dimanche 8 janvier 2017

Goma : Les rideaux sont fermés sur l’atelier de formation des activistes et artistes

Au total 28 jeunes bénéficient d’une formation sur le rôle des activistes et artistes quant à la promotion des actions non-violentes en RDC. Cet atelier de trois jours a pour objectif d’initier les participants  à promouvoir des actions non-violentes lors des manifestations. Une organisation de «  international center on nonviolent conflit » en collaboration avec Aid Profen et terre de paix.
Une  vingtaine de jeunes issus de plusieurs domaines de la vie notamment  des artistes comédiens, musiciens, poètes, militants des mouvements citoyens, caricaturistes , cinéastes, activistes des droits de l’homme, journalistes et bloggeurs sont outillés sur comment devenir responsable lors des actions de revendication de ses droits pour que celles-ci soient prises en considération et portent ses fruits.
Choix de la cible…
A la question de savoir  pourquoi le choix de ce thème pour cette catégorie de personne, Jean de Dieu  Alingwi, l’un des facilitateurs, pense que le message transmis par des artistes et des journalistes, est facilement mieux compris par la communauté. C’est pourquoi, ils sont choisis pour véhiculer le message au travers leur profession «  ils sont des véritables canaux de communication car les journalistes, activistes et artistes sont des faiseurs d’opinion et la population les fait confiance » déclare-t-il. Pour le deuxième intervenant  a cette cession de formation, Enack Makunda, au sortir de cet atelier  les apprenants seront capables de lutter contre les injustices  aussi  ils pourront prendre  connaissance  à la mise en place  d’une action visant à promouvoir la résistance civile  non-violente en RDC à travers  leurs productions respectives a-t-il renchérie.
Les participants adhérents…
Appelé à prendre la parole pour expliquer le contenu de l’exercice leur soumet  par  l’assistance,  sur les sortes  d’injustices  identifiées et enregistrées à  Goma, Passy Mubalama, participante et coordinatrice  de Aid Profen,  une organisation des droits de l’homme pour la promotion de la femme et de l’enfant  parle de : inaccessibilité en eau potable, non gratuite de l’enseignement primaire, le monnayage de visite à la prison…Cet activiste des droits de l’homme revient sur certaines pistes de solution non- violentes pour avoir de l’eau à Goma « nous devons  sensibiliser la population à ne plus payer les factures de la RESIDESO, cet argent sera affecté à l’achat  des médicaments pour désinfecter de l’eau  car en ce moment nous devons commencer à créer nos réservoirs d’eau dans nos quartiers en les approvisionnant avec de l’eau du lac Kivu » propose-t-il en ajoutant qu’il faut associer également les medias pour la meilleure vulgarisation de la cause et son adhésion de tous. De fil à aiguille Eric Zélote, cinéaste et participant  poursuit que la population doit adresser un mémorandum à l’autorité pour qu’il saisisse le problème officiellement. Aussi pour que cette lutte soit reçue, nous devons être unis, planifiant  nos stratégies de lutte et demeurons disciplinés. Débuté le 05 janvier, cette formation a tiré ses rideaux le  07 janvier en cours.

Norbert Mwindulwa    héxibition des scenes non violentes par les participants

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