SAVE
THE CHILDENS, a lancé un nouveau projet dénommé UZAZI BORA, le mercredi 03
juin. C’est dans le cadre de son programme santé de reproduction. Ce projet
vient en appui de 40 000 femmes en âge
de procrées dans les zones de santé de Masisi, Mweso, Nyiragongo, Karisimbi et
Birangizo, cela pendant trois ans.
UZAZI BORA, en
français, bonne procréation. Un projet de planification familiale et soins pour
les femmes en âge des procréation .Selon le docteur Jean Bosco Muhisa,
gestionnaire de ce projet, cette troisième phase vient consolidée l’action d’intégration
de service de planification familiale dans les zones de santé ciblées et offrent
des soins santés des hautes factures « ces services sont des bonnes qualités, livrés gratuitement 24 heures/24 contrairement
autres contrées là où, nous ne sommes pas engagés, les soins sont chers et le service n’est pas au point »se félicite-t-il.
Service a plus d’avantages…
Ce projet met en évidence
les méthodes contraceptives en longue durée, pour les avantages qu’elles
offrent « ces méthodes sont d’une efficacité élevée et permet à la
population de bénéficier d’une contraception optimale » explique-t-il et
de poursuivre, qu’il n’y a pas assez d’abandons car la population n’est pas
obligée de revenir pour les suivis ni pour la gestion des effets secondaires
car ce projet présente une gamme diversifiée des méthodes contraceptives. Il
compte notamment les méthodes à courte durée qui est le dépôt proverat , est
l’usage des pullules et des condoms ; les méthodes à longue durée qui
comprennent des implants dont la gadelle et le planeau et aussi les stérilés comme la population les
appels. Hormis toute cette panoplie
d’avantages, elles présentent à la population bénéficiaire des méthodes permanentes,
chirurgicales comme la vagotomie et la ligature tubeur. Chantale Kika, mère de
trois enfants donne son expérience sur l’utilisation des méthodes contraceptives : « j’utilise
l’implant depuis mon premier fils jusqu’à son âge de trois ans et je l’ai enlevé et les
remplacés par le dépôt avec contraception »dit telle. D’ajouter, si elle n’espace pas des naissances, elle ne
peut pas mener à bien son travail de bureaucrate. S’adressant aux
couples, Chantal vente la planification
des naissances : facilite d’avoir des enfants désirés et au moment voulus, permet également d’être utile au
service de sa nation et pour le bien de
sa famille, relève son économie et la femme
demeure en bonne santé.
Buté
aux rumeurs
Par ailleurs, toutes
les femmes n’ont pas la même vision. Nombreuses
d’elles sont traditionalistes et refusent par conséquent l’usage des
méthodes contraceptives. Sabina Marguerite, pour sa part, pense que
l’usage de ces méthodes porte atteinte à la bible et peut créer plusieurs
conséquences graves sur la santé de la mère «je ne peux pas les utilisés
car Dieu nous a demandé de remplir la terre ». En plus ces méthodes contraceptives
sont à la base des maladies susceptibles d’arrêter complètement la conception »réfute- t-elle.
Dr Jean Bosco, de son côté, donne la lumière
sur les stratégies mises en œuvre pour amener les femmes à utiliser la contraception
moderne : Permet de réduire la mortalité maternelle et infantile encore très
élevé en RD Congo. La deuxième phase de ce programme, révèle pas mal des défis
rencontrés surtout avec la communauté,
nous avons assez des rumeurs, des différentes perceptions religieuses qui font
que la population n’a pas adhérée massivement au projet, regrette-t-il. Selon
ses dires, le projet a arrêté des stratégies des sensibilisations de la société
civile- santé ; les églises doivent
bien interpréter les versets bibliques ; les médias locaux et les
différentes organisations doivent apporter leurs contributions afin qu’on soit
rassuré d’une adhésion maximale de la population. Fort bien, plusieurs
organisations internationales le savent déjà qu’on ne peut pas s’en passer du
gouvernement, leur partenaire traditionnel. Cette idée a été saluée par le docteur John Muliki,
chargé de programme national de reproduction qui a expliqué l’appui du gouvernement de la
RD Congo dans cette sensibilisation des femmes sur l’utilisation de méthodes
contraceptives « nous utilisons tous les canaux , lors de
consultations prénatales, poste natale et exigeons à nos collaborateurs de
leurs parler des avantages de ces
méthodes »déclare-t-il et d’ajouter qu’ils ont l’idée de mettre au premier
plan ,la planification familiale dans toutes leurs prestations des soins. Tout
en faisant la promotion de ces méthodes contraceptives à longue durée, Le Dr
jean Bosco ajoute que les méthodes naturelles de planification familiale comme
l’allaitement maternel inclusif ou l’abstinence sont également conseillées aux
femmes en âge de procréer.
Norbert
Mwindulwa
frederick feruzi, félicitation et courage pour le sacrifice consentit
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