dimanche 23 septembre 2018

Masisi : Un mort et quatre blessés, bilan d’une incursion des FDLR à Mwesso


Le domicile du chef de localité et le poste de police de Mwesso ont été la cible  d’une attaque ce vendredi matin  des éléments armés identifiés comme des FDLR / CNRD. Mwesso se situe à environ  20 kilomètres à l’ouest de Kitchanga dans le territoire de Masisi. Des sources proches de la police, avancent un bilan provisoire d’un mort, quatre blessés  et deux personnes enlevées.
l'un des groupes armés qui écument le Nord-Kivu 
C’est autour de 07 heures locales que, des hommes identifiés comme FDLR/CNRD  feront leur incursion dans la localité de Mwesso confirment des sources policières sur place. Le domicile de monsieur Kabatama, chef de cette localité  et le poste de la Police Nationale Congolaise ont été dans le viseur de ces rebelles. On apprend que, la police s’est défendue  bec et oncle, elle va abattre l’un des assaillants et blessés quatre autres. Pour l’heure, tous les détenus qui se trouvaient  dans ce cachot de la police de Mwesso  dont quatre  présumés violeurs en ont  profité de l’occasion pour prendre la cavale. Dans la débandade, deux civiles seraient également tombés  dans la rivière Mwesso qui traverse  cette localité et se seraient noyés  dans cette eau profonde. Jusqu’à ce moment où nous rédigeons ce reportage,  les corps sans vie des disparus n’ont pas encore été retrouvés soulignent nos sources.  Pour la police de la place, cette attaque serait  commanditée par un notable local  qui a  été dénoncé par les autorités locales de Mwesso  pour sa collaboration occulte avec les FRDL/CNRD, qui ce dernier sera arrêté par la police il ya peu  avant d’être libéré  grâce à l’intervention de la chefferie concluent nos sources sur place. 
#PrixNetEkita
Norbert Mwindulwa

Goma-Habari RDC : #PrixNetEkita, c’est le nouveau hastag, pour sensibiliser à rabattre du prix de l’Internet.


Habari rdc a réuni des journalistes en ligne, des bloggeurs, des membres de mouvements citoyens et la société civile pour trouver un message afin de chercher les voies et moyens pour influencer la diminution du prix de l’internet et l’amélioration de sa qualité en RDC. Un hastag #PrixnetEkita a été choisi  par l’assistance. C’était dans un café blog ce samedi 22 septembre encours au bureau provincial de Habari RDC/Goma.

Après une brève présentation de Habari RDC entant qu’une communauté,  la présentation  de chaque invité a été suivie  pour savoir de qui, les bloggeurs de cette communauté ont à faire comme invités. Les discussions vont commencer sur la connaissance de l’engagement citoyens et l’accès facile à l’internet de qualité en RDC ainsi que, de l’usage des réseaux sociaux. La plupart des invités ont témoigné qu’ils utilisent souvent le WhatsApp et les messagers sur face book. Après quoi,  l’orateur du jour a demandé à l’assistance de proposer une série des mots  pour constituer un hastag, qui sera comme un mot clé pour faire véhiculé la revendication.  PrixnetEkita sera choisi comme l’hastag pour sensibiliser les autorités sur la diminution de prix de l’internet et son amélioration en RDC.
Un café blog avec un objectif précis
elvis assure des explications  sur l'objectif de ce café de blog
 Elvis Katsana, le coordonnateur de Habari RDC au Nord-Kivu revient  l’objectif  de ce café blog de ce jour « le but est de discuter entant que, jeunes pour influencer afin que, le prix de l’internet  soit revu à la baisse  et sa qualité soit améliorée » déclare-t-il. Au final, Ces jeunes veulent  prendre l’engagement pour que, chacun d’eux,  utilise ce hastag   pour cette mobilisation citoyenne a  expliqué l’orateur du jour. En effet, plusieurs mots clés de français et lingala ont été choisis pour voir, comment les participants peuvent choisir, l’un de ces mots clés, qui a moins de neuf lettres pour constituer un vrai hastag afin de passer le message. C’est notamment NET, ACCES, PRIX, QUALITE, FALICILE, RDC, NANSEE, 243. Finalement l’assistance va choisir, ‘’ PrixnetEkita’’ pour dire en français ‘’ le prix de l’internet soit rabaissé’’. L’un des participants Justin Kabumba, journaliste à Congo Synthèse , un media en ligne donne son avis sur le  choix de ce mot «  sans la connexion, nous journalistes en ligne, nous ne sommes rien, alors c’est de notre droit, le plus légitime pour qu’on discute afin de voir si, on peut faire les bruits et  parvenir à rabattre ce prix d’internet aussi améliorer sa qualité » insiste-t-il en ajoutant qu’il a pris l’engagement dès ce samedi, de commencer à insérer  ce mot clé avant ou à la fin de chaque papier de son reportage  dans le but d’impacter  sur la qualité et le prix de l’internet. D’autres vont promettre de le faire passer sur des t-shirt, visibilités, faire de Twitter, rédiger des articles et des plaidoyers. Il faut dire qu’une vingtaine des jeunes journalistes en lignes, bloggeurs, militants de mouvements citoyens, des jeunes parlementaires et la société civile y été présents.  #PrixnetEkita
Norbert Mwindulwa

Goma : Encore, la police inflige un châtiment insensé à la LUCHA et aux Journalistes


Malgré l’arsenal armé mis en place par la police pour empêcher les jeunes militants de LUCHA Originale, LUCHA RDC-Afrique et FILIMBI. Ces jeunes ont échappé à leur vigilance et manifesté ce 22 septembre au gouvernorat de la province du Nord-Kivu. Leur memo destiné aux autorités a été lu. Mais,  le renfort de la police  va les disperser farouchement. Deux journalistes payeront leur  peau et un autre arrêté avant d’être  relâché et son matériel remis.
les militants de s mouvements citoyens en pleine action à Goma
 Ils se sont coalisés aujourd’hui pour faire une force  non violente,  les jeunes de Filimbi, LUCHA Originale et RDC-Afrique. Leur nouvelle stratégie leur a facilité de déjouer toutes les barrières de la police. Ils se sont scindés en des petits  groupes  avant de se retrouver  devant le gouvernement de la province. Débordés, les quelques policiers présents sur lieu ont été contrait de laisser ces jeunes pro démocratie de lire leur memo tandis  que, d’autres brandissaient des messages qui appellent au stop à la guerre à l’est de la RDC, non à la machine à voter , stop aux enlèvements ciblés etc…tout est passé si vite, lorsque, les renforts de la police arrivent sur  ce lieu pour maitriser ces jeunes. La situation va dégénérer, les journalistes  qui reportaient le fait sur place ont été pris à partie. L’un d’eux, Christopher Magendo   sera blessé sur la tête et perdra aussitôt  la connaisse,  avant d’être acheminé à l’hôpital à bord de la Jeep de commandant de la police  ville, Bob Alissa. Justin Kabumba Katangais  de l’Afrique Media, quand à lui, se verra sa caméra cassée et tandis que, Gabriel Kashugusho de l’Agence Congolaise de presse (ACP) sera pris manu militari, sa caméra ravi par ces mêmes éléments de la police. Bien que malmenés, les militants de la LUCHA et leurs pairs se sont retrouvés  près du gouvernorat  où ils ont tenu mordicus à dresser   leur premier bilan, qui selon eux, reste satisfaisant. S’ils se sont dit que, c’est une réussite totale, ils ont par contre déploré que, leur manifestation  pacifique a été réprimée par les éléments de la police sensés les protéger et des journalistes soient empêchés de réaliser leur reportage et battus par ces mêmes agents de l’état.
Norbert Mwindulwa

dimanche 10 juin 2018

Goma : la société civile et L’ONG Freedom House forment les ménages sur les violences


