mardi 21 novembre 2017

NK : Patrick Munyomo, sacré meilleur mécène


Jeune Banquier et politicien, Patrick Munyomo investit son argent pour le bien-être de la jeunesse congolaise, surtout celle du Kivu. Il finance non seulement les formations professionnelles des jeunes de Goma, aussi, il déstresse les populations victimes des guerres récurrentes de la région en invitant les musiciens talentueux de Kinshasa pour livrer des concerts. Il a été mis en évidence  par une ASBL des journalistes,  meilleur mécène en province pour l'an 2017.

Pour des raisons de responsabilité sociale envers ses frères et sœurs Gomatraciens, l’honorable Patrick Munyomo, dit le vrai et original Mtoto wa Goma (le vrai Fils de Goma) répond aux besoins des nécessiteux. «Je le remercie pour avoir financé mon voyage en chine. En plus du passeport, il a payé tous les frais de transport et de séjour pendant  trois mois de formation en technique d’animation radio», révèle Yves Kyalwira,  Animateur à la Radiotélévision Tayna/Goma. Cette même gratitude est faite aussi par  Ahmed Salim, animateur  à la télévision Mishapi qui est allé participer à la formation sur l’animation télévision en Afrique du Sud: « j’ai passé trois mois en Afrique du Sud sous ses frais. Là, j’ai bénéficié d’une formation de haute facture qui m’a perfectionné vraiment. Sont rares, des gens qui peuvent aider les autres sans tenir compte de leurs origines.  Le vrai Mtoto wa Goma n’est pas de ma famille ni de mon ethnie, c’est  une  personne que j’ai connus seulement grâce à mon métier et subitement, il a réussi à concrétiser mon rêve. Que Dieu le bénisse », relate-t-il.

l’honorable Partick Munyomo reçoit le trophée
Encore gratifié
A ce jour, des Gomatraciens ne cessent de reconnaitre les efforts de Patrick  à travers des trophées d’excellence en récompense de son esprit de mécénat : « après le dépouillement, vous êtes sacré meilleur mécène de la région au cours de cette prémière édition du trophée d’excellence  grand Kivu », proclame tout haut Jonas Mutia, coordonnateur de l’ASBL TUSAIDIANE au podium de l’hôtel Mbinza, le 27 0ctobre dernier. « Je suis flatté par le geste si louable des organisateurs qui ont su dénicher mes actions que je réalisent souvent sans trop de tapage ! Merci du fond du cœur », reconnait-il. Rappelons que ce mérite vient après celui du trophée USUJA (bravoure) livré en Aout dernier, pour ne citer que ces deux gratifications.
Pas trop bavard, Patrick M. pense qu’investir dans la tête d’une personne c’est mieux plus que distribuer de l’argent aux nécessiteux : Nous devons dès lors intérioriser l’adage populaire qui nous recommande à apprendre à pêcher qu’à distribuer les poissons à la longueur des journée », dit-il sagement.

Ma vie s’est améliorée
« Patrick était souvent classé premier de la salle. En plus, il  était également pour nous un chef de promotion capable de mener à bien notre classe », rappelle Nganiza Batsu,  ancien collègue de Munyomo, en 3e, 4e 5e et 6e des humanités au Collège Mwanga. Après l’obtention de son baccalauréat en techniques commerciale, ce brillant va tenter une vie professionnelle, alors très jeunes (à 19 ans) : il sera engagé 2004 au sein de la société de communication Celtel, aujourd’hui Airtel  au poste de responsable commercial zone dans la zone Est. Malgré le succès dans cette entreprise, il sera exhorter de démissionner par ses parents : « ils étaient visionnaires, surtout mon père qui  voulait que je poursuive les études universitaires avant que l’argent que je gagnais m’engloutisse. Convaincu, malgré mes moyens, j’étais obligé de démissionner de mon propre gré pour aller obtenir mon diplôme de licencié en management à l’Institut Supérieur de Commerce ISC/Kinshasa»,  s’en félicite-t-il, en poursuivant que grâce à ses études, aujourd’hui sa vie s’est améliorée qu’avant.

lui-même à l'honneur après la remise de trophée

Le vrai Mtoto wa Goma
Aujourd’hui populaire auprès de la jeunesse qui surnomme le d’original  Mtoto wa Goma, ce natif du quartier Mabanga/Goma, se lance vivement dans le mécénat pour valoriser l’art et la musique congolaise. «  En 2009, j’avais besoin de déstresser les populations du Nord-Kivu et Sud-Kivu,  victimes des guerres récurrentes(…) Et c’est la raison pour laquelle j’avais organisé tour à tours des concerts à Goma et Bukavu : « il déjà invité plusieurs musiciens dont l’artiste   Céléo Skram, Alain Mpela, Jus de thé Mulopwe, Fally Ipupa, Ngiama Makanda alias Werrason, L’or Bongo, Mike Kalambayi… C’est un jeune à féliciter car malgré la conjoncture actuelle caractérisée par la vie chère, il réussit à prendre en charge tous les talents invités à Goma pour la circonstance », insiste Fabrice Kugaya, journaliste de la Radio Blessing FM, qui ne cesse d’accompagner médiatiquement les activités de Patrick  Munyomo. 

Pour éclairer l’opinion, Patrick  n’évite jamais les questions qui cadrent avec la source de son moyen financier. « Je suis acteur politique au sein du MSR (Mouvement Social pour le renouveau) depuis un bon moment. Non seulement j’étais secrétaire particulier de Jean Chrysostome Vahamwitsi, ministre national  de l’agriculture et pêche à l’époque, mais aussi  l’actuel chargé des missions,  du ministre Paluku Yere yere. En plus,  je suis consultant dans plusieurs organisations à l’instar d’Afriland Bank, de l’OGEFREM, de l’UNOPS, de la BIC (Banque International de Crédit) », fait savoir Patrick. Il poursuit que partout où il travaille, il ne manque pas d’intégrer quelques jeunes ambitieux de mon Goma natal : « Mon  rêve  est de créer une ou plusieurs entreprises qui pourront  diminuer le chômage de mes pairs. Je ne croise pas mes bras, je continuerais à exploiter mes relations, comme celles que j’ai  avec la fondation Bill Gate, Samuel Etoo et Cristiano Ronaldo, etc., pour relever ce défi ».

