jeudi 26 janvier 2017

Face à face du député Muhindo Nzangi et son électorat à Gom

La présence de l’honorable Muhindo Nzangi à Goma est justifiée, il dit venir donner de l’espoir à son électorat après avoir mené un combat politique qui lui avait coûté l’emprisonnement et même l’exile politique momentané. Il appelé sa base électorale à s’enrôler massivement pour sanctionner ou reconduire leurs dirigeants.
Dans une salle de full gospel archicomble de son électorat ce jeudi 26 janvier encours, l’honorable Nzangi était obligé de s’est expliquer  sur son absence prolongée, qui jusque là était restée contraire à ses promesses tenues lors de sa dernière propagande politique qui l’avait hissée du niveau provincial au national. « après m’avoir arrêté dans la prison centrale de Makala, parce que j’avais dit que le gouvernement était capable de finir la guerre du M23 dans peu de temps et que c’était seulement  de la volonté politique qui manquait les décideurs, j’ai était arrêté » se souvient-t-il et de poursuivre qu’à Kinshasa d’autres tentatives de son arrestation avaient avorté car étant  le président des députés nationaux de  rassemblement des partis politiques et forces acquises au changement , l’ail dure de l’opposition Congolaise. Cette prise de position, n’avait pas joué à sa faveur   aux yeux des services de renseignent et ses rivaux politiques. Le combat  politique réalisé par l’opposition contre la majorité au pouvoir, tous ceux-ci  ont constitué le lot des raisons  de son  absence de plus d’un an dans sa province natale. L’honorable Muhindo Nzangi Butondo confirme       enfin venir  rassuré sa base électorale sur des engins politiques qui contournent les derniers  accords politiques faits par l’opposition  avec la facilitation des évêques Catholiques au centre diocésain de Kinshasa , qui ont fait à ce que  un bain de sang des congolais soit évité le 19 Décembre dernier «  je viens leurs donner de l’espoir, aussi leurs rassurer que Joseph Kabila ne sera plus candidat à sa propre succession, il doit remettre prochainement le pouvoir à une autre personne d’une manière civilisée »rassure-t-il et en ajoutant qu’il encourage ceux-là qui l’ont élu comme leur député, de pouvoir s’enrôler massivement pour qu’ils aient le pouvoir de sanctionner et de se choisir leurs représentants.  Selon  cet élu de Goma, les élections restent la seule voie démocratique qui donne le pouvoir au peuple enfin qu’ils évaluent  leurs représentants à tous les niveaux. A la question de savoir pourquoi l’aile de l’opposition d’où il est membre influent veut a tout prix avoir la primature, l’honorable Nzangi  pense qu’ils doivent placer une personnalité plein de leur confiance, qui ne sera pas redevable en aucun cas au président de la République. C’est pourquoi il y a lieu d’insister et de placer à ce poste une personnalité politique digne de confiance de ses pairs, devra avoir une probité morale irréprochable. Pour Gabriel Kolongo, l’un des élus du député nationale Nzangi Butondo,  son arrivée est salutaire d’autant plus que ça facilité de l’ éclairage sur certaines zones d’ombre existant peu avant  dans le dernier accord «  ouf de soulagement car nous sommes éclairés et rassurés. La politique va de pair avec la confiance et la communication en est très importante… » Se réjouisse-t-il. Notons que le député national Muhindo Nzangi est en vacances parlementaires, cela fait  une semaine déjà. Il a profité de son séjour à Goma pour se faire enrôler auprès de son électorat.

Norbert Mwindulwa       l'électorat du député Nzangi


lundi 23 janvier 2017

Freddy Makanda: amputé de ses deux jambes, gagne sa vie par des spectacles à Goma.