Amener la sensibilisation sur les violences sexuelles dans le ménagers, c’est l’objectif qu’aux pris les 15 organisations de la société civile pour faire un face à face des mariés dans une causerie éducative 20 couples en juin encours  à Cirezi Hôtel.  Visiblement, les participations certifient leur satisfaction.
 Plusieurs formes de violences se font dans le ménages et dont certains parents  en sont les auteurs ou les favorisent par méconnaissance. D’où des parents responsables se mettent ensemble pour voir comment combattre cette nouvelle forme d’armées utilisées contre la femme. Les violences faites à la femme reste une réalité  dans notre société congolaise en générale et Gomatracienne en particulier disent les juristes qui traitent ces dossiers. Ils ont enregistré  pour une période de 3  mois, 300 cas  des violences sexuelles faites aux femmes en province du Nord-Kivu et  deux cas seulement faites à l’homme.
Elles ciblent souvent les femmes
le formateur et son couple exemplaire 
 Ces affirmations sont celles de maitre Louvain Birindwa, consultant à la clinique juridique de Dynamique des femmes Juristes  et le facilitateur de cet atelier centré sur les violences sexuelles. Ceci a été dit au cours d’une séance d’échange organisée par l’ONG  Freedom House en faveur  d’une vingtaine des couples de mariés,  habitants de la ville de Goma et ses environs à l’hôtel Cirezi. Plus de  23 Couples  de  18 quartiers de la ville de Goma et ses périphéries  ont vivement répondu présents et visiblement réagis  sensiblement pour trouver des solutions, dénoncer et éviter prochainement des arrangements à l’amiable.  La plupart de ces discussions ont tourné autour de la compréhension   de violences sexuelles, mais aussi à sa différence avec d’autres violences liés à l’homme. C’est cas des violences basées sur les genres, les formes des violences sexuelles ainsi que  les expériences vécues quant à ce.   Monsieur Karpate Tulinabo, le chargé de communication de 15 associations des droits de l’homme qui militent pour redorer l’image de femme et tente d’éradiquer ces violences en province nous parle de la quintessence de ces ateliers  « des couples doivent comprendre que les violences sexuelles, c’est un problème qui réel dans notre société et que chaque homme ou femme doit s’en abstenir car un homme qualifié de violeur, sa place, c’est la prison non plus la société » explique-t-il en poursuivant qu’ils ont réunis des couples pour leurs rappeler des conséquences graves liées aux violences sexuelles , qu’ils sensibilisent d’autres  couples et démurés de bons citoyens.  Par ailleurs, les couples des mariés, participants à ces assises ont exprimé leur satisfaction vus le niveau de débat qui a été mené par les organisateurs, un débat sans tabou  dit  Juliette «  je voudrais exprimer ma satisfaction car aujourd’hui, nous femmes, souvent victimes de violences sexuelles, nous sommes tête à tête à  nos maris , nous avions eu la parole pour nous défouler et donner nos points de vues pour remédier aux violences sexuelles, un exercice magnifique et plein d’expériences pour moi » déclare-t-il et de continuer qu’ils appliqueront à la lettre les recommandations  sorties  de ces échanges et en feront leur cheval de batail.
Norbert Mwindulwa

samedi 9 juin 2018

Goma : Prince Mundenga, un handicapé extraordinaire


Prince Mundenga 27 ans, un handicapé physique de ses membres du corps humain est un entrepreneur qui étonne le monde. Il a créé sa fondation qui porte son nom et en cadre plus de 2000 jeunes dans les sports. Son objectif est de participer à l’émergence de la RDC malgré que le pays traverse des difficultés. Cela, par le changement de mentalité de ses pairs.
« j’ai comme l’impression que les mauvais comportements sont à la base de tous les maux qui rongent notre pays et nous, jeunes qui n’ont pas eu la chance de poursuivre nos études et de se trouver un emploi, nous sommes  la cible des manipulateurs politiciens » déclare-t-il. C’est pourquoi en tant qu’un jeune engagé socialement et sans ambition politique, j’ai monté de toute pièce cette fondation pour avoir un espace idéal où ils peuvent s’occuper et trouver de quoi à payer leurs frais académiques tout comme scolaire afin d’atteindre  une maturité irréprochable. « Le changement de mentalité reste un défis pour nous. Aider  un jeune à changer le mauvais comportement, c’est lui faire changer les idées en créant une occupation permanente » ajoute-t-il. Son organisation est basée à Goma et s’appelle ‘’ Fondation Prince Mundenga’’. Cette structure encadre actuellement plus de 2000 jeunes dans de différentes disciplines sportives notamment le Foot Ball, patineurs… ¨Pour la petite histoire,  au début des années 2000, la République Démocratique du Congo, notre pays a été secouée  par des différentes rébellions , RCD, CNDP, M23…, c’est aussi en ce moment-là, que la handicape de Prince s’est accentué et l’obligeant ainsi de se clouer sur une chaise roulante ,mais cet état de chose ne lui a pas découragé  de penser à entreprendre et aider ses concitoyens qui n’ont pas eu la chance d’aller loin dans la vie « comme je n’ai plus  des jambes moins encore des bras pour travailler normalement, je me suis décidé de travailler avec ma tête, mon cerveau qui n’a pas été touché » insiste-t-il. La vingtaine révolue, au sourire modéré, assis sur sa chaise roulante, vêtu en jeans rouge et d’un t-shirt rouge-blanc, d’un visage serein, s’est décomplexé alors Prince Mundenga livre ses opinions et ce qu’il pense être idéal pour l’avancement s de son pays à la presse. Il  ne parle pas seulement, mais il agit en passant par des actions concrètes.  
Plus de 2000 jeunes  à assister
Aux âmes biens nés, la valeur n’attend point le nombre d’années dit-on, en 2010,  Prince  avait déjà accueilli et soigné de ses propres frais des enfants en conflits avec la loi’’ des enfants dit de la rue’’, rejetés par leurs familles. Ces enfants souffraient de la malnutrition, du marasme et du paludisme. C’est ainsi qu’il a eu l’idée de créer sa propre fondation pour aider des personnes vulnérables. Avec l’appui de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo en signe MONUSCO, en date du 06 Novembre 2010, il avait offert aux jeunes handicapés de Goma, 45 vélos tricycliques et 25 autres à Rugari, en territoire de Rutshuru. Sa fondation organise plusieurs   activités de formation professionnelle, artistique et sportive. Prince Mundenga facilite ses concitoyens  à la recherche d’emplois et à l’obtention des bourses d’études locales en passant par sa notoriété.

