samedi 22 octobre 2016

Lancement effective de la semaine CPT-PTME au Nord-Kivu

Lancement ce mardi 18 octobre sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu de la semaine de la consultation  prénatale CPN et prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère a l’enfant PTME. La cérémonie a été dirigée par le chef de division provincial de la santé, représentant du ministre provincial de la santé. Peu avant, une caravane motorisée a été organisée  sur les différents tronçons de la ville de Goma  pour sensibiliser la population sur l’importance de cette campagne. Dans son allocution, le docteur Laurent Katembo Kirikundi  a appelé les habitants de la province du Nord-Kivu en général et ceux de six zones de santé, la cible de cette campagne de s’approprier cette activité. Il a insisté sur l’importance que les femmes enceintes doivent accorder à la consultation  dans les trois premiers mois  de leurs grossesses «  nous lançons ce que nous appelons à notre gargot  médical  la semaine de la consultation prénatale  et de la prévention de la transmission de mère  à son enfant, qui a pour objectif de capitaliser toutes les femmes enceintant n’étant pas encore dépistées, de le faire mais aussi  leurs partenaires masculins »déclare-t-il et d’ajuter que cette activité concerne les femmes allaitantes . Si, il s’avérait que ceux derniers deviennent positifs, ils doivent se soumettre au traitement pour permettre d’empêcher la transmission  du VIH de la mère à son nouveau né. Les statistiques fournies récemment par les services techniques dans le secteur de la santé font état de  1, 1% de la population du Nord-Kivu qui est séropositive a révélé le docteur  Amina Mangana, représentante du chef de bureau zone Est. Elle pense que la campagne CPN-CPTME contribuera à atteindre l’objectif d’éliminer  la transmission du VIH/SIDA  de la mère à l’enfant  d’ici 2030  et augmentera également au moins 30% de nombre des femmes enceintes et allaitantes testées de VIH d’ici  décembre 2016 « le risque de transmission de la mère à son bébé peut être réduit par  la prise des médicaments spéciaux pendant la grossesse , car actuellement 38% des femmes enceintes  connaissent leurs statuts sérologique »révèle-telle en poursuivant qu’au cours de cette semaine de CPN-CPTME  qui commence ce jour, elle invite toutes les femmes se  trouvant dans cette catégorie à se faire dépister aussi leurs conjoins car c’est volontairement  mais également gratuitement ce dépistage. Le dépistage précoce permet une meilleures prise en charge tout en expriment leurs gratitudes à leurs différents partenaires soutenant leurs efforts dans lutte contre cette maladie du siècle. Les organisateurs ont exhorté toutes les parties prenantes a cette lutte d’avoir une grande abnégation enfin d’avoir un changement positif  de comportement et de  pratique sociale  en vue de mettre un terme  à la propagation du SIDA.  A la fin de la cérémonie, les femmes victimes  de VIH/SIDA ont témoigné de l’importance de faire la CPN en invitant leurs paires au dépistage volontaire, l’une d’elles qui à requit l’anonymat donne son expérience « on me conseillait d’aller se faire dépister mais je me disais pourquoi le faire pourtant je suis une femme mariée qui ne sort pas en dehors de mon foyer, où donc j’attraperai le VIH ? Alors que j’avais déjà été atteinte » avoue-telle et d’appeler  d’autres femmes à se faire dépister car elle 16 ans depuis ces temps et met 4 enfants non contaminés tout en suivant les conseils des médecins et les ARV.

Norbert Mwindulwa      la  caravane motorisée pour sensibilisation CPTME-CPN 
                                        les femmes qui ont accepté de se dépister volontairement

