Certains mariés cachent leurs anneaux en vue de se faire passer pour des célibataires dans certaines circonstances. La bague, un signe d’union sacrée pour deux conjoints, le port de cet anneau implique la considération et la présence de son partenaire.
Dans les différentes cérémonies de mariage, à l’église comme à l’Etat civil, l’anneau joue un rôle important. C’est le symbole même du mariage, de l’union conjugale pour toute la vie. Plusieurs jeunes mariés en sont tellement fiers autant qu’ils brandissent expressément leurs annulaires par défis aux célibataires. « J’aime porter ma bague de mariage car elle représente ma femme partout où je me retrouve. En voyant cet anneau, je vois sa présence et cela me rappelle notre engagement» témoigne Félix Fataki, marié et père de deux enfants. Dans la société Gomatracienne, on sait voir la valeur de ce bijou. Plusieurs jeunes s’empressent même à en porter à l’âge adulte pour signifier ceci : je suis fiancé. Cette culture est entrain de perdre son attrait. Des mariés, les hommes souvent, cachent leurs anneaux pour paraître jeune et courtiser ainsi de jeunes femmes. « Si je sais que je vais draguer une fille, avant de l’avoir, je mets mon anneau en poche car très vite elle hésite… » Avoue Patrick du nom d’emprunt, marié et père d’un enfant. Pour son ami Kingabwe F, l’anneau peut faire louper une cavalière sur la piste de dance d’un bar…, ce qui fait qu’on la glisse en poche, une fois là bas ».
Une erreur…
« L’anneau, c’est un symbole significatif dans l’union des deux personnes. C’est une lâcheté que de se confondre aux célibataires après s’être marié. Il est conseillé de toujours le porter. Je crois même qu’il faut sanctionner ceux qui l’enlèvent pour tromper à propos de leur état civil » prodigue, Brigitte Semivumbi, bougoumestre de la commune de Karisimbi. Quant au pasteur Gustave Kamana, de l’église SIMIRNA « porter toujours son alliance, aide à tenir compte de son engagement, car elle vous interpelle. C’est un petit symbole béni, donc sacré » insiste-il. Selon plusieurs parents mariés, enlever son anneau conjugal est assimilé à une renonciation à ses engagements. « En quoi cela gêne t-il de le garder ? Derrière ce comportement, il ya une idée malsaine de mentir, de tromper l’autre. Or, si la fidélité est dans le cœur, le prouver à travers le port de l’anneau est plus expressif »insiste Phillip Assumani.
Origine et signification de l’anneau
L’anneau de mariage puise son origine dans la Rome antique. Les heureux époux se l’échangeaient. Il était fait en fer symbolisant le cercle de la vie et de l’éternité. Quelques siècles plus tard, sous l’influence du mariage chrétien, l’or, métal plus noble, remplaça le fer. Depuis des siècles, le mari passe une alliance en or au doigt de son épouse comme signe d’alliance immuable. Mais ce sont les égyptiens qui ont restauré son port au quatrième doigt de la main gauche, car ils étaient persuadés que la « veine de l’amour » partait du cœur pour aboutir dans l’annulaire gauche. Il n’est pas rare de rencontrer des jeunes gens qui exhibent des anneaux, parfois même comme simple parure. En occident, lorsqu’un jeune homme s’engage comme fiancé à une jeune fille, il lui glisse une bague, cette pratique est courante pour le moment à Goma. Cette étape est capitale pour ceux qui veulent vivre ensemble comme époux. « Pendant les fiançailles, l’amour est au top. Après le mariage, chacun semble avoir acquis ce qu’il cherchait et la tentation d’aller voir ailleurs hante les esprits… Garder son anneau, c’est démontrer que l’on continue à s’aimer, explique Kasanduku Jonas, sociologue de formation.
Norbert Mwindulwa photo droits de tiers
vendredi 25 novembre 2016
KIVU INFOS: Le journaliste Charles Wasso repose à jamais dans ...
KIVU INFOS: Le journaliste Charles Wasso repose à jamais dans ...: Le confrère Charles Wasso Isunga, l’ex- correspondant dans la région du journal la Prospérité, un journal quotidien paraissant à Kinshas...
mardi 22 novembre 2016
KIVU INFOS: Cinq officiers de la PNC, convoqués pour détournem...
KIVU INFOS: Cinq officiers de la PNC, convoqués pour détournem...Le vice- premier ministre en charge de l’intérieur et de la sécurité exige l’ouverture d’une enquête sur ce qu’il qualifie de détournement...
vendredi 4 novembre 2016
Cinq officiers de la PNC, convoqués pour détournement…
Le vice- premier
ministre en charge de l’intérieur et de
la sécurité exige l’ouverture d’une enquête sur ce qu’il qualifie de
détournement systématique de fonds de ménage
alloués par le gouvernement national aux policiers de légion nationale
d’intervention en abrégé LENI déployé à Mbau,
dans le territoire de Beni. Dans une lettre datant du 31 Octobre dernier
adressée au commissaire générale de la PNC, Evariste Boshab exige une convocation à Kinshasa sans délai
des officiers supérieurs de la PNC au Nord-Kivu soupçonnés d’avoir trempé
dans le détournement de ce fonds.
