mercredi 18 avril 2018

Goma : Un brasero solaire, une invention des jeunes étudiants de l’ISDR- GL


Un four solaire, made in DRC est mis en évidence par les étudiants de G2 ISDR GL de Goma. Ce four vient apporter des solutions durables aux problèmes liés à l’insuffisance d’énergies pour faire la cuisson ainsi qu’à la déforestation. Ces jeunes étudiants appellent à l’appropriation du projet et au partage d’expériences à quiconque aimerait expérimenter leur invention.
Préparer la nourriture grâce à l’énergie solaire est désormais une réalité à Goma. Cela grâce à des intelligences locales. C’est un groupe des jeunes étudiants de 2e graduat de l’Institut Supérieur de Développement Rural des Grands Lacs(ISDR GL) qui ont  mis au point un brasero fonctionnant grâce à l’énergie solaire. Cela  s’est passé dans le cadre de la pratique de leur cours intitulé gestion durable des ressources naturelles. A en croire ces jeunes, ce four, est une  nouvelle technologie de base mise à la disposition de la population de Goma ainsi que celle des paysans pour réaliser une cuisson avec une énergie propre , accessible à tous et moins coûtée.
Ce four est constitué de quoi ?
riz préparé par le four soalire
 En effet, cet outil nouvellement expérimenté par ces jeunes intellectuels  a deux grandes parties. Arsène Mumbambo, l’un de ces étudiants que nous a confié la cheffe des travaux , la Secrétaire Générale Académique et enseignante de ce cours, Claudine Nzamurata nous en dit plus « la première partie de ce brasero est couverte par un papier aluminium  spécifique  capable de réaliser une réfraction solaire, ce papier aluminium  reflète le rayonnement solaire » explique-t-il et de poursuivre , puis la seconde, peinte par la couleur noire, une couleur capable de retenir la chaleur lorsqu’il fait chaud à l’intérieur du four. Après, l’énergie est en magasinée  à l’intérieur de ce four solaire. En suite l’énergie en magasinée chauffe à son tour  des fils  métalliques installés dans le four et c’est sur ce fil métallique qu’on va  poser  la casserole pour la cuisson des aliments avec toute douceur. Ce nouveau four solaire est amovible c’est-à-dire, il  est tourné en suivant la direction de soleil pour son efficacité.  Pour le représentant des étudiants de G2 ISDR GL,  Arsène Mumbambo, il s’est sentie un besoin à la problématique  de l’énergie utilisée dans nos ménages « nous venons d’apporter une solution que nous estimons durable liée au problème de la desserte de l’énergie dans les ménages des congolais et aussi  à la déforestation qui reste le mobile de notre motivation » insiste-t-il.
Les objectifs de l’invention
Cet étudiant motive leur invention par le fait que, la déforestation est la cause première   de changement climatique  car  causé par l’utilisation des énergies fossiles dégageant ainsi  le dioxyde de carbone, l’effet de serre qui dégage le CO2. Aussi en utilisant ce four solaire, la population évitera d’utiliser les braises  et  arbres qui interviennent  dans la stabilisation de climat et le renouvellement de sol. Donc, ce four vient  de contribuer à la lutte contre la déforestation en fournissant ainsi une énergie propre et non polluante à la ménagère congolaise. Concernant la durée  de la préparation des aliments avec cette innovation,  elle est fonction  de l’intensité solaire et du type de la nourriture préparée. Par exemple, les œufs à mes yeux, ont fait environ 4 minutes. Il faut dire que ces étudiants plaident  à l’appropriation de ce four solaire made in DRC et aux personnes de bonne volonté d’appuyer leur projet pour une probable amélioration de cette créativité car ce four est encore dans une phase expérimentale.  Ils appellent à toute personne ayant besoin de l’expertise de cette fabrique de marque , de passer à leur institution pour épuiser cette nouvelle découverte.
Norbert Mwindulwa

Goma : Les ONG de la société civile forment les étudiants sur les méfaits des arrangements à l’amiable en cas les VSBG