Les journalistes sensibilisés sur la semaine de CPTME et CPN à Goma

Les journalistes membres  du réseau des medias pour le développement REMED en sigle ont été conviés à un point de presse. C’est pour le préparatif de l’organisation de la semaine de la consultation prénatale et la prévention de la transmission du VIH/SIDA  de la mère à l’enfant CPN-PTME en sigle du 18 octobre au 22  en cours par l’UNICEF. Les zones de santé bénéficiaires  pour la nouvelle stratégie B+  sont la cible de cette organisation internationale pendant les quatre jours , il s’agit notamment de  Goma, Karisimbi, Kirotche , Binza, Rutshuru  et de Nyiragongo avec comme objectif  l’augmentation  plus moins 30%,  le nombre des femmes enceintes et allaitantes en terme de test de  VIH/SIDA en PTME  a expliqué le docteur Marte Idumbo, spécialiste de  prévention  de VIH/SIDA, PTME  au sein de l’Unicef Goma «  les semaines PTME signifient les dépistages VIH  des couples, c.-à-d. femme allaitante et femme enceinte  avec son partenaire masculin tout cela via les relais communautaires » explique-telle et d’ajouter   que les concernés soient sensibilisés ces quatre jours d’aller au centre de santé le plus proche pour suivre le conseil de dépistage de VIH et ceux-là qui  se verront positifs  puissent suivre immédiatement le traitement qui est disponible aux structures appropriées car dit-elle l’idéal est d’avoir zéro  contamination VIH/SIDA pour cette catégorie de personne. Il faut dire qu’ils attendent 73 mille personnes  mais jusque là, il n’ya que 25 mille qui se sont déjà dépistés. C’est la raison qui les a poussés à réaliser une grande activité de masse  pour dépister le maximum des bénéficiaires  et mettre les positifs sous traitement ARV. De janvier  a ce jour, l’UNICEF a déjà dépister  6 mille partenaires masculins  et leurs  attentes se dénombrent  à 22 mille partenaires masculins pour cette année en cours d’où la nécessité de cette campagne de sensibilisation par tous les canaux  de communication. Pour le rappel, les bénéficiaires  sont les femmes enceinte  et celles qui allaitent, leurs partenaires masculins ainsi que les enfants exposés a cette maladie du siècle, le VIH/SIDA.

Norbert Mwindulwa 

lundi 17 octobre 2016

Le chef de groupement Mutanda, suspendu…

Le chef de secteur est suspendu de ses fonctions publiques, ainsi en a décidé l’administrateur du territoire de Rutshuru. Il est reproche a Kambale Mungera de détourner l’aide que le gouvernement de la RDC a envoyé aux victimes de guerre dans son entité.
La décision de l’administrateur du territoire de Rutshuru  datant du 8 octobre dernier, mais  rendu publique quelques jours plus tard. Dans cette décision de l’autorité territoriale ,Justin Mukanya souligne que «  le chef de groupement Mutanda a  spolié ses administré en détournant  sans scrupule une u n lot en assistance  essentielle accordée par le gouvernement de la République en faveur des victimes d’incendies des maisons d’habitations lors de dernières barbaries humaines   perpétrer par des inconnues dans la chefferie de Bwito ». Un habitant de ce groupement de Mutanda joint  au téléphone a confie que Kambale Mungera  aurait agit avec d’autres personnes  a sa suite. Ensemble, ils auraient détournés 200 tôles et d’autres biens de valeurs destinés aux habitants de la zone. Si le chef Kambale est puni seul, c’est parc qu’il est  le répondant numéros un. Tous nos efforts ont été vains pour tenter d’avoir la réaction de la personne mise en cause, à savoir Kambale. Pendant cette période de suspension  l’intérim du chef de groupement Mutanda sera assumé par  Alexis Silusawa Masumbuko, secrétaire administratif du groupement de Tongo. Son installation étant que le chef du groupement  doit avoir lieu dans un bref délai ajoute une source proche de l’administrateur  Justin Mukanya.

Norbert Mwindulwa

Le Bureau du barreau de Goma a ses nouveaux membres

Les cinq membres du bureau du conseil de l’ordre des avocats  au barreau de Goma ont été élus en remplacement de leurs collègues   de l’ancien conseil de l’ordre des avocats du Nord -Kivu. Il s’agit notamment des maîtres : Birindwa avec 134 voix sur 138, Feruzi Bilola 119 voix, Mumbere Buhesi 114 voix, Maheshe 100 voix et en fin Alain Bahati 97 voix. C’est le nouveau bâtonnier  Prosper Kitoga Kansilenge vraisemblablement  élu à l’issue de l’assemble générale élective tenue le 11 octobre en cours  qui a organisé des mains de maitre ces élections en huit clos dans la salle de full gospel. Après ce huit clos, les journalistes ont été appelé à la couverture médiatique  de prolation des résultats, au total 138 avocats hors mis les signataires ont participé a leurs élections, le rapport financier de l’exercice 2016 figurait aussi sur ce point à l’ordre du jour. Il faut préciser que les doyens des avocats de Goma étaient présents  dans la salle pour apporter leur appui durant tous le déroulement  à ces élections. Posant la question sur son caractère en huit clos, le bâtonnier  Prosper Kansilenge  s’exprimer de la manière à la presse «  vous savez que nous sommes une famille organisée, les avocats travaillent en suivant leur éthique et déontologie et il ya des choses que nous ne devons livrer à la presse pour la bonne image de notre profession » déclare-t-il. Il a en suite appelé son prédécesseur  à la sportivité car les élections, est un jeu démocratique  et accepté le résultat  de ces élections serait également un signal fort leur corporation sensé de redorer l’image de la justice. Ce qui n’est pas l’avis du bâtonnier sortant Dunia Ruyenzi, contacté, il parle d’une irrégularité  aux articles 27 et 27 règlement qui régit l’ordre des avocats en RDC. Tous les doyens des avocats présents à la cérémonie ont  appelé  Maitre Dunia à respecter les choix de ses confrères  pour préserver sa dignité et celle de leur corporation.

