lundi 12 décembre 2016

Nasema sasa donne son point de vue face aux engins politiques en RDC

Trop, c'est trop, ils doivent parler, ils,  se sont les militants de ''Nasema sasa'' en français '' je parle maintenant'' ,un nouveau mouvement qui se veut citoyen  et démocratique a tenu ce vendredi dernier un point de presse à Goma pour plaider aux parties prenantes au dialogue  politique qui se tient à  Kinshasa de trouver un accord commun, conduira ainsi  la RDC aux élections libres , transparentes et démocratique. Ce nouveau mouvement composé particulièrement par les jeunes insiste également sur la tenue des élections en RDC tout en respectant le delai constitutionnel. Ces jeunes l'ont fait savoir au cours d'une rencontre tenue en salle Marry Robson  avec d'autres mouvements citoyens notamment la Lucha, le front citoyen et Filimbi enfin d'observer de rigeur la campagne bye bye Kabila, une campagne qui a vue le jour au debut de decembre en cours par le mouvement Lucha et Filimbi. Smith Etumba, l'un des militants de'' Nasema sasa'' reviient sur l'importance de leur reunion<< notre message pour ceux  qui participent a des discussion de Kinshasa, de les démontrer qu'ils doivent négocier avec plus de prudences pour n'est pas être rouler dans la farine comme c'est la routine de nos politiciens, nous sommes vigilants tout en les encourageant d'avoir des bonnes solutions >> déclare-t-il en poursuivant que ceux qui sont à Kinshasa doivent faire en sorte qu'ils négocient au profit de la population qui selon eux,  attend le départ civilisé  du président Kabila le 19 décembre en cours.Ce mouvement est resté septique quand au bugjet de la CENI qu'il qualifie de non réaliste car c'est très coûteux et cela peut faire a ce que le gouvernement trouve une  raison plus  pour justifier la non tenue des élections en RDC ont -ils souligné. Nous les avons posé la question de savoir pourquoi ils parlent maintenant , surtout en ce moment christiel,  Jackson Ishara, l'un de ces militants a répondu qu'ils devraient parler en ce temps car le mal a atteint son niveau le plus haut et ils devraient réagir étant une jeunesse résponsable, sensée de faire la rélève dans tout le domaine de la vie en RDC.
Norbert Mwindulwa

Tunda : le calvaire de travailler à l’étranger

Des jeunes filles à qui l’on propose d’aller en  Homan ou en Arabie saoudite sont exploitées. Une fois sur place, leur passeport, téléphones…ravis. Tunda est l’une de ces filles de Goma. Elle a été recrutée aussi dans ce cadre. Ses patrons arabes ont abusé d’elle pendant son séjour. Tunda m’a raconté son parcours d'exploitation et  comment elle a réussi se liberée de cette situation.
                     l'une des victimes d'exploitation humaine dans la rue de Goma

 

Les procédés semblent les mêmes. Des jeunes filles à qui l’on propose d’aller à Homan ou en Arabie saoudite se retrouvent, une fois arrivée, démunies de tout, travaillent beaucoup et sous pression forcement jour et nuit et parfois  exploiter  sexuellement . A l’ombre d’un parasol, assise sur sa chaise en plastique où elle vend à présent les cartes de crédit,  Tunda Sonia, 25 ans, graduée en gestion financière, taille moyenne, au teint sombre,habillée en jupe délavée, explique les consequences graves de son voyage à l'etranger << nous avons été acceuillie par une femme Arabe qui a vécue à Goma, elle est rentrée en laissant derrière elle une ONG qui nous recrutait que je ne cite pas  le nom>>  déclare telle. Selon toujours Tunda, cette ONG est sensée  modifier l’âge de la personne recrutée sur son passeport en changeant son prénom par un prénom musulman, c’est pourquoi j’ai été appelée << LATIFA AISHA>> en remplacement de  Tunda  Sonia, une fois  en Arabie, la commissionnaire, une cinquantaine,  maitrise le swahili nous conduit de  l’aéroport jusqu’à la maison de passage. C’est en ce lieu où la personne qui m’avait achetée signe avec moi, un contrat de deux ans avec un salaire de 4OO dollars Américains le mois que je n'avais jamais reçu.
Le chemin de la croix s'ouvre …
  Mais sur place, je reçois un briefing sur l’ensemble des tâches, desormais miennnes provenant de la patronne dans la cour avec un ton ferme << tu es ici pour faire la lessive, arranger les enfants( leur bain,à manger, le suivi de leur répos lorsqu'ils rentrent de l'école),  la vaisselle, préparer la nourriture y compris le thé, torchonner la maison, epoussseter les murs de ce bâtiment à trois niveaux car ici ,il y a des poussières a cause de ce raffal violant et en fin tu devras laver les trois véhicules de la cour, cela chaque jour pour que ces voitures n'en magasinent pas de poussieres >>  declare ma patronne. Du coup Tunda s'est vue son téléphone et son passeport ravis par sa patronne soit disant qu'elle évite toute distraction<< en realité ,on évitait que je communique avec ma famille et que je ne prenne pas fuite>>  en ajoutant qu'elle devrait travailler chaque jour  de 5H00 à 22 H 00. Au debut, la tâche semblait facile mais au bout de 4 mois, je sentais comme on désserrait  les os de ma colonne vertebrale et là, je n'avais plus envie de vivre se souvient  telle en essuyant les larmes sur ses yeux. En plus de ces travaux atroces, cette jeune n'a pas été payé comme prévu << sur papier, nous avons signé un contrat de 2ans avec 400 $, mais je recevais que 150$ >> s'etonne telle avec un sourir ravageur tout en soulignant qu'elle devrait finir ses tâches chaque jour de peur qu'elle puisse recommencer à zéro car elle travaillait sous l'oeil vigilant des cameras où sa patronne avait l'habitude de revisualiser les images de la geante maison, du retour de son allimentation
Retrouve sa porte de sortie
  Après ces 4 mois, j’avais envie de  me suicider car la souffrace était plus forte que moi, mais une idée m'est venue en tête qu’en plus de mes  souffrances, je ne serais accueillie au paradis par cette pendaison. c’est pourquoi je me suis décidée de jouer à la folle<< un jour après leur départ au travail, je me suis mise à déchirer les habits, me verser de la peinture noire sur la peau,casser  certains objets de la maison et même manger les restes de mourritures à la poubelle >> déclare telle en sengotant. Là, Tunda aura sa vie sauve grâce à son pseudo maladie qu’un juriste de la nationalité Kenyane d’une ONG sur place, avait plaidée pour son retour au pays.
 Interrogé sur ce phénomene, Shamwami Rigobert, membre de la société civile, accuse pour sa part  le pouvoir  de fermer les yeux << je pense que ce phénomène  est allimentée par les détenteurs du pouvoir car ils connaissent comment nos filles sont souvent emportée à l'étrager,puis exploitées et  n'en font pas grand cas >>  en ajoutant que  certaines autorités et policiers tireraient profit de ce trafic.  C'est que  nie l’un des policiers approché amicalement à l'inspection provinciale de la police mais en reconnaissant  certains cas où les mineurs étaient au point de partir avec des  faux papiers , voulant prendre l'itineraire de Bukavu via Bujumbura, elles ont été intercepté et la police aurait fait le nécessaire. Pour ce policier qui a recquis l'anonymat , ces cas sont très rares ici à Goma.
 Depuis ,Tunda  conseille aux jeunes filles qui veulent travailler à l’étranger où, elles pensent que c’est le El dorado, de faire attention car souvent le bonheur ne se retrouve pas toujours chez les voisins mais il peut être à nos côtés. Nous ignorons que la vie humaine est sacrée, aucun travail ne vaut la vie. Aujourd’hui je gagne ma vie petit à petit, grâce à la vente d’unités de téléphones et cela dans la dignité. Après mon relâchement, mon avocat m’avait exhibée les dossiers de 80 jeunes filles qui se sont donnés la mort par suicide et par pendaison apres une intense exploitation sexuelle, donc faites attention des propagandistes…que notre gouvernement ouvre bien les yeux pour arrêter ces malfaiteurs et nous crée du travail dans ce pays riche en tout.
Norbert Mwindulwa

