samedi 30 avril 2016

Le contingent Tanzanien de la Monusco célèbre union Day à Mubambiro



Ce mardi 26 avril encours, les  casques bleus Tanzaniens ont fait d’une pierre, deux coups, en célébrant leur unité et obtenir des médailles. C’était en présence des plusieurs autorités politico-administratives locales, militaires de la RDC, du gouvernement Tanzanien et mêmes religieuses. Unanimement, ces personnalités ont félicité ce contingent pour le travail abattu et  ont reconnu  qu’il reste beaucoup à faire en termes de la neutralisation des groupes armés.
Hasard du calendrier, la  ceremonie de décoration de médaille de mérite aux  casques bleus tanzaniens coïncide avec la célébration de cinquante deuxième anniversaires de l’union de la Tanganyika et du zanzibar,  ces deux parties du pays de Jurys  Nyerere font  aujourd’hui, la seule république Tanzanienne unie. Tout en félicitant les mille deux cent quarante casques bleus tanzaniens œuvrant pour la paix ici à l’est de la  RD Congo. Le commandant de la brigade Bangladesh de la Monusco, invité à cette ceremonie, informe que, le majeur défi, pour ces casques bleus, reste la neutralisation des groupes armés qui écument cette partie Est de la RD Congo. Le général Rarib Ahmed en courage ces hommes des troupes « nos voyants soldats ont réussi leur médaille de mérite qui motivera les autres dans la mission pour leurs devoirs, un travail pas facile pour mes frères armes »déclare-t-il et d’ajouter que leur travail reste de neutraliser les groupes armés encore actifs ici au Nord Kivu. Répondant à la question d’un journaliste sur  l’accusation des abus sexuels qui vise certains éléments du contingent Tanzanien de la Monusco basé en territoire de Beni,  le représentant spécial du gouvernement Tanzanien dit venir participer dans l’équipe des enquêteurs de son pays. Il poursuit que les enquêtes suivent leur cours normal et le rapport serait déjà parvenu à son gouvernement  qui dévoilera l’issue de ses enquêtes dans les jours à venir. Les coupables répondront de leurs actes a précisé le général Mwanjile Aloyce « je suis en possession de ce rapport, cette situation reste confuse car certains témoignages sont vrais et d’autres faux et je ne suis habilité à déclarer quoi que ce soit avant le verdict »prévient-il et d’ajouter que son gouvernement donnera suite à ce procès. Il faut dire que  le contingent des casques bleus Tanzaniens est en RDC depuis 2013 et fait partie intégrante de la brigade d’intervention de la Monusco, mis en place par  l’organisation des nations unies pour faire bloc contre tous les groupes armés basé au Nord Kivu. Cette double ceremonie a été célébrée à Mubambiro, à quelques vingtaine de kilomètres de la ville de Goma, dans le territoire de Masisi.
Norbert Mwindulwa

La Monusco, accusée d’appuyer les FDLR à Mwekwe



La mission des nations unies au Congo est accusée de faciliter le transport des 18 éléments des FDLR fortement équipés des armes à Mwekwe. Une localité située en cheval entre le groupement Tama et Masindi en chefferie de Bamate au sud  du territoire de Lubero, ici en province du Nord Kivu. Selon notre source, les habitants de Mwekwe vident leur village depuis le 26 avril en cours, fuyant ainsi  le retour des combattants FDLR lourdement armés. Certains déplacés se sont dirigés à Kamati et d’autres à Mbavinywa.
Selon le centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme CEPADHO, cette ONG locale confirme ces informations dans un bulletin de presse rendu publique le 26 avril encours, cette structure citoyenne dit avoir eu ces informations à Mwekwe, des informations selon lesquelles deux hélicoptères de la Monusco qui auraient atterries dans ce village  aux environs de 10 heures du matin, heure locale dans un ferme à Mwekwe faisant descendre  au vu et au su de certains paysans, 18 combattants FDLR  minus chacun de deux armes et plusieurs minutions, c’est que confirme Omar Kavuta, son coordonnateur « le CEPADHO note cette psychose qui règne à Mwekwe, que ce village servirait de terrain d’accueil des FDLR donc deux hélicoptères de la Monusco avaient débarqués »déclare-t-il et de poursuivre que ces populations  ont confirmé avoir vues dix-huit FDLR  qui ont eu à vivre peu avant dans ce même village et sont bien connus comme tels. Cette information est prise au sérieux par CEPADHO a ajouté Omar Kavuta. Il demande donc au gouvernent de la RDC, au travers leurs services de sécurités d’enquêter avant que les vies humaines ne soient perdues de nouveau et à la Monusco de fixer l’opinion par rapport à ses accusations. Par ailleurs la Monusco rétorque faux contre ce qu’elle qualifie des allégations, dit pourtant qu’elle là pour apporter  soutien aux FARDC dans la