Norbert Mwindulwa      le bâtonnier Prosper félicite les membres de son bureau
 l'actuel bâtonnier du Nord -Kivu,  Prosper Kitoga Kansilenge
 

La NDSC s’inscrit à faux contre le partage de poste politique…

La nouvelle dynamique  de la société civile se porte à faux  contre  tout accord politique  du dialogue allant dans le sens contraire du  prescrit de la constitution. Ces propos sont ceux du président national de cette structure citoyenne ce jeudi 17 octobre en cours  lors d’une conférence de presse organisée à l’intension des journalistes de Goma. Jean-Chrysostome  Kijana , le président nationale de la NDSC  et sa structure n’étaient d’avis  pour la tenue du dialogue  nationale qui se tient à Kinshasa  car selon lui,  tout dialogue politique se décline toujours  par le partage du gâteau, chose qui n’est pas appréciée par la population  « tout accord qui viole  le prescrit de la loi fondamentale du pays n’a jamais été le bienvenu à NDSC » déclare-t-il en poursuivant que, accorder la primature à l’opposition politique Congolaise , c’est se versé a quelque chose  qui énerve la constitution et qui reste  anticonstitutionnelle.
Il faut dire que le président national de cette force vive  est à Goma pour une mission officielle dans l’objectif  de remobiliser  ses concitoyens  Nord-Kivuciens   que sa structure est là pour la population et ne travaille  que pour elle,  en  prônant une citoyenneté  responsable.  Notons par ailleurs que la NDSC  existe et   implantée  en RDC  depuis novembre 2012, à Goma depuis novembre 2015.
Norbert Mwindulwa

Jean -chrisostome Kijana, le président national NDSC

lundi 10 octobre 2016

Les Rwandais et les Gomatraciens plaident pour la réouverture totale de leurs frontières

Des villes qui se touchent, considérées comme jumelles, Goma  à l’est de la RDC et Gisenyi  au Rwanda, des villes renvoient jadis  aux tensions entre les deux pays.  Le groupe rebelle M23 a scionné la région pendant des années, mais un signe de réchauffement est palpable depuis février dernier car les principales frontières entre ces deux villes voisines a été recouvert jusqu’à 22 heures, un signe de soulagement pour des populations.
Un dimanche soir, à la grande barrière, l’un des postes frontières reliant la ville de Goma et celle de Gisenyi. Quelques voitures des nations unies  font la queue pour se rendre  au Rwanda et un petit flot continue de faire va et vient de  tous les sens. Ce mouvement se répètent sur ce lieu jusqu’à 22 heures. Il est bien longtemps, il fallait se presser pour y arriver avant la fermeture à 18 heures, ceci a était le cas pendant environ 3ans et demi. Comme beaucoup de Gomatraciens comme c’est le cas de Précis Lufungula qui travaille à Goma mais vit à Gisenyi car il juge la ville Rwandaise plus sécurisée et en plus le logement y est moins coûté, il se réjouit de cette fermeture tardive « ça nous permet de passer plus de temps avec nos familles, je reviens d’une fête et je peux facilement changer les habits et y revenir » se réjouisse-t-il  et en ajutant il de cela peu que ce mouvement était impossible. Même cas de figure pour Prince Kitenge « ça m’arrange et me donne plus envie de travailler ici ». Non loin de la frontière, les commerçants Congolais comme Rwandais se frotte les mains Harman de Kivu Club, un espace de divertissement et de restauration «   c’est un ouf de soulagement pour nous, on m’aimerait  que les autorités prolongent les heures même 24 heure sur 24 car les clients s’entassent ici pendant la nuit » souhaite-il. Quelques  deux kilomètres plus loin à la petite barrière, c’est une scène à des allures d’un marché et ambiance est autre. Ce poste frontalier souvent pris d’assaut  par les petits commerçants n’a pas bénéficié de cette fermeture tardive Ciza Zigabe, la cinquantaine révolue, père de 5 enfants, traverse chaque jours quatre à cinq fois par au Rwanda pour acheter les téléphones portable et les revendre à Goma. Il ne comprend pas pourquoi  les riverains de  ce poste frontalier n’est pas avantageux  «  je me retrouve là-bas à 18 heures de traverser mais je paie la moto pour arriver à la grande barrière, c’est un manque à gagner car il n’y a qu’une seule entrée tardive ». Les Rwandais  vendeurs  des marchandises assurent  être forcés de vendre  leur cargaison des produits légumineux  à perte à la fin de journée, enfin d’être sûre de pouvoir traverser cette frontière petite barrière à temps. Il est 18 heures passées de quelques minutes, nous sommes à la petite barrière, à Birere, un groupe des femmes  font un demi-tour, des colis sur la tête et s’apprête à traverser  la ville à  pied pour emprunter l’autre poste de frontière.
Norbert Mwindulwa