La synergie des 15 Organisations  de la société civile du Nord-Kivu ont enseigné plus de 80 étudiants de la ville de Goma sur les Violences Sexuelles  Basées Sur les Genres, ses conséquences graves sur des arrangements à l’amiable. Les participants ont été satisfaits. Cette  formation  a eu lieu ce 16 avril à l’hôtel Cirezi  sous  le Financement de l’ONG FREEDOM HOUSE.
A en croire les organisateurs  de cet atelier de formation, l’objectif est d’arriver à faire Comprendre  les étudiants des différentes institutions Universitaires  de Goma,  les méfaits  des arrangements à l’amiable  en cas des violences sexuelles  basées sur les genres afin de réduire leurs impacts négatifs. En effet cette catégorie de la couche sociale a été appelée à la mobilisation sociale  pour  mettre   fin avec cette  pratique qualifiée des mauvaises dans leurs  milieux de vie.
La cible n’est choisie au hasard
 Méschac Nakaniwenge est  le président du comité de pilotage de la synergie de ses associations de la société civile,  il revient sur l’objectif  et la raison du choix de leur cible «  sachant que les étudiants sont l’avenir  de demain et la force d’aujourd’hui,  ils sont des femmes et hommes écoutés par d’autres  couches sociales de notre ville, pour cela , nous sommes convaincus qu’au travers eux, notre message doit passer » insiste-t-il en poursuivant  que ces messages peuvent apporter par un changement  positif par rapport  à l’objectif de ce projet.  Cet acteur social soutient que les violences sexuelles sont actuellement partout dans la ville de Goma notamment  les harcèlements  sexuels, les attouchements sexuels, les menaces… et ceux-ci se produisent dans tous les milieux sans exception. Particulièrement leur cible, les étudiants qui seraient confrontés de beaucoup des réalités sociales. Tout ceux-là, les poussent à croire que, le milieu estudiantin est idéal  pour un changement positif de comportement  auquel ils s’attendent.  Les ONG  qui  se sont  liguées  pour cette sensibilisation éducative sont  ADEC /DDH –RDC, UP DDHE-GL, Freedom House… 
 Maître Liévin Mivumba, avocat au barreau de Goma  et consultant  à l’association de barreau  Américain a facilité  cette formation  axée sur la valeur de   l’arrangement  à l’amiable  en matière des violences sexuelles,  révèle que la loi  sur la procédure pénale  interdit  cet arrangement, il donne plus d’éclaircis «  la raison d’interdiction en matière des violences sexuelles, une forme  d’atteinte à l’intégrité  humaine , elles touchent à ce qui est de précieux à l’homme notamment le viol, c’est pourquoi , on ne peut  pas  s’y imaginer qu’un OPJ ou un magistrat , Avocat ou autorité locale procédé   à un quelconque arrangement à l’amiable car interdit » explique-t-il  et d’ajouter que la vie sexuelle fait partie des valeurs sociétales , c’est pour quoi , l’état congolais interdit  certains actes comme les violences sexuelles. Pour ceci, un riche ne peut pas  influencer la justice en cas de violences sexuelles dans le but de recouvrer sa liberté…
Des participants satisfaits
Me Liévain devant les étudiants,dispensant la matière
  Visiblement , les participants à cet atelier ont été satisfait des explications qui selon eux, viennent d’enrichir leur  bagage intellectuel en matière des violences sexuelles basées sur  les genres, c’est le cas de Zaina Basangi, la porte-parole adjointe des étudiants  de l’Université de Goma donne ses expressions par rapport à la matière apprise «  je suis émise  des riches explications sur les violences sexuelles et nous énumérer selon l’actuelle loi du code de la famille datant de 2009, avec la clé, les sortes  des violences sexuelles et des exemples à l’appui » se réjouisse-t-elle en poursuivant qu’elle a compris aujourd’hui que l’arrangement à l’amiable est défendu par la loi et ne met pas fin à la violence sexuelle.   Il faut dire que  cette séance de sensibilisation qui a ciblé les portes paroles des étudiants    et cinq  autres étudiants de chaque université œuvrant  dans la ville de Goma n’est pas la première à être organisée par ces acteurs de la force vive. Le dernier  a été  organisée en faveur des couples  mariés, il y a de cela une semaine. Ces organisateurs protègent ainsi   ciblées prochainement une autre catégorie des personnes, celle des autorités politico-admiratives et judicaires  dans  la quête de faire des plaidoyers  afin de les amener  à contribuer tant soit peu  sur les jugements rendus sur ces violences sexuelles restant non exécutées.
Norbert Mwindulwa

lundi 9 avril 2018

Bas-Congo : les chefs de terre critiquent l’implantation des vaches dans leur parc


