mercredi 20 septembre 2017

Goma : L’église CEBCA prépare une activité de grande envergure pour célébrer la journée de la paix

Des jeunes du Rwanda et de Goma sont conviés à cette grande messe de paix.  Une caravane de paix est prévue, elle partira de la grande barrière jusqu’au stade des volcans. Danses, poème et autres seront au cœur de cette activité pour vibrer des populations et montrer à la face du monde que Gisenyi et Goma peuvent réellement vivre la paix. Cela a été dit au cours d’un point de presse organisé par l’église CBCA en salle de CAP TUNEKO.
L’équipe organisatrice et le Coordonnateur de la commission
« Let ‘s beleve  in peace  now » en français  laissons nous croire à la  paix  maintenant, c’est  sous ce thème que les jeunes de Goma et ceux de Gisenyi  au Rwanda vont célébrer  la journée internationale de la paix. Commémorée le 21 septembre de chaque année, la  journée internationale de la paix est  l’œuvre de la commission justice paix   et sauvegarde de la  commission de  l’église du christ au Congo, communauté Batiste  au Centre de l’Afrique en sigle la  3e CBCA   qui a initié  cette activité  pour permettre à tous les jeunes   en particulier et à la population de ces deux villes voisines  en générale  à parler paix et à la vivre  , mais aussi passer  d’une paix discours vers une paix action  sans tenir compte des origines ethniques ou religieuses.  Maitre Christian Sondirya, coordonateur  de la commission justice  paix et réconciliation et sauvegarde de la création, invite tout le monde à venir participer à cette activité  qui va commencer par  une caravane. Cette caravane  partira  de la grande barrière  vers le stade des volcans.
 L’activité est une opportunité…
la synthèse de l'activité sur cette affiche
 Christian Sondirya revient sur  l’importance de cette activité «  à ces 21 septembre , nous voulons dire que nous voulons la paix au-delà de tout ce qui peut être dit pour que cesse les préjugées, nous croyons que les jeunes  de nos deux pays sont capables  de vivre en paix » déclare-t-il en ajoutant que c’est l’’objectif même de cette rencontre  tout en croyant que la proximité  de ces jeunes constitue plus, une opportunité  de faire la paix.  Au cours de cette activité, Ces jeunes montreront à la face du monde  que c’est possible  de vivre en paix et que des  gens de ces deux pays se fréquentent depuis cela plusieurs années dans une parfaite harmonie.  Dire au monde que voilà ça va au niveau de la  population de Goma et de Gisenyi. Pas une paix de discours mais plutôt,  une paix  action, let’s belive in peace, c’est un appel  à la paix  qui dois s’inscrire au niveau de population  mais au niveau de ce que nous croyons. Ce thème illustre donc le fondement de la paix , le plus profond des  populations, ils ont soif donc d’une paix durable dans la région et elle est voulue maintenant cette paix en la proclamant, en la chantant,  en la déclament, chantant   et en les faisant  vibrant  à tous ces ennemis de la paix. Des engagements à la paix seront signés  à la fin de cette journée pacifique organisée par la 3e CBCA..

Norbert Mwindulwa

vendredi 15 septembre 2017

Goma : Le Ministre Carly Nzanzu visite les bâtiments de L’ISC à Mugunga

Le DG de l'ISC , le ministre ,son traff et les étudiants en visite
Le ministre provincial des affaires foncières, Carly Nzanzu Kasivita  a visité ce 13 septembre le site de la concession  de l’Institut Supérieur de Commerce de Goma, à Mugunga. L’objectif,  faire un Etat de lieu  sur l’Etat d’avancement  des travaux des constructions de plusieurs  bâtiments administratifs et scientifiques. Depuis plusieurs années  l’ISC reste locateur. Le ministre à encourager  les institutions publiques de Goma d’emboiter le pas de l’ISC.
le site  de l'ISC en construction
C’était devant  les autorités académiques  dont le Directeur Général, le professeur Docteur Joseph Kitaganya, les agents administratifs  ainsi que les étudiants de l’ISC/Goma présent à Mugunga. Le ministre provincial a visité  les deux grandes salles  déjà construites  sur le site de l’ISC. Pour les ministres des affaires foncières la construction de ces deux salles est un pas significatif. Toute fois, il a appelé d’autres institutions de l’Etat à emboiter le pas  de l’ISC. Carly Nzanzu donne ses impressions et points de vue «  je suis très comptent de ce que l’ISC/Goma  a entrepris comme initiative, celle de chercher à s’autonomiser, il y a plus de 25 ans que l’ISC existe à Goma, s’il va sur cet élan, d’ici 10 ans, nous célébrons d’avoir beaucoup d’auditoires » déclare-t-il en ajoutant  que les filles et filles du Nord-Kivu vont en profiter pour étudier dans des bonnes conditions.  Par ailleurs , le Directeur Général de  l’ISC/Goma  a lancé un SOS  au gouvernement provincial  et aux personnes de bonne volonté  de venir au secours  à l’ISC pour finaliser ce projet « c’est une occasion de demander  à toute personne de bonne volonté qui se souci effectivement  d’une bonne éducation  dans notre prov
vue de loin du  nouveau site de l'ISC/Goma

