lundi 5 juin 2017

GOMA : Le quartier Kasika, dans le bain de sang

les 4 voleurs à main armée
le vaillant policier traîné sur le sol
Quatre bandits à main armée ont été tués par un élément de la Police Nationale Congolaise samedi soir dans le quartier Kasika. Ce vaillant policier, du nom de Chance Ciza  est venu intervenir pour empêcher une tentative de braquage perpétrée dans un shop d’airtel money dans ce quartier précité. Chance  a abattu quatre parmi les cinq ces bandits de grands chemins  avant d’être  lâchement abattu à son tour par l’un d’entre ces bandits qui couvrait l’arrière de son équipe sur une moto et qui aurait pris la poudre d’escampette.  L’association de la notabilité de la ville de Goma salue cet acte qu’elle qualifie de bravoure dont a fait preuve ce policier. Elle appelle toute la population à soutenir la famille du défunt policier tombé  avec arme  à  sa main. Cette notabilité propose ainsi  à cet effet, au président de la République de lever à titre posthume au grade de capitaine  ce vaillant policier, au gouverneur Julien Paluku d’ordonner  au maire Malere –Ma- Mitcho  de disponibiliser un espace au cimetière qualifié de riche, celui du Kanyamwanga pour enterrer cet élément de la PNC et au commissaire divisionnaire adjoint Awachango Vital d’organiser des obsèques dignes de nom en faveur de ce héros. Afin à la population Gomatracienne  d’accepter de participer à la collecte de fonds  qui sera incessamment lancée pour soutenir  la famille de ce vaillant policier. Pour l’heure, le propriétaire du shop  a été dépêché à l’hôpital de CEBCA Ndosho par le CICR pour des soins à appropriés. Il a été poignardé et puis fusillé.  Il faut dire que l’argent visé n’a pas été emporté par ces voleurs car l’ex-élément désormais  de la PNC a intervenir si tôt et empêché ainsi  ce cambriolage. A en croire des populations trouvées sur le lieu de drame, tous ces voleurs à main armée seraient de ce même quartier dont un élément indiscipliné des AFRDC car retrouvé sur lui avec une carte de l’armée régulière, deux frères d’une même famille biologique, fils de la cheffe de ce même quartier et une personne identifiée comme le motard qui attendait transporté les cambrioleurs une fois finir leur forfait.

Norbert Mwindulwa

GOMA : Début d’étude du nouveau terrain de l’INPP/GOMA

Lancement des études architecturales pour le nouveau terrain de l’INPP-Goma. Un terrain de 30m2 acquit pour la construction des ateliers de formations professionnelles et des bureaux. Le Directeur  national financier,  Zoka Lem à présenter  le 11 mai dernier ce site à la presse.
les Directeurs financier   national et provincial de l'INPP
La direction provinciale de l’institut national de  préparation professionnelle (INPP) projette  ériger un nouveau bâtiment  pour contenir  d’autres filières  des métiers  et des formations spécialisées à son sein. Avec l’appui financier du projet INPP- Agence Française  pour le Développement AFD en sigle, Le coût est de 2 .5 millions  d’Euros. Ce jeudi 11  Mai 2017, une délégation   venue de Kinshasa  a procédé à une visite d’inspection du nouveau site de l’INPP situé  derrière le prolongement du siège provinciale de cette institution  située  exactement derrière le bâtiment de  l’INPP juste sur la  route  Goma-Sake, précisément  à l’ancien marché  des souliers  connu sous le nom de  CADECO au camp Katindo. Un cabinet vient d’être recruter pour effectuer des études architecturale   a déclaré le  Directeur national financier de l’INPP et  coordonateur  du projet INPP –AFD , Zoka Lem «  nous avons un terrain spacieux, je reste convaincu qu’avec suffisamment de l’espace ici , on aura un bon bâtiment qui fera la fierté  de la ville de Goma » fin de citation  se réjouisse-t-il en ajoutant qu’ici nous allons développer  d’autres filaires qui sont  de l’ordre de cycle commun, qui prend les métiers d’une façon globale notamment la mécanique, l’ajustage, la maçonnerie, la comptabilité  et les formations spécialisées. Ressortissant ainsi des spécificités de chaque province de notre pays. A Goma par exemple, on peut prendre sa particularité,  la viande, le lait, la culture de pomme de terre, d’où  s’impose un moyen de les transformer en produits finis sur place. Et le directeur provincial de l’INPP de lui compléter, Josué Masudi Baruani « Cela pourra servir la communauté et aussi l’INPP comme un instrument de paix sociale, dans une zone très sensible comme celle du Nord-Kivu, cette institution Etatique va essayer de drainer tout le monde vers la formation professionnelle pour que cela diminue tant soit peu  l’insécurité longtemps décrié » insiste-t-il. Il faut dire qu’après six mois d’études, l’INPP va procéder aux lancements d’un appel d’offre  pour le recrutement d’une entreprise qui pourra  construire ce nouveau bâtiment. Les travaux de construction pourront commencer en début du premier trimestre 2018.