    la grande barrière du côté Congolais

Goma revit et reprend sa place de ville touristique

Goma, à l’est de la RDC,  la capitale provinciale du Nord-Kivu retrouve une certaine sérénité depuis la fin de la rébellion du M23. Les touristes commencent même à y revenir avec comme attraction le parc national de Virunga.
Bienvenue dans la ville touristique de Goma, au premier regard, les panneaux publicitaires suspendus  au dessus du boulevard qui mène  vers les frontières Rwanda-Congolaises au centre ville peut surprendre la capitale provinciale du Nord-Kivu. Souvent associée aux guerres et rebellions dit Jacqueline, une habitante de Goma. Pourtant ce n’est pas là l’avis de Deo Datuis Nyiramana , dans son petit café aux murs  coloré à la marque de rastafari , il assure que la ville de Goma attise la curiosité des visiteurs « j’ai la chance d’être visité par toutes les nationalités ici dans mon cafétéria surtout des les étrangers qui visitent les volcans, le parc de Virunga et même cette ville qui a la dimension touristique »déclare-t-il. C’est surtout le parc national de Virunga, a une vingtaine de kilomètres  au Nord de Goma, qui attire la tension des visiteurs depuis  sa réouverture à 2014. Le plus ancien parc national d’Afrique abrite le quart de la population de derniers  gorilles de montagne mais aussi une autre direction le volcan Nyiragongo  et son cratère des laves, une  attraction prisée. Le chargé de communication de parc de Virunga  au moins 7 mille touristes ont visité le parc. Selon un rapport de WWF datant de l’année 2013 géré de manière durable. L’industrie du tourisme  au sein du parc pourrait potentiellement générer 235 millions de dollars Américains par ans. Dans le centre ville de Goma Hortense Mayani   30 ans tient  avec sa mère une boutique des vêtements , la jeune femme est convaincue que la réputation de Goma et sa région évolue et qu’il ne reste plus qu’à  diversifier le secteur touristique «  l’image de Goma  a vraiment changée , mon père a une ferme et beaucoup de gens y vont pour les visites et n’ont pas peur de se faire attaqué comme avant » déclare-telle en souhaitant que les gens proposent des belles choses pour soigner l’image de sa villa. La situation de s’est tellement améliorée se félicité Feler Rutahishirwa , le vice gouverneur de la province du Nord-Kivu , ce dernier met également l’accent en matière de récent progrès des infrastructures  comme  par exemple l’allongement de la piste de l’aéroport international de Goma « c’est un aéroport qui a été réhabilité même si pas totalement, nous avons plusieurs compagnies qui  atterrissent ici  notamment : Kenya Airways, Ethipian lines  » déclare-t-il en pensant que Goma  va reprendre sa place de la grande ville touristique au  centre d’ Afrique. Reste des nombreux défis qui sont à relevés  par exemple en matière de formation de personnel qualifié et d’infrastructure routière  sans oublier la stabilité enfin d’attirer des potentiels investisseurs privés.
Norbert Mwindulwa
 une vue plongée de la ville de Goma