mercredi 7 décembre 2016

les journalistes de l'est de la RDC , au banc de l'école

une formation au bénéfice de 25 journalistes dont cinq de radio Muhungano de beni, cinq de Dorika Fm de Nyamilima ,  cinq de la radio canal révélation de Bunya et dix autres de différents médias de Goma, parmi les quels le journal l'émergence, la RTNC, la RTCT, blessing FM... organisé par L’UNESCO en collaboration avec l'union de la presse du Congo/Nord-Kivu sous le financement de la Suede.
Cet atelier de six jours s'inscrivait dans le cadre de formation des radios  et journaux locaux par le biaie des technologies de l'information et de la communication TIC en abrégé de l'unesco.
Une vingtaine des journalistes venus de Bunya, de Beni , de Nyamilima et de Goma viennent d'être outillés  sur les technologies de l'information et de la communication, le journalisme d'investigation, les questions du genre ainsi que la programmation radiophonique pour ne citer que ça. Cette serie de formation qui est partie du 21 novembre 2016 a été organisée par l'unesco  avec l'appui financier de la suede. Des traveaux se sont déroulés à Goma et ont permi aux journalistes de raflechir leur memoire sur des notions capitales liées à leur metier. Les participants estiment que c'était une opportunité de se souvenir des notions professionelles pour les adapter aux attentes de leur publique tout en les consilliant avec les objectifs de leur organe de presse<< les sujets apportes sont imprérieux pour ma radio et je vais pour ma part partager ceci avec mes confère avec qui je travaille >> déclare Jacques Kikuni , directeur de la radio Muungano de Beni, de fil à retorde , ces propos sont confirmé par Didyne de la radio canal révélation de Bunya<< dans notre métier , nous sommes obligés d'apprendre chaque jour,c'est pourquoi cette formation est  plus pour moi car  j'appris comment réaliser une meilleure interactivité sur la radio et des notions de gestions des textos pour faire bénéfice et à l'entreprise de communication et à la radio qui reçoit ces messages>> se réjouisse-telle. Pour le gestionnaire de finance , il y a eu un logiciel appelé Cafee, à partir du quel ,ce dernier peut créer son bon de commande pour faciliter les enregistrements de frais de diffusion. Il faut dire que cette formation s'est inscrit dans le cadre du programme de l'Unesco intitulé'' renforcer les radios locales par les biais de TIC'' en mettant un accent particulier sur les radios communautaires ciblées .
Norbert Mwindulwa

vendredi 25 novembre 2016

Oter son anneau de mariage pour paraitre célibataire

Certains mariés cachent leurs anneaux en vue de se faire passer pour des célibataires dans certaines circonstances. La bague, un signe d’union sacrée pour deux conjoints, le port de cet anneau implique la considération et la présence de son partenaire.
Dans les différentes cérémonies de  mariage, à l’église comme à l’Etat civil, l’anneau joue un rôle important. C’est le symbole même du mariage, de l’union conjugale pour toute la vie. Plusieurs jeunes mariés en sont tellement fiers autant qu’ils brandissent expressément leurs annulaires par défis aux célibataires. « J’aime porter ma bague de mariage  car elle représente ma femme partout où je me retrouve. En voyant cet anneau, je vois sa présence  et cela me rappelle notre engagement» témoigne Félix Fataki, marié et père de deux enfants. Dans la société Gomatracienne, on sait voir la valeur de ce bijou. Plusieurs jeunes s’empressent même à en porter à l’âge adulte pour signifier ceci : je suis  fiancé. Cette culture est entrain  de perdre  son attrait. Des mariés, les hommes souvent, cachent  leurs anneaux pour paraître jeune et courtiser ainsi de jeunes femmes. « Si je sais que je vais draguer une fille, avant de l’avoir, je mets mon anneau en poche car très vite elle hésite… » Avoue Patrick du nom d’emprunt, marié et père d’un enfant. Pour son ami Kingabwe F, l’anneau peut faire louper une cavalière sur la piste de dance d’un  bar…, ce qui fait qu’on la glisse en poche, une fois là bas ».
Une erreur…
« L’anneau, c’est un symbole significatif  dans l’union  des deux personnes. C’est une lâcheté que de se confondre aux célibataires après s’être marié. Il est conseillé de toujours le porter. Je crois même  qu’il faut sanctionner ceux qui l’enlèvent pour tromper  à propos de leur état civil » prodigue, Brigitte  Semivumbi, bougoumestre de la commune de Karisimbi.  Quant au pasteur Gustave Kamana, de l’église SIMIRNA « porter toujours son alliance, aide à tenir compte de son engagement, car elle vous interpelle. C’est un petit symbole béni, donc sacré » insiste-il. Selon plusieurs parents mariés, enlever son anneau conjugal est assimilé à une renonciation à ses engagements. « En quoi cela gêne t-il de le garder ? Derrière ce comportement, il ya une idée malsaine de mentir, de tromper l’autre. Or, si la fidélité est dans le cœur, le prouver à travers le port de l’anneau est plus expressif »insiste Phillip Assumani.
Origine et signification  de l’anneau
L’anneau de mariage  puise son origine dans la Rome antique. Les heureux époux se l’échangeaient. Il était fait  en fer symbolisant le cercle de la vie et de l’éternité. Quelques siècles plus tard, sous l’influence du mariage chrétien, l’or,  métal  plus noble, remplaça le fer. Depuis des siècles, le mari passe  une alliance en or au doigt de son épouse comme signe d’alliance immuable. Mais ce sont les égyptiens qui ont restauré son port au quatrième doigt de la main gauche, car ils étaient persuadés que  la « veine de l’amour » partait du cœur pour aboutir dans l’annulaire gauche. Il n’est pas rare de rencontrer des jeunes gens qui exhibent  des anneaux, parfois même comme simple parure. En occident, lorsqu’un jeune homme s’engage  comme fiancé à une jeune fille, il lui glisse une bague, cette pratique est courante pour le moment à Goma. Cette étape est capitale pour ceux qui veulent vivre ensemble  comme époux. « Pendant les fiançailles, l’amour est au top. Après le mariage, chacun semble avoir  acquis  ce qu’il cherchait  et la tentation d’aller voir ailleurs hante les esprits… Garder son anneau, c’est démontrer que  l’on continue  à s’aimer, explique Kasanduku  Jonas, sociologue de formation.
Norbert Mwindulwa              photo droits de tiers

KIVU INFOS: Le journaliste Charles Wasso repose à jamais dans ...

KIVU INFOS: Le journaliste Charles Wasso repose à jamais dans ...: Le confrère Charles Wasso  Isunga, l’ex- correspondant  dans la région du journal la Prospérité, un journal  quotidien paraissant à Kinshas...

mardi 22 novembre 2016

KIVU INFOS: Cinq officiers de la PNC, convoqués pour détournem...

