vendredi 25 novembre 2016

Oter son anneau de mariage pour paraitre célibataire

Certains mariés cachent leurs anneaux en vue de se faire passer pour des célibataires dans certaines circonstances. La bague, un signe d’union sacrée pour deux conjoints, le port de cet anneau implique la considération et la présence de son partenaire.
Dans les différentes cérémonies de  mariage, à l’église comme à l’Etat civil, l’anneau joue un rôle important. C’est le symbole même du mariage, de l’union conjugale pour toute la vie. Plusieurs jeunes mariés en sont tellement fiers autant qu’ils brandissent expressément leurs annulaires par défis aux célibataires. « J’aime porter ma bague de mariage  car elle représente ma femme partout où je me retrouve. En voyant cet anneau, je vois sa présence  et cela me rappelle notre engagement» témoigne Félix Fataki, marié et père de deux enfants. Dans la société Gomatracienne, on sait voir la valeur de ce bijou. Plusieurs jeunes s’empressent même à en porter à l’âge adulte pour signifier ceci : je suis  fiancé. Cette culture est entrain  de perdre  son attrait. Des mariés, les hommes souvent, cachent  leurs anneaux pour paraître jeune et courtiser ainsi de jeunes femmes. « Si je sais que je vais draguer une fille, avant de l’avoir, je mets mon anneau en poche car très vite elle hésite… » Avoue Patrick du nom d’emprunt, marié et père d’un enfant. Pour son ami Kingabwe F, l’anneau peut faire louper une cavalière sur la piste de dance d’un  bar…, ce qui fait qu’on la glisse en poche, une fois là bas ».
Une erreur…
« L’anneau, c’est un symbole significatif  dans l’union  des deux personnes. C’est une lâcheté que de se confondre aux célibataires après s’être marié. Il est conseillé de toujours le porter. Je crois même  qu’il faut sanctionner ceux qui l’enlèvent pour tromper  à propos de leur état civil » prodigue, Brigitte  Semivumbi, bougoumestre de la commune de Karisimbi.  Quant au pasteur Gustave Kamana, de l’église SIMIRNA « porter toujours son alliance, aide à tenir compte de son engagement, car elle vous interpelle. C’est un petit symbole béni, donc sacré » insiste-il. Selon plusieurs parents mariés, enlever son anneau conjugal est assimilé à une renonciation à ses engagements. « En quoi cela gêne t-il de le garder ? Derrière ce comportement, il ya une idée malsaine de mentir, de tromper l’autre. Or, si la fidélité est dans le cœur, le prouver à travers le port de l’anneau est plus expressif »insiste Phillip Assumani.
Origine et signification  de l’anneau
L’anneau de mariage  puise son origine dans la Rome antique. Les heureux époux se l’échangeaient. Il était fait  en fer symbolisant le cercle de la vie et de l’éternité. Quelques siècles plus tard, sous l’influence du mariage chrétien, l’or,  métal  plus noble, remplaça le fer. Depuis des siècles, le mari passe  une alliance en or au doigt de son épouse comme signe d’alliance immuable. Mais ce sont les égyptiens qui ont restauré son port au quatrième doigt de la main gauche, car ils étaient persuadés que  la « veine de l’amour » partait du cœur pour aboutir dans l’annulaire gauche. Il n’est pas rare de rencontrer des jeunes gens qui exhibent  des anneaux, parfois même comme simple parure. En occident, lorsqu’un jeune homme s’engage  comme fiancé à une jeune fille, il lui glisse une bague, cette pratique est courante pour le moment à Goma. Cette étape est capitale pour ceux qui veulent vivre ensemble  comme époux. « Pendant les fiançailles, l’amour est au top. Après le mariage, chacun semble avoir  acquis  ce qu’il cherchait  et la tentation d’aller voir ailleurs hante les esprits… Garder son anneau, c’est démontrer que  l’on continue  à s’aimer, explique Kasanduku  Jonas, sociologue de formation.
Norbert Mwindulwa              photo droits de tiers

KIVU INFOS: Le journaliste Charles Wasso repose à jamais dans ...

KIVU INFOS: Le journaliste Charles Wasso repose à jamais dans ...: Le confrère Charles Wasso  Isunga, l’ex- correspondant  dans la région du journal la Prospérité, un journal  quotidien paraissant à Kinshas...

mardi 22 novembre 2016

KIVU INFOS: Cinq officiers de la PNC, convoqués pour détournem...

KIVU INFOS: Cinq officiers de la PNC, convoqués pour détournem...Le vice- premier ministre en charge de l’intérieur  et de la sécurité exige l’ouverture d’une enquête sur ce qu’il qualifie de détournement...