La présence des vaches dans la province du Kwilu  et du Kwango  pose problème. Le gouvernement a décidé que ces vaches soient regroupées dans un premier  temps au parc agro-industriel de Bukangalonzo. Cette décision prise par le Président  Joseph Kabila  a été annoncée par le porte-parole  du gouvernement le 24 février dernier. Les chefs des terres désapprouvent cette décision. Ils rappellent que lors d’implantation du parc de Bukangalonzo le même gouvernement  avait pris les  désengagements  qui n’ont jamais été  honorés.
«  nous exprimons dans bleu notre désapprobation  de l’idée de garder les éleveurs  et leurs troupeaux  au parc agroindustriel de Bukangalonzo , la dernière déclaration  de notre gouvernement  sur l’utilisation de ce parc  agro-industriel  nous fat repose la question de savoir » et de continuer  « quelle est la politique sociale  par rapport aux propriétaires  des terres et  la population du Kwango en générale » s’interroge le porte-parole général  des regroupement des chefs de terre  et des notables du secteur de Bukangalonzo.
L’état doit faire une marche en arrière
 Il pense que  l’état devrait faire un pas en arrière. Il y a quelques années aux moments de l’implantation de  de la ferme de Bukangalonzo, le gouvernement avait promis de  construire écoles, centres de santé et parcs d’attractions, mais jusque-là, rien ne fait comme le souligne  le représentant des chefs coutumiers «  depuis que le parc est là, il y a beaucoup de nos mémorandums arrivés  au gouvernement et jusque-là,  le gouvernement ne nous a jamais donné une réponse favorable depuis 2012 jusqu’à ce jour » dénonce-t-il. Et de poursuivre, pourquoi, ils doivent cesser de s’inquiéter  de la présence de ces éleveurs et de leurs bêtes.
Les autorités maîtrisent le sujet
l'extrait de quelques vaches de Bukangolonzo
Au terme d’une mission  gouvernementale sur place,  Paluku Kisaka Yere Yere, ministre national de pêche et élevage, contacté et  a indiqué que ces bêtes appartiennent  à des Congolais principalement  des éleveurs du Tanganyika  et du Sud-Kivu « ces vaches  appartiennent aux congolais  qui viennent de Kalemie  via Kinshasa car ils veulent couler leurs produits » déclare-t-il. Dans cette lutte, les chefs des terres  ne sont  pas seuls. Ils bénéficient  l’appui de certains opérateurs politiques et organisations des sociétés civiles Kwango-Kwilu. Les causes rurales  par exemple,  une ONG de défense des droits de l’homme basée au Kwango estime que  les vaches dans le Kwilu –Kwango  des sols et habitations de la population.
N’est pas joué aux malins
 Par ailleurs Jonathan Owata, député national  élu de Kinshasa et originaire  du Kwango appelle  le gouvernement a n’est pas joué au malin «  il doit respecter les droits de chefs des terres et qu’il déplace ces bêtes  » insiste-t-il et   ajoutant « quand les membres du gouvernement arrive sur place et demandent que  de manière provisoire qu’on cantonne les vaches, le temps  de trouver des acheteurs puisque les vaches  étaient destinées à la vente, il ne faut pas que le gouvernement joue au malin, qu’un contrat provisoire soit définitif » se désole-t-il. Pour d’autres par contre,  ces bêtes ne sont ni empoisonnées ni  transporteurs d’armes, c’est ce qu’avance Trimphon Nkinkey Mulumba , dit effectué une tournée dans les provinces de Kwilu et Kwango , il parle  d’une  deficiance communicationnelle entre gouvernement et les propriétaire des terres « il y a eu problème  de communication en amont, là où il y a absence de communication , on assiste  à tout, certains disent voilà, ces bêtes transporteraient des  soldats , ces bêtes auraient été empoisonnées »défend-t-il en poursuivant qu’une bête empoisonnée, il s’imagine qu’elle meurt dans l’heure qui suit, c’est un problème de communication.
Norbert Mwindulwa