« Vous, vous conviendriez avec moi que de tels actes anéantissent
les efforts du gouvernement pour venir à
bout de la crise liée à la criminalité
en cette partie Est de la RDC » s’acharne
Evariste Boshab en parlant sans tourner la langue du détournement à travers un mécanisme mis en place par les cinq officiers sensés d’assurer le commandement de la LENI, déployés depuis mars 2014 à Mbau. Dans ce document le
vice-premier ministre et ministre de
l’intérieur cite nommément les officiers
supérieurs de la PNC soupçonnés trempés à cette affaire de détournement notamment la
tête de série numéro le général Awachango Vital Umia , commissaire provincial
de la PNC au Nord-Kivu, le général Ngoyi
Sengelwa, commissaire supérieur provincial de la PNC en Equateur et ancien
commandant de la LENI, le colonel Safari Kazingufu , ancien commandant de la
LENI à Mbau et actuel commandant de la PNC à Beni-ville , colonel Flamand
Baliwa, commandant de la PNC en ville de Goma et ancien chef de la PNC en ville
de Beni et le major Mbala Richard , actuel commandant de
détachement de la LENI à Mbau. Evariste
Boshab vient d’instruire le commissaire général de la PNC, le général
Bisengihimana Charles de convoquer immédiatement ces officiers précités à Kinshasa pour des éventuelles
enquêtes qui mettront à nue le dit détournement et l’impliqueront ou pas les
présumés auteurs. Contactez par une radio de la place, le général Awachango
Vital Umia s’est réservé de tout commentaire.
En effet une lettre d’un capitaine de la PNC, présenté comme le comptable de la
PNC dans le Beni datant du mois mars dernier 2014 ,peu avant le début de
massacre de Beni, ce capitaine souligne que dans le 28 millions de francs congolais destinés à nourrir les policiers déployés au front , moins d’un million de francs congolais seraient arrivés a bon port et les restes seraient partagés par les officiers
cités ci-haut. Le comptable policier donne les numéros de comptes où il aurait lui-même
allé verser de l’argent, les noms de ces supérieurs et dès lors dit vivre dans
la clandestinité. Par ailleurs un activiste de la société civile dit qu’il
aurait des détournements partout dans le pays, mais pourquoi celui-là prend des
allures punitives s’interroge-t-il. L’affaire reste donc à suivre…
Norbert Mwindulwa Les policiers lors d'un soulèvement à Goma
mercredi 2 novembre 2016
Le journaliste Charles Wasso repose à jamais dans sa dernière demeure !
Le confrère Charles Wasso
Isunga, l’ex- correspondant dans
la région du journal la Prospérité, un journal
quotidien paraissant à Kinshasa a été inhumé ce lundi 31 décembre 2016.
Décédé dimanche 30 décembre dernier après
une courte maladie à l’hôpital provincial de Goma. Le défunt Charles Wasso a été accompagné à sa
dernière demeure par sa famille biologique et professionnelle aux cimetières
de L’ITG. Ses confrères journalistes de Goma garderont de lui , une
image d’une personne bien suivie d’une
belle plume journalistique a dit à notre micro Désiré Bigega, l’un des anciens
professionnels de media, correspondant provincial de Syfia Grand
Lac « j’ai une grande consternation de perdre l’un de nôtre que je
connaissais personnellement bien, un travailleur et un homme intègre dans le métier car il
avait moins de problèmes avec les gens, moins colérique et accueillant à tout
nouveau venu , le vide reste donc irremplaçable » regrette-t-il en essuyant des larmes sur ses yeux.
Norbert Mwindulwa le défunt Charles Wasso
Les Congolais, expulsés de l’Ouganda !
Les congolais vivant en
Ouganda ne peuvent pas s’inquiéter de vivre au pays de Kaguta Museveni, ces
propos sont de la police Ougandaise, qui balaye de révère de main l’information faisant étant d’une expulsion
des Congolais en Ouganda.
Plus au moins 290 Congolais, majoritairement mineures d’âges
ont été rapatrié le 28 octobre
dernier de l’Ouganda via la poste
frontalière de Kasindi à Beni. Cela fait suite a un bouclage systématique
improvisé par Kampala, visant à démanteler les sans papiers vivant illégalement
dans la capitale Ougandaise et les localités
de Nyabugandu, Kihambi, Kamasasa, Bwera et Kutani. Le responsable de poste de
police de Kastanzi joint par Kivuinfos, confirme avoir mené cette opération et de souligner que ceux-là qui étaient à
mesure de régulariser leurs situations à
la direction générale de migration DGM en sigle ont regagné l’Ouganda pour
vaquer à leurs occupations quotidiennes. Pour l’heure, le dit bouclage continue nuitamment dans les rues, avenues et
boites de nuit à Bwera où certains Congolais curieusement sans le jeton de la direction
générale de migration Congolaise se font
chaque jour arrêtés. Ces derniers sont
directement renvoyés à la prison de Rusese
en attendant une intervention Congolaise. Par ailleurs la DGM confirme qu’il
n’ya aucun problème entre les deux pays,
les populations vivent ensemble comme d’habitude, c’est une question seulement de conformer les
concitoyens sur leurs séjour là-bas. Visiblement ces derniers jours, les
services de sécurités Ougandais commis
de Kasindi auraient redoublés la vigilance suite à la situation sécuritaire qui prévaut
ces derniers jours dans la ville et territoire de Beni.
Norbert Mwindulwa
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