mardi 21 novembre 2017

NK : Patrick Munyomo, sacré meilleur mécène


Jeune Banquier et politicien, Patrick Munyomo investit son argent pour le bien-être de la jeunesse congolaise, surtout celle du Kivu. Il finance non seulement les formations professionnelles des jeunes de Goma, aussi, il déstresse les populations victimes des guerres récurrentes de la région en invitant les musiciens talentueux de Kinshasa pour livrer des concerts. Il a été mis en évidence  par une ASBL des journalistes,  meilleur mécène en province pour l'an 2017.

Pour des raisons de responsabilité sociale envers ses frères et sœurs Gomatraciens, l’honorable Patrick Munyomo, dit le vrai et original Mtoto wa Goma (le vrai Fils de Goma) répond aux besoins des nécessiteux. «Je le remercie pour avoir financé mon voyage en chine. En plus du passeport, il a payé tous les frais de transport et de séjour pendant  trois mois de formation en technique d’animation radio», révèle Yves Kyalwira,  Animateur à la Radiotélévision Tayna/Goma. Cette même gratitude est faite aussi par  Ahmed Salim, animateur  à la télévision Mishapi qui est allé participer à la formation sur l’animation télévision en Afrique du Sud: « j’ai passé trois mois en Afrique du Sud sous ses frais. Là, j’ai bénéficié d’une formation de haute facture qui m’a perfectionné vraiment. Sont rares, des gens qui peuvent aider les autres sans tenir compte de leurs origines.  Le vrai Mtoto wa Goma n’est pas de ma famille ni de mon ethnie, c’est  une  personne que j’ai connus seulement grâce à mon métier et subitement, il a réussi à concrétiser mon rêve. Que Dieu le bénisse », relate-t-il.

l’honorable Partick Munyomo reçoit le trophée
Encore gratifié
A ce jour, des Gomatraciens ne cessent de reconnaitre les efforts de Patrick  à travers des trophées d’excellence en récompense de son esprit de mécénat : « après le dépouillement, vous êtes sacré meilleur mécène de la région au cours de cette prémière édition du trophée d’excellence  grand Kivu », proclame tout haut Jonas Mutia, coordonnateur de l’ASBL TUSAIDIANE au podium de l’hôtel Mbinza, le 27 0ctobre dernier. « Je suis flatté par le geste si louable des organisateurs qui ont su dénicher mes actions que je réalisent souvent sans trop de tapage ! Merci du fond du cœur », reconnait-il. Rappelons que ce mérite vient après celui du trophée USUJA (bravoure) livré en Aout dernier, pour ne citer que ces deux gratifications.
Pas trop bavard, Patrick M. pense qu’investir dans la tête d’une personne c’est mieux plus que distribuer de l’argent aux nécessiteux : Nous devons dès lors intérioriser l’adage populaire qui nous recommande à apprendre à pêcher qu’à distribuer les poissons à la longueur des journée », dit-il sagement.

Ma vie s’est améliorée
« Patrick était souvent classé premier de la salle. En plus, il  était également pour nous un chef de promotion capable de mener à bien notre classe », rappelle Nganiza Batsu,  ancien collègue de Munyomo, en 3e, 4e 5e et 6e des humanités au Collège Mwanga. Après l’obtention de son baccalauréat en techniques commerciale, ce brillant va tenter une vie professionnelle, alors très jeunes (à 19 ans) : il sera engagé 2004 au sein de la société de communication Celtel, aujourd’hui Airtel  au poste de responsable commercial zone dans la zone Est. Malgré le succès dans cette entreprise, il sera exhorter de démissionner par ses parents : « ils étaient visionnaires, surtout mon père qui  voulait que je poursuive les études universitaires avant que l’argent que je gagnais m’engloutisse. Convaincu, malgré mes moyens, j’étais obligé de démissionner de mon propre gré pour aller obtenir mon diplôme de licencié en management à l’Institut Supérieur de Commerce ISC/Kinshasa»,  s’en félicite-t-il, en poursuivant que grâce à ses études, aujourd’hui sa vie s’est améliorée qu’avant.

lui-même à l'honneur après la remise de trophée

Le vrai Mtoto wa Goma
Aujourd’hui populaire auprès de la jeunesse qui surnomme le d’original  Mtoto wa Goma, ce natif du quartier Mabanga/Goma, se lance vivement dans le mécénat pour valoriser l’art et la musique congolaise. «  En 2009, j’avais besoin de déstresser les populations du Nord-Kivu et Sud-Kivu,  victimes des guerres récurrentes(…) Et c’est la raison pour laquelle j’avais organisé tour à tours des concerts à Goma et Bukavu : « il déjà invité plusieurs musiciens dont l’artiste   Céléo Skram, Alain Mpela, Jus de thé Mulopwe, Fally Ipupa, Ngiama Makanda alias Werrason, L’or Bongo, Mike Kalambayi… C’est un jeune à féliciter car malgré la conjoncture actuelle caractérisée par la vie chère, il réussit à prendre en charge tous les talents invités à Goma pour la circonstance », insiste Fabrice Kugaya, journaliste de la Radio Blessing FM, qui ne cesse d’accompagner médiatiquement les activités de Patrick  Munyomo. 