Goma : La PSR invente des infractions routières pour rançonner les usagers


La campagne des documents de bord de véhicule est devenue  un moyen de tracasserie et de se faire de l’argent derrière le dos des usagers de la route par certains éléments indisciplinés  de la PSR. En contrôlant les papiers, ces agents  réclament à  même les vignettes de 2017 -2018. Le respect du code de la route, des édits provinciaux  et des lois est  foulé aux pieds de ces agents de la PSR.
Visiblement les agents de la Police de circulation Routière se pointent dans plusieurs carrefours de la ville de Goma dans un circuit fermé de  50 kilomètres le long des artères  goudronnées de la ville. Ces policiers spécialistes de route vérifient  la validité  des documents de bord en profitent ainsi  de soutirer aux conducteurs quelques sommes d’argents pour des véhicules possèdent ou non les documents. Le montant de contreventions routière est connu, il est de 10 à 100 milles Francs Congolais.
Ils rançonnent les usagers
L’une des victimes  retrouvée sur la route Katindo sake, précisément, à un endroit connu sur le nom de  rondpoint Office des routes nous explique son calvaire après s’être rançonné « ça ne va pas avec ces policiers, ils contrôlent mêmes l’assurance et la vignète de 2017 au lieu  de nous exiger les documents de cette année pourtant j’ai des papiers qui m’autorisent de circuler cette année, ça , c’est nous chercher de bouc émissaire »se désole-t-il en ajoutant qu’il a dû  payer  au bureau de l’office de route 100 FC pour être libéré. A quelques mètres de là, au rondpoint INSTIGO, on tente  d’être curieux, c’est un autre chauffeur que les roulages ont ravi les documents. Il gare son mini bus de la marque Hiace  devant les vendeurs des revêtements de téléphone portable et s’en défoule «  j’ai tout montré comme document, ils manquent même l’infraction à me coller sur la peau, mais ils m’exigent de donner quelque chose pourtant aujourd’hui, je suis fauché »déclare-t-il et de poursuivre quand ils seront fatigués, ils vont me laisser aller travailler, tous les clients ont déjà vidé le taxi. Ce lundi 06 Avril encours, nous assistons à des scènes  de médiocrité où nos concitoyens ne savent plus à quel saint se voué.
Des victimes échappent …
 Des chauffeurs des taxis et  les privés   développent des stratagèmes pour contourner ces tracasseries des PSR en se cherchant des personnalités influentes dans la ville pour éviter de payer ces 100FC. Alphonse B. taximan  nous relate sa stratégie «  en force d’être victime chaque jour,  j’ai créé une relation avec un colonel de l’armée, quand l’on m’arrête, je les explique que c’est un bus de tel et je suis immédiatement relâché car de fois, ils sont aussi  blâmés et me libèrent » se réjouisse-t-il. En poursuivant notre curiosité, nous avons constaté l’accent des policiers de circulation routières est mise sur la vignette 2018, pourtant, il existe un  édit provincial  par rapport  à cette vignète. Le député provincial  Ushindi Kyalondawa, élu de Goma dénonce la mauvaise pratique des policiers commises sur les routes «  je dénonce cette tracasserie sur nos route, ici en ville. J’ai été surpris qu’à cette année 2018 que nous avions doté au gouvernement provincial un édit  pour que cette vignette ne soit plus Object des tracasseries »révèle-t-il en  poursuivant qu’il est au courant que sa base est souvent  arrêtée à l’office des routes  et l’on exige  au véhicule privé que commercial  un montant forfaire de 10 milles francs  congolais, cela sans remise d’ aucune quittance.
 Appel aux autorités à la vigilance
une photo illustrative de contrôle policier(droits de tiers)
  Cet élu du peuple, en appelle à la responsabilité du ministre provincial des transports  et du chef de l’exécutif provincial  de reprendre des mesures y afférents. Toutes nos tentatives n’ont pas abouties pour trouver le deuxième son de cloche des autorités à la matière, mais un observatoire lucide pense que  le robot roulage installé à l’INSTIGO est  plus considéré ou respecté que des policiers commis à la circulation routière, Daniel Mashauri «  un propriétaire de véhicule ne peut pas être une proie facile pour  des agents de l’ordre, aujourd’hui ce robot roulage a plus d’importances que des humains qui étaient là, ils nous ont tous fait honte par leur manière de mendier et rançonner leur concitoyen » regrette-t-il. Cet observateur a constaté que le mal de congolais est que, nos carrefours, restent des endroits où  les chefs de la police envoient leurs agents pour rançonner la population, ‘’BILANGA NA NGAYI’’ pour  dire que, ces gens,  sont mes champs où je dois récolter chaque jour les retombées de rançonnement. Ces chefs policiers auraient donnés l’ordre à leurs subalternes de réaliser un montant bien connu chaque samedi de la semaine, ce montant se nomme ‘’RAPPORT’’ faute de quoi, vous êtes remplacé à ce lieu payant pour un coin moins fréquenté par le véhicule.
Norbert Mwindulwa

