mardi 27 septembre 2016

GOMA : les viols sur les garçons mineurs jamais dénoncés !


La loi punit sévèrement les infractions de viol, surtout lorsque c’est une personne mineur. Si le cas de viols des filles est dénoncé, celui  des jeunes garçons exploités sexuellement par les femmes majeures restent un tabou.

Germain Kakule a  16 ans. Depuis deux ans il vit avec une dame d’une quarantaine d’années sur l’avenue Mutongo. Il ne travaille pas, mais il remplit son devoir : de satisfaire sexuellement sa partenaire qui est responsable d’un ménage. C’est  en fête de nouvel l’an 2014 que Germain a été sollicité par cette dame et depuis, il n’est pas plus rentré sur le toit de ses parents. Alfonse Ndambaje, un jeune motard, vit dans  quartier Kibwet chez une dame très âgée que lui. Il y passe trois fois la semaine sans regagner le domicile de ses parents « ces femmes sont obéissantes et discrètes. Il suffit de satisfaire leurs besoins. Moi je ne paye rien… »Déclare-t-il, sans scrupule, Alfonse. Ils sont nombreux, des garçons mineurs qui sont violés par des femmes plus âgées. Ces dames ne sont pas inquiétées et les garçons mineurs ne sont prêts à dénoncer les actes qu’ils subissent.

Un gout du plaisir…

Ces femmes qui confisquent ces jeunes garçons, expliquent qu’elles les font  pour éviter les problèmes. « Des hommes adultes vous imposent une vie que vous ne voulez pas et pour la plupart ils vous exposent  également aux diverses maladies » s’en franchi Suzanne K. Et ces pauvres mineurs sont communément nommés « petits poussins » ou Ba kadogo sukali, « Mario »… Et en sont fiers …

Nombreux de ces jeunes garçons ignorent leurs droits.  Ils sont convaincu seules les filles mineures sont protégées par la loi  sur les violences sexuelles. Pourtant , la loi numéro 9 /001 portant protection de l’enfant à son article 1 69 , stipule que tout acte sur mineur de n’importe quel sexe pouvant être poursuivi, entre  autres les actes  des pédophilies de toute attirance sexuelle d’un adulte envers  un enfant , notamment  l’attentant à la pudeur ,la  relation sexuelle ,l’érotisme, la pornographie, l’abus sexuel et le viol est puni de 7 à 20 ans de servitude pénale principale avec une amande de 800 milles francs congolais.

Des responsabilités partagées

Les différentes familles des enfants victimes ne fournissent pas d’efforts pour protéger leurs enfants.  Pour le parlement d’enfants, le combat s’annonce difficile. Michael Mandeko, le président de ce parlement indique que sa structure avait transféré 7 cas  de viol sur garçons mineurs au tribunal de grandes instances  entre 2014 et 2015  mais cela sans suite. Un assistant social des enfants ajoute qu’il avait également transféré  trois cas  similaire au même tribunal « nous traitons des cas de viol des mineurs sur mineurs. S’il y a un majeur entre  les deux, le cas nous dépasse et nous le transférons au TGI »exploite-t-il. Maître Génerose  Wenga de Dynamique des femmes juriste DFJ pense que l’erreur  revient au parquet qui est chargé de chercher  les infractions, même à partir des simples rumeurs « nous assistons des personnes qui eut le courage de demander notre aide, c’est là notre limite »precise telle. Kavira Kasomo, infirmière au centre hospitalier l’amitié explique qu’il est difficile de prouver le viol d’un homme si lui-même ne le dénonce pas. «  Jusque-là aucun rapport n’a jamais été publié pour dénoncer ce viol sur les garçons mineurs. Mais aussi les hommes pensent qu’ils sont supérieurs aux femmes et cela les empêche de réclamer leurs droits », affirme-t-elle. Des ONG semblent être déboussolées sur la situation. Et pourtant, elle est bien réelle.

Norbert Mwindulwa
 l'un des garçons victime d'exploitation sexuelle est entre  ces jeunes

 

Amdouni Sajou, sauvé par la musique!


Un ancien Pick Pocket,   orphelin du père et de la mère à cause de guerre à l’âge de 4ans, devient un musicien en 2009 et insère dans son organisation « only one club », un programme de culture en accueillant  des dizaines  des jeunes  venus de la prison. Ce jeune Gomatracien apprend  à ses paires à canaliser leurs frustrations et leurs violences à travers  le Hip hop et le Rap.

Kivuinfos : pourquoi toutes vos œuvres  laissent transpirer la peur  et les viols ?

Amdouni : j’ai 26 ans. Je suis né dans le quartier Birere, considéré comme le pure guetton de goma, je suis arrivé tôt dans la rue car la guerre ma séparée si vite avec mes parents, paix à leurs âmes. Emprisonné pour vol et violences puis hébergé d’une famille  a une autre par des gens  des bonnes volontés , à présent, je me dois de payer ma facture sociale en luttant contre tous ces antivaleurs enfin que mes concitoyens  ne subissent  plus mon sort. Cela, à travers la musique et  c’est possible qu’on se défoule de notre manière.

Kivuinfos : alors comment pensez –vous contribuer l’intégration d’autres jeunes, qui pour  la plupart viennent des prisons ?

Amdouni : ce centre d’encadrement des jeunes est fondé dans l’un des quartiers populaires de goma où je suis grandi. Ce quartier qualifié criminogène par certains, à cause des problèmes au quotidien et on y manquait  même un espace d’expression. Mais à ce jour, le quartier change sa face car il arrive que les parents me confient leurs enfants venus des prisons. Ils répètent qu’ils sont au courant de mon projet et ils veulent que je les aide .Pour cela je n’ai aucun diplôme pour insérer ces jeunes ni soutien gouvernemental appart quelques bienfaiteurs qui me font confiance car ils craignent que leurs enfants ne finissent pas comme moi. Ils pensent que la seule proximité qu’on puisse avoir avec leurs enfants, c’est le langage du  Rap, de Hip hop donc cette énergie que je les transmets en signe d’un avenir éblouissant.

Kivuinfos : Que gagnez-vous dans la musique ?