Il prône aussi la parité
Prince Mundenga, sa femme et sa fille biologique
 Pour combattre le vagabondage, la délinquance juvénile et la débauche, ce jeune homme avait créé une équipe féminine de Foot Ball où, il héberge des dizaines des filles dans l’une de ces parcelles « c’est pour prouver en face du monde que les filles sont capables de travailler  autant que des hommes. Elles jouent au Foot Ball comme les hommes et  elle  m’ont déjà remporté une victoire comme la meilleure équipe féminine  en RDC à Kinshasa » s’en félicité-t-il et d’ajouter, quand elles sont occupées, elles sont épargnées de beaucoup de choses et apprennent  une cohabitation pacifique sans le savoir, c’est ça, le début de changement de mentalité. Actuellement, plus de 2000 jeunes ont participé aux différentes activités de la fondation et devenus responsables dans  leurs  familles, témoignage vivant avec Fazili Ramazani, l’un des jeunes qui a bénéficié de l’encadrement de sa fondation et devenu père d’une famille «  Dieu passe par des gens si simples pour promouvoir d’autres. Grace à la fondation Mundenga j’avais eu à économiser et je brade l’argent au marché de Virunga pour subvenir aux besoins de mon enfant et de ma femme, pourtant peu, c’était impossible pour moi de trouver même un pain à manger »témoigne-t-il et de souhaiter à Prince longue vie et plus de bénédictions.
Mes unités de production
Quand on évoque  la question d’origine de ses moyens financiers, Prince Mundenga n’évite pas de dire la vérité à la presse, grâce à son courage au pair, ce garçon a eu la sympathie et le coup de pousse  de certaines personnes de bonne volonté, depuis lors, il fait le commerce pour être indépendant financièrement. «  J’ai des dizaines des concitoyens avec qui je travaille,  ils vendent pour moi, de l’huile de palme, de la farine, du riz importé  et même des véhicules, mes maisons sont occupées par des locateurs pour afin  couvrir tant soit peu, les besoins de ma femme et mes deux enfants biologiques ainsi que ceux de mes enfants adoptifs, qui sont des milliers » s’en félicite-t-il. C’est grâce à une partie de mes revenus que je finance ma fondation sans relâche car le meilleur travail au monde, est  celui de servir son semblable. Pour lui, créer une deuxième fondation spécialisée à secourir les personnes vivant avec handicap reste une seconde réalisation qu’il projette de matérialiser sous peu. «  Je ne peux pas faire semblant de faire comme si je ne vois rien, je dois aider des handicapés qui vivent dans l’errance, entrain de mendier, ils doivent d’ici peu commencer à apprendre des métiers pour couvrir seuls, leurs besoins vitaux, c’est ma préoccupation actuelle » insiste-t-il.
Il reste reconnaissant
La vingtaine révolue sait s’il est un handicapé exceptionnel, c’est une grâce de Dieu exceptionnelle aussi. C’est pourquoi, il remercie Dieu, lui le maître de temps et de circonstance, sa mère biologique qui a souffert de son handicap jusqu’à perdre de l’espoir  et toutes les personnes de bonne volonté particulièrement  madame Olive Lembe Kabila, la femme au grand cœur, qui avait déniché  ses actions et depuis toujours, elle n’a cessé de lui apporter son soutien spirituel et financier. Il appelle aux ONG nationales qu’internationales de  lui pousser de l’avant dans ses initiatives étant donné que ses moyens restes limités.
Norbert Mwindulwa 

Goma : Freedom House et la société civile luttent contre les violences sexuelles

les étudiants en pleine formation sur les violences sexuelles

Toucher à l’honneur des hommes pour les amener à ne pas  violer les femmes c’est le but de la campagne que mène depuis  trois mois maintenant l’ONG Freedom House  en collaboration avec 15 organisations de la société civile. Plus de 150 étudiants de la ville de Goma  ont été sensibilisés le mardi 05 juin encours  dans le cadre de cette campagne. C’était dans la grande salle de l’hôtel Cirezi.
Certains jeunes sont emprisonnés pour avoir entretenus des rapports sexuels  avec des jeunes filles de moins de 18 ans. Leurs études sont ainsi interrompues  suite à ce forfait, d’autres feuillent leurs milieux pour échapper à ce châtiment. Cela, sans compter des humiliations qui accompagnent cette bavure.  L’organisation Freedom House  a accès donc ces sensibilisations sur les violences sexuelles, sur l’honneur, la fierté masculine ‘’ un homme  qui se respecte ne viole pas, mais protège plutôt la femme’’. Voilà, le nouveau slogan de cette campagne de sensibilisation qui vise  plusieurs couches de la société dont ce jour, les étudiants.
Ils soutiennent la lutte
 Ilunga Landry  , président de la coordination  provinciale des étudiants du Nord Kivu  soutient que cette campagne est importante pour les études en particuliers et les jeunes en général «   dans les milieux des étudiants , il y a beaucoup de sortes de violences, il y a des agressions entre les étudiants , il y a même les violences sexuelles perpétrées par certains enseignants irresponsables, attouchements, sexuelles, harcèlement…  » Déclare-t-il en poursuivant que cette campagne,  nous est utile car elle nous aide à sensibiliser nos pairs et à comprendre  les violences sexuelles dans tous ses paramètres. Il poursuit, elle nous donne aussi des explications sur les violences basées sur le genre, elle permet aussi  à comprendre et éviter  d’autres formes des violences. Ne pas violer , préserver son honneur, c’est l’idée que les acteurs de cette campagne  prônent aux hommes, dès leur  jeune-âge a souligné Karpate Tulinabo, le chargé de communication au sein de cette plateforme des associations de la société civile «  comme vous le savez , si l’on  n’évite de dire quelque chose ouvertement dans la société, cela peut avoir des répercutions à la longue, c’est la raison  qui nous pousse à mobiliser les jeunes étudiants au tour de ce thème pour les inculquer les conséquences graves  liées aux violences sexuelles » insiste-t-il en ajoutant qu’il est important de respecter nos femmes, nos sœurs , cousines et nos mamans autant que nous nous respectons, car nous devons éviter de faire ce que l’on ne peut pas vouloir qu’on fasse pour nous. Notons que cette campagne de sensibilisation  dure  déjà de trois mois et cible, les étudiants, acteurs de la justice,  les acteurs sociopolitiques et administratifs, la société civile en générale, pour chacun mette sa main à la patte afin contribuer à éradiquer ce fléau qui gangrène la société congolaise en générale et Gomatracienne en particulier.
Norbert Mwindulwa

Alphamine Bisie Mining L’ambassadeur Kakese : « on doit parler de retour volontaire des creuseurs de Bisie ».


Le gouvernement provincial du Nord-Kivu  et la société Alphamine  rentrent dernièrement d’une mission  conjointe à Bisie. C’est pour se rendre compte  des installations effective de la mine  industrielle par Alphamine Bisie Mining et  constater   les réalités par rapport  aux allégations de la société  civile.
Des creuseurs en  plein boulot à Bisie/Manoirée
A en croire le coordonnateur national du mécanisme  de certification des minerais, après avoir effectué des échanges avec toutes les  parties prenantes et  la communauté locale de Bisie, a souligné qu’il y avait lieu  de relativiser  ce qui  se dit sur la situation du site de Bisie.  L’ambassadeur Kakese Vinalu donne son constat « on a voulu apprécier, après avoir parlé de déguerpissement ou délocalisation forcée, je constate qu’on doit parler de retour volontaire des creuseurs  car il y a eu consultation, acceptation,  des gens ont  accepté d’eux-mêmes » déclara-t-il en poursuivant qu’ils ont reçu  beaucoup de catégories de personnes  et confronter leurs avis pour chaque cas. L’ambassadeur lance son message qu’il qualifie de simple «  l’artisanat est resté depuis longtemps à Bisie et sans impact, au contraire il y a d’impacts sur ce site ici à Goma qu’à Kinshasa car à Walikale, c’est la grande misère et la pauvreté » insiste-t-il.
Des creuseurs déjà évacués
 Le ministre Anselme Kitakya , il n’y a plus d’occupants sur le site de Bisie  et la migration des creuseurs artisanaux s’est passée  dans des bonnes conditions «  il était proposé  aux creuseurs trois alternatives, soit certains migrent vers les sites viabilisés et à ce sujet, je dois préciser  que nous sommes encours de viabilisation du site de Kalayi  Boeing , proche du site de Alphamine  où 50 creuseurs parmi les 1055, qui se sont fait enregistrés , ont accepté ou se sont  décidés d’aller vers les nouveaux sites  et 50 entre eux, acceptent d’adhérer Alphamine comme agents » déclare-t-il  en ajoutant que le reste, huit-cents et plus , acceptent plutôt d’aller vers leurs lieux d’origine. Le ministre Anselme souligne que, les 1055 creuseurs n’étaient pas  des creuseurs artisanaux.
Des controverses
vue du site de Bisie 
 Cette version de fait est contredite par Prince Kihangi, membre du groupe thématique  mine au sein de la  société civile, qui continue à dénoncer et déplorer la manière dont  cette mission d’enquête  a été  menée  par la CIRGL « quand on veut diligenter une enquête, on utilise pas les moyens de la personne mise en cause,  sinon le rapport sera naturellement  biaisé , curieusement tous les moyens ont été mis à la disposition de  la délégation par Alphamine et c’est elle,  qui fait l’Object des enquêtes encours » se désole-t-il  et d’ajouter qu’il s’attendait déjà à de tels  résultats partiaux. Il faut dire que, c’est environ deux ans que l’exploitation  du site de Bisie  oppose la société Alphamine  aux creuseurs artisanaux. Les journalistes qui y vont pour des reportages indépendants, sont également prises en charge par la société.
Norbert Mwindulwa