KIVU INFOS: Cinq officiers de la PNC, convoqués pour détournem...Le vice- premier ministre en charge de l’intérieur  et de la sécurité exige l’ouverture d’une enquête sur ce qu’il qualifie de détournement...

vendredi 4 novembre 2016

Cinq officiers de la PNC, convoqués pour détournement…

Le vice- premier ministre en charge de l’intérieur  et de la sécurité exige l’ouverture d’une enquête sur ce qu’il qualifie de détournement systématique  de fonds de ménage alloués par le gouvernement national aux policiers de légion nationale d’intervention  en abrégé LENI déployé à Mbau, dans le territoire de Beni. Dans une lettre datant du 31 Octobre dernier adressée au commissaire générale de la PNC, Evariste Boshab   exige une convocation à Kinshasa sans délai des officiers supérieurs  de la PNC  au Nord-Kivu soupçonnés  d’avoir trempé  dans le détournement  de ce fonds.
« Vous, vous conviendriez avec moi que de tels actes anéantissent les efforts du gouvernement  pour venir à bout de la crise liée  à la criminalité en cette partie Est  de la RDC » s’acharne Evariste Boshab en parlant sans tourner la langue du détournement  à travers un mécanisme  mis en place par les  cinq officiers   sensés d’assurer  le commandement de la LENI, déployés depuis  mars 2014 à Mbau. Dans ce document le vice-premier ministre  et ministre de l’intérieur cite nommément  les officiers supérieurs de la PNC soupçonnés trempés  à cette affaire de détournement notamment la tête de série numéro le général Awachango Vital Umia , commissaire provincial de la PNC au Nord-Kivu,  le général Ngoyi Sengelwa, commissaire supérieur provincial de la PNC en Equateur et ancien commandant de la LENI, le colonel Safari Kazingufu , ancien commandant de la LENI à Mbau et actuel commandant de la PNC à Beni-ville , colonel Flamand Baliwa, commandant de la PNC en ville de Goma et ancien chef de la PNC en ville de Beni  et  le major Mbala Richard , actuel commandant de détachement  de la LENI à Mbau. Evariste Boshab vient d’instruire le commissaire général de la PNC, le général Bisengihimana Charles de convoquer immédiatement  ces officiers précités à Kinshasa pour des éventuelles enquêtes qui mettront à nue le dit détournement et l’impliqueront ou pas les présumés auteurs. Contactez par une radio de la place, le général Awachango Vital Umia s’est réservé de  tout commentaire. En effet une lettre d’un capitaine de la PNC, présenté comme le comptable de la PNC dans le Beni datant du mois mars dernier 2014 ,peu avant le début de massacre de Beni, ce capitaine souligne que dans le 28 millions de francs congolais destinés à nourrir les policiers déployés au front , moins d’un million de francs congolais seraient arrivés a bon port et les restes seraient partagés par les officiers cités ci-haut. Le comptable policier donne les numéros de comptes où il aurait lui-même allé verser de l’argent, les noms de ces supérieurs et dès lors dit vivre dans la clandestinité. Par ailleurs un activiste de la société civile dit qu’il aurait des détournements partout dans le pays, mais pourquoi celui-là prend des allures punitives s’interroge-t-il. L’affaire reste donc à suivre…

Norbert Mwindulwa  Les policiers lors d'un soulèvement à Goma

mercredi 2 novembre 2016

Le journaliste Charles Wasso repose à jamais dans sa dernière demeure !

Le confrère Charles Wasso  Isunga, l’ex- correspondant  dans la région du journal la Prospérité, un journal  quotidien paraissant à Kinshasa a été inhumé ce lundi 31 décembre 2016. Décédé dimanche  30 décembre dernier après une courte maladie à l’hôpital provincial de Goma.  Le défunt Charles Wasso a été accompagné à sa dernière demeure par sa famille biologique et professionnelle  aux  cimetières  de L’ITG. Ses confrères journalistes de Goma garderont de lui , une image d’une personne bien  suivie d’une belle plume journalistique a dit à notre micro Désiré Bigega, l’un des anciens professionnels de media, correspondant provincial de Syfia Grand Lac « j’ai une grande consternation de perdre l’un de nôtre que je connaissais personnellement bien, un travailleur  et un homme intègre dans le métier car il avait moins de problèmes avec les gens, moins colérique et accueillant à tout nouveau venu , le vide reste donc irremplaçable » regrette-t-il en essuyant  des larmes sur ses yeux.

Norbert Mwindulwa           le défunt Charles Wasso

Les Congolais, expulsés de l’Ouganda !

Les congolais vivant en Ouganda ne peuvent pas s’inquiéter de vivre au pays de Kaguta Museveni, ces propos sont de la police Ougandaise, qui balaye de révère de main  l’information faisant étant d’une expulsion des Congolais en Ouganda.
Plus au moins 290 Congolais, majoritairement mineures d’âges ont été  rapatrié le 28 octobre dernier  de l’Ouganda via la poste frontalière de Kasindi à Beni. Cela fait suite a un bouclage systématique improvisé par Kampala, visant à démanteler les sans papiers vivant illégalement  dans la capitale Ougandaise et les localités de Nyabugandu, Kihambi, Kamasasa, Bwera et Kutani. Le responsable de poste de police de Kastanzi  joint par Kivuinfos,  confirme avoir mené cette opération  et de souligner que ceux-là qui étaient à mesure de régulariser  leurs situations à la direction générale de migration DGM en sigle ont regagné l’Ouganda pour vaquer à leurs occupations quotidiennes. Pour l’heure, le dit bouclage  continue nuitamment dans les rues, avenues et boites de nuit à Bwera où certains Congolais curieusement sans le jeton de la direction générale de migration Congolaise  se font chaque  jour arrêtés. Ces derniers sont directement renvoyés à la prison de Rusese   en attendant une intervention  Congolaise. Par ailleurs la DGM confirme qu’il n’ya aucun  problème entre les deux pays, les populations vivent ensemble comme d’habitude, c’est  une question seulement de conformer les concitoyens sur leurs séjour là-bas. Visiblement ces derniers jours, les services de sécurités Ougandais commis  de Kasindi auraient redoublés la vigilance  suite à la situation sécuritaire qui prévaut ces derniers jours dans la ville et territoire de Beni.

Norbert Mwindulwa

samedi 22 octobre 2016

Lancement effective de la semaine CPT-PTME au Nord-Kivu

Lancement ce mardi 18 octobre sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu de la semaine de la consultation  prénatale CPN et prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère a l’enfant PTME. La cérémonie a été dirigée par le chef de division provincial de la santé, représentant du ministre provincial de la santé. Peu avant, une caravane motorisée a été organisée  sur les différents tronçons de la ville de Goma  pour sensibiliser la population sur l’importance de cette campagne. Dans son allocution, le docteur Laurent Katembo Kirikundi  a appelé les habitants de la province du Nord-Kivu en général et ceux de six zones de santé, la cible de cette campagne de s’approprier cette activité. Il a insisté sur l’importance que les femmes enceintes doivent accorder à la consultation  dans les trois premiers mois  de leurs grossesses «  nous lançons ce que nous appelons à notre gargot  médical  la semaine de la consultation prénatale  et de la prévention de la transmission de mère  à son enfant, qui a pour objectif de capitaliser toutes les femmes enceintant n’étant pas encore dépistées, de le faire mais aussi  leurs partenaires masculins »déclare-t-il et d’ajuter que cette activité concerne les femmes allaitantes . Si, il s’avérait que ceux derniers deviennent positifs, ils doivent se soumettre au traitement pour permettre d’empêcher la transmission  du VIH de la mère à son nouveau né. Les statistiques fournies récemment par les services techniques dans le secteur de la santé font état de  1, 1% de la population du Nord-Kivu qui est séropositive a révélé le docteur  Amina Mangana, représentante du chef de bureau zone Est. Elle pense que la campagne CPN-CPTME contribuera à atteindre l’objectif d’éliminer  la transmission du VIH/SIDA  de la mère à l’enfant  d’ici 2030  et augmentera également au moins 30% de nombre des femmes enceintes et allaitantes testées de VIH d’ici  décembre 2016 « le risque de transmission de la mère à son bébé peut être réduit par  la prise des médicaments spéciaux pendant la grossesse , car actuellement 38% des femmes enceintes  connaissent leurs statuts sérologique »révèle-telle en poursuivant qu’au cours de cette semaine de CPN-CPTME  qui commence ce jour, elle invite toutes les femmes se  trouvant dans cette catégorie à se faire dépister aussi leurs conjoins car c’est volontairement  mais également gratuitement ce dépistage. Le dépistage précoce permet une meilleures prise en charge tout en expriment leurs gratitudes à leurs différents partenaires soutenant leurs efforts dans lutte contre cette maladie du siècle. Les organisateurs ont exhorté toutes les parties prenantes a cette lutte d’avoir une grande abnégation enfin d’avoir un changement positif  de comportement et de  pratique sociale  en vue de mettre un terme  à la propagation du SIDA.  A la fin de la cérémonie, les femmes victimes  de VIH/SIDA ont témoigné de l’importance de faire la CPN en invitant leurs paires au dépistage volontaire, l’une d’elles qui à requit l’anonymat donne son expérience « on me conseillait d’aller se faire dépister mais je me disais pourquoi le faire pourtant je suis une femme mariée qui ne sort pas en dehors de mon foyer, où donc j’attraperai le VIH ? Alors que j’avais déjà été atteinte » avoue-telle et d’appeler  d’autres femmes à se faire dépister car elle 16 ans depuis ces temps et met 4 enfants non contaminés tout en suivant les conseils des médecins et les ARV.