Norbert Mwindulwa

vendredi 17 novembre 2017

NK : La réintégration des jeunes filles associées aux groupes armés, demeure un problème sérieux

La réintégration communautaire des jeunes filles mineures séparées des groupes armés   reste un problème sérieux dans la province du Nord-Kivu. Cette problématique a été expliquée à la presse  par l’organisation CHILD SOLDIES INTERNATIONAL et une dizaine d’organisations locales impliquées dans la démobilisation. Elles ont sensibilisent pour impliquer toutes les parties dans la réussite de ce processus, une raison de plus pour la vulgarisation leur guide pratique.
Les filles représentent environ les poutrages de 30 à 40% des jeunes  filles mineurs  recrutées par force aux groupes armés. Ceci, est le résultat de l’enquête menée à 2016  par l’ONG CHILD SOLDIES et dont ces résultats ont été présentés ce mercredi 15 Novembre encours à Goma. Selon notre, une fois séparées des groupes armés, ces jeunes filles éprouvent d’énormes difficultés de se faire accepter  au sein de leur communauté, cette révélation est celle de  Marie de la soudière, chercheuse  au sein de Child Soldies «  j’ai écouté plus de 150  jeunes filles, il y a un an en plusieurs province de la RDC. Elles nous ont dit c’est que le pure quand elles sont revenues chez elles, elles attendaient qu’on les soutienne, qu’on les accueille pour ce qu’elles avaient vécues, mais  elles ont trouvées le contraire » déclare-telle en poursuivant, elles ont trouvées le rejet, la discrimination et doigtées, elles  ne savent pas à quel saint se voué, donc elles mènent une vie misérable car elles ont peur de la réaction de la communauté.
Un guide pour sensibiliser
l'équipe de Child soldies fait le point
Pour sensibiliser les communautés sur leur intégration et la prise en compte de leur situation particulière, un guide pratique  de soixante dix pages a été vulgarisé en le publiant en français, Swahili, Lingala en juin dernier. C’était  en collaboration avec le gouvernement, l’UNICEF, La MONUSCO et des organisations locales impliquées dans ce secteur de désarmement, démobilisation ? Rapartiellement, réinstallation réinsertion  en sigle DDRRR. En dépit de leur travail, Ndeze Jean –Pierre du collectif des organisations pour le développement  des bases COLDEBAS de Masisi «  les parents doivent jouer un rôle crucial  pour faire  accepter ces filles » soutien –t-il en ajoutant qu’il sensibilise les groupes armés notamment les Nyatura de libérer ces filles de leur captivité enfin qu’elles reviennent à la maison, mais y arriver, les parents opposent une résistance farouche contre leur retour.
Troquées pour la sécurité de leur famille
lors d'un point de presse
 A        en croire notre source, ces filles sont considérées comme  une redevance, une rançon  en compensation de leur sécurité. Les organisations  en charge des questions de démobilisation pensent en outre qu’un accompagnement psychologique  s’avère nécessaire,  Alain Muhima , de l’ONG RED en dit plus «  par rapport à ce guide, je viens de voir un élément nouveau et nous envisageons le éradiqué, c’est juste pour l’accompagnement de ces enfants  sur la plan psychosocial et leur réunification » plaide –t-il et d’ajouter qu’ils ont neuf filles à encadrer dans leur structure et ils sont dans la phase de recherche familiale.  Par ailleurs , Busabe Beatrice , conseilleurs du gouverneur du Nord-Kivu en chargé des affaires sociales, familles, genres et enfants encourage pour sa part cette approche de la réintégration tout en reconnaissant  qu’il est difficile d’éradiquer ce phénomène de recrutement des mineures filles aussi long temps que  les groupes armés ne seront pas totalement hors temps de nuire ,  le gouvernement est actuellement  déterminé à en découdre  les « le Nord-Kivu est victime de recrudescence de l’insécurité au moins 20 ans  et groupes armés  qui abusent des droits de nos jeunes filles » insiste-telle.  Il faut dire que le plus grand problème, reste celui de mettre toutes ces théories en pratique pour le bien être de ces victimes.