mercredi 30 mai 2018

Goma : Le Directeur de la RTNC est sur la mauvaise pente, mais il s’en défend


La question orale avec débat du député Nkuba  Kahambo a été  adressée à la plénière de  l’assemblée provinciale du Nord-Kivu au  Directeur provinciale de la RTNC /Goma ce 28 Mai encours.  Ce dernier se serait trempé dans la mégestion  des ressources de sa société.  Le Directeur Luc Benoit TChabembe a avancé ses éléments de réponses et a demandé de revenir prochainement pour les éclairer.
le Directeur de la RTNC/Goma devant la barre
Cette question orale avec débat a été prise comme une opportunité en or pour le Directeur provincial de la RTNC. Monsieur Luc-Benoit a lancé un SOS  aux élus provinciaux afin de plaider pour la bonne marche  de cette chaine de radiotélévision qui bat d’ailes  dans son fonctionnement. Prenant la parole, le patron de la RTNC au Nord-Kivu a reconnu que la RTNC /Goma fait face au manque  de subvention pour son fonctionnement, c’est le cas  où la Direction générale de la RTNC à Kinshasa, qui au bout de trois ans, n’a envoyé que 5OO milles francs Congolais en deux tranches comme frais de fonctionnement en faveur de sa station de Goma. Comme cela ne suffisait pas, le gouvernement de la province du Nord-Kivu totalise 15 mois d’arriérés  sans rien donner comme appui à la RTNC/Goma. Au chapitre des recettes locales, la RTNC/Goma évalue 6 milles dollars Américains  par mois et prêt de 800 milles francs congolais qui sont souvent utilisés  pour résoudre le problème  la mobilité, des soins médicaux et de transport des journalistes a  révélé Luc-Benoit. Entre temps, ses agents ont 15 mois sans avoir percevoir une prime locale provenant de la station provinciale de la RTNC/Goma. Le Directeur de la RTNC à Goma a reconnu sagement que la coupure a répétition du courant  électrique de la SNEL est à la base fréquente des pannes des équipements professionnels de la RTNC. Il a souligné ensuite que,  le climat social des dirigeants et les fonctionnaires de la RTNC est bon en général à part les divergences qui existent dans le commun des mortels, aussi des tiraillements qu’il fait face avec la délégation syndicale de son institution. A la fin  l’assemblée provinciale a accordé  un moratoire de quelques jours    au Directeur de la station RTNC/Goma.
Norbert Mwindulwa

Goma : Des acteurs sociopolitiques veulent résoudre des préjudices subis par des violences


 Plusieurs  décisions judiciaires n’aboutissent pas à la réparation des préjudices subies par les victimes des violences sexuelles en termes de dommages et intérêts.  De ce fait,  une vingtaine d’acteurs  politico administratifs, judiciaires et de la société civile  ont réfléchi ce 29 mai en cours sur les obstacles et défis quant à l’exécution du jugement rendu  en matière des violences sexuelles.
« le problème est à deux niveaux , le juge peut allouer des sommes gravissimes par rapport  aux moyens du bourreau et là, le bourreau  va rester en prison et on ne saura  ouvrir une action en exécution pendant qu’on a alloué une somme  supérieure à ce qu’il a » explique-t-il en ajoutant , la deuxième difficulté,  l’exécution  ne s’effectue jamais, souvent les avocats que nous sommes,   abandonnent un procès après le prononcé du jugement , on ne le poursuit plus. D’autres acteurs des justices qui ne n’introduisent jamais le dossier de la victime après le prononcé, ils se contentent de l’arrestation du juge  sans pour autant  songer à la réinsertion et la réhabilitation de la victime reconnait l’avocat au tribunal des grandes instances de Goma, Maitre Bonaventure K. Plusieurs acteurs internes et externes au niveau des appareils judicaires justifient cette problématique, qui a pour conséquence grave, l’échec de la réinsertion des victimes des violences sexuelles.
Des statistiques effrayantes
Une situation plus que préoccupante vu les statistiques d’une enquête  que  révèle la plateforme des associations de la société civile  au Nord-Kivu  dont le facilitateur de ce jour à ces assises, Maître Harman Muhima, avocat au baron Américain en dit plus : «  nous avons  fait un décompte avec les organisations  de la société civile, une enquête durant deux mois Selon le rapport de ces enquêtes, il y a des décisions de justice qui n’ont pas été exécutées à un certain niveau. Ces données remontent  aux mois de mars , avril et mai  2018,  elles couvrent la période de 2016 à 2017 ainsi donc elles font état  au tribunal de grandes instances de Goma, en  2016 » énumère-t-il en continuant qu’ il y a eu 120 décisions judiciaires  en matières de violences sexuelles  qui souffrent d’exécution, en 2017,  toujours au tribunal des grandes instances 107 décisions de justice  qui n’ont pas été exécutées, au tribunal pour enfant de Goma, en 2016,  138 cas non exécutés , au même endroit , en 2017 , 82 décisions de justice en souffrent. Concernant le tribunal militaire de garnison de Goma,  en 2016, il y a   30 décisions judicaires en souffrance d’exécution et en 2017, 27 décisions y sont non exécutées. Pour la cour militaire du Nord-Kivu,  ces organisations n’ont pas  pu accéder concrètement  à leurs données pour des raisons d’ordre de coopération  professionnelle en 2016. Mais, il s’est révélé qu’il y a eu 16 arrêts, pour la cour d’appel du Nord-Kivu, en 2016. 71 arrêts pour 2017, il y a eu 39 arrêts tribunal pour enfant, voilà les statistiques prélevées par ces organisations de la société civile.
Des objectifs précis
Des acteurs sociopolitiques en pleine seance
L’objectif de ces assises est de sensibiliser  ces acteurs judicaires notamment, les magistrats, les avocats , les greffiers, les autorités politiques et agents et des acteurs de la sociétés civiles afin qu’ils veillent  à l’exécution des décisions judicaires  pour que les victimes bénéficient des réparations justes  et équitables a expliqué Karpate Tulinabo, le chargé de communication du programme de campagne de lutte contre les violences sexuelles basées  sur les genres et l’un des responsables de ces 15 ONG de la société civile «  nous avons voulu choisir ce thème afin de nous permettre de discuter avec ces acteurs judicaires, politiques…par rapport aux différents jugements qui restent en souffrance dans nos instances et d’autres encours et ne promettent pas produire de bons résultats  par rapport aux indemnités que devraient bénéficier les victimes » insiste-t-il en ajoutant que ces derniers ne bénéficient non plus de leur droits après des jugements rendus. A noter que, parmi les recommandations, il a été suggéré une prise de conscience  de tous les acteurs précités et aussi de l’Etat congolais par rapport à ce problème. Il faut dire que cette campagne de lutte contre les violences sexuelles et basées sur les genres est l’œuvre de 15 groupes et organisations de la société civile avec l’appui financier de l’ONG Freedoom House en connivence avec USAD, le centre Carter et l’association du baron Américain. Ce projet porte sur la promotion de la justice électorale, la protection des droits humains sur la répression des violences sexuelles. Il s’exécute au Nord et Sud-Kivu, dans le Haut-Katanga, au Kasaï et à Kinshasa.   Chacun des invités est parti de son expérience  pour apporter une analyse  et observations et proposer des pistes de solutions  pour en résoudre.
Norbert Mwindulwa 

vendredi 25 mai 2018

Goma : le président mondial du CICR a éclairé la presse sur la mission de son organisation en RDC.