ince  et notre pays en général de faire un geste en ce sens » plaide-t-il et d’ajouter s’il y a certains parents  touchés par notre vision de nous pousser de l’avant. Le porte-parole des étudiants  de l’ISC/Goma, Daniel Maheshe Habimana fait le constant selon lequel  la construction des auditoires  dans leur site de Mugunga évolue  mieux «  je constante que la construction évolue à pas de géants et j’espère d’ici l’année prochaine certains de notre pourront commencer à étudier ici » déclare-t-il en poursuivant qu’il voudrait dire à ses pairs de ne plus être manipulés par les ennemis de l’évolution de l’ISC/Goma.  Signalons que beaucoup d’institutions Universitaires  à Goma  sont confrontés au véritable problème de location de leurs bâtiments de service.


Norbert Mwindulwa

samedi 2 septembre 2017

ALPHAMIN BISIE MINING SA, ABM Bisie : l’identification biométrique des creuseurs artisanaux, effective

Lancé le 21 juin dernier par le ministre provincial des mines, le processus d’identification  biométrique des exploitants artisanaux œuvrant dans le site de Bisie devrait prendre dix jours. Mais il s’est butté à des résistances imposées par les responsables des coopératives minières qui ne voulaient pas que ce secteur soit organisé. Après,  les creuseurs ont compris cette manipulation jusqu’à introduire un recours qui s’est soldé à la reprise de la biométrie le 22 juillet dernier.

Avec l’identification biométrique des creuseurs, tous les indices sur le terrain montrent que l’on chemine vers la fin de l’exploitation illicite des minerais dans le centre de négoce de Bisie, situé à 181 Km à l’Ouest de la ville de Goma. Au total  1200 exploitants artisanaux se sont faits  identifiés au camp « ma noiré » de Bisie pour acquérir leur carte professionnelle. A en croire la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude Minière(CNLFM), un  service du ministère national des mines en charge de cette opération,  plusieurs centaines  d’exploitants miniers étaient attendus pour s’identifier afin de distinguer les vrais de pseudo-exploitants miniers.
Cette identification servira aussi à  lutter contre la fraude et encourager  la traçabilité des minerais à l’intérêt des creuseurs artisanaux ainsi que de l’Etat Congolais, a expliqué l’un des responsables  de cette opération retrouvé  au centre de négoce de Bisie. «Cette identification a double intérêts pour les creuseurs, à savoir : les identifier pour qu’ils soient reconnus par l’Etat Congolais comme creuseurs artisanaux, mais aussi leur permettre  un accès  au site durant un moratoire de sept mois » explique-t-il. Et de poursuivre, cela doit   leur faciliter le travail mais aussi permettre à l’Etat de contrôler efficacement le trafic des minerais dans cette entité pendant cette période de 7 mois qui leur reste. 

L’identification n’a que d’avantages
Quant à la vente des produits finis, le ministère de tutelle a contacté certaines entités  de traitement des minerais où  les exploitants artisanaux  identifiés  devront désormais écouler leurs matières premières sur place. «Je dois avouer que ce que vient de réaliser notre ministre est très important pour nous, car désormais, cette carte nous différencie de creuseurs opportunistes. On peut vendre nos matières premières ici sans incorporer  les frais de transport», dit Jean Bunakima, l’un des exploitants qui ont déjà plus d’une décennie dans ce camp.  Et d’ajouter, il y a peu, tout le monde s’improvisait creuseur, mais hélas! Les creuseurs sont désormais connus et peuvent protéger leur profession avec l’acquisition de cette nouvelle carte.
 