Norbert Mwindulwa      la  caravane motorisée pour sensibilisation CPTME-CPN 
                                        les femmes qui ont accepté de se dépister volontairement

Les journalistes sensibilisés sur la semaine de CPTME et CPN à Goma

Les journalistes membres  du réseau des medias pour le développement REMED en sigle ont été conviés à un point de presse. C’est pour le préparatif de l’organisation de la semaine de la consultation prénatale et la prévention de la transmission du VIH/SIDA  de la mère à l’enfant CPN-PTME en sigle du 18 octobre au 22  en cours par l’UNICEF. Les zones de santé bénéficiaires  pour la nouvelle stratégie B+  sont la cible de cette organisation internationale pendant les quatre jours , il s’agit notamment de  Goma, Karisimbi, Kirotche , Binza, Rutshuru  et de Nyiragongo avec comme objectif  l’augmentation  plus moins 30%,  le nombre des femmes enceintes et allaitantes en terme de test de  VIH/SIDA en PTME  a expliqué le docteur Marte Idumbo, spécialiste de  prévention  de VIH/SIDA, PTME  au sein de l’Unicef Goma «  les semaines PTME signifient les dépistages VIH  des couples, c.-à-d. femme allaitante et femme enceinte  avec son partenaire masculin tout cela via les relais communautaires » explique-telle et d’ajouter   que les concernés soient sensibilisés ces quatre jours d’aller au centre de santé le plus proche pour suivre le conseil de dépistage de VIH et ceux-là qui  se verront positifs  puissent suivre immédiatement le traitement qui est disponible aux structures appropriées car dit-elle l’idéal est d’avoir zéro  contamination VIH/SIDA pour cette catégorie de personne. Il faut dire qu’ils attendent 73 mille personnes  mais jusque là, il n’ya que 25 mille qui se sont déjà dépistés. C’est la raison qui les a poussés à réaliser une grande activité de masse  pour dépister le maximum des bénéficiaires  et mettre les positifs sous traitement ARV. De janvier  a ce jour, l’UNICEF a déjà dépister  6 mille partenaires masculins  et leurs  attentes se dénombrent  à 22 mille partenaires masculins pour cette année en cours d’où la nécessité de cette campagne de sensibilisation par tous les canaux  de communication. Pour le rappel, les bénéficiaires  sont les femmes enceinte  et celles qui allaitent, leurs partenaires masculins ainsi que les enfants exposés a cette maladie du siècle, le VIH/SIDA.

Norbert Mwindulwa 

lundi 17 octobre 2016

Le chef de groupement Mutanda, suspendu…

Le chef de secteur est suspendu de ses fonctions publiques, ainsi en a décidé l’administrateur du territoire de Rutshuru. Il est reproche a Kambale Mungera de détourner l’aide que le gouvernement de la RDC a envoyé aux victimes de guerre dans son entité.
La décision de l’administrateur du territoire de Rutshuru  datant du 8 octobre dernier, mais  rendu publique quelques jours plus tard. Dans cette décision de l’autorité territoriale ,Justin Mukanya souligne que «  le chef de groupement Mutanda a  spolié ses administré en détournant  sans scrupule une u n lot en assistance  essentielle accordée par le gouvernement de la République en faveur des victimes d’incendies des maisons d’habitations lors de dernières barbaries humaines   perpétrer par des inconnues dans la chefferie de Bwito ». Un habitant de ce groupement de Mutanda joint  au téléphone a confie que Kambale Mungera  aurait agit avec d’autres personnes  a sa suite. Ensemble, ils auraient détournés 200 tôles et d’autres biens de valeurs destinés aux habitants de la zone. Si le chef Kambale est puni seul, c’est parc qu’il est  le répondant numéros un. Tous nos efforts ont été vains pour tenter d’avoir la réaction de la personne mise en cause, à savoir Kambale. Pendant cette période de suspension  l’intérim du chef de groupement Mutanda sera assumé par  Alexis Silusawa Masumbuko, secrétaire administratif du groupement de Tongo. Son installation étant que le chef du groupement  doit avoir lieu dans un bref délai ajoute une source proche de l’administrateur  Justin Mukanya.

Norbert Mwindulwa

Le Bureau du barreau de Goma a ses nouveaux membres

Les cinq membres du bureau du conseil de l’ordre des avocats  au barreau de Goma ont été élus en remplacement de leurs collègues   de l’ancien conseil de l’ordre des avocats du Nord -Kivu. Il s’agit notamment des maîtres : Birindwa avec 134 voix sur 138, Feruzi Bilola 119 voix, Mumbere Buhesi 114 voix, Maheshe 100 voix et en fin Alain Bahati 97 voix. C’est le nouveau bâtonnier  Prosper Kitoga Kansilenge vraisemblablement  élu à l’issue de l’assemble générale élective tenue le 11 octobre en cours  qui a organisé des mains de maitre ces élections en huit clos dans la salle de full gospel. Après ce huit clos, les journalistes ont été appelé à la couverture médiatique  de prolation des résultats, au total 138 avocats hors mis les signataires ont participé a leurs élections, le rapport financier de l’exercice 2016 figurait aussi sur ce point à l’ordre du jour. Il faut préciser que les doyens des avocats de Goma étaient présents  dans la salle pour apporter leur appui durant tous le déroulement  à ces élections. Posant la question sur son caractère en huit clos, le bâtonnier  Prosper Kansilenge  s’exprimer de la manière à la presse «  vous savez que nous sommes une famille organisée, les avocats travaillent en suivant leur éthique et déontologie et il ya des choses que nous ne devons livrer à la presse pour la bonne image de notre profession » déclare-t-il. Il a en suite appelé son prédécesseur  à la sportivité car les élections, est un jeu démocratique  et accepté le résultat  de ces élections serait également un signal fort leur corporation sensé de redorer l’image de la justice. Ce qui n’est pas l’avis du bâtonnier sortant Dunia Ruyenzi, contacté, il parle d’une irrégularité  aux articles 27 et 27 règlement qui régit l’ordre des avocats en RDC. Tous les doyens des avocats présents à la cérémonie ont  appelé  Maitre Dunia à respecter les choix de ses confrères  pour préserver sa dignité et celle de leur corporation.