Norbert Mwindulwa

GOMA : Les bibliothèques Congolaises, garnies d’un nouveau livrel

L’intitulé de ce nouveau livre du domaine de Droit, c’est «la jurisprudence Congolaise en matière des Crimes de Droit International ». Écrit  par le Prof.  Jacques Mbokani, il est lancé publiquement  le vendredi 19 mai dernier à l’hôtel Ihusi  par  des éminents professeurs d’universités Congolaises.
« La répression des crimes de Droit International doit être réalisée dans le respect des Droits de l’homme internationalement reconnus » a souligné  dans ce nouveau manuel, l’expert Jacques Mbokani, auteur,  docteur en Droit de l’université Catholique de Louvain et professeur à l’Université de Goma. Faisant preuve  d’un extraordinaire dynamisme face  aux limités de la législation  et des conditions de travail difficiles, les juridictions militaires Congolaises ont été capables de s’affranchir des lenteurs parlementaires dans l’adoption des lois adéquates pour réprimer les crimes prévus par le statut de Rome a souligné cet ancien stagiaire  à la Division des poursuites  du bureau  du procureur de la Cour d’appel International « elles ont ainsi , de leur propre initiative, donné vie au statut de Rome, en l’appliquant directement  aux affaires qui leurs étaient  soumises »déclare-t-il.
Des limites à combler
Cet ouvrage que l’un des professeurs émérites  Congolais a qualifié de presque parfait comporte  toutefois des limites que les tribunaux Congolais peuvent combler  notamment  en recourant  à des expertises additionnelles en vue d’améliorer  la qualité de leurs jurisprudences  et combattre ainsi  l’impunité des crimes graves commis en RDC dans le respect  de Droits  de l’homme International reconnus. Telle est l’une des conclusions d’une étude publiée ce jour par la Fondation pour la Société Ouverte en Afrique Australe, en abrégé (OSISA). S’interrogeant sur l’alignement de la jurisprudence Congolaise sur celle  des tribunaux  pénaux Internationaux  et tout particulièrement  celle de la CPI, dans le cas où  les juridictions Congolaises  ont directement  appliqué le statut  de Rome. Dans quelle mesure la répression des crimes graves  par les tribunaux Congolais respectent-t-elles les normes relatives au procès  équitables et aux Droits  des personnes  accusées ? Quelle est la place  des victimes  dans cette répression ? Telles sont des questions auxquelles  cette étude à tenter  de répondre lucidement dans ce livre. Cette étude le fait  à partir d’une analyse critique d’une trentaine des décisions  par lesquelles  les juges  Congolais ont fait application directe du statut de Rome aux cas des crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui leur étaient déférés. Ce professeur d’université a été eu le soutien critique  de ses paires, à l’occurrence de Roger Mvita , le chargé du programme justice Droits de l’homme et Etat de Droit à OSISA  « bien que la qualité de la jurisprudence des tribunaux militaires Congolais  connait  un des progrès significatifs, ceux-ci doivent de plus en plus être attentifs aux exigences contextuelles des crimes de Droit international, aux formes de responsabilité pénale individuelle, au  respect des accusés et aux questions de protections des témoins » soutien-t-il
Des critiques scientifiques
les membres du jury et l'auteur Mbokani
Les observations  critiques ont été faites  dans le cadre de cette étude avec comme objectif essentiel de contribuer  à l’amélioration de la qualité de la jurisprudence Congolaise et d’aider  nos  juridictions (militaires et civiles) à améliorer la qualité de leur travail, en prenant conscience de la double dimension de la justice pénale : rendre justice aux victimes tout en respectant les Droits des accusés. Interrogé à ce sujet, le Directeur pays d’OSISA, Nick Elebe pense que cette  amélioration concerne également d’autres acteurs judicaires tels que les avocats des parties des victimes et de l’accusé   « la finalisation de l’architecture judicaire Congolaise, avec l’installation de la cour de cassation offrira certainement un cadre d’harmonisation de la jurisprudence Congolaise en matière de poursuite des crimes internationaux » ajoute-t-il. Prenant la parole, le Professeur émérite et Ordinaire Nyabirungu et son collègue Segihobe, le recteur de l’Université de Goma, tous ont apprécié à juste valeur, ce nouveau livre qui selon eux, apporte un appui à leurs universités et dans leur domaine, le Droit «  la cohérence, l’harmonie et la rigueur font une marque de l’unité dans ce livre, un livre presque parfait, qui vient de nourrir l’expertise dans le sens de pouvoir améliorer le travail de juge d’établir un Etat de Droit » se réjouissent-ils.   Il faut dire que ce nouveau livre est la cinquième  parution d’une série d’études, consacrées à l’analyse des questions spécifiques de la gouvernance en RDC, les quatre autres ont porté sur les défis de la gouvernance dans le secteur de la justice militaire en 2008, de la prestation des services publics de l’éducation, la même année, de la démocratie et la participation  à la vie politique en 2010et de la justice et de l’Etat de Droit en RDC en 2013