Peter Maurer,  président du CICIR a été explicite sur l’objet de sa mission et  de son organisation notamment les urgences humanitaires et  les projets de développement durable en faveur des nécessiteux en RDC.  Cela s’est passé au cours d’une  conférence  de presse qu’ont organisé ses services  à l’intention de la presse le 18 mai encours dans la salle de l’UNPC/Goma. Visiblement, les journalistes ont été satisfaits de ses explications.
Le Communauté International de la Croix Rouge, le CICR en sigle  veut travailler non seulement sur les urgences en RDC, mais aussi à  long terme dans les projets  durables en République Démocratique du congo en faveur des personnes vulnérables.  Cette phase a été prononcée par le Président mondial du CICIR le 18 mai dernier  à Goma, au cours d’un point de presse  animé par Peter Maurer  à l’intention des journalistes nationaux et internationaux De son côté ,  Peter Maurer, le président mondial du CICR est en mission de travail  dans le pays de Joseph Kabila a dit rencontrer le chef de l’état congolais  le mercredi 16 mai dernier à Kinshasa  et se dit satisfait de l’engagement de la RDC pour faciliter le travail des humanitaires. Selon lui, le président de la RDC a des visions claires sur leur mission  dans le pays
 Les autorités prêtes à promouvoir…
Peter Maurer, le président du CICR
«  J’ai eu un très bon entretien avec le président Joseph Kabila, le président a exprimé beaucoup de soutiens pour ce que nous faisons dans son pays et nous avions  convenus également sur les perspectives d’avenir d’une coopération entre le gouvernement congolais et le CICR » insiste-t-il et de poursuivre qu’il a vu un président de la République prêt à promouvoir l’accès du CICR  à tous les prisonniers  sur tous les territoires congolais.   Peter Maurer estime que leur travail nécessite d’autres consultations poste-réunion  avec le président de la RDC. Il poursuit que l’entretien qu’il a eu avec le président Joseph Kabila, il a lu la volonté politique de son interlocuteur  à leur  faciliter le travail. Le président Mondial du CICR a indiqué que  les humanitaires et les actions humanitaires ne peuvent pas résoudre  les conflits à travers le monde. Ces tâches sont réservées aux politiques, qui doivent mettre en place des pistes de solutions de crise « les activités politiques  de recherche de consensus politique   sur la résolution des conflits sont plus privilégiés et souvent les humanitaires sont là pour  réparer les effets de conflits…  »Déclare-t-il. Par ailleurs,  Le CICR continue de considérer comme partenaire principal la Croix de la RDC a affirmé madame Christine Cipolla, la cheffe de la délégation du CICR en RDC.  Elle a révélé à la presse que son organisation a déjà travaillée et continue à travailler en faveur de 26 milles détenus  dans l’ensemble du pays et éparpillé dans  10 prisons centrales de la RDC a –t-elle  souligné.
Il faut dire qu’avant  d’arriver à Goma, le président du CICR, Peter Maurer a fait son tourné de Kinshasa en passant par Tanganyika, sud Kivu et Nord Kivu.
Norbert Mwindulwa

mercredi 18 avril 2018

Goma : Un brasero solaire, une invention des jeunes étudiants de l’ISDR- GL


Un four solaire, made in DRC est mis en évidence par les étudiants de G2 ISDR GL de Goma. Ce four vient apporter des solutions durables aux problèmes liés à l’insuffisance d’énergies pour faire la cuisson ainsi qu’à la déforestation. Ces jeunes étudiants appellent à l’appropriation du projet et au partage d’expériences à quiconque aimerait expérimenter leur invention.
Préparer la nourriture grâce à l’énergie solaire est désormais une réalité à Goma. Cela grâce à des intelligences locales. C’est un groupe des jeunes étudiants de 2e graduat de l’Institut Supérieur de Développement Rural des Grands Lacs(ISDR GL) qui ont  mis au point un brasero fonctionnant grâce à l’énergie solaire. Cela  s’est passé dans le cadre de la pratique de leur cours intitulé gestion durable des ressources naturelles. A en croire ces jeunes, ce four, est une  nouvelle technologie de base mise à la disposition de la population de Goma ainsi que celle des paysans pour réaliser une cuisson avec une énergie propre , accessible à tous et moins coûtée.
Ce four est constitué de quoi ?
riz préparé par le four soalire
 En effet, cet outil nouvellement expérimenté par ces jeunes intellectuels  a deux grandes parties. Arsène Mumbambo, l’un de ces étudiants que nous a confié la cheffe des travaux , la Secrétaire Générale Académique et enseignante de ce cours, Claudine Nzamurata nous en dit plus « la première partie de ce brasero est couverte par un papier aluminium  spécifique  capable de réaliser une réfraction solaire, ce papier aluminium  reflète le rayonnement solaire » explique-t-il et de poursuivre , puis la seconde, peinte par la couleur noire, une couleur capable de retenir la chaleur lorsqu’il fait chaud à l’intérieur du four. Après, l’énergie est en magasinée  à l’intérieur de ce four solaire. En suite l’énergie en magasinée chauffe à son tour  des fils  métalliques installés dans le four et c’est sur ce fil métallique qu’on va  poser  la casserole pour la cuisson des aliments avec toute douceur. Ce nouveau four solaire est amovible c’est-à-dire, il  est tourné en suivant la direction de soleil pour son efficacité.  Pour le représentant des étudiants de G2 ISDR GL,  Arsène Mumbambo, il s’est sentie un besoin à la problématique  de l’énergie utilisée dans nos ménages « nous venons d’apporter une solution que nous estimons durable liée au problème de la desserte de l’énergie dans les ménages des congolais et aussi  à la déforestation qui reste le mobile de notre motivation » insiste-t-il.
Les objectifs de l’invention
Cet étudiant motive leur invention par le fait que, la déforestation est la cause première   de changement climatique  car  causé par l’utilisation des énergies fossiles dégageant ainsi  le dioxyde de carbone, l’effet de serre qui dégage le CO2. Aussi en utilisant ce four solaire, la population évitera d’utiliser les braises  et  arbres qui interviennent  dans la stabilisation de climat et le renouvellement de sol. Donc, ce four vient  de contribuer à la lutte contre la déforestation en fournissant ainsi une énergie propre et non polluante à la ménagère congolaise. Concernant la durée  de la préparation des aliments avec cette innovation,  elle est fonction  de l’intensité solaire et du type de la nourriture préparée. Par exemple, les œufs à mes yeux, ont fait environ 4 minutes. Il faut dire que ces étudiants plaident  à l’appropriation de ce four solaire made in DRC et aux personnes de bonne volonté d’appuyer leur projet pour une probable amélioration de cette créativité car ce four est encore dans une phase expérimentale.  Ils appellent à toute personne ayant besoin de l’expertise de cette fabrique de marque , de passer à leur institution pour épuiser cette nouvelle découverte.
Norbert Mwindulwa

Goma : Les ONG de la société civile forment les étudiants sur les méfaits des arrangements à l’amiable en cas les VSBG