Amdouni : je gagne d’abord de l’estime envers tout le monde car je me sens utile à ma société pourtant il y a peu, j’étais considéré comme un voleur qualifié, aujourd’hui les journalistes s’intéressent  de moi parce que j’ai changé. J’ai été souvent blessé par des adultes pour avoir essayé de les voler, cela reste une  histoire triste. Ensuite, nous sommes devenus pacifiques c.-à-d. nous transformons le couteau en chant, exprimons notre colère verbalement comme le fait Robât King  devant vous. Il  répète quelques lignes musicales sur les conséquences graves de la surconsommation des drogues et il avoue dans un autre couplet qu’il était toujours dans les choses louches mais aujourd’hui, tout ça, appartient au passé car il a intégré « only one club » et sa vie a changé.

Kivuinfos : Que ce qui vous motive de devenir un musicien professionnel et où trouvez-vous le financement ?

Amdouni : ma motivation est d’abord une manière pour moi de me défouler en expriment la façon dont je me suis retrouvé orphelin de père et de la mère par les méfaits de la guerre occasionnés par des politiciens indélicats. Désespérés de prendre le pouvoir par la voie démocratique, ils créent des guerres et par la suite. La profession de la musique m’aide à me créer de l’emploi et donner à d’autres jeunes d’emplois malgré que nous n’ayons pas eu la chance d’étudier beaucoup. Pour  le financement, ce sont des personnes des bonnes fois, qui connaissent comment je suis sorti de la boue  et ont peur que Dieu fasse la même chose pour leurs enfants c.-à-d. devenir orphelin à cause de guerre à l’âge de 4 ans et subir le même sort. C’est pourquoi, madame Byake Jackie, une généreuse qui m’avait ramassé puis me scolarisé à l’école primaire et peu après la relève a été assurée par  Kambere Faustin pour quelques années du secondaire. Ma musique sera soutenue en fin par les ONG internationales à l’instar de Merlin et  the children Voice pour que mes chants égayent et déstressent les enfants victimes des guerres ou abandonnés par leurs parents, qui restent mes meilleurs amis car c’est de la rue que je suis sorti. Je me produits une fois la semaine et je suis au centre chaque jours pour la bonne marche de mes activités. Je livre  des concerts en faveur de la population avec mes encadrés dans les différents barres de la place, une façon pour  nous, jeunes ex-prisonniers de se réinsérer dans notre communauté.

Kivuinfos : que demanderiez-vous aux autorités ?

Je suggère à  l’Etat Congolais de  venir  en aide  cette catégorie des jeunes, qui sort de l’ordinaire et reprend conscience pour émerger la société dignement en lieu et place de le tourner le dos car ils risquent de retomber et de s’embourber de nouveau.

Kivuinfos : Amdouni merci ?

Amdouni : c’est moi qui vous remercie

 Propos recueilli par Norbert Mwindulwa
                      Amdouni Sajou, la strar!

vendredi 23 septembre 2016

Sept morts, bilan d’une nouvelle incursion à Beni


Les présumés ADF et leurs dépendants   attaquent à nouveau  les habitants de Beni  après avoir incendié leurs maisons. Les assaillants  ont fait usage  aux armes blanches et  brulé 12 maisons d’habitations vers  20 heures. Les FARDC  ont parvenus à repousser les ennemies.

C’est la cellule Kasinga qui a été cette fois –ci visité, kasinga est située  au nord-est de Beni. C’est ici où sept personnes ont été tuées  ainsi que 12 maisons d’habitation incendiées  dans la nuit du 21 septembre par les présumés ADF. Les FARDC alertées, ont  parvenu à arrêter  ce festival de massacre  par les affrontements toute la nuit témoigne un rescapé joint au téléphone de votre blog,  dans cette zone, il a affirmé que les assaillants sont restés dans leurs cachettes  jusqu’à la mi-journée du jeudi septembre en cours sans être aperçu « j’ai quitté chez moi  pour fuir vers la brousse, près de mon refuge , c’est là aussi où ils sont venus se cachés également » déclare-t-il en ajoutant qu’ils ont passé la nuit sur place  et  y sont quittés ce jeudi à 12 heures en prenant la route qui mène Mamusengira. Des nouvelles unités des FARDC seront  vite fait déployés dans la zone pour suivre les traces de l’ennemi qui s’attaque à la population civile, ennemi qui était curieusement avec  ses dépendants  dit le porte-parole des FARDC dans la zone SOKOLA 2  Marc Azukayi « l’ennemi a attaqué Kasinga avec à sa suite  ses dépendants, les enfants et leurs femmes. Ces enfants ont commencé à crier au secours et les victimes ont voulu réellement porte secours a ses enfants, tomberont dans leur piège » témoigne-t-il. Notez jusque 17 heures  le jeudi dernier, les cellules Kasinga et bel air  dans le quartier  BOYKEN s’est vidé de ses habitants craignant visiblement pour leur sécurité. 

Norbert Mwindulwa
monument représentant la ville de Beni


11 policiers venus  des villes et territoires de la province du Nord-Kivu  ont été  primés ce mercredi 21 septembre en cours par la coordination provinciale de la société civile.  Le prix  dénommé NDAKISA,  signifie model en français a été remis ainsi que des effets de ménage  d’une valeur de 500 dollars Américains.

C’était à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la paix. Selon Etienne Kambale, rapporteur général de la force vive de la province, le choix des lauréats a été fait par la population. Question pour elle de reconnaitre le model positif de ces policiers  dans leurs relations avec les habitants. Interrogé, Etienne donne l’objectif de ce nouveau trophée «  c’est pour encourager  des policiers modèles  malgré les défis que font la province, ils se sont toutefois distingués et cotés correctement d’avoir fait leur mission, protection des civiles et de leurs biens » déclare-t-il en poursuivant  qu’ils ont recueilli en province qu’aux territoires plus de 150 dossiers avant de les tamiser pour en sortir 11 lauréats. La ville de Goma a eu trois lauréats dont deux femmes policières  et le célèbre policier de circulation routière  Namwisi Gervé   connu sous le pseudonyme « Mundele ». Ce dernier remercie les habitants de Goma pour le choix porté sur lui et promet  de  continuer à cultiver l’excellence  dans le service routier qu’il rend aux usagers de la route enfin de mériter une fois de plus leur confiance lors des prochaines de leurs éditions  de NDAKISA « je suis ravi et remercie beaucoup notre population  pour le choix porté à ma modeste personne et je les promets  de faire mieux à l’avenir » déclare-t-il. Le trophée dénommé NDAKISA  a été remporté par le territoire de Lubero avec 68,3%, suivi par Walikale  59, 6% et la troisième place a été gagnée par Rutshuru avec 53,6% et pour  boucler la boucle c’est la ville de Goma, la 8e  place avec 37% pour ne citer que ceux-là. La stratégie est de stimuler l’émulation au sein  des forces de sécurité. Ce trophée a bénéficié l’appui financier et matériel de Search For Common Ground ou  centre Lokolee.

