mercredi 30 mai 2018

Goma : Le Directeur de la RTNC est sur la mauvaise pente, mais il s’en défend


La question orale avec débat du député Nkuba  Kahambo a été  adressée à la plénière de  l’assemblée provinciale du Nord-Kivu au  Directeur provinciale de la RTNC /Goma ce 28 Mai encours.  Ce dernier se serait trempé dans la mégestion  des ressources de sa société.  Le Directeur Luc Benoit TChabembe a avancé ses éléments de réponses et a demandé de revenir prochainement pour les éclairer.
le Directeur de la RTNC/Goma devant la barre
Cette question orale avec débat a été prise comme une opportunité en or pour le Directeur provincial de la RTNC. Monsieur Luc-Benoit a lancé un SOS  aux élus provinciaux afin de plaider pour la bonne marche  de cette chaine de radiotélévision qui bat d’ailes  dans son fonctionnement. Prenant la parole, le patron de la RTNC au Nord-Kivu a reconnu que la RTNC /Goma fait face au manque  de subvention pour son fonctionnement, c’est le cas  où la Direction générale de la RTNC à Kinshasa, qui au bout de trois ans, n’a envoyé que 5OO milles francs Congolais en deux tranches comme frais de fonctionnement en faveur de sa station de Goma. Comme cela ne suffisait pas, le gouvernement de la province du Nord-Kivu totalise 15 mois d’arriérés  sans rien donner comme appui à la RTNC/Goma. Au chapitre des recettes locales, la RTNC/Goma évalue 6 milles dollars Américains  par mois et prêt de 800 milles francs congolais qui sont souvent utilisés  pour résoudre le problème  la mobilité, des soins médicaux et de transport des journalistes a  révélé Luc-Benoit. Entre temps, ses agents ont 15 mois sans avoir percevoir une prime locale provenant de la station provinciale de la RTNC/Goma. Le Directeur de la RTNC à Goma a reconnu sagement que la coupure a répétition du courant  électrique de la SNEL est à la base fréquente des pannes des équipements professionnels de la RTNC. Il a souligné ensuite que,  le climat social des dirigeants et les fonctionnaires de la RTNC est bon en général à part les divergences qui existent dans le commun des mortels, aussi des tiraillements qu’il fait face avec la délégation syndicale de son institution. A la fin  l’assemblée provinciale a accordé  un moratoire de quelques jours    au Directeur de la station RTNC/Goma.
Norbert Mwindulwa

Goma : Des acteurs sociopolitiques veulent résoudre des préjudices subis par des violences


 Plusieurs  décisions judiciaires n’aboutissent pas à la réparation des préjudices subies par les victimes des violences sexuelles en termes de dommages et intérêts.  De ce fait,  une vingtaine d’acteurs  politico administratifs, judiciaires et de la société civile  ont réfléchi ce 29 mai en cours sur les obstacles et défis quant à l’exécution du jugement rendu  en matière des violences sexuelles.
« le problème est à deux niveaux , le juge peut allouer des sommes gravissimes par rapport  aux moyens du bourreau et là, le bourreau  va rester en prison et on ne saura  ouvrir une action en exécution pendant qu’on a alloué une somme  supérieure à ce qu’il a » explique-t-il en ajoutant , la deuxième difficulté,  l’exécution  ne s’effectue jamais, souvent les avocats que nous sommes,   abandonnent un procès après le prononcé du jugement , on ne le poursuit plus. D’autres acteurs des justices qui ne n’introduisent jamais le dossier de la victime après le prononcé, ils se contentent de l’arrestation du juge  sans pour autant  songer à la réinsertion et la réhabilitation de la victime reconnait l’avocat au tribunal des grandes instances de Goma, Maitre Bonaventure K. Plusieurs acteurs internes et externes au niveau des appareils judicaires justifient cette problématique, qui a pour conséquence grave, l’échec de la réinsertion des victimes des violences sexuelles.
Des statistiques effrayantes
Une situation plus que préoccupante vu les statistiques d’une enquête  que  révèle la plateforme des associations de la société civile  au Nord-Kivu  dont le facilitateur de ce jour à ces assises, Maître Harman Muhima, avocat au baron Américain en dit plus : «  nous avons  fait un décompte avec les organisations  de la société civile, une enquête durant deux mois Selon le rapport de ces enquêtes, il y a des décisions de justice qui n’ont pas été exécutées à un certain niveau. Ces données remontent  aux mois de mars , avril et mai  2018,  elles couvrent la période de 2016 à 2017 ainsi donc elles font état  au tribunal de grandes instances de Goma, en  2016 » énumère-t-il en continuant qu’ il y a eu 120 décisions judiciaires  en matières de violences sexuelles  qui souffrent d’exécution, en 2017,  toujours au tribunal des grandes instances 107 décisions de justice  qui n’ont pas été exécutées, au tribunal pour enfant de Goma, en 2016,  138 cas non exécutés , au même endroit , en 2017 , 82 décisions de justice en souffrent. Concernant le tribunal militaire de garnison de Goma,  en 2016, il y a   30 décisions judicaires en souffrance d’exécution et en 2017, 27 décisions y sont non exécutées. Pour la cour militaire du Nord-Kivu,  ces organisations n’ont pas  pu accéder concrètement  à leurs données pour des raisons d’ordre de coopération  professionnelle en 2016. Mais, il s’est révélé qu’il y a eu 16 arrêts, pour la cour d’appel du Nord-Kivu, en 2016. 71 arrêts pour 2017, il y a eu 39 arrêts tribunal pour enfant, voilà les statistiques prélevées par ces organisations de la société civile.
Des objectifs précis
Des acteurs sociopolitiques en pleine seance
L’objectif de ces assises est de sensibiliser  ces acteurs judicaires notamment, les magistrats, les avocats , les greffiers, les autorités politiques et agents et des acteurs de la sociétés civiles afin qu’ils veillent  à l’exécution des décisions judicaires  pour que les victimes bénéficient des réparations justes  et équitables a expliqué Karpate Tulinabo, le chargé de communication du programme de campagne de lutte contre les violences sexuelles basées  sur les genres et l’un des responsables de ces 15 ONG de la société civile «  nous avons voulu choisir ce thème afin de nous permettre de discuter avec ces acteurs judicaires, politiques…par rapport aux différents jugements qui restent en souffrance dans nos instances et d’autres encours et ne promettent pas produire de bons résultats  par rapport aux indemnités que devraient bénéficier les victimes » insiste-t-il en ajoutant que ces derniers ne bénéficient non plus de leur droits après des jugements rendus. A noter que, parmi les recommandations, il a été suggéré une prise de conscience  de tous les acteurs précités et aussi de l’Etat congolais par rapport à ce problème. Il faut dire que cette campagne de lutte contre les violences sexuelles et basées sur les genres est l’œuvre de 15 groupes et organisations de la société civile avec l’appui financier de l’ONG Freedoom House en connivence avec USAD, le centre Carter et l’association du baron Américain. Ce projet porte sur la promotion de la justice électorale, la protection des droits humains sur la répression des violences sexuelles. Il s’exécute au Nord et Sud-Kivu, dans le Haut-Katanga, au Kasaï et à Kinshasa.   Chacun des invités est parti de son expérience  pour apporter une analyse  et observations et proposer des pistes de solutions  pour en résoudre.
Norbert Mwindulwa 

