jeudi 5 octobre 2017

Nyiragongo : risque de subir une guerre de succession

Le conflit coutumier  de cette chefferie prend des allures inquiétantes. Il est  vieux de  plus de dix ans et les autorités en font une récupération politicienne. La société civile prévient sur la tension qui n’affaiblie. Elle  plaide à solutionner  la crise en reconnaissant le chef coutumier ayant droit conformément  aux résultats des sondages.
Nyiragongo : « épargner la chefferie de Bukumu de triste  réalité survenue au Kasaï  avec le phénomène Kamuina Nsapu », voilà les cris de cœur   que lance  la coordination de la société Territoriale de la  Civile du territoire de Nyiragongo à l’intention des  autorités  en charge de gérer  le conflit  coutumier en RDC. Cela  s’est écrit dans un communiqué de presse  datant du 13 septembre en cours. Devant un groupe des journalistes , cette force five s’est dit être  inquiète de voir comment  l’un des fils d’un ancien Chef à l’intérim   de cette chefferie   de détenir  des actes qui seraient  émis par le Ministre National de l’intérieur et ceux-ci publiés  sur des réseaux sociaux  en faisant étant  de sa nomination  à la tête  de la Chefferie de Bukumu tout en frôlant et piétinant  les recommandations  des rapports  évoquant et contenant  les réalités de ce contentieux coutumier, qui dure de plus de deux décennies.
 La société civile s’acharne
Shukuru Kisuka Baby, le PCA/APDDH
 Antoine Ndagu je Sebazungu ,  Vice-président de la société civile de Nyiragongo en dit plus «  il est  inacceptable  que le Ministre National de l’intérieur  soit en déphasage avec les gestionnaires  au quotidien  de la province sur cette question et cela prouve la volonté manifeste  des autorités nationales à créer de force, des conflits entre les filles et les filles  de Nyiragongo » dénonce-t-il en ajoutant que cette situation peut entrevoir  la triste  réalité  du Kasaï  avec le  phénomène  Kamuina Nsapu. Dans les mêmes veines, le Président du Conseil d’Administration  de l’ONG  APDDH, Shukuru Kisuka Baby  s’indigne  en se posant la question de savoir  il y a-t-il  un manque d’harmonies entre les Ministère National de l’intérieur  et de sécurité, Affaires coutumières ai et le gouvernement de Julien Paluku ? « Plusieurs  manifestations avaient été initiées par la population de chefferie de Bukumu et tout le territoire de Nyiragongo pour réclamer  la reconnaissance officielle de notre chef coutumier ayant droit conformément  aux résultats de sondages » se plaigne-t-il en poursuivant  que ces résultats se butent à la sourdine  des Autorités Nationales. Toutes ces frustrations font à ce que  la coordination territoriale de la société civile de Nyiragongo propose certaines pistes de solutions pour que leur territoire demeure  un territoire où il faut beau vivre comme, c’était jadis.
Des recommandations
Cette force vive locale, dans l’unanimité  à souhaité que le vice premier ministre et ministre de l’intérieur de la RDC ainsi que son homologue de sécurité ayant les affaires  coutumières, puissent dénouer la crise liée au pouvoir coutumier en chefferie de Bukumu conformément aux différents rapports des sondages d’opinions lui transmis par le gouverneur Julien Paluku. Ces recommandation ajoute qu’ils ne cèdent pas  aux pression  et sollicitations  des acteurs politiques agissant au nom de leur communauté avec ce qu’elle qualifie des agendas diaboliques afin de torpiller l’histoire de leur chefferie, que le gouverneur de la province du Nord-Kivu exécute les recommandations  des députés provinciaux quant à ceux enfin de poursuivre avec le suivi du ministère National de l’intérieur jusqu’à obtenir un arrêt définitif de ce dossier. Et à la population de revendiquer pacifiquement leur chef de Chefferie en évitant toute instrumentalisation…