neutralisation de tous les groupes armés se trouvant en RD Congo, le lieutenant-colonel Martin Amouzoun, le porte-parole militaires des casques bleus revient sur l’affirmation de la mission dans l’appui des FARDC «  aussitôt informé de ces allégations, nous avions passés à la vérification des rotations de nos hélicoptères et aucune rotation n’a été signalé en cette date et moins encore dans la zone indiqué » démente-t-il. Pour lui les hélicoptères de la mission n’ont pas transporté des personnes étrangères  à Mwekwe, nous avons le mandant de neutraliser les groupes armés dont les FDLR en font partie et appuyée ainsi les FARDC. Martin Amouzoun ne trouve pas d’intérêt pour que la Monusco transporte des personnes  qui sont dans leur viseur, dans le but d’apporter la paix donc c’est une fausse information.
Norbert Mwindulwa

Le contingent Sud -Afrique à l’honneur à Mubambiro



La ceremonie de la  remise des médailles de mérite au contingent sud-africain  ce mercredi à Mubambiro, cette ceremonie a été célébrée avec pompe, ensemble avec la démocratisation  de leur pays. Une démocratisation qui a vu le jour en 1994. Cette ceremonie a connu la présence de plusieurs personnalités notamment : des autorités militaires FARDC et des autorités politiques. Le nouveau chef des forces onusiennes, de la nationalité Sud -Africaine, qui a remplacé à ce poste le général Dos Santos Cruz, le lieutenant- colonel Derick Ngwebi a souhaité  que, cette démocratie  se transforme en paix et en stabilité pour tous les pays Africains et mêmes du monde « certains ne savent pas peut être, la démocratisation de l’Afrique du Sud nous a pris une centaine d’années pour son obtention  , nous ,nous sommes battus toute notre vie pour en arriver là et étions unies, parlions le même langage  mais temps que nous puissions servir le monde entier pour la rechercher de la paix » déclare-t-il. Il a ajouté qu’ils vont main dans la main avec les congolais pour que la paix soit leur quotidien, par leur présence ici en région, dans le cadre de protection de civile. Il faut le rappeler, que le contingent Sud-Africain fait partie des forces d’intervention de la Monusco qui en découdre contre les groupes armés. Composé de 840 soldats casques bleus basé ici en province du Nord Kivu.
Norbert Mwindulwa


mercredi 20 avril 2016

Le territoire congolais est violé par le Rwandais


En territoire de Nyiragongo, la population  de villages Kabagana I et II et Buhumba situés à la frontière avec le Rwanda, vit avec un panique depuis le début de ce weekend. Cela fait Suite à une forte présence des militaires Rwandais, lourdement armés et déployés de manière spectaculaire cette zone. Cette alerte est donnée par le centre pour la promotion de la paix et des droits de l’homme CEPADHO en sigle,  qui veut que les autorités nationales et internationales à se pencher  sur cette situation. Les notables du territoire de Nyiragongo affirment ces nouvelles.

Selon le communiqué de CEPADHO, tout est partie d’une attaque des hommes armés survenus ce vendre à samedi dernier dans les villages Mutende, district de Rubavu au Rwanda, à la frontière avec la RD Congo. Les autorités Rwandaises pointent du doigt les FDLR qui seraient venus de la RD Congo au terme de cette attaque. Selon le contenu de ce communiqué, les autorités Rwandaises reprocheraient la population de Nyiragongo de collaborer avec les FDLR comme les auteurs de cette attaque, but de nuire à la sécurité Rwandaise. Depuis lors  certains notables de Nyiragongo seraient pointés du doigt par Kigali et reçoivent des menacent au quotidien, la population des villages Kabagana I et II, Kabuhanga et Kitotoma  vivent avec la peur au ventre, redoutant  les représailles du Rwanda. Contacter par notre rédaction, l’administrateur du territoire de Nyiragongo, Augustin Kazadi Ebondo ne confirme pas cette panique mais informe que, les trois jeunes congolais de l’âge variant de seize à dix ans, ont été arrêté au Rwanda  pendant qu’ils étaient en visite dans cette ville voisine. Ils sont accusés de collaborer avec les FDLR. L’administrateur de ce territoire dit avoir informé sa hiérarchie sur cette situation. Du côté des autorités congolaises, un silence radio a été enregistré contre tous nos efforts fournis quant à ceux.