vendredi 6 avril 2018

Goma : la Police Sénégalaise de la MONUSCO célèbre leur indépendance


La contribution des forces de défense  Sénégalaise à l a paix  et la stabilité internationale, c’est le thème sous lequel, le contingent Sénégalais de la MONUSCO a célébré le mercredi 04 Avril à Goma  leur 58 e anniversaire de l’indépendance du Sénégal.  Cette cérémonie s’est faite devant le chef de bureau de la MONUSCO  à Goma.  Une cérémonie riche en couleur culturelle  Sénégalaise à l’honneur  des soldats la paix de ce pays.
Devant plusieurs invités, le commandant de l’unité de  la police Sénégalaise au sein de la Monusco, la SNFPI  a  venté le mérite des éléments  de force Sénégalaise dans les missions  de maintien de la paix au monde. A ce jour, ils sont compte au nombre de 4 milles  dans les différentes missions de nations unies dans le monde.  Pour la République Démocratique du Congo,  le Major  PUJE SEKE , rêve d’une RDC pacifiée  et rassure que son unité travaille  au côté de la PNC  pour  y arriver «  je souhaite que la RDC retrouve la concorde nationale et que  cette paix qu’on veut retrouver  qu’elle soit jalousement préservée par afin de panser les blessures  du présent et celles du passé » souhaite-il. Tout en  saluant le travail de cette unité Sénégalaise,  le chef de bureau de la Monusco à Goma, Daniel Ruiz , espère voir , les éléments de la police nationale Congolaise  fêtaient prochainement l’indépendance de la RDC dans un autre pays  en sevrant sous le drapeau des nations unies «  je suis sure que la PNC  va faire son devoir Républicain , de protéger la population et  le processus électoral, je souhaite que  dans le futur prochain , l’on fait  cette même cérémonie dans un autre pays où une unité congolaise  des nations unies  qui feront ces tâches que font les Sénégalais » insiste-t-il. Cette cérémonie a été clôturée par des danses  traditionnelles  Sénégalaises.
Norbert Mwindulwa        

Goma : L’OMS sensibilise les cadres de base contre le Choléra


Une réunion de plaidoyer s’est tenue le 4 avril encours  dans la zone de santé  de Goma. Cette réunion a été initiée par  l’Organisation Mondial pour la Santé, en sigle OMS  section du Nord-Kivu en partenariat avec la division  provinciale de la santé. C’était à l’intention de 110 cadres de base connus sous le nom de Nyumba Kumi.
A en croire l’OMS, l’objectif de cette réunion,  impliqué ces  cadres de base  dans la lutte sans merci contre le choléra  dans la zone de  santé de Goma. Où selon elle,  la situation de cette maladie reste endémique. L’OMS poursuit que, depuis le mois de  janvier dernier jusqu’à ce jour,  une centaine de cas de choléra  a été identifiée dans la zone de santé  de Goma tandis que plus de  2 milles cas notifiés  sur l’étendue de toute la province du Nord-Kivu.  Une raison de plus  pour l’OMS d’impliquer les cadres de base  afin de sensibiliser  les communautés dans leurs entités respectives de se protéger contre le choléra.  Ceci, en respectant des mesures préventives  de lutte contre le choléra  a indiqué  l’un des responsables de cette organisation des nations unies œuvrant dans la province du Nord-Kivu.
Norbert Mwindulwa

UNIGOM : les étudiants accusent le comité de gestion de détourner le frais de construction