Norbert Mwindulwa
policiers primés

mardi 20 septembre 2016

Monusco donne un coup de pouce aux radios !


Huit stations des radios communautaires de la zone de l’opération Sokola II au Nord-Kivu, membre du collectif des radios et télévisions de cette province CORACON vient de bénéficier  chacune d’un émetteur Radio de 300 watts accompagnés d’un kit solaire pour régler des problèmes énergiques souvent rencontrés dans le milieux ruraux, un don de la Monusco dans le cadre  de son projet à impact rapide. Ces outils de communication vont faciliter le bon fonctionnement de ces radios communautaires  spécialement  dans la zone où se déroule précisément l’opération Sokola II. La remise officielle de ces matériels des radios a eu à Goma ce vendredi dernier. Concernant l’installation et l’acheminement de ces équipements jusqu’aux lieux de destination, le représentant du bureau de la Monusco à Goma à préciser que la Monusco s’en occupera. L’un des bénéficiaires , Felix Balume, le directeur de la radio communautaire de Mweso, dans le territoire de Masisi « ma radio ne fonctionnait pas bien par le non-conformité de matériel radio , j’utilise l’émetteur de 100 watts en plus une fabrication locale qui ne couvrait pas tout le territoire et l’énergie insuffisante, je suis donc l’homme le plus heureux » se réjouisse-t-il en poursuivant que ce don  va résoudre leur problème tant soit peu qui se répercutera par l’augmentation de  leur audience. Répondant la question pourquoi la zone Sokola II, le chef de bureau a dit que ces radios communautaires vont véhiculer les messages de la consolidation de la paix dans ces zones où cohabitent ces groupes armés.  

Norbert Mwindulwa

La marche de l’opposition passe sans incident majeur à Goma !


La marche pacifique de l’opposition politique s’est déroulée sans incident Majeur. En effet une partie de l’opposition a répondu présente cette marche en guise de rappel au président de la république de la fin  de son deuxième et dernier mandant. Les acteurs de l’opposition sont allés déposer leur memo au secrétaire exécutif de la CENI, par ailleurs trois personnes ont été blessées par balle à Ndosho.

Le préavis  de fin du deuxième mandant du chef de l’Etat, préavis écrit par une partie de l’opposition politique de Goma a été déposé à la CENI  ce lundi  19 septembre en cours au coup de 12 heures, heure locale après une marche encadré par la police. Une marche qui est parti du rondpoint jusqu’au siège provincial de la commission électorale nationale indépendante. Pendant cette manifestation certains slogans hostiles au pouvoir en place ont été lancé par des manifestants parmi eux , des enfants, des élèves portant l’uniforme bleu et blanc , des étudiants  et des militants de certains partis politiques de l’opposition notamment de l’ARC, RCD KML, ECIDE,UDPS etc… Une partie de l’opposition politique de Goma n’ont pris part à cette marche, c’est le cas du PLD et de l’UNC, parti cher à Vital Kamerhe et bien d’autres reconnus pour leurs activismes politiques. Il faut dire que boutiques et magasins n’ont pas ouverts moins encore  des banques. Selon l’un de ces commerçants interrogé, ils redoutaient d’éventuel pillage c’est pourquoi, ils ont préférés  de fermer leurs commerces, le marché central de Virunga n’a pas fonctionné non plus, mais le transport en commun a été effectif. Avant de déposer la boite contenant le document de préavis entre les mains du secrétaire exécutif de la CENI, Jean Batiste Kasekwa, coordonnateur de G7 a lu le contenu du dit préavis devant une foule des journalistes «  j’ai un sentiment de satisfaction que de remerciement au peuple a qui accepté de sortir pacifiquement dans la rue jusqu’ici à la CENI, voulons également  la police qui fait un travail loyal au profit des citoyens qu’elle a mandant de protéger  » . Par ailleurs Raphael Akilimali, secrétaire exécutif de la CENI a promis de faire parvenir leur document à la hiérarchie « vous le savez bien que nous sommes un secrétariat provincial et pouvons rendre compte qu’à notre hiérarchie »déclare-t-il. Néanmoins  certains débordement ont faillis envenimés cette manifestation qui  a l’intention de certains personnes de mauvaises fois, qui ont voulus allé au-delà de consignes sécuritaires prises conjointement entre l’opposition et les dirigeants de la province. Le général Achango Vital appelé aux opposants de ne plus encadrer ces groupements de masse. Aussi fait le dépôt, le général a dit qu’il a accompli sa mission avec ses hommes et il se désengage  de suite des évènements comme ils sont attendus. Il faut dire qu’au quartier Ndosho trois jeunes ont été blessés  par balle lorsque la police dispersée les manifestants  dans les avant midi à Ndosho et à Majengo, il s’agit des demoiselles Esther Baseme et Agnès Musimwa, toutes ,élèves à institut Musuli, âgées de 17 ans, la première a été atteinte au niveau de l’abdomen  et la seconde au niveau de l’avant-bras où l’os a été fracturé, le troisième se nomme Chance Musho, 19 ans révolu atteint par balle perdue à sa jambe car il encadrait les enfants dans la parcelle de ses parents. Tous sont internés à l’hôpital de CEBCA Ndosho pour de soins appropriés et deux policiers blessés légèrement sont traités au centre hospitalier général Bisengimana.

Norbert Mwindulwa

dimanche 18 septembre 2016

L’ECC sensibilise sur des élections en RDC !


La sensibilisation des chrétiens pour des élections paisibles et crédibles  en RDC. C’est dans ce but que l’église du christ au Congo, ECC en sigle,  organise depuis ce vendredi dernier   à Goma  un séminaire qui a fait deux jours, basé sur l’éducation civique et électorale  des leaders religieux du Nord –Kivu. Cette formation porte sur  le comportement à adopter par les chrétiens avant , pendant et après les élections explique ainsi  l’évêque président  de l’ECC au Nord-Kivu , monseigneur Levis Milega Mbala « nous préparons les peuples de Dieu , qu’ils sachent que les élections ,c’est un devoir citoyen et non un combat où nous devons nous battre pour une raison ou une autre » déclare-t-il en poursuivant que  nous devons choisir bien quelqu’un qui peut être utile au pays et cela dans un esprit de paix .

Norbert Mwindulwa

Nouvelle défection au sein M.P Nord- Kivu !