Norbert  Mwindulwa

GOMA : Etoile de la Sud présente son programme quinquennal

L’Etoile du Sud antenne de Kivu démontre  à la presse  son plan d’action  de 5 ans avenirs,  c’était au cours d’un face à face avec la presse le 27 mai dernier en salle de parlement d’enfants. La formation gratuite de la prise de parole en public, la culture d’auto prise en charge de la jeunesse, la promotion du genre ainsi que les déterminants sociaux de la santé  sont –là, ses chevaux de batail.
 Cette période de 5ans, allant du 1er janvier 2017  jusqu’au 31 décembre 2021, une période  pendant laquelle, cette ONG  et ses collaborateurs  mèneront une lutte commune, celle de la question de droit à la santé sera au cœur des actions quotidiennes a fait savoir à la presse, madame Marie-Madeleine Wakoma, présidente de cette structure citoyenne « les déterminants sociaux de la santé , tels que, l’eau, la salubrité, l’éducation pour tous, le logement, la participation communautaire, la sécurité alimentaire et la paix sont des facteurs influant directes de l’Etat  de santé de la population » énumère-telle et d’ajuter seront reconnus désormais comme des droits de l’homme s’appliquant à tous , sans distinction de race, de religion , de genre, pour le bien être social des population. De fil à aiguille, l’adjoint de la présidente et aussi porte parole de cette organisation sans but lucratif Sawy Baeni a complété son chef  en  soulignant que « ces besoins prioritaires doivent être garantis par l’Etat Congolais  pour éliminer  les inégalités  et les injustices sociales comme le dit la constitution Congolaise du 18 février 2006,,tel que modifié par la loi numéro 11/002  du janvier 2011 » insiste-t-il. Cet article relatif au droit à la santé reconnu  dans les traités internationaux, comme le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, une déclaration internationale des droits de l’homme ratifié par la RDC. Le droit à la santé est également inscrit dans notre  constitution dans son article 47 qui stipule que : «  le droit à la santé et à la sécurité alimentaire est garanti. La loi fixe les principes fondamentaux et les règles d’organisation de la santé publique et de la sécurité alimentaire ».
Que faire face ses inégalités ?
les responsables provinciaux de l'Etoile du Sud
L’Etoile du sud pense qu’il faille faire quelque chose et cela de manière pacifique en prenant les responsabilités et appliquant la culture d’empowerment populaire. C’est dans ce cadre de revendiquer ensemble le droit à la santé qu’elle et ses partenaires notamment la Médecine pour le tiers Monde constituent  le Mouvement  National du Droit à la Santé en abrégé MONDAS. Il s’agit ici d’une lutte juste et citoyenne à la quelle elles,  militantes de droit à la santé et toute la couches sociales engageons à œuvrer pour que ces droits humains soient respectés par tous  a martelé  Elie Bigabwa, le président de la Dynamique de la jeunesse de cette organisation non gouvernementale «  nous  nous sommes implantés dans les huit quartiers sur le dix-huit que compte la ville de Goma et nos actions sont accès à l’hygiène , assainissement, désinsectisation et désinfectassions des maison , la clinique mobile , des visites à domicile ainsi que l’éducation sanitaire sur l’eau » déclare-t-il.
Résultants obtenus
Pour par exemple le cas de visite à domicile,  au sortir de ses activités de cœur par les animateurs de cette organisation,  les ménages visités ont  émus  les vœux de jouir de la matérialisation de l’accessibilité  de la population aux déterminants sociaux de la santé tout en soulignant les cas de l’eau de l’eau, la salubrité et participation communautaire. Ils ont avoué avoir bénéficié des valises au rôle  et importance  de l’eau, les maladies d’origines hydriques, leurs schémas de transmission, les stratégies de protection de l’eau, de conservation et du traitement (chloration, ébullition et filtration).

Norbert Mwindulwa