samedi 7 février 2015

nourrir les prisonniers n'est pas un droit mais plutot une faveur à Munzenze

Nourrir les prisonniers n’est pas un droit mais plutôt  une faveur à Munzenze
       
Manger plus qu’une faveur qu’un droit à Munzenze, conséquence près
d’une centaine des prisonniers présentent les signes de la
malnutrition aigüe car l’Etat congolais qui assure leurs prise en
charge alimentaire, le fait insuffisamment et irrégulièrement, les ONG
de défense de Droits de l’homme dénoncent le monnayage de l’assistance
alimentaire, une fois qu’un familier veut déposer la nourriture en
moyenne 1000Fc à débourser auprès de la garde plus d’autres
tracasseries ; vue la dégradation de santé des prisonniers, les
églises les assistent tant bien que mal par la nourriture, les habits
et les enseignements publics
.
Teint jaunâtre, le regard perdu, visage serré, des larmes aux yeux,
pour certains ventre bedonnant aux Joux gonflés pour des dizaines des
détenus de la prison centrale de Munzenze, des signes montrant la
malnutrition.
La prison centrale de Goma trouve la subvention du gouvernement
central pour nourrir les prisonniers de cette maison carcérale mais
visiblement cette assistance trimestrielle du gouvernement est loin de
résoudre la prise charge alimentaire de ses prisonniers car peu
satisfaisante et irrégulière nous a fait savoir un détenu retrouvé
dans sa cellule « nous recevons la bouillie à 9h°° et mangeons vers
15h°° cela d’une manière irrégulière car parfois on fait 3 jours sans
nourriture dans cette prison » déclare-t-il.
Des informations avouées par le Directeur de la Prison de Munzenze ;
pour Patrick Mukendi Tshibamba « il ya des cas enregistrés de
malnutrition sévère qui porte à 66 le nombre et 22 autres malnutris
légers pourtant le gouvernement nous appuie après chaque 3 mois »
affirme-t-il.
La sous alimentation et la malnutrition des prisonniers de la prison
centrale de Goma est dénoncée par plusieurs organisations des Droits
de l’homme pour que les autorités reviennent dans la raison mais ;
loin sans faux leur situation alimentaire est loin d’être indiqué.
Les ONG dénoncent
        Plusieurs ONG des Droits de l’homme, la situation de la sous
alimentation et malnutrition des prisonniers de Munzenze est alarmante
par la faute de la prise en charge, selon le centre international en
Droits humains et le développement (CFIDH/D), les bailleurs de fonds
et le gouvernement de la RD Congo n’ont pas respecté leurs engagements
car un détenu même dans la prison jouit de certains de ses droits
notamment du droit à l’alimentation « la vie humaine est sacrée, ils
doivent préserver leur bonne santé, l’Etat congolais doit continuer à
nourrir ses prisonniers car une centaine d’hommes, femmes et enfants
dans la prison présentent des signes de malnutrition, ce qui est
inacceptable » se désole Bienvenu Mayemba, le coordonateur du CFIDH/D.
En vérité il ya une loi sur le droit à l’alimentation dans la prison
dont le gouvernement devrait pleinement assurée mais ce droit est
respecté à une vingtaine des pourcentages, ce qui pose problème et
occasionne plusieurs pratiques illégales posées par certains agents
indisciplinés commis à la garde des prisonniers de Munzenze comme ce
rapport du janvier dernier écrit et publié par alerte congolais pour
l’environnement et les droits de l’homme (A.C.D.H) qui souligne que
plusieurs personnes renoncent à rendre visite aux leurs en situation
de détention à Munzenze car ils n’ont d’argent pour corrompre
avant de déposer la nourriture aux leurs « après avoir trouvé
difficilement la nourriture, les gardiens exigent une somme allant de
1000 à 1500Fc, conséquence : les détenus passent des jours entiers
sans manger » dénonce Olivier NDOOLE, le secrétaire exécutif de
A.C.D.H.
Dès l’entrée, le policier commis à la garde vous exige 500Fc, dans la
cour de la prison, une autre personne garde ton téléphone et t’exige
autre 500Fc et en fin avant de faire parvenir ta nourriture au tiers,
une troisième personne doit faire appel à votre frère ou sœur et vous
rançonne 500Fc pour simplement qu’il récupère sa bouf, ce qui donne
1500Fc pour une simple visite accompagnée des nourritures regrette
LOBYA Patient qui venait de rendre visite à son jeune frère avec ses
assiettes en main.
Pour le coordonateur adjoint du CFIDH/D pour pallier à cette
situation, il propose une motivation supplémentaire et une rééducation
morale pour ces gardiens indisciplinés en fin de limiter ses
tracasseries et éviter un laisser-aller des prisonniers pendant la
nuit pour permettre d’autres exactions dans la ville et revenir la
journée se camoufler dans la prison pendant la journée conseille
Bienvenu Mayemba.
Tout de même ces rapports et témoignages des organisations de Droits
de l’homme sont rejetés de mains de révère par le Directeur de la
prison centrale car selon lui des indications sont placardées partout
dans Munzenze pour décourager ses pratiques ; il appelle toute
personne de bonne volonté d’appuyer l’Etat congolais notamment les
Eglises.
Des Eglises s’y impliquent
        Vue la dégradation de la malnutrition dans la Prison de Munzenze, les
églises viennent à la rescousse comme : les musulmans, les chrétiens,
les adventistes etc.… qui pour la plupart de fois viennent suppléer
l’action insuffisante de l’Etat ajoute le Directeur de la prison «
l’église catholique vient chaque dimanche nous fournir la nourriture
pour couvrir la rupture de stock alimentaire ici à Munzenze, ce que
nous saluons sincèrement et aussi les pasteurs nous appuient
spirituellement en prêchant ses détenus, chose qui converge vers leur
bonne santé psychique et leur donnent un soulagement affirme-t-il.
En janvier dernier l’église adventiste du 7e jour est venue en appuie
alimentaire et vestimentaire pour les détenus de Munzenze a déclaré un
pensionné de cette prison, retrouvé dans sa cellule « nous avons reçu
des haricots cuits, du riz blanc, des choux, des pommes de terres, des
farines de maïs et de sorgho, des habits, au total 52 casseroles
d’aliments cuits qui a apaisé tant soit peu nos besoins alimentaires
malgré notre nombre exagéré dans cette prison » déclare-t-il.
        Des sources médicales de la prison, cette prison compte 1200 détenus
mais pourtant Munzenze a la capacité d’héberge à son sein 159
prisonniers, cette proximité et cet encombrement constituent également
une source de maladies contagieuses a révélé l’un de deux médecins de
la prison centrale de Munzenze.
                                                                                 
Norbert Mwindulwa