La synergie des 15 Organisations  de la société civile du Nord-Kivu ont enseigné plus de 80 étudiants de la ville de Goma sur les Violences Sexuelles  Basées Sur les Genres, ses conséquences graves sur des arrangements à l’amiable. Les participants ont été satisfaits. Cette  formation  a eu lieu ce 16 avril à l’hôtel Cirezi  sous  le Financement de l’ONG FREEDOM HOUSE.
A en croire les organisateurs  de cet atelier de formation, l’objectif est d’arriver à faire Comprendre  les étudiants des différentes institutions Universitaires  de Goma,  les méfaits  des arrangements à l’amiable  en cas des violences sexuelles  basées sur les genres afin de réduire leurs impacts négatifs. En effet cette catégorie de la couche sociale a été appelée à la mobilisation sociale  pour  mettre   fin avec cette  pratique qualifiée des mauvaises dans leurs  milieux de vie.
La cible n’est choisie au hasard
 Méschac Nakaniwenge est  le président du comité de pilotage de la synergie de ses associations de la société civile,  il revient sur l’objectif  et la raison du choix de leur cible «  sachant que les étudiants sont l’avenir  de demain et la force d’aujourd’hui,  ils sont des femmes et hommes écoutés par d’autres  couches sociales de notre ville, pour cela , nous sommes convaincus qu’au travers eux, notre message doit passer » insiste-t-il en poursuivant  que ces messages peuvent apporter par un changement  positif par rapport  à l’objectif de ce projet.  Cet acteur social soutient que les violences sexuelles sont actuellement partout dans la ville de Goma notamment  les harcèlements  sexuels, les attouchements sexuels, les menaces… et ceux-ci se produisent dans tous les milieux sans exception. Particulièrement leur cible, les étudiants qui seraient confrontés de beaucoup des réalités sociales. Tout ceux-là, les poussent à croire que, le milieu estudiantin est idéal  pour un changement positif de comportement  auquel ils s’attendent.  Les ONG  qui  se sont  liguées  pour cette sensibilisation éducative sont  ADEC /DDH –RDC, UP DDHE-GL, Freedom House… 
 Maître Liévin Mivumba, avocat au barreau de Goma  et consultant  à l’association de barreau  Américain a facilité  cette formation  axée sur la valeur de   l’arrangement  à l’amiable  en matière des violences sexuelles,  révèle que la loi  sur la procédure pénale  interdit  cet arrangement, il donne plus d’éclaircis «  la raison d’interdiction en matière des violences sexuelles, une forme  d’atteinte à l’intégrité  humaine , elles touchent à ce qui est de précieux à l’homme notamment le viol, c’est pourquoi , on ne peut  pas  s’y imaginer qu’un OPJ ou un magistrat , Avocat ou autorité locale procédé   à un quelconque arrangement à l’amiable car interdit » explique-t-il  et d’ajouter que la vie sexuelle fait partie des valeurs sociétales , c’est pour quoi , l’état congolais interdit  certains actes comme les violences sexuelles. Pour ceci, un riche ne peut pas  influencer la justice en cas de violences sexuelles dans le but de recouvrer sa liberté…
Des participants satisfaits
Me Liévain devant les étudiants,dispensant la matière
  Visiblement , les participants à cet atelier ont été satisfait des explications qui selon eux, viennent d’enrichir leur  bagage intellectuel en matière des violences sexuelles basées sur  les genres, c’est le cas de Zaina Basangi, la porte-parole adjointe des étudiants  de l’Université de Goma donne ses expressions par rapport à la matière apprise «  je suis émise  des riches explications sur les violences sexuelles et nous énumérer selon l’actuelle loi du code de la famille datant de 2009, avec la clé, les sortes  des violences sexuelles et des exemples à l’appui » se réjouisse-t-elle en poursuivant qu’elle a compris aujourd’hui que l’arrangement à l’amiable est défendu par la loi et ne met pas fin à la violence sexuelle.   Il faut dire que  cette séance de sensibilisation qui a ciblé les portes paroles des étudiants    et cinq  autres étudiants de chaque université œuvrant  dans la ville de Goma n’est pas la première à être organisée par ces acteurs de la force vive. Le dernier  a été  organisée en faveur des couples  mariés, il y a de cela une semaine. Ces organisateurs protègent ainsi   ciblées prochainement une autre catégorie des personnes, celle des autorités politico-admiratives et judicaires  dans  la quête de faire des plaidoyers  afin de les amener  à contribuer tant soit peu  sur les jugements rendus sur ces violences sexuelles restant non exécutées.
Norbert Mwindulwa

lundi 9 avril 2018

Bas-Congo : les chefs de terre critiquent l’implantation des vaches dans leur parc


La présence des vaches dans la province du Kwilu  et du Kwango  pose problème. Le gouvernement a décidé que ces vaches soient regroupées dans un premier  temps au parc agro-industriel de Bukangalonzo. Cette décision prise par le Président  Joseph Kabila  a été annoncée par le porte-parole  du gouvernement le 24 février dernier. Les chefs des terres désapprouvent cette décision. Ils rappellent que lors d’implantation du parc de Bukangalonzo le même gouvernement  avait pris les  désengagements  qui n’ont jamais été  honorés.
«  nous exprimons dans bleu notre désapprobation  de l’idée de garder les éleveurs  et leurs troupeaux  au parc agroindustriel de Bukangalonzo , la dernière déclaration  de notre gouvernement  sur l’utilisation de ce parc  agro-industriel  nous fat repose la question de savoir » et de continuer  « quelle est la politique sociale  par rapport aux propriétaires  des terres et  la population du Kwango en générale » s’interroge le porte-parole général  des regroupement des chefs de terre  et des notables du secteur de Bukangalonzo.
L’état doit faire une marche en arrière
 Il pense que  l’état devrait faire un pas en arrière. Il y a quelques années aux moments de l’implantation de  de la ferme de Bukangalonzo, le gouvernement avait promis de  construire écoles, centres de santé et parcs d’attractions, mais jusque-là, rien ne fait comme le souligne  le représentant des chefs coutumiers «  depuis que le parc est là, il y a beaucoup de nos mémorandums arrivés  au gouvernement et jusque-là,  le gouvernement ne nous a jamais donné une réponse favorable depuis 2012 jusqu’à ce jour » dénonce-t-il. Et de poursuivre, pourquoi, ils doivent cesser de s’inquiéter  de la présence de ces éleveurs et de leurs bêtes.
Les autorités maîtrisent le sujet
l'extrait de quelques vaches de Bukangolonzo
Au terme d’une mission  gouvernementale sur place,  Paluku Kisaka Yere Yere, ministre national de pêche et élevage, contacté et  a indiqué que ces bêtes appartiennent  à des Congolais principalement  des éleveurs du Tanganyika  et du Sud-Kivu « ces vaches  appartiennent aux congolais  qui viennent de Kalemie  via Kinshasa car ils veulent couler leurs produits » déclare-t-il. Dans cette lutte, les chefs des terres  ne sont  pas seuls. Ils bénéficient  l’appui de certains opérateurs politiques et organisations des sociétés civiles Kwango-Kwilu. Les causes rurales  par exemple,  une ONG de défense des droits de l’homme basée au Kwango estime que  les vaches dans le Kwilu –Kwango  des sols et habitations de la population.
N’est pas joué aux malins
 Par ailleurs Jonathan Owata, député national  élu de Kinshasa et originaire  du Kwango appelle  le gouvernement a n’est pas joué au malin «  il doit respecter les droits de chefs des terres et qu’il déplace ces bêtes  » insiste-t-il et   ajoutant « quand les membres du gouvernement arrive sur place et demandent que  de manière provisoire qu’on cantonne les vaches, le temps  de trouver des acheteurs puisque les vaches  étaient destinées à la vente, il ne faut pas que le gouvernement joue au malin, qu’un contrat provisoire soit définitif » se désole-t-il. Pour d’autres par contre,  ces bêtes ne sont ni empoisonnées ni  transporteurs d’armes, c’est ce qu’avance Trimphon Nkinkey Mulumba , dit effectué une tournée dans les provinces de Kwilu et Kwango , il parle  d’une  deficiance communicationnelle entre gouvernement et les propriétaire des terres « il y a eu problème  de communication en amont, là où il y a absence de communication , on assiste  à tout, certains disent voilà, ces bêtes transporteraient des  soldats , ces bêtes auraient été empoisonnées »défend-t-il en poursuivant qu’une bête empoisonnée, il s’imagine qu’elle meurt dans l’heure qui suit, c’est un problème de communication.
Norbert Mwindulwa