Norbert Mwindulwa


jeudi 5 octobre 2017

Nyiragongo : risque de subir une guerre de succession

Le conflit coutumier  de cette chefferie prend des allures inquiétantes. Il est  vieux de  plus de dix ans et les autorités en font une récupération politicienne. La société civile prévient sur la tension qui n’affaiblie. Elle  plaide à solutionner  la crise en reconnaissant le chef coutumier ayant droit conformément  aux résultats des sondages.
Nyiragongo : « épargner la chefferie de Bukumu de triste  réalité survenue au Kasaï  avec le phénomène Kamuina Nsapu », voilà les cris de cœur   que lance  la coordination de la société Territoriale de la  Civile du territoire de Nyiragongo à l’intention des  autorités  en charge de gérer  le conflit  coutumier en RDC. Cela  s’est écrit dans un communiqué de presse  datant du 13 septembre en cours. Devant un groupe des journalistes , cette force five s’est dit être  inquiète de voir comment  l’un des fils d’un ancien Chef à l’intérim   de cette chefferie   de détenir  des actes qui seraient  émis par le Ministre National de l’intérieur et ceux-ci publiés  sur des réseaux sociaux  en faisant étant  de sa nomination  à la tête  de la Chefferie de Bukumu tout en frôlant et piétinant  les recommandations  des rapports  évoquant et contenant  les réalités de ce contentieux coutumier, qui dure de plus de deux décennies.
 La société civile s’acharne
Shukuru Kisuka Baby, le PCA/APDDH
 Antoine Ndagu je Sebazungu ,  Vice-président de la société civile de Nyiragongo en dit plus «  il est  inacceptable  que le Ministre National de l’intérieur  soit en déphasage avec les gestionnaires  au quotidien  de la province sur cette question et cela prouve la volonté manifeste  des autorités nationales à créer de force, des conflits entre les filles et les filles  de Nyiragongo » dénonce-t-il en ajoutant que cette situation peut entrevoir  la triste  réalité  du Kasaï  avec le  phénomène  Kamuina Nsapu. Dans les mêmes veines, le Président du Conseil d’Administration  de l’ONG  APDDH, Shukuru Kisuka Baby  s’indigne  en se posant la question de savoir  il y a-t-il  un manque d’harmonies entre les Ministère National de l’intérieur  et de sécurité, Affaires coutumières ai et le gouvernement de Julien Paluku ? « Plusieurs  manifestations avaient été initiées par la population de chefferie de Bukumu et tout le territoire de Nyiragongo pour réclamer  la reconnaissance officielle de notre chef coutumier ayant droit conformément  aux résultats de sondages » se plaigne-t-il en poursuivant  que ces résultats se butent à la sourdine  des Autorités Nationales. Toutes ces frustrations font à ce que  la coordination territoriale de la société civile de Nyiragongo propose certaines pistes de solutions pour que leur territoire demeure  un territoire où il faut beau vivre comme, c’était jadis.
Des recommandations
Cette force vive locale, dans l’unanimité  à souhaité que le vice premier ministre et ministre de l’intérieur de la RDC ainsi que son homologue de sécurité ayant les affaires  coutumières, puissent dénouer la crise liée au pouvoir coutumier en chefferie de Bukumu conformément aux différents rapports des sondages d’opinions lui transmis par le gouverneur Julien Paluku. Ces recommandation ajoute qu’ils ne cèdent pas  aux pression  et sollicitations  des acteurs politiques agissant au nom de leur communauté avec ce qu’elle qualifie des agendas diaboliques afin de torpiller l’histoire de leur chefferie, que le gouverneur de la province du Nord-Kivu exécute les recommandations  des députés provinciaux quant à ceux enfin de poursuivre avec le suivi du ministère National de l’intérieur jusqu’à obtenir un arrêt définitif de ce dossier. Et à la population de revendiquer pacifiquement leur chef de Chefferie en évitant toute instrumentalisation…

Norbert Mwindulwa

lundi 2 octobre 2017

CBCA GOMA : Les jeunes de Goma et du Rwanda ont célébré la journée internationale de la pai

C’est dans une communion fraternelle, des élèves de Goma et  de Gisenyi ont célébré la journée internationale de la paix, ce jeudi 21 septembre en cours, au stade des Volcans de Birere. Les jeunes de Goma ont chaleureusement accueilli  leur pair à la grande barrière. Habillés en bleu et blanc, ces écoliers ont dansé, chanté et déclamé des poèmes  pour vibrer et montrer à la face du monde que ces deux villes vivent  la paix.

les musiciens de CBCA e en exhibition des denses
C’est dans une ambiance chaleureuse  que les jeunes de Goma ont accueilli leurs frères  du Rwanda à la grande barrière séparant ces deux pays. Les jeunes Rwandais étaient accompagnés du maire de la ville de Gisenyi ainsi que du comité provincial de la jeunesse de ce pays. Ceux de Goma avaient à leur tête, le comité provincial de la jeunesse ainsi que les membres de la Commission Justice et Sauvegarde de la Paix de CBCA. Tous ensemble, estimé à un millier de personnes, ont marché à pied, de la grande barrière, jusqu’au stade les Volcans, un véritable festival de la paix. Vêtus en uniforme bleu et blanc, pour les Congolais, ils portaient des pancartes sur lesquels on pouvait lire : « Croyons à la paix maintenant ».
La paix, une nécessité absolue
Pour ces jeunes, la paix est un impératif. Honorette Umutonewase, est une jeune rwandaise «  la paix est capitale pour nous tous et marcher ensemble, est un signale fort que nous lançons à nos dirigeants, leur dire que nous avons la même histoire, nous partageons le même lac, le même sang rouge et  la barrière n’est que physique, mais tous on est humains, Africains et… » Soutient-elle
les autorités de la RDC et celles du Rwanda
 Par ailleurs, la représentante du chef de bureau de la Monusco à cette cérémonie, a indiqué que cette journée est de grande importance pour le Nord-Kivu et la RDC. Evaluant l’avancée du processus de la paix dans l’est, Miriam Moeller dit que du chemin a été parcouru, même s’il reste encore beaucoup de défis à relever. « La consolidation de la paix c’est le but principal des Nations Unies. Si je regarde par exemple les derniers dix ans dans l’Est de la RDC, ll ya beaucoup d’améliorations, mais bien sûr il y a beaucoup de défis, surtout avec cette phase d’élections » avoue-telle sagement.
Mission accomplie
 Comblé de joie, le coordonateur de la commission de justice paix et réconciliation et Sauvegarde de la création de l’Eglise CBCA, Maitre Christian Sondirya a salué l’arrivée de ses hôtes, venus célébrés la journée mondiale de la paix passant ainsi  d’une paix discours vers une paix action  sans tenir compte de leurs origines ethniques moins encore  religieuses. Il a présenté ensuite ses invités, qu’il a qualifiés, « des invités de marque » en commençant  par les autorités  de ces deux pays et villes les plus proches. « Je salue la mobilisation et la présence remarquée de ces jeunes, venus pour célébrer la journée internationale de la paix en réitérant l’expérience que nous avons faite l’année passée où, les jeunes gens de paix et de la cohabitation pacifique ont choisi ce jour pour être ensemble dans ce grand stade de la ville de Goma… » S’en réjouisse-t-il.  
les jeunes du Rwanda à la grande barrière
 Précisons que « laissons nous croire à la  paix  maintenant », c’est  le thème  que cette commission a  choisi pour  célébrer  la journée internationale de la paix. Commémorée le 21 septembre de chaque année, cette nouvelle initiative est la marque déposée de   l’église du christ au Congo, communauté Batiste  au Centre de l’Afrique en sigle la  3e CBCA

Norbert Mwindulwa

mercredi 20 septembre 2017

Goma : L’église CEBCA prépare une activité de grande envergure pour célébrer la journée de la paix

