mercredi 30 août 2017

Rutshuru : la production de Maïs, en rabais

 La chenille  attaque les maïs et  aussi  la sécheresse,  conduisent  aux pertes  de 90 %  dans la production de la saison culturale  A de l’année en cours  dans le Rutshuru. Ceci  ressort  d’une réunion  d’évolution. Dans cette réunion, la saison culturale B est  préparée et  commence  bientôt. Ces assises sont organisées par HarvestPlus, une organisation spécialisée dans la bio- production des semences fortifiées et elle  travaille pour que les productions prochaines soient meilleures a dit  le Coordonateur de HarvestPlus, Antoine Lubobo.
 Emergence : professeur Antoine Lubobo, vous venez d’évaluer la saison  culturale A, quel est le constant en province du Nord-Kivu ?
Le prof  Antoine Lubobo, Le Coordo. ARVESTPLUS
Antoine Lubobo : le constant,  il est amère surtout pour le Nord-Kivu en général et en particulier en territoire de  Rutshuru où presque  la quasi-totalité des partenaires  n’ont pas produit suite aux attaques des chenilles  et à la sécheresse qui a sensiblement  provoquer la réduction des cultures de haricots et de maïs
Emergence : en pourcentage, à combien pouvez-vous estimer cette réduction de production ?
Antoine Lubobo : si je prends uniquement le territoire de Rutshuru où les effets  ont été  évalués, je peux dire que, c’est aux tours de 90% dans l’ensemble. C’est-à –dire qu’il ya 90% d’attaques   et cela fait à ce que le rendement a chuté  dans le même ordre de pourcentage précité.  C’est pourquoi je lance un cris d’alarme  car la population n’aura pas des semences  et cela a comme conséquence de n’est pas produire faute des semences. Mais il ya certains territoires où  la chenille et la sécheresse ont été un peu mitigé par exemple  dans le Lubero et dans le Masisi, malheureusement Havast plus n’avait pas beaucoup de partenaires de ces territoires.
Emergence : et dans d’autres provinces, elles ont connu la même chose que le Rutshuru ?
Antoine Lubobo : par exemple la province voisine, le Sud-Kivu, dans Kabarhé  où nos avons les mêmes semences et pensons que pour la saison qui vient , on peut donner ces semences  à ses partenaires pour  recommencer le stock en semence  et espérer avoir quelque chose.
Emergence : si la même situation se reproduisait à la longue ?
Antoine Lubobo : s’il ya calamité de même ordre, on va  prendre des mesures préventives pour que cela ne puisse plus affecter la production
Emergence : parce que vous parlez des précautions, la chenilles  a été signalée dans le Rutshuru où il ya eu également la secheresse,  à votre organisation , quelle précaution allez –vous envisager ?
Antoine Lubobo : la prémière précaution, c’est la sensibilisation de la population, avant cela il ya eu  les efforts du gouvernement avec  d’autres partenaires. Ils ont collectionné  les échantillons qui ont été  envoyé dans les laboratoires spécialisés pour d’abord identifier les genres de ces chenilles  et chercher ensuite à savoir les pesticides, en y utiliser d’autres méthodes. Car des pesticides utilisés dans la région n’a pas été efficace et a occasionné la prolifération de ces chenilles.
Emergence : pouvons-nous savoir d’autres techniques à utiliser si ces chenilles revenaient ?
Antoine Lubobo : il ya plusieurs notamment la gestion intégrée de…., la prévention qu’on peut  faire , mais cela  exige des actions collectives  car la chenille est une épidémie. Si quelqu’un prend les précautions et que son voisin les négliges, vous n’avez rien fait.
Emergence : vous êtes expert en la matière pour accompagner vos partenaires qui produisent  la semence, est-ce que n’avez –vous pas accompagné ces derniers c’est la raison de cette épidémie à Rutshuru ?
Antoine Lubobo : non, quand nous avons eu l’information, nous, nous sommes dit  qu’il faut employer la lutte curative pourtant le seul moyen qu’on devrait utiliser en ce cas, c’est la lutte chimique, qui sont des produits pharmaceutiques  qui malheureusement ne sont pas fabriqués par notre pays. En asseyant ce molécule  présenté comme le plus efficace,  nous nous sommes rendus que ce n’étaient efficaces.
Emergence : des sources dignes de foi, parlent de pesticides sont sut taxés et cela pèse sur le cultivateur ?
Antoine Lubobo : je partage en partie ce qu’ils ont dit parce que  pour aider les agriculteurs, il faut que le gouvernement   appuyer ou subventionner les produits à l’importation, mais  il ya aussi des gens qui amènent ces produits. Ils doivent être vigilants pour n’est plus nous amener des molécules décriés partout. Car la RDC n’est pas une poubelle.
Emergence : qu’allez-vous faire concrètement pour les agriculteurs qui ont perdu la semence ?
Antoine Lubobo : nous avons le stock stratégique que nous produisons dans certaines zones et appuyons  certains de nos partenaires. Je prends l’exemple de Lubero où il ya notre stock stratégique des semences, à Kabarhé , des semences adaptées dans les mêmes conditions. Il ya aussi des systèmes d’irrigation adaptée d’une manière artisanale au lieu d’attendre la pluie pour ne plus perdre toutes les semences.

Norbert Mwindulwa

mardi 8 août 2017

Alphamin Bisie Minining: Le ministre Anselme Kitakya prévient les exploitants de Bisie

Les exploitants artisanaux du site de Bisie  n’ont que sept mois pour laisser libre ce centre de négoce qui appartient désormais à Alphamin Bisie Minining. Cette annonce a été faite le samedi 29 juillet à Goma au cours d’un point de presse tenue par le ministre des mines au Nord-Kivu, Anselme Kitakya.

le ministre des mines, le DG Alphamin Bisie Mining
Les exploitants artisanaux  non identifiés par les services de l’Etat Congolais doivent impérativement quitter le Site de Bisie, site situé en territoire de Walikale. Ces creuseurs artisanaux n’ont que 7 mois pour y quitter. Cette annonce a été faite le samedi 29 Juillet au cours d’un point de presse organisé par Anselme Kitakya, ministre provinciale des mines.
Pour cette autorité provinciale, cette concession minière est attribuée depuis quelques années à la société Alphamin Bisie Minining. Des creuseurs artisanaux locaux non  identifiés par le CNFLM  doivent impérativement quitter  le lieu, connu sous le surnom de « ma noiré ». Au cours de cette période moratoire  de 7 mois, le directeur général d’Alphamin Bisie Mining, Richard Robson précise que  les creuseurs auront le droit d’exploiterles minerais qui ne seront pas achetés par sa société. Quant aux minerais disponibles se trouvant présentement au site de Ndjingala  et dont l’origine reste douteuse,  le ministre de tutelle a déclaré que  la décision   a été prise,  celle de faire intervenir la justice pour en délibérer «  il a été convenu que le stock  qui est pour l’instant à Ndjingala fasse l’objet d’une enquête judiciaire  et que les détenteurs de ces minerais  soient identifiés et qu’une sanction leur soit appliquée  pour décourager la pratique qui consiste à l’achat illégale  des minerais» déclare-t-il, en ajoutant que si ces minerais seront des provenances non autorisées.

Norbert Mwindulwa