Les étudiants de l’université de Goma dénoncent ce qu’ils qualifient  de détournement par le comité de gestion  de leur institution  de  frais de  construction. Ceci  selon ces étudiants, depuis huit ans. Une copie de la lettre signée  par des centaines d’étudiants  de l’UNIGOM  le 02 Avril dernier  portant accusation  a été déposée par leur délégué  ce même jour au gouverneur Paluku.
vue de l'Université de Goma
 Cette lettre d’accusation s’adresse au ministre de l’Enseignement Supérieur  et Universitaire. Pour l’un des signataires,  les étudiants veulent avoir  une lumière sur la gestion  de leur frais de‘’ construction’’, il s’est exprimé sous l’anonymat «  c’est depuis 8 ans qu’on est  en train de payer  les 20$ de frais de construction et en l’an 2016-2017, ces frais sont revus à la hausse au coût de 40$» déclare-t-il en poursuivant ce qu’ils revendiquent, c’est l’affectation  de ces frais de construction.  Ils pensent quand ils avaient payé cet argent, c’est moyennant une contrepartie. Ils dénoncent le fait que l’utilisation de ces frais reste opaque et pour eux encore, c’est normal que le comité de gestion leur retourne ce frais de construction car son affectation ne serait plus la même comme avancée au départ par leurs autorités académiques. Le recteur de l’Université de Goma dit  n’est pas reconnaitre l’identité de ces étudiants revendicateurs  et rejette en bloc toutes , ces accusations, le Professeur Jean-Paul Segihobe  donne sa version de fait « pour le frais de construction, nous avons  déjà un campus au lac vert qui fonctionne  et j’ai trouvais un bâtiment qui avait été commencé et j’ai achevé sa construction, viabilisé le lieu par rapport  aux autres étapes de constructions »explique-t-il en poursuivant qu’on se souvient il y a  quelques temps,  il a  fait la récolte de fonds de construction pour  vouloir avoir une université moderne  sur base des conseils de l’autorité provinciale, ils auraient dû avoir un compte bloqué pour la cause. Selon  le recteur, le gouverneur Julien Paluku aurait dit qu’il pourra poser la première pierre de construction sur ce terrain d’ici quelques jours  avant son probable déplacement. Le professeur Jean-Paul pense que les étudiants ne doivent pas s’agiter  ou faire l’objet d’une manipulation. Il appelle les étudiants à ne plus casser leur Etablissement car chaque fois qu’ils le font, c’est l’institution qui répare et c’est une charge de plus. Le cours a été suspendu pour l’instant et dans l’espoir de voir sous peu, la reprise de ces activités dans cette institution de l’état.
Norbert Mwindulwa

KIVU INFOS: GOMA : Cinq blessés graves, bilan d’une bavure Pol...

KIVU INFOS: GOMA : Cinq blessés graves, bilan d’une bavure Pol...: La ville de Goma s’est réveillée dans une matinée très agitée ce 22 mars en cours devant  l’enclos du quartier général de la MONUSCO. Des ...

mercredi 4 avril 2018

GOMA : Cinq blessés graves, bilan d’une bavure Policière


La ville de Goma s’est réveillée dans une matinée très agitée ce 22 mars en cours devant  l’enclos du quartier général de la MONUSCO. Des jeunes pro démocraties de la Lutte pour le Changement, la LUCHA en sigle,  sont venus déposés pacifiquement  leur  mémorandum  demandant au conseil de sécurité des nations unies   de voter une nouvelle résolution  pouvant améliorer  l’inefficacité de la MONUSCO en République Démocratique du Congo. Ces jeunes exigeaient aussi une garantie de la tenue  des élections libres et apaisées dans  notre  pays. La Police Nationale Congolaise a dispersé  les manifestants pacifiques causant ainsi des dégâts incalculables. Dans ce bilan de violence policière, on enregistre Cinq blessés parmi les  militants de la LUCHA et un élément de la PNC qui s’est fait crevé l’œil droit par l’advertance. Ce policier victime de son acte,  a voulu sortir sa grenade à gaz à la crimogène pour disperser les manifestants, mais, son arme ne lui a pas obéit, conséquence, sa grenade s’est rabattue sur lui-même avant de causer d’autres dégâts majeurs aux marcheurs et passants qui se trouvaient  sur le lieu de  l’accident. Ramazani  Zeituni,  revendeur des cartes de crédit téléphonique  nous explique « l’évènement s’est vite produit lorsque ce policier voulait sortir sa grenade sur sa ceinture, chose qui n’a pas tenue et on a vite senti le détonateur de cet engin et son œil était déjà perdu » déclare-t-il. Cette police qui n’a pas digéré la présence de ces manifestants, a voulu  poursuivre ces jeunes qui ont à leur tour forcé leur entrée dans l’enclos de la MONUSCO voulant sauver leur peau.  Pris de peur, ces militants de la LUCHA ont passé des heures  dans les installations de la Monusco  vu que les policiers attendaient une Revenge  en dehors de l’enclos. L’un des militants de la LUCHA revient sur les motivations  de leur réclamation «   notre objectif, c’est demandé au conseil de sécurité des nations unies de voter  une résolution qui va contrainte  le pouvoir de Kabila  de démissionner car nous  pensons qu’avec ce pouvoir en place, nous aurons jamais des élections dans notre pays » insiste-t-il et d’ajouter qu’ils n’auront jamais la sécurité moins encore le respect des droits de l’homme. Ces jeunes gens en somme, demandaient à ce que le conseil de sécurité puisse doter à la mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo un mandant  pouvant lui permettre d’agir et d’être efficace dans sa mission en RDC. Finalement, ces jeunes pro démocraties ont été réussi par le chef de bureau de MONUSCO –Goma, Daniel Ruise  et par le responsable de la section des droits de l’homme de la Monusco. Il faut dire que le policier qui a perdu son œil droit a été acheminé  dans une structure sanitaire pour des soins appropriés.
Norbert Mwindulwa 

KIVU INFOS: PAM-FAO Rutshuru : Le P4P et l’alimentation scolai...