Ancien boxeur, Freddy Makanda se voue dans l'acrobatie et des spectacles sportifs dans les rues de Goma. C'est une façon qu'il a adoptée depuis que ses deux jambes ont été amputées par l'explosion d'une mine. Il s'est fait déjà un public, de cette maniéré, il gagne sa vie. Il nous a accordé une interview.
Habari RDC : pourquoi produisez-vous seul dans les rues de Goma?
Freddy   Makanda : parce que je suis un homme remplie des devoirs et obligations familiaux. Je me dois de donner des spectacles en rue pour vivre sans dépendance.  je suis sportif, travailleur même si en chômage et artiste d'esprit. J’estime que je peux suer en gagnant  ma vie car j'ai toujours travaillé pour gagner mon pain quotidien. Comme j'avais travaillé avant mon accident pour la Fédération internationale de la Croix rouge(FICR) où je gagnais ma vie dans la dignité. Malgré mon Handicape, j'ai l'impression de rester la même personne.
Habari RDC : Comment gagnes-tu ta vie ?
Freddy Makanda        : je gagne ma vie en donnant du spectacle aux passants. J'interprète sans instrument la musique congolaise, surtout celle de Werrason et de Defao Matumona. Les mélomanes s'approchent de moi. Pendant ce temps, j'enlève mes prothèses et je m'appuie  sur mes cannes pour danser. Convaincus, ils  collectent pour moi quelques billets de banque. Tout simplement,  le prix n'est pas fixe.  Car certains me remettent 100 à 1000FC selon leur bien vouloir. Par jour, je peux réaliser   au delà de 10 dollars.
 Habari RDC            : que faites-vous concrètement pour émerveiller  vos admirateurs?
Freddy   Makanda                : je fais des numéros, ne lésinant pas sur le spectacle, je surgie souvent en équilibre sur une moto, à l'envers, tête posée sur la selle. Où je marche tête en bas, marchant sur mes mains et les restes de mes membres inferieurs en l'air. Souvent je le fais dans le marché de Virunga et aux alentours de parking bus,  à Tora Tigna ou sur les lieux publics pendant les heures de pointe. Là mes spectateurs, me mettent en honneur avec des cris d'encouragement et de satisfaction. Du coup, ils n'hésitent pas de me glisser quelques billets de banques dans la poche. Pour la boxe, je me réchauffe en faisant le pompage sur le sol sous l'aie  vigilant des miens. Pour les émerveiller, j'enlève mes prothèses puis je fais quelques exhibitions: de kiperckit, Aéro-kick, appât, arme, des crochets, balayage, kick boxing, blocage... De fois  j'improvise en appelant un volontaire passant, bien battu physiquement de m'attaquer par les coups de point. Cependant, je ne réplique pas ex cuvant tout de même ou barrant  ses coups. Emballés de joie, tous les spéctacteurs  m'applaudissent, en me motivant  par de cris tels que, "Ya freddy mutu ya makasi", qui veut dire, grand Freddy, le plus fort, ndlr".
Habari RDC                               : Comment as-tu appris cet art ?
Freddy  Makanda                 : je fais la boxe et le Judoka depuis 25 ans. J'ai commencé à apprendre ces sports  à Bukavu quand j'étais encore élève au collège Alphadjiri dans le club commando avant de devenir infirme. Pour moi, l'handicap n'est pas une fatalité. Comme tout Africain, la musique coule dans mon sang et je n'ai pas de difficulté pour l'apprendre car j'en suis un grand fan depuis l'enfance. J'ai développé cela en assistant souvent à la répétition de la FINANCIA ESTETICA, un orchestre jadis composé par les étudiants ici à Goma.
Avant cet avènement, j'ai été choriste dans mon église où je chantais  depuis mon enfance. Je me contente de tourner en ville, proposé aux passants des numéros d'acrobatie et je gagne ainsi de quoi nourrir  mes six enfants. Ceci juste pour éviter de quémander et de donner leçon autres handicapés que nous devons nous débrouiller autrement. je me suis décidé de développer mon sport et grâce à mon spectacle je collecte à peu près 12000 FC, soit 10$ par jour et je ne me plaints pas. S'il faut faire un calcul final, je peux gagner au-delà de 300 $ par mois.
Habari RDC                         : Que pensez-vous des handicapés qui  mendient dans les rues de Goma?
Freddy Makanda                : se retrouver dans les rues en train de quémander nous rabaisse. Je pense que celui qui a une capacité de faire quelque chose  pour  subvenir à ses besoins, il n'a qu'à le faire. S'il n'en a pas le moyen, il peut apprendre un métier comme les cordonniers, les tailleurs, les pousse-pousseurs  qui traversent la frontière Rwando-Congolaise en quête du pain quotidien. Seul le travail peut nous rendre indépendant et donner de la valeur  envers nos concitoyens. Aussi l'Etat Congolais doit prendre ses responsabilités en encourageant les projets initiés par des personnes vivant avec handicap. Aujourd'hui,  les conditions pour faire passer de petits colis à la petite barrière sont devenues de plus en plus difficiles. Pourtant, c'était le seul moyen pour encourager l'handicapé  de vivre dans l'indépendance.
Habari RDC                         : est ce qu'il vous arrive d'avoir des rêves pour un grand sportif à l'échelle mondiale?
Freddy   Makanda              : oui, je suis ambitieux  par exemple participer à des compétitions olympiques si je trouve un manager et un entraineur.  J'aimerai que les handicapés exploitent leurs capacités dans le sport. Si les personnes de bonne volonté pouvaient nous aider. Nous sommes capables d'apporter un plus pour l'avancée de ce pays. Ce qui nous manque c'est l'appui, mais les idées sont là.
Habari RDC                               : pouvez- vous, nous  raconte votre histoire d'handicap ?
Freddy Makanda                               : je n'aime pas le dire car ce qui est arrivé, est arrivé! ça fait vingt ans depuis que j'ai perdu mes deux jambes depuis 1996. Le  minibus à bord  du quel j'étais en partance pour le territoire de Masisi avait roulé sur une mine. Tous les passagers étaient  morts . J'ai survécu seul miraculeusement amputé de deux jambes.  J'avais eu alors une généreuse,  la défunte fondatrice de l'hôpital  Heal Africa, Line Lusi. Elle  me rapportant ces prothèses de son retour des USA. Par mon courage, je suis allé un jour la demandé du travail. Je lui ai dit que j'étais sportif et  j'ai  eu assuré sa garde du corps   étant handicapé avec mes cannes anglaises. Elle n'est plus de ce monde, je déplore sa mort et que son âme repose en paix. Aujourd'hui mon accident m'a fait prendre conscience de la dangerosité des engins explosifs. Il est temps que  les fabriquant et les utilisateurs de ces engins  reconnaissent  les morts et les handicaps  qu'ils  causent impliquant  des innocents. Dieu n'a pas créé ce monde avec  des mines...

