Les
pygmées vivant à OICHA au quartier Mabasele disent délaisser
par les humanitaires depuis la destruction de leurs abris provisoires la
semaine dernière par un vent violant.
Ces derniers passent des nuits à la belle étoile avec les intempéries de toutes
sortes. Par contre, les autorités les accusent de vendre les bâches qui couvraient leurs abris provisoires
construit par l’organisation programme d’appui aux pygmées.
Ces pygmées se
plaignent des intempéries qui les mettent en mal, une pluie accompagnée d’un
vent violant a endommagé leurs abris. Ils plaident pour amélioration des abris
plus confortables qui feront face à ces pluies torrentielles « les
chefs disent qu’on est pygmées c’est pourquoi ils refusent de nous écouter. Ils
nous avaient promis de nus construire de maisons avec des tôles mais à notre surprise
c’est des maisons en aches » se plaigne-telle en soulignant que ces bâches
se détruisent facilement car la
tienne déjà déchiqueté et elle s’est réfugiée
chez son fils dans la même situation. Par ailleurs d’autres sources renseigne
que ces déplacés pygmées se livrent à la vente des bâches couvrant leurs abris.
Alexis Katshurana, fonctionnaire délégué du gouverneur dans cette partie de la
province pense que ces derniers seraient à la base de leur propre
difficulté « c’est vrai que certaines de leurs maisons n’ont pas de
toiture même des portes, mais en s’informant de prêt, nous constatons que
qu’ils vendent eux-mêmes les bâches malgré que la toiture couverte par bâche
s’est envolée, le bâche était récupérable » s’indigne –t-il en poursuivant
qu’on pouvait le remettre au lieu de le vendre. Ces derniers se défendent en répondant
qu’ils agissent de la manière pour se trouver de quoi à manger « c’est
le vent violant qui les détruit ce bâche ; c’est vrai nous vendons une
petite partie pour nous acheter la
nourriture entre 100 et 500 francs congolais soit 0.5 dollars »
accepte-t-il sagement. La solution durable
est de faciliter la rentrée de ces pygmées dans leurs milieux
habituels et pour cela, ils demandent
aux autorités de faire leur possible pour qu’on retourne chez nous et non
rester dans cette souffrance sans nom
Norbert
Mwindulwa
la marque des huttes pour les pygmées
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