Alerte au changement vient d’annoncer qu’il quitte la majorité présidentielle. Ce parti politique  cher à madame Kavira Kananga Felly, le seul député  femme, province en province du Nord-Kivu a fait  cette déclaration politique ce vendredi à Goma. Dans cette déclaration Alerte au changement  accuse la majorité présidentielle de violer la constitution, de contribuer au glissement du chef de l’Etat et de négligence à la sécurité des électeurs en soulignant le cas de massacre de Beni.  Le président national ce parti politique revient sur ses griefs « nous décidons de quitter délibérément la plateforme de la majorité présidentielle étant donné que sa vision actuelle ne cadre plus avec la nôtre » déclare-telle en poursuivant celle du changement de mentalité des Congolais et luttant contre toute sorte des antis valeurs tels que retard d’organiser les élections dans le délai que prévoit la loi fondamentale du pays pour l’intérêt égoïste. C’est pourquoi, elle dénonce la souffrance de sa population de Beni minimisée par le pouvoir en place car dit-elle, il traite avec légèreté le problème de massacre contre les paisibles citoyens. Alerte enfin s’est engagé de s’aligner du côté des partis politiques de l’opposition qui n’approuvent pas les démarches dilatoire de la majorité. Réagissant a cette nouvelle défection , le coordonnateur provincial de la majorité politique  au Nord –Kivu soutien pour sa part que madame Kavira était avec la MP par intérêt , Nkuba Kahombo «  quand on entre dans un groupement politique c’est par conviction et non chercher des intérêts financiers, pour accéder au pouvoir et le conserver plus longtemps que possible » déclare-t-il en disant que la constitution jusqu’ici n’a pas encore était violé par la MP  comme preuve, nous nous sommes ralliées derrière  la cour constitutionnelle, qui a tranché. Pour le rappel,  Alerte au changement est agrée à la majorité présidentielle depuis 2013. Elle avait quitté également l’opposition politique en ce temps-là.

Norbert Mwindulwa

L’opposition politique lance un appel à la manifestation !


 Les partis politiques regroupés au sein de rassemblement des forces politiques et sociales accusent au changement, une plate- forme de l’opposition politique Congolaise appelle la population de Goma à participer massivement  à la manifestation du lundi 19 septembre en cours. Cela s’est passé au cours d’un point de presse  organisé ce vendredi dernier  au siège provincial du parti MSR, aile droite. Les responsables de ce regroupement politique ont été explicite sur le bienfondé de la dite manifestation politique, Jean-Baptiste Kasekwa en est le coordonnateur «  cette marche a trois objectifs : rappeler au président de la République le sens du serment qu’il avait prêté le 20 décembre 2011, su pied de l’article 74 de  notre constitution » insiste-t-il et d’ajouter  rappeler à monsieur Joseph Kabila le caractère intangible de l’article 220 de la constitution qui stipule que le nombre et la durée du mandant du président de la République ne peut faire  l’objet d’aucune modification constitutionnelle et prévoyons de 08 heures à 10 heures  les différents groupes des manifestants viennent  de l’axe entrée président  jusqu’au rondpoint signers , des axes station Mutinga et trois lampes, tous on se  regroupe au rondpoint signers . Delà vers 10 heures, descendons tout droit pacifiquement jusqu’à la CENI pour faire un sit in et à la fin remettrons mon lettres de préavis à remettre en suite  au président Joseph Kabila qui coiffera notre manifestation precise-t-il.  Il faut dire que peu avant, les responsables de ce regroupement politique ont rencontré le chef de bureau de la Monusco pour lui faire part de prévision de cette organisation de manifestation.

Norbert Mwindulwa

mardi 13 septembre 2016

Kivu infos. lance un S.O.S ces fidèles lecteurs !


Dans le souci d’améliorer  la qualité de notre travail, qui reste une passion sans but lucratif. Nous rédacteur en chef et propriétaire du blog Kivuinfos.blogspot.com, un blog d’informations générales sur les situations du Kivu, en proie à des guerres en répétition, à l’est de la République Démocratique du Congo. Lançons un cri de cœur  à quiconque de bonne volonté, voudra nous aider en appui matériel pour améliorer notre manière de vous informer partout au monde et pour toute race.

En effet le blog a plus de trois ans d’existence et compte actuellement  des milliers de lecteurs renseigne sa rubrique statistiques, chose qui nous fait chaud au cœur et  laisse pensée que nous devons améliorer notre façon de travailler. Nous avons besoin des outils de travail en journalisme notamment un ordinateur pour que nous soyons actifs même si l’un de nous est empêché, que l’autre fasse un travail  efficace et efficience pour  vous  fournir des informations en temps réel et de manière continuelle  tout en poursuivant  l’objectif du blog, qui est d’informer les filles et fils du Kivu  en particulier et du monde en générale se trouvant partout au monde sur l’actualité qui se passe ici sans débourser aucun sou . Un appareil photo  vaut la peine car nous constatons également  que les photos qui vont ensemble avec nos articles ne sont pas   professionnelles et d’autres en manquent, nous avons  l’intention de les améliorer. L’enregistreur de son, une innovation qui permettra à notre et votre blog de vous balancer des sons ou des interviews des populations du monde en générale comme notre rêve  le souhaite. Nous nous butons à des difficultés matérielles  et la passion nous appelle de son côté. Bonne compréhension et un merci d’avance pour votre coup de pousse.

Notez bien : nous n’avons pas besoin de l’argent liquide, mais plutôt de ces trois précieux matériels pour nous faciliter la tâche.

Nos contacts : +243  998 948 698

                        +243  853  376  289 /Goma RDC

E-mail :norbermwindulwa@gmail.com

Norbert Mwindulwa

La cité de Kiwanja est connectée par le réseau électrique


Le courant  électrique  promis par  l’entreprise Virunga SARL  est desservi à plus d’un abonné  en  territoire de Rutshuru.  Le coup d’envoi a eu lieu dans le quartier Buturande  au bénéfice de 30 ménages. Cette firme a remis gratuitement des réchauds de 500 et 100 Watts. Pour eux, la braise appartient au passé.