vendredi 4 novembre 2016

Cinq officiers de la PNC, convoqués pour détournement…

Le vice- premier ministre en charge de l’intérieur  et de la sécurité exige l’ouverture d’une enquête sur ce qu’il qualifie de détournement systématique  de fonds de ménage alloués par le gouvernement national aux policiers de légion nationale d’intervention  en abrégé LENI déployé à Mbau, dans le territoire de Beni. Dans une lettre datant du 31 Octobre dernier adressée au commissaire générale de la PNC, Evariste Boshab   exige une convocation à Kinshasa sans délai des officiers supérieurs  de la PNC  au Nord-Kivu soupçonnés  d’avoir trempé  dans le détournement  de ce fonds.
« Vous, vous conviendriez avec moi que de tels actes anéantissent les efforts du gouvernement  pour venir à bout de la crise liée  à la criminalité en cette partie Est  de la RDC » s’acharne Evariste Boshab en parlant sans tourner la langue du détournement  à travers un mécanisme  mis en place par les  cinq officiers   sensés d’assurer  le commandement de la LENI, déployés depuis  mars 2014 à Mbau. Dans ce document le vice-premier ministre  et ministre de l’intérieur cite nommément  les officiers supérieurs de la PNC soupçonnés trempés  à cette affaire de détournement notamment la tête de série numéro le général Awachango Vital Umia , commissaire provincial de la PNC au Nord-Kivu,  le général Ngoyi Sengelwa, commissaire supérieur provincial de la PNC en Equateur et ancien commandant de la LENI, le colonel Safari Kazingufu , ancien commandant de la LENI à Mbau et actuel commandant de la PNC à Beni-ville , colonel Flamand Baliwa, commandant de la PNC en ville de Goma et ancien chef de la PNC en ville de Beni  et  le major Mbala Richard , actuel commandant de détachement  de la LENI à Mbau. Evariste Boshab vient d’instruire le commissaire général de la PNC, le général Bisengihimana Charles de convoquer immédiatement  ces officiers précités à Kinshasa pour des éventuelles enquêtes qui mettront à nue le dit détournement et l’impliqueront ou pas les présumés auteurs. Contactez par une radio de la place, le général Awachango Vital Umia s’est réservé de  tout commentaire. En effet une lettre d’un capitaine de la PNC, présenté comme le comptable de la PNC dans le Beni datant du mois mars dernier 2014 ,peu avant le début de massacre de Beni, ce capitaine souligne que dans le 28 millions de francs congolais destinés à nourrir les policiers déployés au front , moins d’un million de francs congolais seraient arrivés a bon port et les restes seraient partagés par les officiers cités ci-haut. Le comptable policier donne les numéros de comptes où il aurait lui-même allé verser de l’argent, les noms de ces supérieurs et dès lors dit vivre dans la clandestinité. Par ailleurs un activiste de la société civile dit qu’il aurait des détournements partout dans le pays, mais pourquoi celui-là prend des allures punitives s’interroge-t-il. L’affaire reste donc à suivre…

Norbert Mwindulwa  Les policiers lors d'un soulèvement à Goma

mercredi 2 novembre 2016

Le journaliste Charles Wasso repose à jamais dans sa dernière demeure !

Le confrère Charles Wasso  Isunga, l’ex- correspondant  dans la région du journal la Prospérité, un journal  quotidien paraissant à Kinshasa a été inhumé ce lundi 31 décembre 2016. Décédé dimanche  30 décembre dernier après une courte maladie à l’hôpital provincial de Goma.  Le défunt Charles Wasso a été accompagné à sa dernière demeure par sa famille biologique et professionnelle  aux  cimetières  de L’ITG. Ses confrères journalistes de Goma garderont de lui , une image d’une personne bien  suivie d’une belle plume journalistique a dit à notre micro Désiré Bigega, l’un des anciens professionnels de media, correspondant provincial de Syfia Grand Lac « j’ai une grande consternation de perdre l’un de nôtre que je connaissais personnellement bien, un travailleur  et un homme intègre dans le métier car il avait moins de problèmes avec les gens, moins colérique et accueillant à tout nouveau venu , le vide reste donc irremplaçable » regrette-t-il en essuyant  des larmes sur ses yeux.

Norbert Mwindulwa           le défunt Charles Wasso

Les Congolais, expulsés de l’Ouganda !

Les congolais vivant en Ouganda ne peuvent pas s’inquiéter de vivre au pays de Kaguta Museveni, ces propos sont de la police Ougandaise, qui balaye de révère de main  l’information faisant étant d’une expulsion des Congolais en Ouganda.
Plus au moins 290 Congolais, majoritairement mineures d’âges ont été  rapatrié le 28 octobre dernier  de l’Ouganda via la poste frontalière de Kasindi à Beni. Cela fait suite a un bouclage systématique improvisé par Kampala, visant à démanteler les sans papiers vivant illégalement  dans la capitale Ougandaise et les localités de Nyabugandu, Kihambi, Kamasasa, Bwera et Kutani. Le responsable de poste de police de Kastanzi  joint par Kivuinfos,  confirme avoir mené cette opération  et de souligner que ceux-là qui étaient à mesure de régulariser  leurs situations à la direction générale de migration DGM en sigle ont regagné l’Ouganda pour vaquer à leurs occupations quotidiennes. Pour l’heure, le dit bouclage  continue nuitamment dans les rues, avenues et boites de nuit à Bwera où certains Congolais curieusement sans le jeton de la direction générale de migration Congolaise  se font chaque  jour arrêtés. Ces derniers sont directement renvoyés à la prison de Rusese   en attendant une intervention  Congolaise. Par ailleurs la DGM confirme qu’il n’ya aucun  problème entre les deux pays, les populations vivent ensemble comme d’habitude, c’est  une question seulement de conformer les concitoyens sur leurs séjour là-bas. Visiblement ces derniers jours, les services de sécurités Ougandais commis  de Kasindi auraient redoublés la vigilance  suite à la situation sécuritaire qui prévaut ces derniers jours dans la ville et territoire de Beni.

Norbert Mwindulwa