Norbert Mwindulwa      le bâtonnier Prosper félicite les membres de son bureau
 l'actuel bâtonnier du Nord -Kivu,  Prosper Kitoga Kansilenge
 

La NDSC s’inscrit à faux contre le partage de poste politique…

La nouvelle dynamique  de la société civile se porte à faux  contre  tout accord politique  du dialogue allant dans le sens contraire du  prescrit de la constitution. Ces propos sont ceux du président national de cette structure citoyenne ce jeudi 17 octobre en cours  lors d’une conférence de presse organisée à l’intension des journalistes de Goma. Jean-Chrysostome  Kijana , le président nationale de la NDSC  et sa structure n’étaient d’avis  pour la tenue du dialogue  nationale qui se tient à Kinshasa  car selon lui,  tout dialogue politique se décline toujours  par le partage du gâteau, chose qui n’est pas appréciée par la population  « tout accord qui viole  le prescrit de la loi fondamentale du pays n’a jamais été le bienvenu à NDSC » déclare-t-il en poursuivant que, accorder la primature à l’opposition politique Congolaise , c’est se versé a quelque chose  qui énerve la constitution et qui reste  anticonstitutionnelle.
Il faut dire que le président national de cette force vive  est à Goma pour une mission officielle dans l’objectif  de remobiliser  ses concitoyens  Nord-Kivuciens   que sa structure est là pour la population et ne travaille  que pour elle,  en  prônant une citoyenneté  responsable.  Notons par ailleurs que la NDSC  existe et   implantée  en RDC  depuis novembre 2012, à Goma depuis novembre 2015.
Norbert Mwindulwa

Jean -chrisostome Kijana, le président national NDSC

lundi 10 octobre 2016

Les Rwandais et les Gomatraciens plaident pour la réouverture totale de leurs frontières

Des villes qui se touchent, considérées comme jumelles, Goma  à l’est de la RDC et Gisenyi  au Rwanda, des villes renvoient jadis  aux tensions entre les deux pays.  Le groupe rebelle M23 a scionné la région pendant des années, mais un signe de réchauffement est palpable depuis février dernier car les principales frontières entre ces deux villes voisines a été recouvert jusqu’à 22 heures, un signe de soulagement pour des populations.
Un dimanche soir, à la grande barrière, l’un des postes frontières reliant la ville de Goma et celle de Gisenyi. Quelques voitures des nations unies  font la queue pour se rendre  au Rwanda et un petit flot continue de faire va et vient de  tous les sens. Ce mouvement se répètent sur ce lieu jusqu’à 22 heures. Il est bien longtemps, il fallait se presser pour y arriver avant la fermeture à 18 heures, ceci a était le cas pendant environ 3ans et demi. Comme beaucoup de Gomatraciens comme c’est le cas de Précis Lufungula qui travaille à Goma mais vit à Gisenyi car il juge la ville Rwandaise plus sécurisée et en plus le logement y est moins coûté, il se réjouit de cette fermeture tardive « ça nous permet de passer plus de temps avec nos familles, je reviens d’une fête et je peux facilement changer les habits et y revenir » se réjouisse-t-il  et en ajutant il de cela peu que ce mouvement était impossible. Même cas de figure pour Prince Kitenge « ça m’arrange et me donne plus envie de travailler ici ». Non loin de la frontière, les commerçants Congolais comme Rwandais se frotte les mains Harman de Kivu Club, un espace de divertissement et de restauration «   c’est un ouf de soulagement pour nous, on m’aimerait  que les autorités prolongent les heures même 24 heure sur 24 car les clients s’entassent ici pendant la nuit » souhaite-il. Quelques  deux kilomètres plus loin à la petite barrière, c’est une scène à des allures d’un marché et ambiance est autre. Ce poste frontalier souvent pris d’assaut  par les petits commerçants n’a pas bénéficié de cette fermeture tardive Ciza Zigabe, la cinquantaine révolue, père de 5 enfants, traverse chaque jours quatre à cinq fois par au Rwanda pour acheter les téléphones portable et les revendre à Goma. Il ne comprend pas pourquoi  les riverains de  ce poste frontalier n’est pas avantageux  «  je me retrouve là-bas à 18 heures de traverser mais je paie la moto pour arriver à la grande barrière, c’est un manque à gagner car il n’y a qu’une seule entrée tardive ». Les Rwandais  vendeurs  des marchandises assurent  être forcés de vendre  leur cargaison des produits légumineux  à perte à la fin de journée, enfin d’être sûre de pouvoir traverser cette frontière petite barrière à temps. Il est 18 heures passées de quelques minutes, nous sommes à la petite barrière, à Birere, un groupe des femmes  font un demi-tour, des colis sur la tête et s’apprête à traverser  la ville à  pied pour emprunter l’autre poste de frontière.
Norbert Mwindulwa

    la grande barrière du côté Congolais

Goma revit et reprend sa place de ville touristique

Goma, à l’est de la RDC,  la capitale provinciale du Nord-Kivu retrouve une certaine sérénité depuis la fin de la rébellion du M23. Les touristes commencent même à y revenir avec comme attraction le parc national de Virunga.
Bienvenue dans la ville touristique de Goma, au premier regard, les panneaux publicitaires suspendus  au dessus du boulevard qui mène  vers les frontières Rwanda-Congolaises au centre ville peut surprendre la capitale provinciale du Nord-Kivu. Souvent associée aux guerres et rebellions dit Jacqueline, une habitante de Goma. Pourtant ce n’est pas là l’avis de Deo Datuis Nyiramana , dans son petit café aux murs  coloré à la marque de rastafari , il assure que la ville de Goma attise la curiosité des visiteurs « j’ai la chance d’être visité par toutes les nationalités ici dans mon cafétéria surtout des les étrangers qui visitent les volcans, le parc de Virunga et même cette ville qui a la dimension touristique »déclare-t-il. C’est surtout le parc national de Virunga, a une vingtaine de kilomètres  au Nord de Goma, qui attire la tension des visiteurs depuis  sa réouverture à 2014. Le plus ancien parc national d’Afrique abrite le quart de la population de derniers  gorilles de montagne mais aussi une autre direction le volcan Nyiragongo  et son cratère des laves, une  attraction prisée. Le chargé de communication de parc de Virunga  au moins 7 mille touristes ont visité le parc. Selon un rapport de WWF datant de l’année 2013 géré de manière durable. L’industrie du tourisme  au sein du parc pourrait potentiellement générer 235 millions de dollars Américains par ans. Dans le centre ville de Goma Hortense Mayani   30 ans tient  avec sa mère une boutique des vêtements , la jeune femme est convaincue que la réputation de Goma et sa région évolue et qu’il ne reste plus qu’à  diversifier le secteur touristique «  l’image de Goma  a vraiment changée , mon père a une ferme et beaucoup de gens y vont pour les visites et n’ont pas peur de se faire attaqué comme avant » déclare-telle en souhaitant que les gens proposent des belles choses pour soigner l’image de sa villa. La situation de s’est tellement améliorée se félicité Feler Rutahishirwa , le vice gouverneur de la province du Nord-Kivu , ce dernier met également l’accent en matière de récent progrès des infrastructures  comme  par exemple l’allongement de la piste de l’aéroport international de Goma « c’est un aéroport qui a été réhabilité même si pas totalement, nous avons plusieurs compagnies qui  atterrissent ici  notamment : Kenya Airways, Ethipian lines  » déclare-t-il en pensant que Goma  va reprendre sa place de la grande ville touristique au  centre d’ Afrique. Reste des nombreux défis qui sont à relevés  par exemple en matière de formation de personnel qualifié et d’infrastructure routière  sans oublier la stabilité enfin d’attirer des potentiels investisseurs privés.
Norbert Mwindulwa
 une vue plongée de la ville de Goma

mardi 27 septembre 2016

GOMA : les viols sur les garçons mineurs jamais dénoncés !


La loi punit sévèrement les infractions de viol, surtout lorsque c’est une personne mineur. Si le cas de viols des filles est dénoncé, celui  des jeunes garçons exploités sexuellement par les femmes majeures restent un tabou.

Germain Kakule a  16 ans. Depuis deux ans il vit avec une dame d’une quarantaine d’années sur l’avenue Mutongo. Il ne travaille pas, mais il remplit son devoir : de satisfaire sexuellement sa partenaire qui est responsable d’un ménage. C’est  en fête de nouvel l’an 2014 que Germain a été sollicité par cette dame et depuis, il n’est pas plus rentré sur le toit de ses parents. Alfonse Ndambaje, un jeune motard, vit dans  quartier Kibwet chez une dame très âgée que lui. Il y passe trois fois la semaine sans regagner le domicile de ses parents « ces femmes sont obéissantes et discrètes. Il suffit de satisfaire leurs besoins. Moi je ne paye rien… »Déclare-t-il, sans scrupule, Alfonse. Ils sont nombreux, des garçons mineurs qui sont violés par des femmes plus âgées. Ces dames ne sont pas inquiétées et les garçons mineurs ne sont prêts à dénoncer les actes qu’ils subissent.