La distribution de ces réchauds ont débuté par des appels nominatifs des bénéficiaires  et chacun des concernés répond  donc présent, en exhibant sa carte d’identité ou un bordereau de paiement  de raccordement de l’électricité de Virunga SARL, s’en suit un une action d’agent du service commercial qui remet au bénéficiaire  le réchaud portant l’insigne du parc national de Virunga. Un motif de soulagement que de satisfaction aux bénéficiaires dont leurs ménages ont été raccordés au courant, l’un d’eux donne son impression « je suis content et je remercie l’UCCN qui avait initié  ce projet pour électrifier notre ville de Kiwanja car ce jour ils nous ont remis réchaud et raccordé » déclare-t-il en ajoutant qu’il rompt avec la braise. La remise des réchauds aux abonnés de la centrale électrique  de Matebe a commencé  le lundi  dernier avec à leur actif, une centaine des personnes bénéficiaires. Josué Nvungani est le chargé de relation extérieure de Virunga énergie «  le lundi passé nous avons commencé par Rumango en passant par Karengera, Rubare jusqu’ici à Kiwanja »déclare-t-il. Il poursuit le programme de distribution du courant, nous avons choisi de combiner les deux activistes notamment l’attribution du courant et la remise des réchauds. Pour l’heure, les bénéficiaires sont appelés à la prudence  conseille Liberata Buratwa, administrateur assistant de Rutshuru également bénéficiaire « que nous ne dormions pas en laissant des casseroles sur les réchauds, gardez votre réchauds sur table élevé en dehors de la portée des enfants, faisons attentions avec nos enfants » conseille-telle. Il faut dire qu’au courant de cette semaine, les abonnés d’autres quartiers  de la cité de Kiwanja et de Rutshuru  doivent être raccordés du courant de Matebe et bonifieront de ces réchauds.

Norbert Mwindulwa

Enfin Julien Paluku, de retour malgré vive polémique !


 Les rumeurs pendant l’absence du gouverneur   de province Julien Paluku dans sa province  étaient –elles  voulues  ou l’une de ces stratégies pour que ses administrés s’intéressent de plus de son absence remarquée et de son  silence radio pendant plusieurs semaines. Le gouverneur Paluku est certes  arrivé à Goma ce samedi dernier, mais il faut dire  que son absence était un Object de débat  sur les  lèvres de Gomatraciens.

Les internautes, les politiciens ainsi que les habitants du Nord-Kivu ont été gracieusement servi des rumeurs concernant l’absence de l’autorité provinciale. Sur Facebook par exemple, certains collaborateurs du gouverneur Paluku ont écrit « ne cherche pas des poux dans la calvitie » en ajoutant les publications des photos archives du gouverneur. L’un de ses proches collaborateurs a préféré lancé des pics  du genre « chers estimés amis, admirateurs et détracteurs  de l’honorables Julien Paluku K. bonjour et super dimanche à nous tous »  lance-t-il en poursuivant même s’il est en congé annuel au côté de sa famille à Kinshasa, ses œuvres de développement continuent à briller  à son absence partout dans la province. En lieu et place de couper court à ces folles rumeurs, ces explications ont continué à souffler sur les braises de polemyque et donner voix  a ses adversaires politiques connus et occultes qui ont à leurs tours publié des phrases du genre « le gouverneur est empoisonné, le gouverneur du Nord-Kivu est entre la vie et la mort, il serait aux arrêts » polémique-t-il. Par ailleurs ces administrés a ce temps sont restés dans un flou et disent que « seule une présence physique du gouverneur Paluku peut les rassurer au regard de la situation sécuritaire qui prévaut dans sa province »déclarent-ils. Ils constatent que juste après le massacre de Rwangoma   que leur gouverneur a brillé de son absence car ils le connaissent bien pour son éloquence hors du commun sur les medias. Ils disaient être préoccupés de sa disparition. Un autre d’ajouter qu’il soit malade ou en congé, il devrait toute les informer, ce que ses proches les disent ne les rassure pas. Sur les images défilant du dialogue politique, il n’est pas au rendez-vous  de cette grande messe pourtant il était l’un des grands défenseurs de la tenue de ce dialogue, vraiment, il y a l’anguille sur le roche. Ces rumeurs ont atteint leur trop-plein  au point de contraint son gouvernement à répondre lors d’un des conseils de ministre, il n’a été réservé une phrase assassine sans précision relançant de nouveau ces rumeurs, phrase dite par la ministre Marie Shemati « le vice-gouverneur faisant l’intérim  de son chef  directe a relayé aux membres de son gouvernement , les salutations de son excellence monsieur le gouverneur, l’honorable Julien Paluku qui poursuit son congé  annuel à Kinshasa aux côté de sa famille » lise-telle.  Les spéculations  sur la santé et l’avenir politique de Julien Paluku  ont continué jusqu’à ce qu’l atterrisse à l’aéroport de Goma ce samedi 10 septembre encours. L’un de ces proches collaborateurs  a ensuite enfoncé le clou jusqu’en publiant sur Facebook « Baseme tena » en français qu’ils continuent encore à  spéculer , pour tout dire, l’homme de la situation,  reprend le contrôle de sa juridiction.

Norbert Mwindulwa
 anciennes photos  de gouverneur Paluku ,son arrivée à Beni 

samedi 10 septembre 2016

Le mariage interculturel consolide la paix


Actuellement des jeunes se marient sans problèmes avec les ressortissantes d’autres ethnies. Ces couples scellés officiellement consolident les relations entre communautés au Nord-Kivu en proie à  des conflits tribaux.

« Je suis fier de  prendre comme épouse Masika Mireille car je l’aime tant », dit Jean-Paul Kalonda lors de son mariage célébré à la commune de Karisimbi. L’amour unit ce couple, bien que l’homme  et la femme ne soient pas de même tribu. Dans le passé, le mariage était en majorité contracté entre les personnes d’une même tribu, pour sauvegarder les liens et valeurs culturelles. Aujourd’hui, selon le registre de l’Etat civil, publié en juin dernier, environ 85%, de mariages enregistrés à la commune de Karisimbi sont contractés par des couples issus des différentes ethnies  du Congo et ceux de la région de grands lacs. « Je l’avais croisé au concert de Peace on Day en 2013 à l’aéroport de Goma, elle venait de son Rwanda natal, mais depuis lors,  on a jugé de fonder une heureuse famille avec nos deux filles comme bénédiction » se félicite Kambale Kisindo avec sourire aux lèvres, marié  légalement a Josiane Kamariza. Pour le préposé de l’Etat civil à la commune de Karisimbi, Maneno Butu, les mariages entre différents peuples renforcent la cohabitation  pacifique entre ces peuples et peut rétablir la confiance déjà transformée en méfiance. « Quand vous prenez comme épouse une femme de l’autre tribu, il est difficile de faire du mal à l’oncle de tes enfants car,  tes fils portes le même sang que la personne que vous voulez saigner, cela rétablir plus d’amours» déclare-t-il.