Norbert Mwindulwa
l'armée Rwandaise /Photo droit de tiers

Manager d’entreprise et ingénieur civil, Pacifique Patauli intègre la politique


Avec un parcours riche, Pacifique Patauli, ingénieur en polytechnique veut aussi servir son pays en politique. Il a postulé comme candidat député provincial dans la ville de Goma.   Parmi ses missions, existe celle  de plaider pour des démunies et de renforcer la communication entre lui et sa base. 

 

Une icône dans l’entreprenariat Kivucien, à 31 ans, Pacifique Patauli, ingénieur civil et  spécialiste en polytechnique compte plusieurs réalisations dans ce domaine de créateur d’emploi. Dans son actif, Il est l’auteur des plusieurs sociétés à responsabilités limitées, à Goma, Bukavu, voire même dans les pays voisins à l’instar du Rwanda et Burundi. Actuellement, il est responsable de l’entreprise POWER chargée de construction, des routes, des maisons : « Nous avions  arraché même le marché de la  construction du bureau de l’Union Nationale de la Presse Congolaise [UNPC], section du Nord Kivu, dont les travaux sont financés par la Division de l’information publique de la MONUSCO.  Cependant » dévoile Pacifique Patauli.

De la construction à la politique

Apres ses études universitaires, Pacifique Patauli  sera nommé comme ingénieur de construction de la foire agricole pour la paix,  à KITUKU, l’un  des quartiers portuaires de Goma, où la beauté et la richesse de la faune et de la flore à l’Est de la RD Congo avaient été exposées en 2007. De succès en succès,  en plus de cet exploit,  une année a suffi pour qu’il  soit recruté  à l’UNOPS, [une organisation des Nations Unies], pour la  construction des prisons,  dans le territoire de FIZI  en province du Sud Kivu.  Apprécié à cause de la rigueur dans la gestion  de ses  travaux, ce qui a poussé le pasteur  Raymond  Muhima Salumu, l’ex vice-gouverneur de la province à travailler avec Pacifique pendant trois ans à l’UNSSS, puis au programme STAREC.

 

De ce fait, la richesse de son parcours  lui donne aujourd’hui, le goût de faire la politique. «J’ai  postulé  comme candidat  à la députation provinciale dans la circonscription de  Goma. Et comme j’ai fait preuve de succès et de  bonnes conduites tout au long de mon parcours, surtout avec mes collaborateurs, je n’hésite pas d’aller en course pour mon élection provinciale prochaine », indique-t-il fièrement devant nos journalistes. Pour ce, l’Ingénieur Nicolas Akiba, un de ses collègues, rassure que « ce jeune homme a un actif surprenant dans notre domaine». Aux âmes bien nées,  la valeur de l’homme  n’attend point le nombre d’années, dit-on, Pacifique  est de la race  des leaders. Dès son jeune âge, il avait déjà des gènes d’un gestionnaire. Aujourd’hui, il  réalise ses rêves, partant de sa détermination. « Des telles races sont  utiles pour changer des choses dans la gestion de notre pays », raconte l’ingénieur Nicolas, faisant référence à Pacifique, actuel patron de POWER, une Entreprise qui tire son origine  depuis  2006 : « étant étudiant  à  l’Université Libre des Pays des Grands Lacs, je considérais à l’époque ma firme comme fictive, mais aujourd’hui avec l’aide de Dieu et le courage, elle est devenue grande ». 

 

 

Ses priorités en politique

Pacifique, cet entrepreneur courageux, brillant selon ceux qui le connaissent, est actuellement  passionné de la vie politique  afin  de représenter les plus démunis. Ce qu’il  a déjà réalisé à travers son entreprise POWER SARL, dans la construction  des routes, des maisons, faciliter le transport en commun…, est une façon pour lui  de combattre le chômage dans la région car son entreprise emploi un bon nombre de jeunes. Dans la même vague des témoignages, Serge Farini, l’une des figures de proue de la presse locale, le reconnait  comme un grand intervenant radiotélévisé dans l’objectif de former la jeunesse  en matière de Leadership responsable.

Son esprit humanitaire pour les personnes moins  riches est reconnu même par ses voisins du quartier.  Omar Awazi  approuve ses œuvres en disant : «Pacifique peut bien nous représenter. Non seulement parce qu’il a des atouts, mais aussi il est sage et remplit d’amour envers  les autres. Il est parvenu  à payer des factures hospitalières pour plus d’une personne dans notre quartier, et sans faire intervenir les  médias».

Notons enfin que, Pacifique Patauli  dit POWER   est contre les  abus de confiance dans sa vie quotidienne. Pour mieux faire,  il jure renforcer la communication entre lui et sa base, afin de dissiper tout malentendu qui existe souvent entre  les députés  et leurs électeurs. Dans le souci  de renforcer  un climat de confiance et de collaboration entre  les élus et leurs électorats. 

Norbert Mwindulwa