Un gout du plaisir…

Ces femmes qui confisquent ces jeunes garçons, expliquent qu’elles les font  pour éviter les problèmes. « Des hommes adultes vous imposent une vie que vous ne voulez pas et pour la plupart ils vous exposent  également aux diverses maladies » s’en franchi Suzanne K. Et ces pauvres mineurs sont communément nommés « petits poussins » ou Ba kadogo sukali, « Mario »… Et en sont fiers …

Nombreux de ces jeunes garçons ignorent leurs droits.  Ils sont convaincu seules les filles mineures sont protégées par la loi  sur les violences sexuelles. Pourtant , la loi numéro 9 /001 portant protection de l’enfant à son article 1 69 , stipule que tout acte sur mineur de n’importe quel sexe pouvant être poursuivi, entre  autres les actes  des pédophilies de toute attirance sexuelle d’un adulte envers  un enfant , notamment  l’attentant à la pudeur ,la  relation sexuelle ,l’érotisme, la pornographie, l’abus sexuel et le viol est puni de 7 à 20 ans de servitude pénale principale avec une amande de 800 milles francs congolais.

Des responsabilités partagées

Les différentes familles des enfants victimes ne fournissent pas d’efforts pour protéger leurs enfants.  Pour le parlement d’enfants, le combat s’annonce difficile. Michael Mandeko, le président de ce parlement indique que sa structure avait transféré 7 cas  de viol sur garçons mineurs au tribunal de grandes instances  entre 2014 et 2015  mais cela sans suite. Un assistant social des enfants ajoute qu’il avait également transféré  trois cas  similaire au même tribunal « nous traitons des cas de viol des mineurs sur mineurs. S’il y a un majeur entre  les deux, le cas nous dépasse et nous le transférons au TGI »exploite-t-il. Maître Génerose  Wenga de Dynamique des femmes juriste DFJ pense que l’erreur  revient au parquet qui est chargé de chercher  les infractions, même à partir des simples rumeurs « nous assistons des personnes qui eut le courage de demander notre aide, c’est là notre limite »precise telle. Kavira Kasomo, infirmière au centre hospitalier l’amitié explique qu’il est difficile de prouver le viol d’un homme si lui-même ne le dénonce pas. «  Jusque-là aucun rapport n’a jamais été publié pour dénoncer ce viol sur les garçons mineurs. Mais aussi les hommes pensent qu’ils sont supérieurs aux femmes et cela les empêche de réclamer leurs droits », affirme-t-elle. Des ONG semblent être déboussolées sur la situation. Et pourtant, elle est bien réelle.

Norbert Mwindulwa
 l'un des garçons victime d'exploitation sexuelle est entre  ces jeunes

 

Amdouni Sajou, sauvé par la musique!


Un ancien Pick Pocket,   orphelin du père et de la mère à cause de guerre à l’âge de 4ans, devient un musicien en 2009 et insère dans son organisation « only one club », un programme de culture en accueillant  des dizaines  des jeunes  venus de la prison. Ce jeune Gomatracien apprend  à ses paires à canaliser leurs frustrations et leurs violences à travers  le Hip hop et le Rap.

Kivuinfos : pourquoi toutes vos œuvres  laissent transpirer la peur  et les viols ?

Amdouni : j’ai 26 ans. Je suis né dans le quartier Birere, considéré comme le pure guetton de goma, je suis arrivé tôt dans la rue car la guerre ma séparée si vite avec mes parents, paix à leurs âmes. Emprisonné pour vol et violences puis hébergé d’une famille  a une autre par des gens  des bonnes volontés , à présent, je me dois de payer ma facture sociale en luttant contre tous ces antivaleurs enfin que mes concitoyens  ne subissent  plus mon sort. Cela, à travers la musique et  c’est possible qu’on se défoule de notre manière.

Kivuinfos : alors comment pensez –vous contribuer l’intégration d’autres jeunes, qui pour  la plupart viennent des prisons ?

Amdouni : ce centre d’encadrement des jeunes est fondé dans l’un des quartiers populaires de goma où je suis grandi. Ce quartier qualifié criminogène par certains, à cause des problèmes au quotidien et on y manquait  même un espace d’expression. Mais à ce jour, le quartier change sa face car il arrive que les parents me confient leurs enfants venus des prisons. Ils répètent qu’ils sont au courant de mon projet et ils veulent que je les aide .Pour cela je n’ai aucun diplôme pour insérer ces jeunes ni soutien gouvernemental appart quelques bienfaiteurs qui me font confiance car ils craignent que leurs enfants ne finissent pas comme moi. Ils pensent que la seule proximité qu’on puisse avoir avec leurs enfants, c’est le langage du  Rap, de Hip hop donc cette énergie que je les transmets en signe d’un avenir éblouissant.

Kivuinfos : Que gagnez-vous dans la musique ?

Amdouni : je gagne d’abord de l’estime envers tout le monde car je me sens utile à ma société pourtant il y a peu, j’étais considéré comme un voleur qualifié, aujourd’hui les journalistes s’intéressent  de moi parce que j’ai changé. J’ai été souvent blessé par des adultes pour avoir essayé de les voler, cela reste une  histoire triste. Ensuite, nous sommes devenus pacifiques c.-à-d. nous transformons le couteau en chant, exprimons notre colère verbalement comme le fait Robât King  devant vous. Il  répète quelques lignes musicales sur les conséquences graves de la surconsommation des drogues et il avoue dans un autre couplet qu’il était toujours dans les choses louches mais aujourd’hui, tout ça, appartient au passé car il a intégré « only one club » et sa vie a changé.

Kivuinfos : Que ce qui vous motive de devenir un musicien professionnel et où trouvez-vous le financement ?

Amdouni : ma motivation est d’abord une manière pour moi de me défouler en expriment la façon dont je me suis retrouvé orphelin de père et de la mère par les méfaits de la guerre occasionnés par des politiciens indélicats. Désespérés de prendre le pouvoir par la voie démocratique, ils créent des guerres et par la suite. La profession de la musique m’aide à me créer de l’emploi et donner à d’autres jeunes d’emplois malgré que nous n’ayons pas eu la chance d’étudier beaucoup. Pour  le financement, ce sont des personnes des bonnes fois, qui connaissent comment je suis sorti de la boue  et ont peur que Dieu fasse la même chose pour leurs enfants c.-à-d. devenir orphelin à cause de guerre à l’âge de 4 ans et subir le même sort. C’est pourquoi, madame Byake Jackie, une généreuse qui m’avait ramassé puis me scolarisé à l’école primaire et peu après la relève a été assurée par  Kambere Faustin pour quelques années du secondaire. Ma musique sera soutenue en fin par les ONG internationales à l’instar de Merlin et  the children Voice pour que mes chants égayent et déstressent les enfants victimes des guerres ou abandonnés par leurs parents, qui restent mes meilleurs amis car c’est de la rue que je suis sorti. Je me produits une fois la semaine et je suis au centre chaque jours pour la bonne marche de mes activités. Je livre  des concerts en faveur de la population avec mes encadrés dans les différents barres de la place, une façon pour  nous, jeunes ex-prisonniers de se réinsérer dans notre communauté.

Kivuinfos : que demanderiez-vous aux autorités ?

Je suggère à  l’Etat Congolais de  venir  en aide  cette catégorie des jeunes, qui sort de l’ordinaire et reprend conscience pour émerger la société dignement en lieu et place de le tourner le dos car ils risquent de retomber et de s’embourber de nouveau.

Kivuinfos : Amdouni merci ?