Moyen de consolider la paix

Pour Philippe Musanganya qui s’est décidé de prendre en mariage une femme de sa tribu pour ne pas perdre ses valeurs coutumières, « il est interdit depuis nos ancêtres de chercher une femme en dehors de sa tribu »dit-il. La Barza intercommunautaire du Nord-Kivu n’approuve pas cette acception et constante que les mariages unissant des jeunes différentes cultures   sont importants au Nord-Kivu caractérisé par des conflits en répétition. « Ces unions conjugales sont un moyen adéquat pour consolider  la paix dans notre province où la population s’entretue. C’est pour moi une réjouissance  car désormais si on tire sur l’autre, on tue son beau-frère… », Precise Fataki Luhindi, président du Barza.

Les églises encouragent également cette forme de mariage. Pour Thomas Tambwe, pasteur à l’église protestante CELPA, ressortissant du Sankuru et marié à une originaire du Maniema, il unit de plus en plus les peuples. Même dans l’église : « Jésus- christ  est mort sur la croix pour sauver toutes les nations y compris les habitants de Goma, alors qu’il était lui-même juif »déclare-t-il.

Finie la méfiance

Ces jours, les jeunes choisissent eux-mêmes leurs conjoints sans attendre la décision de leurs parents comme avant. « Mon ex-épouse que m’avais choisie mes parents me considérait plus frère que mari car nous étions d’un même village », regrette David Baheni, un sexagénaire remarié. « On se disputait souvent et je me suis rendu compte qu’il y avait pas d’amour entre nous », precise-t-il. Après le divorce avec son épouse, il s’est rendu compte qu’il avait été induit en erreur par ses parents. Aujourd’hui, il est devenu un grand-père avec une autre femme qui n’est pas de sa tribu. C’est ainsi que David  ne cesse de conseiller et encourager les jeunes du quartier Kasika qui veulent se marier avec ressortissants  d’autres provinces ou d’autres pays pour une harmonie dans le couple et un échange des cultures,  tout en soulignant que l’amour n’a pas de couleur. Lwanzo Antoine, marié depuis plus de cinq ans avec une femme de Mubi, dans le Walikale, affirme  qu’il est à l’aise dans sa vie conjugale. Non seulement parce qu’il parle le «  Kinyanga » mais adore leur façon d’accueillir les visiteurs qui est diffèrent de son Lubero natal.

Norbert Mwindulwa
 un nouveau couple des différentes tribus

Le texto fait perdre l’orthographe


A Goma, comme ailleurs en RDC, à forcer d’envoyer des messages au téléphone, les jeunes perdre leurs notions déjà d’orthographe et de français. Au grand dam  des enseignants et des parents.

10 m3 ckil ta10 car gv 18 rmtr ca 2mé, (Dis-moi ce qu’il t’a dit car je vais lui remettre ça demain), « 7fois6 tu vil ojord8 » (Cette fois-ci tu viens aujourd’hui). L’écriture « texto »qui permet d’économiser de la place, de l’argent, de lettre quand on envoie des messages est devenu très courante dans les milieux universitaires et scolaires à Goma, comme partout au Congo démocratique. L’espace se la page alphanumérique du téléphone portable  réduit au minimum le nombre des signes et  chacun condense les mots au mieux. Avec la prolifération des portables, les élevés et étudiants donc l’habitude  d’écrire. « Avec les SMS, c’est facile et rapide car je ne tiens pas compte de l’orthographe. Mes destinataires savent déchiffrés  le contenu et c’est la règle des SMS » explique, Dieu Merci Akokwa, étudiant de l’UNIGOM. Toutefois, il reconnait qu’il en oublie son français : « souvent je me rends compte que je ne sais plus l’orthographe correct des certains mots » reconnait-il.

L’orthographe oubliée

« J’écris une lettre entière lorsqu’il s’agit d’introduire  un recours de l’administration et souvent, je me fais aider par quelqu’un pour la former » confie Jonas Kombi, étudiant en première licence  à l’institut supérieur  d’informatique et de gestion ISIG. A l’époque où les téléphones portables n’existaient pas, les jeunes échangeaient volontiers des correspondances. Ils s’appliquaient afin de ne pas donner l’occasion à leur destinataire  de mettre en cause  leur niveau  d’études. « Quand j’écrivais une lettre à mon père, je le faisais avec un dictionnaire et au moindre doute, je vérifiais l’orthographe des mots » se souvient  Justin Tabena de l’institut supérieur  de Commerce  (ISC). «   C’était un bel exercice, car l’orthographe  des mots consultés dans la Rousse restait cimentée  dans ma tête », ajoute-t-il. Par ailleurs, l’habitude d’amputer les mots et de les remplacer par des chiffres, conduit à la longue  à l’oublie de l’orthographe correcte du français. « Le niveau  du français chez les jeunes est au rabais il y a longtemps, mais le phénomène  texto est venu une fois de plus, détruire tout » estime Moise Cizungu, un parent et enseignant d’université en secouant sa tête. Pour limiter ces texto, beaucoup d’écoles de la place interdisent désormais formellement  l’utilisation des téléphones portables par des écoliers  au sein de leurs établissements notamment à l’institut ZANNER, du préfet des études Anaclet Malangula, où un article du règlement d’ordre intérieur y est consacré.

Recul du français

« La bonne orthographe est liée à l’apprentissage systématique  et à la pratique, l’écriture  et la lecture »martèle Cédric Paluku, enseignant de français  dans plus d’une école de Goma. Pour lui, c’est le manque de la lecture qui est le principal problème. Hors-mi l’enseignement lors des cours de français, les étudiants et les élèves ne fréquentent plus les bibliothèques. Des toutes façons, il n’y en a qu’une dizaine des privées qui ne comptent que des vieux livres et il faut débourser l’argent avant d’y entrer. Au niveau de l’école secondaire la situation est encore pire. Les élèves ne croient plus aux études. Pour eux, la réussite sociale  peut être atteindre autrement « français ayi nunuake bitu mu magasin »(le français ne permet pas d’acheter des articles dans le magasin, Ndlr). Des tels préjugés compliquent la tâche des enseignants de français. Nombreux d’entre eux sont découragés et ne font plus que la présence. «  L’essentiel pour moi est d’arriver à la fin du moi et de toucher mon pauvre salaire » se confie l’un ces derniers. Pour tenter de remédier a ce problème de la baisse du français, un programme de renforcement de capacité des professeurs de français a été initié pendant cette période des grandes vacances à l’alliance française de Goma. Selon Mobali M., coordonnateur de cette alliance au Nord-Kivu, ce programme va bientôt s’entendre aux écoles primaires, secondaires et même aux universités. Ils envisagent également un concours d’orthographe  pour les élèves et étudiants de la province.