les exploitants artisanaux entrain de s’identifier 
Les creuseurs sont désormais en règle avec l’Etat Congolais. Omari Bashonga, président  des propriétaires  des puits retrouvés dans une laverie de minerais donne son impression : «franchement, je suis très content que notre gouvernement ait donné la deuxième chance à mes concitoyens creuseurs, nous serons en fin en ordre et les gens qui nous rebellaient contre l’Etat seront finalement déçus», estime-t-il. Dans la même veine, madame Françoise Sakina, connue sous le surnom de mère chef dans ce camp, une femme propriétaire de sept puits des minerais, avec à sa suite 150 creuseurs artisanaux qui travaillent pour son compte, pense que l’avènement de cette identification des exploitants artisanaux va éclairer la lanterne : « certains fauteurs de trouble mettaient  de l’huile sur le feu, pour nous diviser avec les autorités de règlementation dans le secteur de mine pour qu’ils continuent à s’enrichir illicitement. Cette fois-ci, tout reviendra en ordre ». Cette femme creuseur pense qu’après le moratoire leur accorder, l’Etat Congolais leur cherchera un autre endroit pour continuer leurs activités minières.
Des confessions intimes
Mère chef,  s’est confessée devant la presse pour s’être fait manipuler par certains responsables des coopératives de minerais  dans le Bisie. «  Avant tout, je présente mes excuses aux autorités, car nous avons été trompés par  nos collaborateurs des coopératives»,  se confie-t-elle.
un exploitant artisanal exhibe sa carte  après l'identification
Toutefois, Cette opération d’identification est la résultante des résolutions de toutes les parties prenantes composées  de la Fédération des Entreprises du Congo/ chambre des mines, les entités de traitement  du Nord-Kivu, les Négociants ,les exploitants artisanaux de Walikale, la société Alphamin Bisie Mining, les services des mines du Nord-Kivu,  gouvernement provincial, le CNLFM et le PACT/ITSC issues  des travaux  d’échange organisés par la commission nationale  de lutte  contre  la fraude minière à Walikale qui stipule dans son point B, d’accorder pour une raison pacifique, un moratoire de sept mois, avant de déguerpir les exploitants.
Signalons que cette carte d’exploitant artisanal a une validité de 7 mois à compter du  1er juin dernier jusqu’au 31e Décembre prochain.  Ce document  a aussi la mission de déplacer pacifiquement les exploitants artisanaux de Bisie dans un autre site viable ciblé par le gouvernement la RD Congo.

                  Norbert Mwindulwa

vendredi 1 septembre 2017

Goma: Jonas Mutia, un animateur au grand cœur


Animateur talentueux, Jonas Mutia se fait utile à ses concitoyens. Il mobilise des hommes et femmes de bonne volonté pour payer des factures des malades démunis et insolvables. Passant  par son émission « Goma Maneno-Goma Makambo », il a jugéde  créer  « Tusaidiyane» ou aidons-nous, en français, une association où des bienfaiteurs déposent leur contribution pour accompagner sa vision. Emus, les bénéficiaires ne cessent de  lui bénir.    

« Bonjour chers téléspectateurs de Goma Maneno-Goma Makambo, une émission qui prône, le changement de mentalité et l’esprit d’entraide. Aujourd’hui, nous vous présentons, l’image de cet enfant en conflit avec la loi, Il décide  d’abandonner la rue et de servir Dieu », dit  Jonas Mutia, animateur et journaliste à Hope Channel TV, pendant  qu’il ouvre sa rubrique téléthon du 5 juillet en cours, une tranche de son émission  qui appelle des personnes de bonne volonté à venir en aide aux femmes et enfants vulnérables. Surtout ceux qui trainent dans des hôpitaux pour leur incapacité à honorer les frais d’hospitalisation.L. K., par exemple, internée au centre hospitalier la Famille de Katindo, alors qu’elle emballait ses affaires pour retourner dans sa famille dit que Jonas aun grand cœur : «Les mots me manquent.Il vient de me sauver la vie en payant 210$ ! Je viens de passer quatre mois ici avec mon bébé depuis mon accouchement », se réjouit-t-elle. 

Ils aident les démunis
Jonas Mutia
Jonas Mutia, ce jeune de 25 ans, est proche de ses auditeurs et se donne le temps d’aller les visiter en dehors de sa station. Il va jusque dans des hôpitaux pour s’enquérir de la situation des gens qui ont besoin d’être soutenu. «  Je viens d’une famille modeste, je suis passé par des souffrances similaires et aujourd’hui, je me dois de faire quelque chose en faveur des démunis », explique-t-il sa motivation, en ajoutant qu’à cause d’une insolvabilité, un jour, il était consterné de voir un convalescent attraper la cholera au sein d’un centre hospitalier de la place et mourir par la suite : « le défunt devrait être vivant aujourd’hui s’il n’était pas pauvre ou s’il y avait quelqu’un de bonne volonté à sa rescousse», estime-t-il. Depuis ce jour-là, ce jeune de 25 ans, s’est décidé de faire quelque chose malgré que la presse paye moins en RD Congo: « Quand on veut, on peut.  Sur mon salaire, je soustrais quelque chose pour contribuer aussi à leur sortie des hôpitaux», rassure-t-il.Ainsi il a créé «Tusaidiyane» (aidons-nous), une association sans but lucratif qui l’accompagne l’aide à accomplir ses rêves. Maitre Erick Birindwa, un opérateur politique de la place témoigne : « au début, je croyais que c’était de la blague jusqu’au jour où je l’ai vu sortir plus de dix personnes dans des hôpitaux. C’est ce  jour-là, que je me suis décidé d’être membre de Tusaidiyane». 