Amdouni : c’est moi qui vous remercie

 Propos recueilli par Norbert Mwindulwa
                      Amdouni Sajou, la strar!

vendredi 23 septembre 2016

Sept morts, bilan d’une nouvelle incursion à Beni


Les présumés ADF et leurs dépendants   attaquent à nouveau  les habitants de Beni  après avoir incendié leurs maisons. Les assaillants  ont fait usage  aux armes blanches et  brulé 12 maisons d’habitations vers  20 heures. Les FARDC  ont parvenus à repousser les ennemies.

C’est la cellule Kasinga qui a été cette fois –ci visité, kasinga est située  au nord-est de Beni. C’est ici où sept personnes ont été tuées  ainsi que 12 maisons d’habitation incendiées  dans la nuit du 21 septembre par les présumés ADF. Les FARDC alertées, ont  parvenu à arrêter  ce festival de massacre  par les affrontements toute la nuit témoigne un rescapé joint au téléphone de votre blog,  dans cette zone, il a affirmé que les assaillants sont restés dans leurs cachettes  jusqu’à la mi-journée du jeudi septembre en cours sans être aperçu « j’ai quitté chez moi  pour fuir vers la brousse, près de mon refuge , c’est là aussi où ils sont venus se cachés également » déclare-t-il en ajoutant qu’ils ont passé la nuit sur place  et  y sont quittés ce jeudi à 12 heures en prenant la route qui mène Mamusengira. Des nouvelles unités des FARDC seront  vite fait déployés dans la zone pour suivre les traces de l’ennemi qui s’attaque à la population civile, ennemi qui était curieusement avec  ses dépendants  dit le porte-parole des FARDC dans la zone SOKOLA 2  Marc Azukayi « l’ennemi a attaqué Kasinga avec à sa suite  ses dépendants, les enfants et leurs femmes. Ces enfants ont commencé à crier au secours et les victimes ont voulu réellement porte secours a ses enfants, tomberont dans leur piège » témoigne-t-il. Notez jusque 17 heures  le jeudi dernier, les cellules Kasinga et bel air  dans le quartier  BOYKEN s’est vidé de ses habitants craignant visiblement pour leur sécurité. 

Norbert Mwindulwa
monument représentant la ville de Beni


11 policiers venus  des villes et territoires de la province du Nord-Kivu  ont été  primés ce mercredi 21 septembre en cours par la coordination provinciale de la société civile.  Le prix  dénommé NDAKISA,  signifie model en français a été remis ainsi que des effets de ménage  d’une valeur de 500 dollars Américains.

C’était à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la paix. Selon Etienne Kambale, rapporteur général de la force vive de la province, le choix des lauréats a été fait par la population. Question pour elle de reconnaitre le model positif de ces policiers  dans leurs relations avec les habitants. Interrogé, Etienne donne l’objectif de ce nouveau trophée «  c’est pour encourager  des policiers modèles  malgré les défis que font la province, ils se sont toutefois distingués et cotés correctement d’avoir fait leur mission, protection des civiles et de leurs biens » déclare-t-il en poursuivant  qu’ils ont recueilli en province qu’aux territoires plus de 150 dossiers avant de les tamiser pour en sortir 11 lauréats. La ville de Goma a eu trois lauréats dont deux femmes policières  et le célèbre policier de circulation routière  Namwisi Gervé   connu sous le pseudonyme « Mundele ». Ce dernier remercie les habitants de Goma pour le choix porté sur lui et promet  de  continuer à cultiver l’excellence  dans le service routier qu’il rend aux usagers de la route enfin de mériter une fois de plus leur confiance lors des prochaines de leurs éditions  de NDAKISA « je suis ravi et remercie beaucoup notre population  pour le choix porté à ma modeste personne et je les promets  de faire mieux à l’avenir » déclare-t-il. Le trophée dénommé NDAKISA  a été remporté par le territoire de Lubero avec 68,3%, suivi par Walikale  59, 6% et la troisième place a été gagnée par Rutshuru avec 53,6% et pour  boucler la boucle c’est la ville de Goma, la 8e  place avec 37% pour ne citer que ceux-là. La stratégie est de stimuler l’émulation au sein  des forces de sécurité. Ce trophée a bénéficié l’appui financier et matériel de Search For Common Ground ou  centre Lokolee.

Norbert Mwindulwa
policiers primés

mardi 20 septembre 2016

Monusco donne un coup de pouce aux radios !


Huit stations des radios communautaires de la zone de l’opération Sokola II au Nord-Kivu, membre du collectif des radios et télévisions de cette province CORACON vient de bénéficier  chacune d’un émetteur Radio de 300 watts accompagnés d’un kit solaire pour régler des problèmes énergiques souvent rencontrés dans le milieux ruraux, un don de la Monusco dans le cadre  de son projet à impact rapide. Ces outils de communication vont faciliter le bon fonctionnement de ces radios communautaires  spécialement  dans la zone où se déroule précisément l’opération Sokola II. La remise officielle de ces matériels des radios a eu à Goma ce vendredi dernier. Concernant l’installation et l’acheminement de ces équipements jusqu’aux lieux de destination, le représentant du bureau de la Monusco à Goma à préciser que la Monusco s’en occupera. L’un des bénéficiaires , Felix Balume, le directeur de la radio communautaire de Mweso, dans le territoire de Masisi « ma radio ne fonctionnait pas bien par le non-conformité de matériel radio , j’utilise l’émetteur de 100 watts en plus une fabrication locale qui ne couvrait pas tout le territoire et l’énergie insuffisante, je suis donc l’homme le plus heureux » se réjouisse-t-il en poursuivant que ce don  va résoudre leur problème tant soit peu qui se répercutera par l’augmentation de  leur audience. Répondant la question pourquoi la zone Sokola II, le chef de bureau a dit que ces radios communautaires vont véhiculer les messages de la consolidation de la paix dans ces zones où cohabitent ces groupes armés.  

Norbert Mwindulwa

La marche de l’opposition passe sans incident majeur à Goma !


La marche pacifique de l’opposition politique s’est déroulée sans incident Majeur. En effet une partie de l’opposition a répondu présente cette marche en guise de rappel au président de la république de la fin  de son deuxième et dernier mandant. Les acteurs de l’opposition sont allés déposer leur memo au secrétaire exécutif de la CENI, par ailleurs trois personnes ont été blessées par balle à Ndosho.

Le préavis  de fin du deuxième mandant du chef de l’Etat, préavis écrit par une partie de l’opposition politique de Goma a été déposé à la CENI  ce lundi  19 septembre en cours au coup de 12 heures, heure locale après une marche encadré par la police. Une marche qui est parti du rondpoint jusqu’au siège provincial de la commission électorale nationale indépendante. Pendant cette manifestation certains slogans hostiles au pouvoir en place ont été lancé par des manifestants parmi eux , des enfants, des élèves portant l’uniforme bleu et blanc , des étudiants  et des militants de certains partis politiques de l’opposition notamment de l’ARC, RCD KML, ECIDE,UDPS etc… Une partie de l’opposition politique de Goma n’ont pris part à cette marche, c’est le cas du PLD et de l’UNC, parti cher à Vital Kamerhe et bien d’autres reconnus pour leurs activismes politiques. Il faut dire que boutiques et magasins n’ont pas ouverts moins encore  des banques. Selon l’un de ces commerçants interrogé, ils redoutaient d’éventuel pillage c’est pourquoi, ils ont préférés  de fermer leurs commerces, le marché central de Virunga n’a pas fonctionné non plus, mais le transport en commun a été effectif. Avant de déposer la boite contenant le document de préavis entre les mains du secrétaire exécutif de la CENI, Jean Batiste Kasekwa, coordonnateur de G7 a lu le contenu du dit préavis devant une foule des journalistes «  j’ai un sentiment de satisfaction que de remerciement au peuple a qui accepté de sortir pacifiquement dans la rue jusqu’ici à la CENI, voulons également  la police qui fait un travail loyal au profit des citoyens qu’elle a mandant de protéger  » . Par ailleurs Raphael Akilimali, secrétaire exécutif de la CENI a promis de faire parvenir leur document à la hiérarchie « vous le savez bien que nous sommes un secrétariat provincial et pouvons rendre compte qu’à notre hiérarchie »déclare-t-il. Néanmoins  certains débordement ont faillis envenimés cette manifestation qui  a l’intention de certains personnes de mauvaises fois, qui ont voulus allé au-delà de consignes sécuritaires prises conjointement entre l’opposition et les dirigeants de la province. Le général Achango Vital appelé aux opposants de ne plus encadrer ces groupements de masse. Aussi fait le dépôt, le général a dit qu’il a accompli sa mission avec ses hommes et il se désengage  de suite des évènements comme ils sont attendus. Il faut dire qu’au quartier Ndosho trois jeunes ont été blessés  par balle lorsque la police dispersée les manifestants  dans les avant midi à Ndosho et à Majengo, il s’agit des demoiselles Esther Baseme et Agnès Musimwa, toutes ,élèves à institut Musuli, âgées de 17 ans, la première a été atteinte au niveau de l’abdomen  et la seconde au niveau de l’avant-bras où l’os a été fracturé, le troisième se nomme Chance Musho, 19 ans révolu atteint par balle perdue à sa jambe car il encadrait les enfants dans la parcelle de ses parents. Tous sont internés à l’hôpital de CEBCA Ndosho pour de soins appropriés et deux policiers blessés légèrement sont traités au centre hospitalier général Bisengimana.