Norbert Mwindulwa
ce jeune est entrain d'envoyer un texto

vendredi 9 septembre 2016

Les pygmées d’OICHA lancent un cri d’alarme !


Les pygmées  vivant  à OICHA au quartier Mabasele disent délaisser par les humanitaires depuis la destruction de leurs abris provisoires la semaine  dernière par un vent violant. Ces derniers passent des nuits à la belle étoile avec les intempéries de toutes sortes. Par contre, les autorités les accusent de vendre les bâches  qui couvraient leurs abris provisoires construit par l’organisation programme d’appui aux pygmées.

Ces pygmées se plaignent des intempéries qui les mettent en mal, une pluie accompagnée d’un vent violant a endommagé leurs abris. Ils plaident pour amélioration des abris plus confortables qui feront face à ces pluies torrentielles «  les chefs disent qu’on est pygmées c’est pourquoi ils refusent de nous écouter. Ils nous avaient promis de nus construire de maisons avec des tôles mais à notre surprise c’est des maisons en aches » se plaigne-telle en soulignant que ces bâches se détruisent facilement  car la tienne  déjà déchiqueté et elle s’est réfugiée chez son fils dans la même situation. Par ailleurs d’autres sources renseigne que ces déplacés pygmées se livrent à la vente des bâches couvrant leurs abris. Alexis Katshurana, fonctionnaire délégué du gouverneur dans cette partie de la province pense que ces derniers seraient à la base de leur propre difficulté « c’est vrai que certaines de leurs maisons n’ont pas de toiture même des portes, mais en s’informant de prêt, nous constatons que qu’ils vendent eux-mêmes les bâches malgré que la toiture couverte par bâche s’est envolée, le bâche était récupérable » s’indigne –t-il en poursuivant qu’on pouvait le remettre au lieu de le vendre. Ces derniers se défendent en répondant qu’ils agissent de la manière pour se trouver de quoi à manger « c’est le vent violant qui les détruit ce bâche ; c’est vrai nous vendons une petite partie  pour nous acheter la nourriture entre 100 et 500 francs congolais soit 0.5 dollars » accepte-t-il sagement. La solution durable  est de faciliter la rentrée de ces pygmées dans leurs milieux habituels  et pour cela, ils demandent aux autorités de faire leur possible pour qu’on retourne chez nous et non rester dans cette souffrance sans nom

Norbert Mwindulwa
la marque des huttes pour les pygmées

Guy Kibira désavoué par la jeunesse de Goma


Les représentants de 40 organisations des jeunes du Nord-Kivu désavouent  le président du conseil provincial de la jeunesse au Nord-Kivu.  Dans une déclaration rendue publique ce jeudi 08 Septembre, ces jeunes remettent  la légitimité du président sortant. Ils lui demandent de n’est plus engagé  le conseil provincial de la jeunesse  à n’importe quel niveau que ce soit. Selon eux, Guy Kibira Ndohole est fin mandant et ne plus qualité de parler au nom du conseil provincial  de la jeunesse.  Autre grief lui reproché, Guy serait un instrument des gouvernants  et non de la force vive des jeunes car il travaille comme l’un de trois principaux chefs de protocole du gouvernorat de la province. Une fonction qui lie ses mains aux dépendances de ces chefs et lui donnerait la qualité de sapeur-pompier lors des certaines revendications en faveur des jeunes pour ne citer que cela, Ibrahim Ali du parlement des jeunes du Nord-Kivu «  à partir de ce jour nous portons connaissance à l’opinion à tous les niveaux que monsieur Guy Ndohole n’est plus digne d’être appelé le président du conseil provincial de la jeune et ne pouvant plus parler au nom de cette jeunesse moins encore l’engagé  dans quelques manières que ce soit » déclare-t-il en poursuivant  qu’ils demandent au gouvernement provincial  de convoquer dans l’urgence une commission de jeune pour une probable élection enfin de privilégier la paix   au sein de la jeunesse de la province du Nord-Kivu. Cette situation risque de compromettre l’avenir de cette génération déjà en difficulté, ils ont demandé à Guy Ndohole de rester calmer pour préserver ce qu’ils appellent climat de paix. Pour le président déchue du conseil de la jeunesse balaye de main de révère  toutes ces déclarations et les qualifient de nulle et sans effet. Guy Kibira Ndohole rétorque que l’organisation qui a qualité de décider de sa destitution est l’assemblée générale. Il rassurant en disant que dès la fin de son mandant il aurait écrit aux autorités provinciales qu’ils servent d’une manière ou d’une autre  dans le but de donner le moyen pour organiser une assemblée générale élective. Guy fustige que seulement, les jeunes de Goma qui déclare sa démission pourtant il est le président des jeunes de toute la province «  je  ne suis pas informé ni saisie  par n’importe quel moyen formel. Si je suis requise, rien n’est signalé pour me remettre en cause et je me demande si ces organisations sont-elles de la jeunesse ou reconnues ? » S’interroge-t-il  et ajoutant qu’il n’est pas d’accord avec eux moins encore  qu’ils ne constituent pas l’organe qui doit lui chasser du pouvoir.  

Norbert Mwindulwa
certains jeunes lors d'une compétition de tenus à Goma

mercredi 7 septembre 2016

Monusco en appui à l’administration territoriale


Le  territoire de Walikale est doté de deux nouveaux bâtiments construits par la MONUSCO.  Les travaux de construction ainsi que de réfection de ces bâtiments financés à hauteur de 110 .000 dollars Américains par la Monusco, ont été exécutés par la Caritas Congo.

 C’est la première fois depuis 1953 que le territoire de Walikale dispose des bâtiments neufs. Il s’agit du bureau de l’administrateur du territoire réfectionné et d’une autre bâtisse, abritant  les services «   genre et de la protection de l’enfant ».