Pour éclairer l’opinion, Patrick  n’évite jamais les questions qui cadrent avec la source de son moyen financier. « Je suis acteur politique au sein du MSR (Mouvement Social pour le renouveau) depuis un bon moment. Non seulement j’étais secrétaire particulier de Jean Chrysostome Vahamwitsi, ministre national  de l’agriculture et pêche à l’époque, mais aussi  l’actuel chargé des missions,  du ministre Paluku Yere yere. En plus,  je suis consultant dans plusieurs organisations à l’instar d’Afriland Bank, de l’OGEFREM, de l’UNOPS, de la BIC (Banque International de Crédit) », fait savoir Patrick. Il poursuit que partout où il travaille, il ne manque pas d’intégrer quelques jeunes ambitieux de mon Goma natal : « Mon  rêve  est de créer une ou plusieurs entreprises qui pourront  diminuer le chômage de mes pairs. Je ne croise pas mes bras, je continuerais à exploiter mes relations, comme celles que j’ai  avec la fondation Bill Gate, Samuel Etoo et Cristiano Ronaldo, etc., pour relever ce défi ».

Norbert Mwindulwa

vendredi 17 novembre 2017

NK : La réintégration des jeunes filles associées aux groupes armés, demeure un problème sérieux

La réintégration communautaire des jeunes filles mineures séparées des groupes armés   reste un problème sérieux dans la province du Nord-Kivu. Cette problématique a été expliquée à la presse  par l’organisation CHILD SOLDIES INTERNATIONAL et une dizaine d’organisations locales impliquées dans la démobilisation. Elles ont sensibilisent pour impliquer toutes les parties dans la réussite de ce processus, une raison de plus pour la vulgarisation leur guide pratique.
Les filles représentent environ les poutrages de 30 à 40% des jeunes  filles mineurs  recrutées par force aux groupes armés. Ceci, est le résultat de l’enquête menée à 2016  par l’ONG CHILD SOLDIES et dont ces résultats ont été présentés ce mercredi 15 Novembre encours à Goma. Selon notre, une fois séparées des groupes armés, ces jeunes filles éprouvent d’énormes difficultés de se faire accepter  au sein de leur communauté, cette révélation est celle de  Marie de la soudière, chercheuse  au sein de Child Soldies «  j’ai écouté plus de 150  jeunes filles, il y a un an en plusieurs province de la RDC. Elles nous ont dit c’est que le pure quand elles sont revenues chez elles, elles attendaient qu’on les soutienne, qu’on les accueille pour ce qu’elles avaient vécues, mais  elles ont trouvées le contraire » déclare-telle en poursuivant, elles ont trouvées le rejet, la discrimination et doigtées, elles  ne savent pas à quel saint se voué, donc elles mènent une vie misérable car elles ont peur de la réaction de la communauté.
Un guide pour sensibiliser
l'équipe de Child soldies fait le point
Pour sensibiliser les communautés sur leur intégration et la prise en compte de leur situation particulière, un guide pratique  de soixante dix pages a été vulgarisé en le publiant en français, Swahili, Lingala en juin dernier. C’était  en collaboration avec le gouvernement, l’UNICEF, La MONUSCO et des organisations locales impliquées dans ce secteur de désarmement, démobilisation ? Rapartiellement, réinstallation réinsertion  en sigle DDRRR. En dépit de leur travail, Ndeze Jean –Pierre du collectif des organisations pour le développement  des bases COLDEBAS de Masisi «  les parents doivent jouer un rôle crucial  pour faire  accepter ces filles » soutien –t-il en ajoutant qu’il sensibilise les groupes armés notamment les Nyatura de libérer ces filles de leur captivité enfin qu’elles reviennent à la maison, mais y arriver, les parents opposent une résistance farouche contre leur retour.
Troquées pour la sécurité de leur famille
lors d'un point de presse
 A        en croire notre source, ces filles sont considérées comme  une redevance, une rançon  en compensation de leur sécurité. Les organisations  en charge des questions de démobilisation pensent en outre qu’un accompagnement psychologique  s’avère nécessaire,  Alain Muhima , de l’ONG RED en dit plus «  par rapport à ce guide, je viens de voir un élément nouveau et nous envisageons le éradiqué, c’est juste pour l’accompagnement de ces enfants  sur la plan psychosocial et leur réunification » plaide –t-il et d’ajouter qu’ils ont neuf filles à encadrer dans leur structure et ils sont dans la phase de recherche familiale.  Par ailleurs , Busabe Beatrice , conseilleurs du gouverneur du Nord-Kivu en chargé des affaires sociales, familles, genres et enfants encourage pour sa part cette approche de la réintégration tout en reconnaissant  qu’il est difficile d’éradiquer ce phénomène de recrutement des mineures filles aussi long temps que  les groupes armés ne seront pas totalement hors temps de nuire ,  le gouvernement est actuellement  déterminé à en découdre  les « le Nord-Kivu est victime de recrudescence de l’insécurité au moins 20 ans  et groupes armés  qui abusent des droits de nos jeunes filles » insiste-telle.  Il faut dire que le plus grand problème, reste celui de mettre toutes ces théories en pratique pour le bien être de ces victimes.

Norbert Mwindulwa