vendredi 25 mai 2018

Goma : le président mondial du CICR a éclairé la presse sur la mission de son organisation en RDC.


Peter Maurer,  président du CICIR a été explicite sur l’objet de sa mission et  de son organisation notamment les urgences humanitaires et  les projets de développement durable en faveur des nécessiteux en RDC.  Cela s’est passé au cours d’une  conférence  de presse qu’ont organisé ses services  à l’intention de la presse le 18 mai encours dans la salle de l’UNPC/Goma. Visiblement, les journalistes ont été satisfaits de ses explications.
Le Communauté International de la Croix Rouge, le CICR en sigle  veut travailler non seulement sur les urgences en RDC, mais aussi à  long terme dans les projets  durables en République Démocratique du congo en faveur des personnes vulnérables.  Cette phase a été prononcée par le Président mondial du CICIR le 18 mai dernier  à Goma, au cours d’un point de presse  animé par Peter Maurer  à l’intention des journalistes nationaux et internationaux De son côté ,  Peter Maurer, le président mondial du CICR est en mission de travail  dans le pays de Joseph Kabila a dit rencontrer le chef de l’état congolais  le mercredi 16 mai dernier à Kinshasa  et se dit satisfait de l’engagement de la RDC pour faciliter le travail des humanitaires. Selon lui, le président de la RDC a des visions claires sur leur mission  dans le pays
 Les autorités prêtes à promouvoir…
Peter Maurer, le président du CICR
«  J’ai eu un très bon entretien avec le président Joseph Kabila, le président a exprimé beaucoup de soutiens pour ce que nous faisons dans son pays et nous avions  convenus également sur les perspectives d’avenir d’une coopération entre le gouvernement congolais et le CICR » insiste-t-il et de poursuivre qu’il a vu un président de la République prêt à promouvoir l’accès du CICR  à tous les prisonniers  sur tous les territoires congolais.   Peter Maurer estime que leur travail nécessite d’autres consultations poste-réunion  avec le président de la RDC. Il poursuit que l’entretien qu’il a eu avec le président Joseph Kabila, il a lu la volonté politique de son interlocuteur  à leur  faciliter le travail. Le président Mondial du CICR a indiqué que  les humanitaires et les actions humanitaires ne peuvent pas résoudre  les conflits à travers le monde. Ces tâches sont réservées aux politiques, qui doivent mettre en place des pistes de solutions de crise « les activités politiques  de recherche de consensus politique   sur la résolution des conflits sont plus privilégiés et souvent les humanitaires sont là pour  réparer les effets de conflits…  »Déclare-t-il. Par ailleurs,  Le CICR continue de considérer comme partenaire principal la Croix de la RDC a affirmé madame Christine Cipolla, la cheffe de la délégation du CICR en RDC.  Elle a révélé à la presse que son organisation a déjà travaillée et continue à travailler en faveur de 26 milles détenus  dans l’ensemble du pays et éparpillé dans  10 prisons centrales de la RDC a –t-elle  souligné.
Il faut dire qu’avant  d’arriver à Goma, le président du CICR, Peter Maurer a fait son tourné de Kinshasa en passant par Tanganyika, sud Kivu et Nord Kivu.
Norbert Mwindulwa