Goma : La PSR invente des infractions routières pour rançonner les usagers


La campagne des documents de bord de véhicule est devenue  un moyen de tracasserie et de se faire de l’argent derrière le dos des usagers de la route par certains éléments indisciplinés  de la PSR. En contrôlant les papiers, ces agents  réclament à  même les vignettes de 2017 -2018. Le respect du code de la route, des édits provinciaux  et des lois est  foulé aux pieds de ces agents de la PSR.
Visiblement les agents de la Police de circulation Routière se pointent dans plusieurs carrefours de la ville de Goma dans un circuit fermé de  50 kilomètres le long des artères  goudronnées de la ville. Ces policiers spécialistes de route vérifient  la validité  des documents de bord en profitent ainsi  de soutirer aux conducteurs quelques sommes d’argents pour des véhicules possèdent ou non les documents. Le montant de contreventions routière est connu, il est de 10 à 100 milles Francs Congolais.
Ils rançonnent les usagers
L’une des victimes  retrouvée sur la route Katindo sake, précisément, à un endroit connu sur le nom de  rondpoint Office des routes nous explique son calvaire après s’être rançonné « ça ne va pas avec ces policiers, ils contrôlent mêmes l’assurance et la vignète de 2017 au lieu  de nous exiger les documents de cette année pourtant j’ai des papiers qui m’autorisent de circuler cette année, ça , c’est nous chercher de bouc émissaire »se désole-t-il en ajoutant qu’il a dû  payer  au bureau de l’office de route 100 FC pour être libéré. A quelques mètres de là, au rondpoint INSTIGO, on tente  d’être curieux, c’est un autre chauffeur que les roulages ont ravi les documents. Il gare son mini bus de la marque Hiace  devant les vendeurs des revêtements de téléphone portable et s’en défoule «  j’ai tout montré comme document, ils manquent même l’infraction à me coller sur la peau, mais ils m’exigent de donner quelque chose pourtant aujourd’hui, je suis fauché »déclare-t-il et de poursuivre quand ils seront fatigués, ils vont me laisser aller travailler, tous les clients ont déjà vidé le taxi. Ce lundi 06 Avril encours, nous assistons à des scènes  de médiocrité où nos concitoyens ne savent plus à quel saint se voué.
Des victimes échappent …
 Des chauffeurs des taxis et  les privés   développent des stratagèmes pour contourner ces tracasseries des PSR en se cherchant des personnalités influentes dans la ville pour éviter de payer ces 100FC. Alphonse B. taximan  nous relate sa stratégie «  en force d’être victime chaque jour,  j’ai créé une relation avec un colonel de l’armée, quand l’on m’arrête, je les explique que c’est un bus de tel et je suis immédiatement relâché car de fois, ils sont aussi  blâmés et me libèrent » se réjouisse-t-il. En poursuivant notre curiosité, nous avons constaté l’accent des policiers de circulation routières est mise sur la vignette 2018, pourtant, il existe un  édit provincial  par rapport  à cette vignète. Le député provincial  Ushindi Kyalondawa, élu de Goma dénonce la mauvaise pratique des policiers commises sur les routes «  je dénonce cette tracasserie sur nos route, ici en ville. J’ai été surpris qu’à cette année 2018 que nous avions doté au gouvernement provincial un édit  pour que cette vignette ne soit plus Object des tracasseries »révèle-t-il en  poursuivant qu’il est au courant que sa base est souvent  arrêtée à l’office des routes  et l’on exige  au véhicule privé que commercial  un montant forfaire de 10 milles francs  congolais, cela sans remise d’ aucune quittance.
 Appel aux autorités à la vigilance
une photo illustrative de contrôle policier(droits de tiers)
  Cet élu du peuple, en appelle à la responsabilité du ministre provincial des transports  et du chef de l’exécutif provincial  de reprendre des mesures y afférents. Toutes nos tentatives n’ont pas abouties pour trouver le deuxième son de cloche des autorités à la matière, mais un observatoire lucide pense que  le robot roulage installé à l’INSTIGO est  plus considéré ou respecté que des policiers commis à la circulation routière, Daniel Mashauri «  un propriétaire de véhicule ne peut pas être une proie facile pour  des agents de l’ordre, aujourd’hui ce robot roulage a plus d’importances que des humains qui étaient là, ils nous ont tous fait honte par leur manière de mendier et rançonner leur concitoyen » regrette-t-il. Cet observateur a constaté que le mal de congolais est que, nos carrefours, restent des endroits où  les chefs de la police envoient leurs agents pour rançonner la population, ‘’BILANGA NA NGAYI’’ pour  dire que, ces gens,  sont mes champs où je dois récolter chaque jour les retombées de rançonnement. Ces chefs policiers auraient donnés l’ordre à leurs subalternes de réaliser un montant bien connu chaque samedi de la semaine, ce montant se nomme ‘’RAPPORT’’ faute de quoi, vous êtes remplacé à ce lieu payant pour un coin moins fréquenté par le véhicule.
Norbert Mwindulwa

vendredi 6 avril 2018

Goma : la Police Sénégalaise de la MONUSCO célèbre leur indépendance


La contribution des forces de défense  Sénégalaise à l a paix  et la stabilité internationale, c’est le thème sous lequel, le contingent Sénégalais de la MONUSCO a célébré le mercredi 04 Avril à Goma  leur 58 e anniversaire de l’indépendance du Sénégal.  Cette cérémonie s’est faite devant le chef de bureau de la MONUSCO  à Goma.  Une cérémonie riche en couleur culturelle  Sénégalaise à l’honneur  des soldats la paix de ce pays.
Devant plusieurs invités, le commandant de l’unité de  la police Sénégalaise au sein de la Monusco, la SNFPI  a  venté le mérite des éléments  de force Sénégalaise dans les missions  de maintien de la paix au monde. A ce jour, ils sont compte au nombre de 4 milles  dans les différentes missions de nations unies dans le monde.  Pour la République Démocratique du Congo,  le Major  PUJE SEKE , rêve d’une RDC pacifiée  et rassure que son unité travaille  au côté de la PNC  pour  y arriver «  je souhaite que la RDC retrouve la concorde nationale et que  cette paix qu’on veut retrouver  qu’elle soit jalousement préservée par afin de panser les blessures  du présent et celles du passé » souhaite-il. Tout en  saluant le travail de cette unité Sénégalaise,  le chef de bureau de la Monusco à Goma, Daniel Ruiz , espère voir , les éléments de la police nationale Congolaise  fêtaient prochainement l’indépendance de la RDC dans un autre pays  en sevrant sous le drapeau des nations unies «  je suis sure que la PNC  va faire son devoir Républicain , de protéger la population et  le processus électoral, je souhaite que  dans le futur prochain , l’on fait  cette même cérémonie dans un autre pays où une unité congolaise  des nations unies  qui feront ces tâches que font les Sénégalais » insiste-t-il. Cette cérémonie a été clôturée par des danses  traditionnelles  Sénégalaises.
Norbert Mwindulwa        

