lundi 12 décembre 2016

Nasema sasa donne son point de vue face aux engins politiques en RDC

Trop, c'est trop, ils doivent parler, ils,  se sont les militants de ''Nasema sasa'' en français '' je parle maintenant'' ,un nouveau mouvement qui se veut citoyen  et démocratique a tenu ce vendredi dernier un point de presse à Goma pour plaider aux parties prenantes au dialogue  politique qui se tient à  Kinshasa de trouver un accord commun, conduira ainsi  la RDC aux élections libres , transparentes et démocratique. Ce nouveau mouvement composé particulièrement par les jeunes insiste également sur la tenue des élections en RDC tout en respectant le delai constitutionnel. Ces jeunes l'ont fait savoir au cours d'une rencontre tenue en salle Marry Robson  avec d'autres mouvements citoyens notamment la Lucha, le front citoyen et Filimbi enfin d'observer de rigeur la campagne bye bye Kabila, une campagne qui a vue le jour au debut de decembre en cours par le mouvement Lucha et Filimbi. Smith Etumba, l'un des militants de'' Nasema sasa'' reviient sur l'importance de leur reunion<< notre message pour ceux  qui participent a des discussion de Kinshasa, de les démontrer qu'ils doivent négocier avec plus de prudences pour n'est pas être rouler dans la farine comme c'est la routine de nos politiciens, nous sommes vigilants tout en les encourageant d'avoir des bonnes solutions >> déclare-t-il en poursuivant que ceux qui sont à Kinshasa doivent faire en sorte qu'ils négocient au profit de la population qui selon eux,  attend le départ civilisé  du président Kabila le 19 décembre en cours.Ce mouvement est resté septique quand au bugjet de la CENI qu'il qualifie de non réaliste car c'est très coûteux et cela peut faire a ce que le gouvernement trouve une  raison plus  pour justifier la non tenue des élections en RDC ont -ils souligné. Nous les avons posé la question de savoir pourquoi ils parlent maintenant , surtout en ce moment christiel,  Jackson Ishara, l'un de ces militants a répondu qu'ils devraient parler en ce temps car le mal a atteint son niveau le plus haut et ils devraient réagir étant une jeunesse résponsable, sensée de faire la rélève dans tout le domaine de la vie en RDC.
Norbert Mwindulwa

Tunda : le calvaire de travailler à l’étranger

Des jeunes filles à qui l’on propose d’aller en  Homan ou en Arabie saoudite sont exploitées. Une fois sur place, leur passeport, téléphones…ravis. Tunda est l’une de ces filles de Goma. Elle a été recrutée aussi dans ce cadre. Ses patrons arabes ont abusé d’elle pendant son séjour. Tunda m’a raconté son parcours d'exploitation et  comment elle a réussi se liberée de cette situation.
                     l'une des victimes d'exploitation humaine dans la rue de Goma

 