Des jeunes du Rwanda et de Goma sont conviés à cette grande messe de paix.  Une caravane de paix est prévue, elle partira de la grande barrière jusqu’au stade des volcans. Danses, poème et autres seront au cœur de cette activité pour vibrer des populations et montrer à la face du monde que Gisenyi et Goma peuvent réellement vivre la paix. Cela a été dit au cours d’un point de presse organisé par l’église CBCA en salle de CAP TUNEKO.
L’équipe organisatrice et le Coordonnateur de la commission
« Let ‘s beleve  in peace  now » en français  laissons nous croire à la  paix  maintenant, c’est  sous ce thème que les jeunes de Goma et ceux de Gisenyi  au Rwanda vont célébrer  la journée internationale de la paix. Commémorée le 21 septembre de chaque année, la  journée internationale de la paix est  l’œuvre de la commission justice paix   et sauvegarde de la  commission de  l’église du christ au Congo, communauté Batiste  au Centre de l’Afrique en sigle la  3e CBCA   qui a initié  cette activité  pour permettre à tous les jeunes   en particulier et à la population de ces deux villes voisines  en générale  à parler paix et à la vivre  , mais aussi passer  d’une paix discours vers une paix action  sans tenir compte des origines ethniques ou religieuses.  Maitre Christian Sondirya, coordonateur  de la commission justice  paix et réconciliation et sauvegarde de la création, invite tout le monde à venir participer à cette activité  qui va commencer par  une caravane. Cette caravane  partira  de la grande barrière  vers le stade des volcans.
 L’activité est une opportunité…
la synthèse de l'activité sur cette affiche
 Christian Sondirya revient sur  l’importance de cette activité «  à ces 21 septembre , nous voulons dire que nous voulons la paix au-delà de tout ce qui peut être dit pour que cesse les préjugées, nous croyons que les jeunes  de nos deux pays sont capables  de vivre en paix » déclare-t-il en ajoutant que c’est l’’objectif même de cette rencontre  tout en croyant que la proximité  de ces jeunes constitue plus, une opportunité  de faire la paix.  Au cours de cette activité, Ces jeunes montreront à la face du monde  que c’est possible  de vivre en paix et que des  gens de ces deux pays se fréquentent depuis cela plusieurs années dans une parfaite harmonie.  Dire au monde que voilà ça va au niveau de la  population de Goma et de Gisenyi. Pas une paix de discours mais plutôt,  une paix  action, let’s belive in peace, c’est un appel  à la paix  qui dois s’inscrire au niveau de population  mais au niveau de ce que nous croyons. Ce thème illustre donc le fondement de la paix , le plus profond des  populations, ils ont soif donc d’une paix durable dans la région et elle est voulue maintenant cette paix en la proclamant, en la chantant,  en la déclament, chantant   et en les faisant  vibrant  à tous ces ennemis de la paix. Des engagements à la paix seront signés  à la fin de cette journée pacifique organisée par la 3e CBCA..

Norbert Mwindulwa

vendredi 15 septembre 2017

Goma : Le Ministre Carly Nzanzu visite les bâtiments de L’ISC à Mugunga

Le DG de l'ISC , le ministre ,son traff et les étudiants en visite
Le ministre provincial des affaires foncières, Carly Nzanzu Kasivita  a visité ce 13 septembre le site de la concession  de l’Institut Supérieur de Commerce de Goma, à Mugunga. L’objectif,  faire un Etat de lieu  sur l’Etat d’avancement  des travaux des constructions de plusieurs  bâtiments administratifs et scientifiques. Depuis plusieurs années  l’ISC reste locateur. Le ministre à encourager  les institutions publiques de Goma d’emboiter le pas de l’ISC.
le site  de l'ISC en construction
C’était devant  les autorités académiques  dont le Directeur Général, le professeur Docteur Joseph Kitaganya, les agents administratifs  ainsi que les étudiants de l’ISC/Goma présent à Mugunga. Le ministre provincial a visité  les deux grandes salles  déjà construites  sur le site de l’ISC. Pour les ministres des affaires foncières la construction de ces deux salles est un pas significatif. Toute fois, il a appelé d’autres institutions de l’Etat à emboiter le pas  de l’ISC. Carly Nzanzu donne ses impressions et points de vue «  je suis très comptent de ce que l’ISC/Goma  a entrepris comme initiative, celle de chercher à s’autonomiser, il y a plus de 25 ans que l’ISC existe à Goma, s’il va sur cet élan, d’ici 10 ans, nous célébrons d’avoir beaucoup d’auditoires » déclare-t-il en ajoutant  que les filles et filles du Nord-Kivu vont en profiter pour étudier dans des bonnes conditions.  Par ailleurs , le Directeur Général de  l’ISC/Goma  a lancé un SOS  au gouvernement provincial  et aux personnes de bonne volonté  de venir au secours  à l’ISC pour finaliser ce projet « c’est une occasion de demander  à toute personne de bonne volonté qui se souci effectivement  d’une bonne éducation  dans notre prov
vue de loin du  nouveau site de l'ISC/Goma

ince  et notre pays en général de faire un geste en ce sens » plaide-t-il et d’ajouter s’il y a certains parents  touchés par notre vision de nous pousser de l’avant. Le porte-parole des étudiants  de l’ISC/Goma, Daniel Maheshe Habimana fait le constant selon lequel  la construction des auditoires  dans leur site de Mugunga évolue  mieux «  je constante que la construction évolue à pas de géants et j’espère d’ici l’année prochaine certains de notre pourront commencer à étudier ici » déclare-t-il en poursuivant qu’il voudrait dire à ses pairs de ne plus être manipulés par les ennemis de l’évolution de l’ISC/Goma.  Signalons que beaucoup d’institutions Universitaires  à Goma  sont confrontés au véritable problème de location de leurs bâtiments de service.


Norbert Mwindulwa

samedi 2 septembre 2017

ALPHAMIN BISIE MINING SA, ABM Bisie : l’identification biométrique des creuseurs artisanaux, effective

Lancé le 21 juin dernier par le ministre provincial des mines, le processus d’identification  biométrique des exploitants artisanaux œuvrant dans le site de Bisie devrait prendre dix jours. Mais il s’est butté à des résistances imposées par les responsables des coopératives minières qui ne voulaient pas que ce secteur soit organisé. Après,  les creuseurs ont compris cette manipulation jusqu’à introduire un recours qui s’est soldé à la reprise de la biométrie le 22 juillet dernier.