KIVU INFOS: PAM-FAO Rutshuru : Le P4P et l’alimentation scolai...: Les petits producteurs agricoles  et des écoliers du territoire de Rutshuru  sont soutenus dans leurs activités par le  PAM et la FAO. Cet...

Rozenn Kalafulo, une journaliste professionnelle et ferme


Une journaliste compétente et brave dans son métier, Rozenn Kalafulo démontre à travers ses prestations qu’elle incarne  le sens de la parité dans la presse. Journaliste de formation, elle fait son travail avec passion et détermination. Rozenn ne cesse de s’attirer l’admiration  de ses collègues ainsi que l’estime de ses auditeurs. Flexible et solide, elle est l’une de rares femmes à occuper l’un des postes les plus convoités de la presse audiovisuelle.
« Mesdames et messieurs, bonjour et passons dès maintenant aux choses  sérieuses. Qu’est-ce que nous avons comme pistes d’informations ce matin ? On a combien d’invitations d’activités en ville  et que demande le citoyen lambda ce jour ? » Interroge Rozenn, ses journalistes subalternes dans la salle de rédaction de Pole Fm, ce 3 Avril 2018 lors  qu’elle dirige le conseil de rédaction de routine de cette radio que les auditeurs ont l’habitude d’appeler ‘’fréquence  des citoyens ordinaires’’. Rédactrice en chef à Pole Fm, une radio communautaire parrainée par Pole Institute à Goma, Rozenn Kalafulo Ngulwa, affectueusement connue sous le nom d’Henriette par ses collègues et ses auditeurs, a travaillé à différents  organes de presse de Goma dont la RTNC/Goma où elle avait passé quelques mois de stage de professionnalisation, la COMICO Fm, Mishapi Tv jusqu’à se stabiliser à  Pole Fm.  Courageuse, debout  et tenace, Rozenn ne se distingue  pas  de ses confrères journalistes hommes sur le terrain où elle s’empresse souvent à poser la première question et parfois des questions gênantes (taboues)  aux sources d’information.
Journaliste admirée
Rédactrice en chef et secrétaire de rédaction à Pole Fm, il y a 4 ans de cela, elle a été  reporter de terrain et présentatrice des journaux en français et en Swahili, mais vite, elle a occupé des postes de responsabilité suite à l’amélioration de sa performance, de sa détermination sur l’écriture radiophonique et la présentation des journaux en langues parlées. Une affirmation  faite  par son directeur, David du ciel Kalenda : « Elle a été engagée ici comme tous les autres reporters en février 2014, elle ne maitrisait pas présenter le journal en Swahili, mais en français elle était supère, tout juste quand elle venait de Mishapi Tv. C’est juste après que nous avions remarqué sa particularité dans la rédaction radiophonique. Pour nous, elle méritait, du coup, d’assumer ce poste »explique-t-il.  Il poursuit que son collègue s’est vite adaptée à l’espace de quelques mois et présente les journaux en swahili comme si, elle le faisait avant et cela sans aucune différence avec les autres. De fil en aiguille, Maeshe Baeni, fidèle auditeur de Pole Fm à Goma soutient qu’il admire la prestation  de cette journaliste «  Rozenn , quand elle  vous présente son journal ou amine un débat politique à la fréquence des oubliés, elle vous donne l’envie de continuer à suivre, car elle a une présence remarquée  au micro, qui m’accroche  et  reste maîtresse  du débat » et de poursuivre, elle arrache le micro à un invité quand il le faut et l’interpelle  que c’est une émission éducative, qui ne demande pas un débordement ‘’il faut du respect aux auditeurs’’ dit-elle, sans complexe.