 Par Norbert Mwindulwa    

dimanche 8 janvier 2017

Goma : Les rideaux sont fermés sur l’atelier de formation des activistes et artistes

Au total 28 jeunes bénéficient d’une formation sur le rôle des activistes et artistes quant à la promotion des actions non-violentes en RDC. Cet atelier de trois jours a pour objectif d’initier les participants  à promouvoir des actions non-violentes lors des manifestations. Une organisation de «  international center on nonviolent conflit » en collaboration avec Aid Profen et terre de paix.
Une  vingtaine de jeunes issus de plusieurs domaines de la vie notamment  des artistes comédiens, musiciens, poètes, militants des mouvements citoyens, caricaturistes , cinéastes, activistes des droits de l’homme, journalistes et bloggeurs sont outillés sur comment devenir responsable lors des actions de revendication de ses droits pour que celles-ci soient prises en considération et portent ses fruits.
Choix de la cible…
A la question de savoir  pourquoi le choix de ce thème pour cette catégorie de personne, Jean de Dieu  Alingwi, l’un des facilitateurs, pense que le message transmis par des artistes et des journalistes, est facilement mieux compris par la communauté. C’est pourquoi, ils sont choisis pour véhiculer le message au travers leur profession «  ils sont des véritables canaux de communication car les journalistes, activistes et artistes sont des faiseurs d’opinion et la population les fait confiance » déclare-t-il. Pour le deuxième intervenant  a cette cession de formation, Enack Makunda, au sortir de cet atelier  les apprenants seront capables de lutter contre les injustices  aussi  ils pourront prendre  connaissance  à la mise en place  d’une action visant à promouvoir la résistance civile  non-violente en RDC à travers  leurs productions respectives a-t-il renchérie.
Les participants adhérents…
Appelé à prendre la parole pour expliquer le contenu de l’exercice leur soumet  par  l’assistance,  sur les sortes  d’injustices  identifiées et enregistrées à  Goma, Passy Mubalama, participante et coordinatrice  de Aid Profen,  une organisation des droits de l’homme pour la promotion de la femme et de l’enfant  parle de : inaccessibilité en eau potable, non gratuite de l’enseignement primaire, le monnayage de visite à la prison…Cet activiste des droits de l’homme revient sur certaines pistes de solution non- violentes pour avoir de l’eau à Goma « nous devons  sensibiliser la population à ne plus payer les factures de la RESIDESO, cet argent sera affecté à l’achat  des médicaments pour désinfecter de l’eau  car en ce moment nous devons commencer à créer nos réservoirs d’eau dans nos quartiers en les approvisionnant avec de l’eau du lac Kivu » propose-t-il en ajoutant qu’il faut associer également les medias pour la meilleure vulgarisation de la cause et son adhésion de tous. De fil à aiguille Eric Zélote, cinéaste et participant  poursuit que la population doit adresser un mémorandum à l’autorité pour qu’il saisisse le problème officiellement. Aussi pour que cette lutte soit reçue, nous devons être unis, planifiant  nos stratégies de lutte et demeurons disciplinés. Débuté le 05 janvier, cette formation a tiré ses rideaux le  07 janvier en cours.

Norbert Mwindulwa    héxibition des scenes non violentes par les participants

mardi 3 janvier 2017

UB Dream,une nouvelle application des vente en ligne et de livraison à domicile qui voit le jour à Goma.