Norbert Mwindulwa

lundi 2 octobre 2017

CBCA GOMA : Les jeunes de Goma et du Rwanda ont célébré la journée internationale de la pai

C’est dans une communion fraternelle, des élèves de Goma et  de Gisenyi ont célébré la journée internationale de la paix, ce jeudi 21 septembre en cours, au stade des Volcans de Birere. Les jeunes de Goma ont chaleureusement accueilli  leur pair à la grande barrière. Habillés en bleu et blanc, ces écoliers ont dansé, chanté et déclamé des poèmes  pour vibrer et montrer à la face du monde que ces deux villes vivent  la paix.

les musiciens de CBCA e en exhibition des denses
C’est dans une ambiance chaleureuse  que les jeunes de Goma ont accueilli leurs frères  du Rwanda à la grande barrière séparant ces deux pays. Les jeunes Rwandais étaient accompagnés du maire de la ville de Gisenyi ainsi que du comité provincial de la jeunesse de ce pays. Ceux de Goma avaient à leur tête, le comité provincial de la jeunesse ainsi que les membres de la Commission Justice et Sauvegarde de la Paix de CBCA. Tous ensemble, estimé à un millier de personnes, ont marché à pied, de la grande barrière, jusqu’au stade les Volcans, un véritable festival de la paix. Vêtus en uniforme bleu et blanc, pour les Congolais, ils portaient des pancartes sur lesquels on pouvait lire : « Croyons à la paix maintenant ».
La paix, une nécessité absolue
Pour ces jeunes, la paix est un impératif. Honorette Umutonewase, est une jeune rwandaise «  la paix est capitale pour nous tous et marcher ensemble, est un signale fort que nous lançons à nos dirigeants, leur dire que nous avons la même histoire, nous partageons le même lac, le même sang rouge et  la barrière n’est que physique, mais tous on est humains, Africains et… » Soutient-elle
les autorités de la RDC et celles du Rwanda
 Par ailleurs, la représentante du chef de bureau de la Monusco à cette cérémonie, a indiqué que cette journée est de grande importance pour le Nord-Kivu et la RDC. Evaluant l’avancée du processus de la paix dans l’est, Miriam Moeller dit que du chemin a été parcouru, même s’il reste encore beaucoup de défis à relever. « La consolidation de la paix c’est le but principal des Nations Unies. Si je regarde par exemple les derniers dix ans dans l’Est de la RDC, ll ya beaucoup d’améliorations, mais bien sûr il y a beaucoup de défis, surtout avec cette phase d’élections » avoue-telle sagement.
Mission accomplie
 Comblé de joie, le coordonateur de la commission de justice paix et réconciliation et Sauvegarde de la création de l’Eglise CBCA, Maitre Christian Sondirya a salué l’arrivée de ses hôtes, venus célébrés la journée mondiale de la paix passant ainsi  d’une paix discours vers une paix action  sans tenir compte de leurs origines ethniques moins encore  religieuses. Il a présenté ensuite ses invités, qu’il a qualifiés, « des invités de marque » en commençant  par les autorités  de ces deux pays et villes les plus proches. « Je salue la mobilisation et la présence remarquée de ces jeunes, venus pour célébrer la journée internationale de la paix en réitérant l’expérience que nous avons faite l’année passée où, les jeunes gens de paix et de la cohabitation pacifique ont choisi ce jour pour être ensemble dans ce grand stade de la ville de Goma… » S’en réjouisse-t-il.  
les jeunes du Rwanda à la grande barrière
 Précisons que « laissons nous croire à la  paix  maintenant », c’est  le thème  que cette commission a  choisi pour  célébrer  la journée internationale de la paix. Commémorée le 21 septembre de chaque année, cette nouvelle initiative est la marque déposée de   l’église du christ au Congo, communauté Batiste  au Centre de l’Afrique en sigle la  3e CBCA

Norbert Mwindulwa