Goma : L’OMS sensibilise les cadres de base contre le Choléra


Une réunion de plaidoyer s’est tenue le 4 avril encours  dans la zone de santé  de Goma. Cette réunion a été initiée par  l’Organisation Mondial pour la Santé, en sigle OMS  section du Nord-Kivu en partenariat avec la division  provinciale de la santé. C’était à l’intention de 110 cadres de base connus sous le nom de Nyumba Kumi.
A en croire l’OMS, l’objectif de cette réunion,  impliqué ces  cadres de base  dans la lutte sans merci contre le choléra  dans la zone de  santé de Goma. Où selon elle,  la situation de cette maladie reste endémique. L’OMS poursuit que, depuis le mois de  janvier dernier jusqu’à ce jour,  une centaine de cas de choléra  a été identifiée dans la zone de santé  de Goma tandis que plus de  2 milles cas notifiés  sur l’étendue de toute la province du Nord-Kivu.  Une raison de plus  pour l’OMS d’impliquer les cadres de base  afin de sensibiliser  les communautés dans leurs entités respectives de se protéger contre le choléra.  Ceci, en respectant des mesures préventives  de lutte contre le choléra  a indiqué  l’un des responsables de cette organisation des nations unies œuvrant dans la province du Nord-Kivu.
Norbert Mwindulwa

UNIGOM : les étudiants accusent le comité de gestion de détourner le frais de construction


Les étudiants de l’université de Goma dénoncent ce qu’ils qualifient  de détournement par le comité de gestion  de leur institution  de  frais de  construction. Ceci  selon ces étudiants, depuis huit ans. Une copie de la lettre signée  par des centaines d’étudiants  de l’UNIGOM  le 02 Avril dernier  portant accusation  a été déposée par leur délégué  ce même jour au gouverneur Paluku.
vue de l'Université de Goma
 Cette lettre d’accusation s’adresse au ministre de l’Enseignement Supérieur  et Universitaire. Pour l’un des signataires,  les étudiants veulent avoir  une lumière sur la gestion  de leur frais de‘’ construction’’, il s’est exprimé sous l’anonymat «  c’est depuis 8 ans qu’on est  en train de payer  les 20$ de frais de construction et en l’an 2016-2017, ces frais sont revus à la hausse au coût de 40$» déclare-t-il en poursuivant ce qu’ils revendiquent, c’est l’affectation  de ces frais de construction.  Ils pensent quand ils avaient payé cet argent, c’est moyennant une contrepartie. Ils dénoncent le fait que l’utilisation de ces frais reste opaque et pour eux encore, c’est normal que le comité de gestion leur retourne ce frais de construction car son affectation ne serait plus la même comme avancée au départ par leurs autorités académiques. Le recteur de l’Université de Goma dit  n’est pas reconnaitre l’identité de ces étudiants revendicateurs  et rejette en bloc toutes , ces accusations, le Professeur Jean-Paul Segihobe  donne sa version de fait « pour le frais de construction, nous avons  déjà un campus au lac vert qui fonctionne  et j’ai trouvais un bâtiment qui avait été commencé et j’ai achevé sa construction, viabilisé le lieu par rapport  aux autres étapes de constructions »explique-t-il en poursuivant qu’on se souvient il y a  quelques temps,  il a  fait la récolte de fonds de construction pour  vouloir avoir une université moderne  sur base des conseils de l’autorité provinciale, ils auraient dû avoir un compte bloqué pour la cause. Selon  le recteur, le gouverneur Julien Paluku aurait dit qu’il pourra poser la première pierre de construction sur ce terrain d’ici quelques jours  avant son probable déplacement. Le professeur Jean-Paul pense que les étudiants ne doivent pas s’agiter  ou faire l’objet d’une manipulation. Il appelle les étudiants à ne plus casser leur Etablissement car chaque fois qu’ils le font, c’est l’institution qui répare et c’est une charge de plus. Le cours a été suspendu pour l’instant et dans l’espoir de voir sous peu, la reprise de ces activités dans cette institution de l’état.
Norbert Mwindulwa

KIVU INFOS: GOMA : Cinq blessés graves, bilan d’une bavure Pol...

KIVU INFOS: GOMA : Cinq blessés graves, bilan d’une bavure Pol...: La ville de Goma s’est réveillée dans une matinée très agitée ce 22 mars en cours devant  l’enclos du quartier général de la MONUSCO. Des ...

mercredi 4 avril 2018

GOMA : Cinq blessés graves, bilan d’une bavure Policière


La ville de Goma s’est réveillée dans une matinée très agitée ce 22 mars en cours devant  l’enclos du quartier général de la MONUSCO. Des jeunes pro démocraties de la Lutte pour le Changement, la LUCHA en sigle,  sont venus déposés pacifiquement  leur  mémorandum  demandant au conseil de sécurité des nations unies   de voter une nouvelle résolution  pouvant améliorer  l’inefficacité de la MONUSCO en République Démocratique du Congo. Ces jeunes exigeaient aussi une garantie de la tenue  des élections libres et apaisées dans  notre  pays. La Police Nationale Congolaise a dispersé  les manifestants pacifiques causant ainsi des dégâts incalculables. Dans ce bilan de violence policière, on enregistre Cinq blessés parmi les  militants de la LUCHA et un élément de la PNC qui s’est fait crevé l’œil droit par l’advertance. Ce policier victime de son acte,  a voulu sortir sa grenade à gaz à la crimogène pour disperser les manifestants, mais, son arme ne lui a pas obéit, conséquence, sa grenade s’est rabattue sur lui-même avant de causer d’autres dégâts majeurs aux marcheurs et passants qui se trouvaient  sur le lieu de  l’accident. Ramazani  Zeituni,  revendeur des cartes de crédit téléphonique  nous explique « l’évènement s’est vite produit lorsque ce policier voulait sortir sa grenade sur sa ceinture, chose qui n’a pas tenue et on a vite senti le détonateur de cet engin et son œil était déjà perdu » déclare-t-il. Cette police qui n’a pas digéré la présence de ces manifestants, a voulu  poursuivre ces jeunes qui ont à leur tour forcé leur entrée dans l’enclos de la MONUSCO voulant sauver leur peau.  Pris de peur, ces militants de la LUCHA ont passé des heures  dans les installations de la Monusco  vu que les policiers attendaient une Revenge  en dehors de l’enclos. L’un des militants de la LUCHA revient sur les motivations  de leur réclamation «   notre objectif, c’est demandé au conseil de sécurité des nations unies de voter  une résolution qui va contrainte  le pouvoir de Kabila  de démissionner car nous  pensons qu’avec ce pouvoir en place, nous aurons jamais des élections dans notre pays » insiste-t-il et d’ajouter qu’ils n’auront jamais la sécurité moins encore le respect des droits de l’homme. Ces jeunes gens en somme, demandaient à ce que le conseil de sécurité puisse doter à la mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo un mandant  pouvant lui permettre d’agir et d’être efficace dans sa mission en RDC. Finalement, ces jeunes pro démocraties ont été réussi par le chef de bureau de MONUSCO –Goma, Daniel Ruise  et par le responsable de la section des droits de l’homme de la Monusco. Il faut dire que le policier qui a perdu son œil droit a été acheminé  dans une structure sanitaire pour des soins appropriés.
Norbert Mwindulwa 

KIVU INFOS: PAM-FAO Rutshuru : Le P4P et l’alimentation scolai...

KIVU INFOS: PAM-FAO Rutshuru : Le P4P et l’alimentation scolai...: Les petits producteurs agricoles  et des écoliers du territoire de Rutshuru  sont soutenus dans leurs activités par le  PAM et la FAO. Cet...