Ce nouveau-né dans la gamme de variétés des produits de la société UB Télécom créé par le directeur général de cette firme précitée. Cette  application a vu le jour officiellement  le 16 Décembre 2016, heureusement, elle sert déjà plus de 500 clients  qui se sont abonnés dans la ville de Goma. Monsieur Bernard Bahati en est l'inventeur et  cette application ne fonctionne  que grâce à l'internet, utilisé à travers un téléphone portable ou un ordinateur.  ce savant Congolais qui l'a mis en œuvre plaide pour l'utilisation de ce nouveau produit parmi tant d'autres qu'il avait déjà au profit des Congolais  comme par exemple, le décodeur  100% Congolais, un chef d'œuvre de monsieur Bernard B. , au cœur de sa société Ub Télécom qui vient apporter une solution durable au problème de gaspillage de temps et d'énergie surtout pour travailleurs de Goma, quand ils interrompent leur travail à un moment donné pour aller se procurer  quelques biens dont ils ont besoin dans la boutique, le magasin , l'alimentation ou la quincaillerie<< on ne peut pas perdre  son énergie pour également perdre son argent, mais on peut perdre son temps pour gagner de l'argent, avec UB Dream  l'économie de temps et de l'argent son garanties >>insiste-t-il. En effet, cette nouvelle invention  de UB télécom permet a ses potentiels clients  de réduire leur coût de transport  des produits télécommandés, qui le frais de transport est autres coûts sont gratuits  car vous payez au prix de gros et ces frais sont incorporés dans le prix de revient du produit vendu et du service rendu par une convention sérieuse qu'a conclu la société UB Télécom avec les sociétés partenaires. Une fois si la marchandise télécommandée via l'internet en payant par sa monnaie électronique, c'est à dire en payant cache par airtel money, Vodacom M-PSA, Orange monnaie ou Tigo cash, l'entreprise UB Télécom n'est pas conforme à la commande émise,  UB Télécom est  obligée de vous rembourser tous les frais sans autres formes de procès  a souligné le savent Bernard B.<< chez nous le client est plus qu'un roi car il est au centre de UB Dream, sans lui nous ne valons absolument à rien donc s'il ya un souci par rapport à la qualité des marchandise livrée, cela nous engage entièrement et nous devons lui rembourser ses frais à 100%>> rassure-t-il.
Les autorités s'impliquent...
appelée à prendre la parole, la ministre provinciale  de communication et média , Marie Shemasi Baeni, a tout d'abord procédé au lancement  officiel de cette innovation de la jeunesse Gomatracienne, qui selon elle, la rend fier de voir qu'au Nord-Kivu, il ya certains jeunes qui font des projets révolutionnant  le monde , à l'occurrence de Bernard B. et de confirmer   ensuite  que,  ce dernier emboitent l'initiative du président Joseph Kabila<< ce projet redore l'image  de marque  de la province, ternie par des guerres en répétition, les viol... mais aujourd'hui UB Dream fait le relais de la révolution de la modernité prônée par son excellence Joseph Kabila, car de tel projet, on ne le voit qu'en Europe>> déclare telle en ajoutant qu'elle félicite et encourage ce projet, en promettant de soutenir UB Dream  en tant que ministre de tutelle et femme du Nord Kivu.
 Les bénéficiaires adhérents...
André Safari, l'un des bénéficiaires d’UB Dream, parle d’innovation que la République démocratique du Congo en générale et la ville de Goma en particulier doit mettre dans son actif. Ce projet attend  l'adhésion de tous enfin de le ramener par tout dans le pays pour valoriser l'esprit de créativité surtout initié par la jeunesse car ceci peut booster l'économie Congolaise avec comme conséquence: la création de plusieurs emplois  pour les jeunes diplômés «  nous jeunes, nous sommes enrôlés dans les groupes armés par manque de travail, mais avec ce projet qui peut engager autant des jeunes pour la distribution des produits et services commandés à domicile, ceci  peut diminuer le banditisme, il faut que les autorités  l'encourage  » plaide-t-il. De fil à aiguille son idée soutenue par Ive Kyalyira, un autre jeune invité pour la circonstance «   le monde évolue en grande vitesse et la téléphonie et l'internet sont  au centre de ce UB Dream, nous devons mettre la main dans la patte pour la pousser plus loin possible car UB, est la nôtre et en plus la Congolaise »conseille-t-il. Il faut dire que UB Dream est l'œuvre  de UB Télécom, une firme de fabrication des décodeurs 100% Congolais, proposant ainsi a plus d'un million des Congolais habitant dans la ville de Goma  les différents services notamment: U. Restaurant, I. Porte-monnaie, I.Market, I.Bar, I. Achat ... a un prix concurrentiel et a peu de temps avec le partenariat gagnant-gagnant de 4 entreprises des télécommunications traditionnelles de la RDC et plusieurs autres banques et maisons de ventes de produits différents comme la nourriture, la boisson, les habits, les matelas...

Norbert Mwindulwa