Concernant son apparence physique, Rozenn est une femme au visage jovial et d’un teint noir. De taille équilibrée, elle aime s’habiller en pantalon jeans et à chausser des baskets donnant souvent l’impression d’un report de terrain. Cette caractéristique réhabilite pour elle la parité et le sang-froid avec lesquels cette femme des medias se présente toujours là où le travail l’appelle; malgré ses devoirs bureaucratiques. «  Rozenn aime faire d’une pierre deux coups. Elle adore faire le terrain et elle s’adapte vite  au nouvel environnement professionnel que ce soit à la rédaction ou au terrain. Elle sait aussi rassurer ses sources d’informations politiques que sociales par la façon dont elle rend les fruits  de ses recherches sur le terrain » révèle  Cyprien Lusenge, rédacteur en chef à Virunga Business Radio(VBR) et ancien rédacteur en chef de Rozenn à Mishapi Voice TV. Lors de notre entretien, Rozenn a soutenu qu’elle appréciait le travail des journalistes de Goma, des professionnels qui donnent le meilleur d’eux en travaillant dans des conditions très difficiles, marquée parfois par des tensions entre services de sécurité et journalistes, en cette période de crise politique en RDC. Elle s’inscrit en faux contre ceux qui pensent que ses collègues du Nord-Kivu monnaient l’information comme ceux d’ailleurs dans le pays. «  Nos consœurs et confrères du Nord-Kivu travaillent pour informer les citoyens ordinaires malgré qu’ils ont pour la plupart un salaire dérisoire, mais ils travaillent d’arrache-pied, chapeau bas à vous » félicite-t-elle et d’ajouter qu’ici, il n’y a pas la culture de donner  de l’argent à la presse comme à Kinshasa où des journalistes achètent des véhicules et des maisons  avec de l’argent donné par leur source. Par ailleurs ; elle fustige le fait de ne pas accéder aux sources d’informations  et là, elle est obligée d’utiliser des formules du genre « nos efforts n’ont pas abouti pour avoir l’autre version de fait » cela, me déchire  le cœur. Rozenn suggère  que  les sources d’information soient ouvertes aux medias « tous les medias ne courent pas derrière  l’argent des sources et ces sources le savent bien, mais  elles assimilent tout le monde aux quémandeurs ou flatteurs » se désole-t-elle.  Elle continue ensuite  qu’elle déteste les discriminations dans la société, surtout celles faites à l’encontre des femmes journalistes car elles ont des contacts professionnels avec les autorités et certaines gens leur prêtent des jugements infondés, qu’elles sont des femmes à craindre «  j’estime que les gens doivent faire le distinguons d’ une journaliste qui incarne sa profession et une journaliste mère ou épouse d’un homme, qu’ils ne nous jugent pas avant de nous approcher » conseille-t-elle. Diplômée en sciences de l’information et de la communication à l’Institut Facultaire des Sciences de l’information et de la communication de Kinshasa, IFASIC en sigle, depuis 2010, Rozenn Kalafulo  baigne dans le monde médiatique de Goma.
Jugée professionnelle et debout
la Rédatrice en cheffe Rozzen K.
 En 2010, après ses études à l’IFASIC, elle va être accueillie à la RTNC/Goma en qualité de stagiaire  par Laurent Nyangi afin de  marier la théorie à la  pratique «  je l’avais accueillie quand elle revenait de Kinshasa, j’ai senti vite qu’elle avait  ce don et ce n’était qu’une question d’encadrement  et du temps pour qu’elle fasse son nom et bien, elle l’a déjà fait et je n’ai jamais été  déçu  d’elle » se réjouit-t-il.  Laurent a  poursuivi  qu’elle était intelligente  et courageuse jusqu’à arracher son avenir. Rozenn est amoureuse de la presse depuis son jeune âge. Elle n’est pas journaliste par hasard : « Quand j’étais très jeune, mon enseignant de l’école secondaire à l’Institut Pilote de Kalima(IPK)  reportait des matchs de football en direct du  stade et j’adorais le suivre, c’est ce  que faisait Roger Monga » se souvient-t-elle. Lorsqu’il y a des fruits murs, ils deviennent  automatiquement  la cible des attaques, certains de ses collègues reprochent à la Rédactrice en chef, Rozenn, d’avoir un langage sec, mais aussi d’être orgueilleuse. A cet effet, elle pense qu’elle n’apprécie pas les hypocrites et quand on respecte et maitrise  son métier, certaines personnes  confondent cette assurance de soi à l’orgueil pourtant, je ne fais que suivre à la lettre  les principes de ma profession. Une profession si exigeante et dont la plupart ne maitrisent pas  les tenants et les aboutissants, car ils l’ont appris sur le tas.
                                                                                                                            Norbert Mwindulwa