Apprécié par ses paires
Jonas Mutia est aussi apprécié par ses collègues de service, c’est le cas de Sawy Baeni, journaliste à Hope Chanel TV : «J’admire beaucoup son esprit de créativité, Jonas c’est un garçon qui ne cesse creuser afin de découvrir comment il peut améliorer son quotidien et celui de ses proches. Il n’hésite pas à donner un coup de main lors d’un empêchement d’un collègue car c’est depuis  2013 que nous sommes ensemble», témoigne-t-il.
Un parcours rose, Jonas Mutia a débuté sa carrière, à la Radio Bungulu de Baeni, en 2007 avant de signer un contrat à la Radio-télévision Graben, puis à Canal futur TV, peu après à la COMICO FM pour afin se stabiliser à Hope Chanel TV, de 2013 jusqu’à nos jours.
Pour finir, Jonas Mutia, demande à la population de Goma et d’ailleurs de venir en aide à l’ASBL Tusaidiyane en appelant ou en écrivant à ces contacts: +243 999996 335 et jonasmutia1@gmail.com.
«Aux âmes bien nés, la valeur n’attend point le nombre d’années », diton.

Norbert Mwindulwa

Walikale La Jeunesse soutient l’exploitation industrielle de minerais

La jeunesse des différents groupements de Walikale réunie en Mutuelle des jeunes de Walikale(MUJEWA), se décide de soutenir l’exploitation industrielle des minerais par la Société Alphamin Bisie Mining. Ce regroupement des jeunes est conscient des avantages que leur offre  cette entreprise.  Ils l’ont fait savoir à la presse le 01Août dernier.
«Il ya plus de 20 ans depuis que les exploitants artisanaux creusent les minerais dans le Walikale, mais malheureusement rien n’avance. Pas suffisamment de constructions d’écoles, de routes, moins encore d’hôpitaux… Et pourtant, nos minerais sont extraits», s’indigne Benjamin Mushunganya, président  de MUJEWA, en mettant en garde tous ceuxqui créent des troubles autour de l’exploitation industrielle des minerais dans cette entité : « …ils ne veulent pas tout simplementque notre territoire se développe », estime-t-il.

Au-delà de la motivation
Ces jeunes, visiblement motivés par un esprit de développement  se disent choqués de voircertaines personnesqui se disent notables du coin mais qui s’opposent au développement dans ce secteur: «Ils se dirigent régulièrement en Europe pour y cueillir des financements contre l’exploitation industrielle  des minerais. Ils font semblant de comprendre que l’exploitation artisanale de nos minerais ne font que nous régresser d’avantage. Ils sont égoïstes quand ils s’enrichissent derrière la pauvreté de notre territoire. Nous disons  non à cette manipulation», insiste-t-il.
Pour sa part, David Bunakima, fils de Walikale résidant à Goma, présent dans cette cérémonie, Alphamin Bisie Mining s’impose avec plusieurs projets de développement durable, d’abord, en ’octroyant du travail à certains fils du milieu il y a longtemps chômeurs et actifs dans les groupes armés : «je crois que nous devons être réalistes, Alphamin  a commencé  à réhabiliter les routes, construire des écoles, des hôpitaux… Walikale ne manque de rien, il suffit de donner du temps pour que cette firme réhabilite l’axe Goma-Walikale pour déclencher automatiquement le développement», espère-t-il.

Des jeunes déterminés
Cette mutuelle des jeunes de Walikale est déterminée à soutenir les actions de la société Alphamin. En juin dernier, avec son fonds propre, une équipe est allée à Kinshasa afin d’échanger avec  les autorités centrales sur cette question. « Nous étions reçus par le Directeur du Cabinet Adjoint de chef de l’Etat, le premier ministre Bruno Tchibala, les élus du Nord-Kivu (ceux de Walikale et les autres), la questure de l’assemblée nationale…Ces contacts nous ont permis d’exposer notre inquiétude, tout en sollicitant le soutien à Alphamin Bisie de leur part »,  a fait savoir le président Benjamin.
A en croire, le président de cette structure de la jeunesse, les autorités  rencontrées pour la cause,ont promis  d’accompagner  pas à pas l’idéologie de MUJEWA. Le premier ministre par exemple, dit Benjamin Mushunganya, a promis d’appuyer les actions d’Alphamin et  il a été surpris de voir comment une jeunesse du Nord-Kivu voit l’action de cette société  positivement « Il nous arappelé que nous avons la responsabilité de rendre prospère notre territoire et profiter  de sa richesse », ajoute-t-il, en appelant la jeunesse de rester uni pour la bonne cause.

Norbert Mwindulwa