Ce bâtiment  administratif  dispose de six pièces à son sein dont une salle de réunion, coutant seule 53 mille dollars Américains. Quant au bâtiment, qui abrite les services genre et enfant telle qu’initié par la section protection de l’enfance de la Monusco, comprend, huit bureaux  avec un coût de  61 milles dollars Américains. Ces deux bâtisses sont équipées en mobiliers du bureau : des kits informatiques neufs et des installations complètes des panneaux solaires.  Deux motos ont été remises également pour faciliter les déplacements du personnel de service genre et enfant. La durée d’exécution de ce projet a été de douze mois. Cela à cause de l’enclavement de ce territoire où toutes les routes sont devenues quasi-impraticables par leurs dégradations avancées, explique l’ingénieur de la Caritas Congo : « nous avons commencé par le pavement en délabrement total suivi de changement de la toiture en utilisant des tôles BG 28… nous avons connus du retard à cause de l’impraticabilité des routes »déclare-t-il. Ces matériels ont passé par la route de Goma –Butembo – Kisangani jusqu’à Walikale, ce qui a rallongé la durée de l’exécution de ces nouveaux bâtiments. Ces deux bureaux font partie d’un ensemble  de dix- neuf projets initiés par la MONUSCO, en cours de l’exécution dans le territoire de Walikale.

Financés pour restaurer la paix

 Des projets entièrement financés par la Monusco, dans le cadre de son programme des ilots de stabilité, parmi lesquels quatre concernent la formation  et d’autres accès sur les infrastructures avec comme objectif : la stabilisation et la restauration de l’autorité de l’Etat, révèle le chef de bureau à l’intérim de  la Monusco, Josia Obat.  Il a poursuivi  en disant que Walikale bénéficie de 19 projets financés par la mission en cours de l’exécution et doit assurer leur aboutissement malgré les défis énumérés par l’ingénieur de Caritas. Ces dits projets vont contribuer à la protection de la population civile vivant à Walikale a renchéri Obat.

Efforts encouragés

Ces efforts de la Monusco sur le plan des infrastructures en province du nord kivu est encouragé par le gouverneur de la province,  qui voit en ces projets, la volonté exprimée de la mission onusienne pour accompagner le gouvernement dans son programme de développement a fait savoir, le ministre provincial en charge des infrastructures , Valérien Mbaluturandi, représentant du gouverneur  à cette ceremonie inaugurale « la collaboration a été franche sur la reconstruction de la Monusco, souvenez-vous de plus 11 km de route asphaltés à goma  par la mission, la construction du pont Beni-Mangina,… et ce que nous sommes en train d’inaugurer, veuillez transmettre nos sincères remerciements à Maman Sidikou ».  L’administrateur du territoire de Walikale, pour sa part, encourage le partenariat Monusco-gouvernement. Marie-Claire Bangwene reconnait le souci de son personnel sous payé au niveau de l’administration territorial qui les demander de garder leurs espoirs à l’Etat Congolais « nous remercions le gouvernement antinational que provincial pour émis ce plaidoyer aujourd’hui matérialisé et je promets à la Monusco que, ces bâtiments seront bien gardés malgré les difficultés de paiement du personnel »déclare-t-elle. Il faut dire que ce personnel est matriculé pour la plupart mais non payé. Au  sujet du mauvais paiement du personnel, le ministre Valérien a promis de soumettre leurs dossiers au chef de l’exécutif du gouvernement provincial pour que la solution soit   trouvée définitivement. Dans ce lot de projets, il en reste : le palais de justice, la bibliothèque, en construction, ceci dans le cadre de projet à impact rapide ou ilot de stabilité. Le bureau du territoire de Walikale a été construit depuis 1953 et jusqu’avant l’inauguration, ces bâtiments étaient en délabrement total a fait savoir à la presse Marie-Claire Bangwene.

Norbert Mwindulwa
 

lundi 5 septembre 2016

Goma : le procès du policier qui a tué un manifestant, qualifié de Parodie de justice


Le policier Kambunga Kambere de la PNC inculpé par le parquet militaire pour le meurtre d’un civil le 26 mai dernier lors de la marche organisée par l’opposition politique à Goma, a été acquitté ce lundi 31 mai. Le verdict est tombé tard dans la soirée à la grande déception de la population et  de la famille de la victime le taxant de parodie de justice.

Il est 19 heures du soir, heure locale de goma lorsque le capitaine Fahizi Nyembo, président du tribunal  militaire ordonne à la police d’audience de présenter les armes. D’humeur prostrée et abattue, avec blessure à la mâchoire inférieure et à son bras droit, Kambunga Kambere entouré de ses avocats a suivi avec attention son verdict dont la lecture  de son libellé a été faite par le président du  tribunal. . Le verdict  acquitte le présumé assassin et  met en terme  toute poursuite judiciaire contre le prévenu Kambunga Kambere, agent principal de police nationale Congolaise. Cet acquittement est motivé selon lui, par le témoignage à des charges recueillis sur le lieu de drame juste après la descente sur le terrain du tribunal précise le président Nyembo. Selon toujours ce juge militaire, le meurtre a été commis par un autre policier actuellement en cavale. Et d’ajouter, après avoir commis son forfait, ce meurtrier avec arme à main, se volatilisé dans la foule. Dans sa fuite, il brandissait son arme à quiconque voilait mettre la main sur lui. Propos corroboré par le ministère publique, partie accusatrice a proposé l’acquittement du prévenu  avant que  le verdict ne soit tombé, a précisé le capitaine Fahizi Nyembo.

Procès jugé de parodie…

Pour les proches de la victime et le public venu nombreux assistés à cette audience, c’est la déception totale. Ces derniers pensent que c’est une façon d’encourager la bavure de  la police lors de la répression des manifestations pacifiques. Des populations civiles marchaient pour demander au président de la république le respect strict de la constitution et son innervation personnelle pour mettre fin au festival de massacre de Beni. Une façon pour eux de jouir de la liberté d’expression et de manifestation garantie par la constitution de la RD Congo. La plupart des voisins de la victime, qui l’ont vu succombé de ses blessures dans le quartier communément appelé deux lampes  parlent d’un jugement a deux vitesses qui protègerait les agents de l’Etat et le motiverait pour être plus cruels à la prochaine dans le but de protéger les intérêts égoïstes de l’Etat au détriment de ceux de la population. Ils sont allés loin en qualifiant ce jugement de parodie de justice qui devrait selon eux être d’exemplaire pour des policiers qui répriment de population civile lors de manifestation en la fusillant sans aucune défense. Il faut dire que la justice congolaise a toujours été qualifiée de dépendant de l’exécutif car toutes les nominations de ses acteurs se font politiquement. Il est préférable que la justice congolaise soit libre et indépendante pour mieux dire loi.

Norbert Mwindulwa  
Les autorités policières du Nord-Kivu