Norbert Mwindulwa

dimanche 18 septembre 2016

L’ECC sensibilise sur des élections en RDC !


La sensibilisation des chrétiens pour des élections paisibles et crédibles  en RDC. C’est dans ce but que l’église du christ au Congo, ECC en sigle,  organise depuis ce vendredi dernier   à Goma  un séminaire qui a fait deux jours, basé sur l’éducation civique et électorale  des leaders religieux du Nord –Kivu. Cette formation porte sur  le comportement à adopter par les chrétiens avant , pendant et après les élections explique ainsi  l’évêque président  de l’ECC au Nord-Kivu , monseigneur Levis Milega Mbala « nous préparons les peuples de Dieu , qu’ils sachent que les élections ,c’est un devoir citoyen et non un combat où nous devons nous battre pour une raison ou une autre » déclare-t-il en poursuivant que  nous devons choisir bien quelqu’un qui peut être utile au pays et cela dans un esprit de paix .

Norbert Mwindulwa

Nouvelle défection au sein M.P Nord- Kivu !


Alerte au changement vient d’annoncer qu’il quitte la majorité présidentielle. Ce parti politique  cher à madame Kavira Kananga Felly, le seul député  femme, province en province du Nord-Kivu a fait  cette déclaration politique ce vendredi à Goma. Dans cette déclaration Alerte au changement  accuse la majorité présidentielle de violer la constitution, de contribuer au glissement du chef de l’Etat et de négligence à la sécurité des électeurs en soulignant le cas de massacre de Beni.  Le président national ce parti politique revient sur ses griefs « nous décidons de quitter délibérément la plateforme de la majorité présidentielle étant donné que sa vision actuelle ne cadre plus avec la nôtre » déclare-telle en poursuivant celle du changement de mentalité des Congolais et luttant contre toute sorte des antis valeurs tels que retard d’organiser les élections dans le délai que prévoit la loi fondamentale du pays pour l’intérêt égoïste. C’est pourquoi, elle dénonce la souffrance de sa population de Beni minimisée par le pouvoir en place car dit-elle, il traite avec légèreté le problème de massacre contre les paisibles citoyens. Alerte enfin s’est engagé de s’aligner du côté des partis politiques de l’opposition qui n’approuvent pas les démarches dilatoire de la majorité. Réagissant a cette nouvelle défection , le coordonnateur provincial de la majorité politique  au Nord –Kivu soutien pour sa part que madame Kavira était avec la MP par intérêt , Nkuba Kahombo «  quand on entre dans un groupement politique c’est par conviction et non chercher des intérêts financiers, pour accéder au pouvoir et le conserver plus longtemps que possible » déclare-t-il en disant que la constitution jusqu’ici n’a pas encore était violé par la MP  comme preuve, nous nous sommes ralliées derrière  la cour constitutionnelle, qui a tranché. Pour le rappel,  Alerte au changement est agrée à la majorité présidentielle depuis 2013. Elle avait quitté également l’opposition politique en ce temps-là.

Norbert Mwindulwa

L’opposition politique lance un appel à la manifestation !


 Les partis politiques regroupés au sein de rassemblement des forces politiques et sociales accusent au changement, une plate- forme de l’opposition politique Congolaise appelle la population de Goma à participer massivement  à la manifestation du lundi 19 septembre en cours. Cela s’est passé au cours d’un point de presse  organisé ce vendredi dernier  au siège provincial du parti MSR, aile droite. Les responsables de ce regroupement politique ont été explicite sur le bienfondé de la dite manifestation politique, Jean-Baptiste Kasekwa en est le coordonnateur «  cette marche a trois objectifs : rappeler au président de la République le sens du serment qu’il avait prêté le 20 décembre 2011, su pied de l’article 74 de  notre constitution » insiste-t-il et d’ajouter  rappeler à monsieur Joseph Kabila le caractère intangible de l’article 220 de la constitution qui stipule que le nombre et la durée du mandant du président de la République ne peut faire  l’objet d’aucune modification constitutionnelle et prévoyons de 08 heures à 10 heures  les différents groupes des manifestants viennent  de l’axe entrée président  jusqu’au rondpoint signers , des axes station Mutinga et trois lampes, tous on se  regroupe au rondpoint signers . Delà vers 10 heures, descendons tout droit pacifiquement jusqu’à la CENI pour faire un sit in et à la fin remettrons mon lettres de préavis à remettre en suite  au président Joseph Kabila qui coiffera notre manifestation precise-t-il.  Il faut dire que peu avant, les responsables de ce regroupement politique ont rencontré le chef de bureau de la Monusco pour lui faire part de prévision de cette organisation de manifestation.

Norbert Mwindulwa

mardi 13 septembre 2016

Kivu infos. lance un S.O.S ces fidèles lecteurs !


Dans le souci d’améliorer  la qualité de notre travail, qui reste une passion sans but lucratif. Nous rédacteur en chef et propriétaire du blog Kivuinfos.blogspot.com, un blog d’informations générales sur les situations du Kivu, en proie à des guerres en répétition, à l’est de la République Démocratique du Congo. Lançons un cri de cœur  à quiconque de bonne volonté, voudra nous aider en appui matériel pour améliorer notre manière de vous informer partout au monde et pour toute race.

En effet le blog a plus de trois ans d’existence et compte actuellement  des milliers de lecteurs renseigne sa rubrique statistiques, chose qui nous fait chaud au cœur et  laisse pensée que nous devons améliorer notre façon de travailler. Nous avons besoin des outils de travail en journalisme notamment un ordinateur pour que nous soyons actifs même si l’un de nous est empêché, que l’autre fasse un travail  efficace et efficience pour  vous  fournir des informations en temps réel et de manière continuelle  tout en poursuivant  l’objectif du blog, qui est d’informer les filles et fils du Kivu  en particulier et du monde en générale se trouvant partout au monde sur l’actualité qui se passe ici sans débourser aucun sou . Un appareil photo  vaut la peine car nous constatons également  que les photos qui vont ensemble avec nos articles ne sont pas   professionnelles et d’autres en manquent, nous avons  l’intention de les améliorer. L’enregistreur de son, une innovation qui permettra à notre et votre blog de vous balancer des sons ou des interviews des populations du monde en générale comme notre rêve  le souhaite. Nous nous butons à des difficultés matérielles  et la passion nous appelle de son côté. Bonne compréhension et un merci d’avance pour votre coup de pousse.

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Norbert Mwindulwa