Avec l’identification biométrique des creuseurs, tous les indices sur le terrain montrent que l’on chemine vers la fin de l’exploitation illicite des minerais dans le centre de négoce de Bisie, situé à 181 Km à l’Ouest de la ville de Goma. Au total  1200 exploitants artisanaux se sont faits  identifiés au camp « ma noiré » de Bisie pour acquérir leur carte professionnelle. A en croire la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude Minière(CNLFM), un  service du ministère national des mines en charge de cette opération,  plusieurs centaines  d’exploitants miniers étaient attendus pour s’identifier afin de distinguer les vrais de pseudo-exploitants miniers.
Cette identification servira aussi à  lutter contre la fraude et encourager  la traçabilité des minerais à l’intérêt des creuseurs artisanaux ainsi que de l’Etat Congolais, a expliqué l’un des responsables  de cette opération retrouvé  au centre de négoce de Bisie. «Cette identification a double intérêts pour les creuseurs, à savoir : les identifier pour qu’ils soient reconnus par l’Etat Congolais comme creuseurs artisanaux, mais aussi leur permettre  un accès  au site durant un moratoire de sept mois » explique-t-il. Et de poursuivre, cela doit   leur faciliter le travail mais aussi permettre à l’Etat de contrôler efficacement le trafic des minerais dans cette entité pendant cette période de 7 mois qui leur reste. 

L’identification n’a que d’avantages
Quant à la vente des produits finis, le ministère de tutelle a contacté certaines entités  de traitement des minerais où  les exploitants artisanaux  identifiés  devront désormais écouler leurs matières premières sur place. «Je dois avouer que ce que vient de réaliser notre ministre est très important pour nous, car désormais, cette carte nous différencie de creuseurs opportunistes. On peut vendre nos matières premières ici sans incorporer  les frais de transport», dit Jean Bunakima, l’un des exploitants qui ont déjà plus d’une décennie dans ce camp.  Et d’ajouter, il y a peu, tout le monde s’improvisait creuseur, mais hélas! Les creuseurs sont désormais connus et peuvent protéger leur profession avec l’acquisition de cette nouvelle carte.
 

les exploitants artisanaux entrain de s’identifier 
Les creuseurs sont désormais en règle avec l’Etat Congolais. Omari Bashonga, président  des propriétaires  des puits retrouvés dans une laverie de minerais donne son impression : «franchement, je suis très content que notre gouvernement ait donné la deuxième chance à mes concitoyens creuseurs, nous serons en fin en ordre et les gens qui nous rebellaient contre l’Etat seront finalement déçus», estime-t-il. Dans la même veine, madame Françoise Sakina, connue sous le surnom de mère chef dans ce camp, une femme propriétaire de sept puits des minerais, avec à sa suite 150 creuseurs artisanaux qui travaillent pour son compte, pense que l’avènement de cette identification des exploitants artisanaux va éclairer la lanterne : « certains fauteurs de trouble mettaient  de l’huile sur le feu, pour nous diviser avec les autorités de règlementation dans le secteur de mine pour qu’ils continuent à s’enrichir illicitement. Cette fois-ci, tout reviendra en ordre ». Cette femme creuseur pense qu’après le moratoire leur accorder, l’Etat Congolais leur cherchera un autre endroit pour continuer leurs activités minières.
Des confessions intimes
Mère chef,  s’est confessée devant la presse pour s’être fait manipuler par certains responsables des coopératives de minerais  dans le Bisie. «  Avant tout, je présente mes excuses aux autorités, car nous avons été trompés par  nos collaborateurs des coopératives»,  se confie-t-elle.
un exploitant artisanal exhibe sa carte  après l'identification
Toutefois, Cette opération d’identification est la résultante des résolutions de toutes les parties prenantes composées  de la Fédération des Entreprises du Congo/ chambre des mines, les entités de traitement  du Nord-Kivu, les Négociants ,les exploitants artisanaux de Walikale, la société Alphamin Bisie Mining, les services des mines du Nord-Kivu,  gouvernement provincial, le CNLFM et le PACT/ITSC issues  des travaux  d’échange organisés par la commission nationale  de lutte  contre  la fraude minière à Walikale qui stipule dans son point B, d’accorder pour une raison pacifique, un moratoire de sept mois, avant de déguerpir les exploitants.
Signalons que cette carte d’exploitant artisanal a une validité de 7 mois à compter du  1er juin dernier jusqu’au 31e Décembre prochain.  Ce document  a aussi la mission de déplacer pacifiquement les exploitants artisanaux de Bisie dans un autre site viable ciblé par le gouvernement la RD Congo.

                  Norbert Mwindulwa

vendredi 1 septembre 2017

Goma: Jonas Mutia, un animateur au grand cœur


Animateur talentueux, Jonas Mutia se fait utile à ses concitoyens. Il mobilise des hommes et femmes de bonne volonté pour payer des factures des malades démunis et insolvables. Passant  par son émission « Goma Maneno-Goma Makambo », il a jugéde  créer  « Tusaidiyane» ou aidons-nous, en français, une association où des bienfaiteurs déposent leur contribution pour accompagner sa vision. Emus, les bénéficiaires ne cessent de  lui bénir.    

« Bonjour chers téléspectateurs de Goma Maneno-Goma Makambo, une émission qui prône, le changement de mentalité et l’esprit d’entraide. Aujourd’hui, nous vous présentons, l’image de cet enfant en conflit avec la loi, Il décide  d’abandonner la rue et de servir Dieu », dit  Jonas Mutia, animateur et journaliste à Hope Channel TV, pendant  qu’il ouvre sa rubrique téléthon du 5 juillet en cours, une tranche de son émission  qui appelle des personnes de bonne volonté à venir en aide aux femmes et enfants vulnérables. Surtout ceux qui trainent dans des hôpitaux pour leur incapacité à honorer les frais d’hospitalisation.L. K., par exemple, internée au centre hospitalier la Famille de Katindo, alors qu’elle emballait ses affaires pour retourner dans sa famille dit que Jonas aun grand cœur : «Les mots me manquent.Il vient de me sauver la vie en payant 210$ ! Je viens de passer quatre mois ici avec mon bébé depuis mon accouchement », se réjouit-t-elle. 

