de réaliser un montant bien connu chaque samedi de la
semaine, ce montant se nomme ‘’RAPPORT’’
faute de quoi, vous êtes remplacé à ce lieu payant pour un coin moins fréquenté
par le véhicule.
Norbert
Mwindulwa
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