Les procédés semblent les mêmes. Des jeunes filles à qui l’on propose d’aller à Homan ou en Arabie saoudite se retrouvent, une fois arrivée, démunies de tout, travaillent beaucoup et sous pression forcement jour et nuit et parfois  exploiter  sexuellement . A l’ombre d’un parasol, assise sur sa chaise en plastique où elle vend à présent les cartes de crédit,  Tunda Sonia, 25 ans, graduée en gestion financière, taille moyenne, au teint sombre,habillée en jupe délavée, explique les consequences graves de son voyage à l'etranger << nous avons été acceuillie par une femme Arabe qui a vécue à Goma, elle est rentrée en laissant derrière elle une ONG qui nous recrutait que je ne cite pas  le nom>>  déclare telle. Selon toujours Tunda, cette ONG est sensée  modifier l’âge de la personne recrutée sur son passeport en changeant son prénom par un prénom musulman, c’est pourquoi j’ai été appelée << LATIFA AISHA>> en remplacement de  Tunda  Sonia, une fois  en Arabie, la commissionnaire, une cinquantaine,  maitrise le swahili nous conduit de  l’aéroport jusqu’à la maison de passage. C’est en ce lieu où la personne qui m’avait achetée signe avec moi, un contrat de deux ans avec un salaire de 4OO dollars Américains le mois que je n'avais jamais reçu.
Le chemin de la croix s'ouvre …
  Mais sur place, je reçois un briefing sur l’ensemble des tâches, desormais miennnes provenant de la patronne dans la cour avec un ton ferme << tu es ici pour faire la lessive, arranger les enfants( leur bain,à manger, le suivi de leur répos lorsqu'ils rentrent de l'école),  la vaisselle, préparer la nourriture y compris le thé, torchonner la maison, epoussseter les murs de ce bâtiment à trois niveaux car ici ,il y a des poussières a cause de ce raffal violant et en fin tu devras laver les trois véhicules de la cour, cela chaque jour pour que ces voitures n'en magasinent pas de poussieres >>  declare ma patronne. Du coup Tunda s'est vue son téléphone et son passeport ravis par sa patronne soit disant qu'elle évite toute distraction<< en realité ,on évitait que je communique avec ma famille et que je ne prenne pas fuite>>  en ajoutant qu'elle devrait travailler chaque jour  de 5H00 à 22 H 00. Au debut, la tâche semblait facile mais au bout de 4 mois, je sentais comme on désserrait  les os de ma colonne vertebrale et là, je n'avais plus envie de vivre se souvient  telle en essuyant les larmes sur ses yeux. En plus de ces travaux atroces, cette jeune n'a pas été payé comme prévu << sur papier, nous avons signé un contrat de 2ans avec 400 $, mais je recevais que 150$ >> s'etonne telle avec un sourir ravageur tout en soulignant qu'elle devrait finir ses tâches chaque jour de peur qu'elle puisse recommencer à zéro car elle travaillait sous l'oeil vigilant des cameras où sa patronne avait l'habitude de revisualiser les images de la geante maison, du retour de son allimentation
Retrouve sa porte de sortie
  Après ces 4 mois, j’avais envie de  me suicider car la souffrace était plus forte que moi, mais une idée m'est venue en tête qu’en plus de mes  souffrances, je ne serais accueillie au paradis par cette pendaison. c’est pourquoi je me suis décidée de jouer à la folle<< un jour après leur départ au travail, je me suis mise à déchirer les habits, me verser de la peinture noire sur la peau,casser  certains objets de la maison et même manger les restes de mourritures à la poubelle >> déclare telle en sengotant. Là, Tunda aura sa vie sauve grâce à son pseudo maladie qu’un juriste de la nationalité Kenyane d’une ONG sur place, avait plaidée pour son retour au pays.
 Interrogé sur ce phénomene, Shamwami Rigobert, membre de la société civile, accuse pour sa part  le pouvoir  de fermer les yeux << je pense que ce phénomène  est allimentée par les détenteurs du pouvoir car ils connaissent comment nos filles sont souvent emportée à l'étrager,puis exploitées et  n'en font pas grand cas >>  en ajoutant que  certaines autorités et policiers tireraient profit de ce trafic.  C'est que  nie l’un des policiers approché amicalement à l'inspection provinciale de la police mais en reconnaissant  certains cas où les mineurs étaient au point de partir avec des  faux papiers , voulant prendre l'itineraire de Bukavu via Bujumbura, elles ont été intercepté et la police aurait fait le nécessaire. Pour ce policier qui a recquis l'anonymat , ces cas sont très rares ici à Goma.
 Depuis ,Tunda  conseille aux jeunes filles qui veulent travailler à l’étranger où, elles pensent que c’est le El dorado, de faire attention car souvent le bonheur ne se retrouve pas toujours chez les voisins mais il peut être à nos côtés. Nous ignorons que la vie humaine est sacrée, aucun travail ne vaut la vie. Aujourd’hui je gagne ma vie petit à petit, grâce à la vente d’unités de téléphones et cela dans la dignité. Après mon relâchement, mon avocat m’avait exhibée les dossiers de 80 jeunes filles qui se sont donnés la mort par suicide et par pendaison apres une intense exploitation sexuelle, donc faites attention des propagandistes…que notre gouvernement ouvre bien les yeux pour arrêter ces malfaiteurs et nous crée du travail dans ce pays riche en tout.
Norbert Mwindulwa

mercredi 7 décembre 2016

les journalistes de l'est de la RDC , au banc de l'école

une formation au bénéfice de 25 journalistes dont cinq de radio Muhungano de beni, cinq de Dorika Fm de Nyamilima ,  cinq de la radio canal révélation de Bunya et dix autres de différents médias de Goma, parmi les quels le journal l'émergence, la RTNC, la RTCT, blessing FM... organisé par L’UNESCO en collaboration avec l'union de la presse du Congo/Nord-Kivu sous le financement de la Suede.
Cet atelier de six jours s'inscrivait dans le cadre de formation des radios  et journaux locaux par le biaie des technologies de l'information et de la communication TIC en abrégé de l'unesco.
Une vingtaine des journalistes venus de Bunya, de Beni , de Nyamilima et de Goma viennent d'être outillés  sur les technologies de l'information et de la communication, le journalisme d'investigation, les questions du genre ainsi que la programmation radiophonique pour ne citer que ça. Cette serie de formation qui est partie du 21 novembre 2016 a été organisée par l'unesco  avec l'appui financier de la suede. Des traveaux se sont déroulés à Goma et ont permi aux journalistes de raflechir leur memoire sur des notions capitales liées à leur metier. Les participants estiment que c'était une opportunité de se souvenir des notions professionelles pour les adapter aux attentes de leur publique tout en les consilliant avec les objectifs de leur organe de presse<< les sujets apportes sont imprérieux pour ma radio et je vais pour ma part partager ceci avec mes confère avec qui je travaille >> déclare Jacques Kikuni , directeur de la radio Muungano de Beni, de fil à retorde , ces propos sont confirmé par Didyne de la radio canal révélation de Bunya<< dans notre métier , nous sommes obligés d'apprendre chaque jour,c'est pourquoi cette formation est  plus pour moi car  j'appris comment réaliser une meilleure interactivité sur la radio et des notions de gestions des textos pour faire bénéfice et à l'entreprise de communication et à la radio qui reçoit ces messages>> se réjouisse-telle. Pour le gestionnaire de finance , il y a eu un logiciel appelé Cafee, à partir du quel ,ce dernier peut créer son bon de commande pour faciliter les enregistrements de frais de diffusion. Il faut dire que cette formation s'est inscrit dans le cadre du programme de l'Unesco intitulé'' renforcer les radios locales par les biais de TIC'' en mettant un accent particulier sur les radios communautaires ciblées .
Norbert Mwindulwa