Ils aident les démunis
Jonas Mutia
Jonas Mutia, ce jeune de 25 ans, est proche de ses auditeurs et se donne le temps d’aller les visiter en dehors de sa station. Il va jusque dans des hôpitaux pour s’enquérir de la situation des gens qui ont besoin d’être soutenu. «  Je viens d’une famille modeste, je suis passé par des souffrances similaires et aujourd’hui, je me dois de faire quelque chose en faveur des démunis », explique-t-il sa motivation, en ajoutant qu’à cause d’une insolvabilité, un jour, il était consterné de voir un convalescent attraper la cholera au sein d’un centre hospitalier de la place et mourir par la suite : « le défunt devrait être vivant aujourd’hui s’il n’était pas pauvre ou s’il y avait quelqu’un de bonne volonté à sa rescousse», estime-t-il. Depuis ce jour-là, ce jeune de 25 ans, s’est décidé de faire quelque chose malgré que la presse paye moins en RD Congo: « Quand on veut, on peut.  Sur mon salaire, je soustrais quelque chose pour contribuer aussi à leur sortie des hôpitaux», rassure-t-il.Ainsi il a créé «Tusaidiyane» (aidons-nous), une association sans but lucratif qui l’accompagne l’aide à accomplir ses rêves. Maitre Erick Birindwa, un opérateur politique de la place témoigne : « au début, je croyais que c’était de la blague jusqu’au jour où je l’ai vu sortir plus de dix personnes dans des hôpitaux. C’est ce  jour-là, que je me suis décidé d’être membre de Tusaidiyane». 

Apprécié par ses paires
Jonas Mutia est aussi apprécié par ses collègues de service, c’est le cas de Sawy Baeni, journaliste à Hope Chanel TV : «J’admire beaucoup son esprit de créativité, Jonas c’est un garçon qui ne cesse creuser afin de découvrir comment il peut améliorer son quotidien et celui de ses proches. Il n’hésite pas à donner un coup de main lors d’un empêchement d’un collègue car c’est depuis  2013 que nous sommes ensemble», témoigne-t-il.
Un parcours rose, Jonas Mutia a débuté sa carrière, à la Radio Bungulu de Baeni, en 2007 avant de signer un contrat à la Radio-télévision Graben, puis à Canal futur TV, peu après à la COMICO FM pour afin se stabiliser à Hope Chanel TV, de 2013 jusqu’à nos jours.
Pour finir, Jonas Mutia, demande à la population de Goma et d’ailleurs de venir en aide à l’ASBL Tusaidiyane en appelant ou en écrivant à ces contacts: +243 999996 335 et jonasmutia1@gmail.com.
«Aux âmes bien nés, la valeur n’attend point le nombre d’années », diton.

Norbert Mwindulwa

Walikale La Jeunesse soutient l’exploitation industrielle de minerais

La jeunesse des différents groupements de Walikale réunie en Mutuelle des jeunes de Walikale(MUJEWA), se décide de soutenir l’exploitation industrielle des minerais par la Société Alphamin Bisie Mining. Ce regroupement des jeunes est conscient des avantages que leur offre  cette entreprise.  Ils l’ont fait savoir à la presse le 01Août dernier.
«Il ya plus de 20 ans depuis que les exploitants artisanaux creusent les minerais dans le Walikale, mais malheureusement rien n’avance. Pas suffisamment de constructions d’écoles, de routes, moins encore d’hôpitaux… Et pourtant, nos minerais sont extraits», s’indigne Benjamin Mushunganya, président  de MUJEWA, en mettant en garde tous ceuxqui créent des troubles autour de l’exploitation industrielle des minerais dans cette entité : « …ils ne veulent pas tout simplementque notre territoire se développe », estime-t-il.

Au-delà de la motivation
Ces jeunes, visiblement motivés par un esprit de développement  se disent choqués de voircertaines personnesqui se disent notables du coin mais qui s’opposent au développement dans ce secteur: «Ils se dirigent régulièrement en Europe pour y cueillir des financements contre l’exploitation industrielle  des minerais. Ils font semblant de comprendre que l’exploitation artisanale de nos minerais ne font que nous régresser d’avantage. Ils sont égoïstes quand ils s’enrichissent derrière la pauvreté de notre territoire. Nous disons  non à cette manipulation», insiste-t-il.
Pour sa part, David Bunakima, fils de Walikale résidant à Goma, présent dans cette cérémonie, Alphamin Bisie Mining s’impose avec plusieurs projets de développement durable, d’abord, en ’octroyant du travail à certains fils du milieu il y a longtemps chômeurs et actifs dans les groupes armés : «je crois que nous devons être réalistes, Alphamin  a commencé  à réhabiliter les routes, construire des écoles, des hôpitaux… Walikale ne manque de rien, il suffit de donner du temps pour que cette firme réhabilite l’axe Goma-Walikale pour déclencher automatiquement le développement», espère-t-il.

Des jeunes déterminés
Cette mutuelle des jeunes de Walikale est déterminée à soutenir les actions de la société Alphamin. En juin dernier, avec son fonds propre, une équipe est allée à Kinshasa afin d’échanger avec  les autorités centrales sur cette question. « Nous étions reçus par le Directeur du Cabinet Adjoint de chef de l’Etat, le premier ministre Bruno Tchibala, les élus du Nord-Kivu (ceux de Walikale et les autres), la questure de l’assemblée nationale…Ces contacts nous ont permis d’exposer notre inquiétude, tout en sollicitant le soutien à Alphamin Bisie de leur part »,  a fait savoir le président Benjamin.
A en croire, le président de cette structure de la jeunesse, les autorités  rencontrées pour la cause,ont promis  d’accompagner  pas à pas l’idéologie de MUJEWA. Le premier ministre par exemple, dit Benjamin Mushunganya, a promis d’appuyer les actions d’Alphamin et  il a été surpris de voir comment une jeunesse du Nord-Kivu voit l’action de cette société  positivement « Il nous arappelé que nous avons la responsabilité de rendre prospère notre territoire et profiter  de sa richesse », ajoute-t-il, en appelant la jeunesse de rester uni pour la bonne cause.

