vendredi 5 décembre 2014

Des camps de déplacés, sources d’insécurités a Goma




«Nous sommes fatigués de ses déplacés tueurs, qui viennent  volés et tués pendant la nuit » déclare un habitant de Mugunga non loin de ces camps de déplacés. Ces habitants réclament a l’autorité de fermer les camps, selon eux ces camps deviennent  source d’insécurité et en deuil plus d’une famille et d’ajouter qu’ils sont victimes de plusieurs menaces de morts en cas de dénonciation.      Avant l’installation de ces camps,  les habitants de Mugunga vivaient dans la quiétude mais depuis leur implantation, il aurait des cas d’infiltrations des éléments présumés des FDLR qui sèment viol, vol, dol et désolation ; cette situation crée la psychose au sein de la population environnante «c’est inacceptable qu’on ne soit plus en mesure de dormir parce qu’on craint des bandits tueurs  parlant kinyarwanda » se plaint kamalebo byumba .Ces informations sont confirmées par le chef de quartier Mugunga III qui plaide pour la fermeture de ces camps environnants ce quartier populaire . Pour que la situation redevienne comme avant Bayaya Faustin «les bandits ont fait irruption dans ce quartier et se ne sont pas des gens qui viennent de loin, ils volent mêmes des chaises en plastiques et des objets des cuisines, que les responsables de camps travaillent avec nous et aussi que l’autorité ferme ces camps car la paix est revenue dans nos villages, ils doivent retourner chez eux » souhaite-il .
Le  souhait de Bayaya Faustin n’a pas été en vain parce que le Gouverneur de la province a commencé  a fermé les camps de déplacés depuis le début de la semaine en cours, le camp de Rutshuru a été fermé car selon Julien Paluku dix armes ont été découvertes dans ce camp.
                                                                                                                                                     Norbert Mwindulwa