Norbert Mwindulwa

mercredi 30 août 2017

Rutshuru : la production de Maïs, en rabais

 La chenille  attaque les maïs et  aussi  la sécheresse,  conduisent  aux pertes  de 90 %  dans la production de la saison culturale  A de l’année en cours  dans le Rutshuru. Ceci  ressort  d’une réunion  d’évolution. Dans cette réunion, la saison culturale B est  préparée et  commence  bientôt. Ces assises sont organisées par HarvestPlus, une organisation spécialisée dans la bio- production des semences fortifiées et elle  travaille pour que les productions prochaines soient meilleures a dit  le Coordonateur de HarvestPlus, Antoine Lubobo.
 Emergence : professeur Antoine Lubobo, vous venez d’évaluer la saison  culturale A, quel est le constant en province du Nord-Kivu ?
Le prof  Antoine Lubobo, Le Coordo. ARVESTPLUS
Antoine Lubobo : le constant,  il est amère surtout pour le Nord-Kivu en général et en particulier en territoire de  Rutshuru où presque  la quasi-totalité des partenaires  n’ont pas produit suite aux attaques des chenilles  et à la sécheresse qui a sensiblement  provoquer la réduction des cultures de haricots et de maïs
Emergence : en pourcentage, à combien pouvez-vous estimer cette réduction de production ?
Antoine Lubobo : si je prends uniquement le territoire de Rutshuru où les effets  ont été  évalués, je peux dire que, c’est aux tours de 90% dans l’ensemble. C’est-à –dire qu’il ya 90% d’attaques   et cela fait à ce que le rendement a chuté  dans le même ordre de pourcentage précité.  C’est pourquoi je lance un cris d’alarme  car la population n’aura pas des semences  et cela a comme conséquence de n’est pas produire faute des semences. Mais il ya certains territoires où  la chenille et la sécheresse ont été un peu mitigé par exemple  dans le Lubero et dans le Masisi, malheureusement Havast plus n’avait pas beaucoup de partenaires de ces territoires.
Emergence : et dans d’autres provinces, elles ont connu la même chose que le Rutshuru ?
Antoine Lubobo : par exemple la province voisine, le Sud-Kivu, dans Kabarhé  où nos avons les mêmes semences et pensons que pour la saison qui vient , on peut donner ces semences  à ses partenaires pour  recommencer le stock en semence  et espérer avoir quelque chose.
Emergence : si la même situation se reproduisait à la longue ?
Antoine Lubobo : s’il ya calamité de même ordre, on va  prendre des mesures préventives pour que cela ne puisse plus affecter la production
Emergence : parce que vous parlez des précautions, la chenilles  a été signalée dans le Rutshuru où il ya eu également la secheresse,  à votre organisation , quelle précaution allez –vous envisager ?
Antoine Lubobo : la prémière précaution, c’est la sensibilisation de la population, avant cela il ya eu  les efforts du gouvernement avec  d’autres partenaires. Ils ont collectionné  les échantillons qui ont été  envoyé dans les laboratoires spécialisés pour d’abord identifier les genres de ces chenilles  et chercher ensuite à savoir les pesticides, en y utiliser d’autres méthodes. Car des pesticides utilisés dans la région n’a pas été efficace et a occasionné la prolifération de ces chenilles.
Emergence : pouvons-nous savoir d’autres techniques à utiliser si ces chenilles revenaient ?
Antoine Lubobo : il ya plusieurs notamment la gestion intégrée de…., la prévention qu’on peut  faire , mais cela  exige des actions collectives  car la chenille est une épidémie. Si quelqu’un prend les précautions et que son voisin les négliges, vous n’avez rien fait.
Emergence : vous êtes expert en la matière pour accompagner vos partenaires qui produisent  la semence, est-ce que n’avez –vous pas accompagné ces derniers c’est la raison de cette épidémie à Rutshuru ?
Antoine Lubobo : non, quand nous avons eu l’information, nous, nous sommes dit  qu’il faut employer la lutte curative pourtant le seul moyen qu’on devrait utiliser en ce cas, c’est la lutte chimique, qui sont des produits pharmaceutiques  qui malheureusement ne sont pas fabriqués par notre pays. En asseyant ce molécule  présenté comme le plus efficace,  nous nous sommes rendus que ce n’étaient efficaces.
Emergence : des sources dignes de foi, parlent de pesticides sont sut taxés et cela pèse sur le cultivateur ?
Antoine Lubobo : je partage en partie ce qu’ils ont dit parce que  pour aider les agriculteurs, il faut que le gouvernement   appuyer ou subventionner les produits à l’importation, mais  il ya aussi des gens qui amènent ces produits. Ils doivent être vigilants pour n’est plus nous amener des molécules décriés partout. Car la RDC n’est pas une poubelle.
Emergence : qu’allez-vous faire concrètement pour les agriculteurs qui ont perdu la semence ?
Antoine Lubobo : nous avons le stock stratégique que nous produisons dans certaines zones et appuyons  certains de nos partenaires. Je prends l’exemple de Lubero où il ya notre stock stratégique des semences, à Kabarhé , des semences adaptées dans les mêmes conditions. Il ya aussi des systèmes d’irrigation adaptée d’une manière artisanale au lieu d’attendre la pluie pour ne plus perdre toutes les semences.

Norbert Mwindulwa

mardi 8 août 2017

Alphamin Bisie Minining: Le ministre Anselme Kitakya prévient les exploitants de Bisie

Les exploitants artisanaux du site de Bisie  n’ont que sept mois pour laisser libre ce centre de négoce qui appartient désormais à Alphamin Bisie Minining. Cette annonce a été faite le samedi 29 juillet à Goma au cours d’un point de presse tenue par le ministre des mines au Nord-Kivu, Anselme Kitakya.

le ministre des mines, le DG Alphamin Bisie Mining
Les exploitants artisanaux  non identifiés par les services de l’Etat Congolais doivent impérativement quitter le Site de Bisie, site situé en territoire de Walikale. Ces creuseurs artisanaux n’ont que 7 mois pour y quitter. Cette annonce a été faite le samedi 29 Juillet au cours d’un point de presse organisé par Anselme Kitakya, ministre provinciale des mines.
Pour cette autorité provinciale, cette concession minière est attribuée depuis quelques années à la société Alphamin Bisie Minining. Des creuseurs artisanaux locaux non  identifiés par le CNFLM  doivent impérativement quitter  le lieu, connu sous le surnom de « ma noiré ». Au cours de cette période moratoire  de 7 mois, le directeur général d’Alphamin Bisie Mining, Richard Robson précise que  les creuseurs auront le droit d’exploiterles minerais qui ne seront pas achetés par sa société. Quant aux minerais disponibles se trouvant présentement au site de Ndjingala  et dont l’origine reste douteuse,  le ministre de tutelle a déclaré que  la décision   a été prise,  celle de faire intervenir la justice pour en délibérer «  il a été convenu que le stock  qui est pour l’instant à Ndjingala fasse l’objet d’une enquête judiciaire  et que les détenteurs de ces minerais  soient identifiés et qu’une sanction leur soit appliquée  pour décourager la pratique qui consiste à l’achat illégale  des minerais» déclare-t-il, en ajoutant que si ces minerais seront des provenances non autorisées.

Norbert Mwindulwa

lundi 5 juin 2017

GOMA : Le quartier Kasika, dans le bain de sang

les 4 voleurs à main armée
le vaillant policier traîné sur le sol
Quatre bandits à main armée ont été tués par un élément de la Police Nationale Congolaise samedi soir dans le quartier Kasika. Ce vaillant policier, du nom de Chance Ciza  est venu intervenir pour empêcher une tentative de braquage perpétrée dans un shop d’airtel money dans ce quartier précité. Chance  a abattu quatre parmi les cinq ces bandits de grands chemins  avant d’être  lâchement abattu à son tour par l’un d’entre ces bandits qui couvrait l’arrière de son équipe sur une moto et qui aurait pris la poudre d’escampette.  L’association de la notabilité de la ville de Goma salue cet acte qu’elle qualifie de bravoure dont a fait preuve ce policier. Elle appelle toute la population à soutenir la famille du défunt policier tombé  avec arme  à  sa main. Cette notabilité propose ainsi  à cet effet, au président de la République de lever à titre posthume au grade de capitaine  ce vaillant policier, au gouverneur Julien Paluku d’ordonner  au maire Malere –Ma- Mitcho  de disponibiliser un espace au cimetière qualifié de riche, celui du Kanyamwanga pour enterrer cet élément de la PNC et au commissaire divisionnaire adjoint Awachango Vital d’organiser des obsèques dignes de nom en faveur de ce héros. Afin à la population Gomatracienne  d’accepter de participer à la collecte de fonds  qui sera incessamment lancée pour soutenir  la famille de ce vaillant policier. Pour l’heure, le propriétaire du shop  a été dépêché à l’hôpital de CEBCA Ndosho par le CICR pour des soins à appropriés. Il a été poignardé et puis fusillé.  Il faut dire que l’argent visé n’a pas été emporté par ces voleurs car l’ex-élément désormais  de la PNC a intervenir si tôt et empêché ainsi  ce cambriolage. A en croire des populations trouvées sur le lieu de drame, tous ces voleurs à main armée seraient de ce même quartier dont un élément indiscipliné des AFRDC car retrouvé sur lui avec une carte de l’armée régulière, deux frères d’une même famille biologique, fils de la cheffe de ce même quartier et une personne identifiée comme le motard qui attendait transporté les cambrioleurs une fois finir leur forfait.

Norbert Mwindulwa

GOMA : Début d’étude du nouveau terrain de l’INPP/GOMA

Lancement des études architecturales pour le nouveau terrain de l’INPP-Goma. Un terrain de 30m2 acquit pour la construction des ateliers de formations professionnelles et des bureaux. Le Directeur  national financier,  Zoka Lem à présenter  le 11 mai dernier ce site à la presse.
les Directeurs financier   national et provincial de l'INPP
La direction provinciale de l’institut national de  préparation professionnelle (INPP) projette  ériger un nouveau bâtiment  pour contenir  d’autres filières  des métiers  et des formations spécialisées à son sein. Avec l’appui financier du projet INPP- Agence Française  pour le Développement AFD en sigle, Le coût est de 2 .5 millions  d’Euros. Ce jeudi 11  Mai 2017, une délégation   venue de Kinshasa  a procédé à une visite d’inspection du nouveau site de l’INPP situé  derrière le prolongement du siège provinciale de cette institution  située  exactement derrière le bâtiment de  l’INPP juste sur la  route  Goma-Sake, précisément  à l’ancien marché  des souliers  connu sous le nom de  CADECO au camp Katindo. Un cabinet vient d’être recruter pour effectuer des études architecturale   a déclaré le  Directeur national financier de l’INPP et  coordonateur  du projet INPP –AFD , Zoka Lem «  nous avons un terrain spacieux, je reste convaincu qu’avec suffisamment de l’espace ici , on aura un bon bâtiment qui fera la fierté  de la ville de Goma » fin de citation  se réjouisse-t-il en ajoutant qu’ici nous allons développer  d’autres filaires qui sont  de l’ordre de cycle commun, qui prend les métiers d’une façon globale notamment la mécanique, l’ajustage, la maçonnerie, la comptabilité  et les formations spécialisées. Ressortissant ainsi des spécificités de chaque province de notre pays. A Goma par exemple, on peut prendre sa particularité,  la viande, le lait, la culture de pomme de terre, d’où  s’impose un moyen de les transformer en produits finis sur place. Et le directeur provincial de l’INPP de lui compléter, Josué Masudi Baruani « Cela pourra servir la communauté et aussi l’INPP comme un instrument de paix sociale, dans une zone très sensible comme celle du Nord-Kivu, cette institution Etatique va essayer de drainer tout le monde vers la formation professionnelle pour que cela diminue tant soit peu  l’insécurité longtemps décrié » insiste-t-il. Il faut dire qu’après six mois d’études, l’INPP va procéder aux lancements d’un appel d’offre  pour le recrutement d’une entreprise qui pourra  construire ce nouveau bâtiment. Les travaux de construction pourront commencer en début du premier trimestre 2018.

Norbert Mwindulwa