lundi 15 mai 2017

Cinq FDLR, rapatriés au Rwanda

Le département DDRRR de la Monusco au Nord-Kivu  a  rapatrié  volontairement ce vendre 05 mai dernier   au Rwanda  des sujets ex-rebelles FDLR.   Du premier Mai à ce jour,   cinq personnes  dont quatre ex-combattants FRDL et une  dépendante  de ses FDLR ont traversé la frontière Congolo-Rwandaise pour leur Rwanda natal. Les ex- combattants vont  être  cantonné au camp de réinsertion de Mutobo dans le Nord du Rwanda. Sur place,  ils apprendront un métier  qui leurs permettront  de se rendre  utile après  leur  réinsertion dans la communauté. 
Norbert Mwindulwa

GOMA : réduire la mortalité maternelle et néonatale, la sage femme plaide son implication

Des dizaines de sages femmes ont célébré  la journée mondiale dédiée à leur noble profession à l’hôpital Heal Africa. Au menu de réflexion, voir comment elles peuvent contribuer efficacement à la réduction de la mortalité de la mère et de l’enfant lors d’un accouchement. Elles ont fustigé leur condition de travail.
L’union nationale des accoucheuses et accoucheurs, sages femmes du Congo a célébré  ce vendredi 05 Mai en cours, la journée  internationale de la sage. Cela s’est passé à l’hôpital Heal Africa sous le thème « sage femme, les mères et les familles partenaires pour la vie ». L’occasion pour la présidente  de cette association de faire un plaidoyer pour  l’implication de la femme sage  dans la réduction  du taux de la mortalité  maternelle et néonatale. L’explication  de la présidente de cette association madame Micheline Baguma «  imaginez –vous depuis 5 ans, les femmes sages identifiées dans la ville de Goma  étaient de 52 qui prestent dans les hôpitaux et parmi elles, 9 neuf ne travaillent pas dans les hôpitaux, comment allons-nous faire pour rabaisser le taux de mortalité ? » s’interroge-telle en poursuivant  qu’elles sont la catégorie la plus appropriée pour réduire la mortalité néonatale. En 2015 , ces femmes sages étaient à 174  cas des décès maternels en province du Nord-Kivu, en 2016 , 195 cas donc le taux ne fait que grimpé a fustigé cette femme sage qui a le souci de voir ses compatriotes mettre au monde dans les conditions meilleures. Elle d’ajouter que celles qui prestent parmi ses collègues ne sont pas bien rémunérées. Ces sages femmes veulent bien participer  à la réduction néonatale, mais elles sont  butées à des sérieux problèmes notamment  le manque de promotion de sage femme dans toutes les instances des prises des décisions, la plupart  n’est pas engagée ou n’a pas de contrat de travail, celles affectées aux services d’accouchement  ne font pas leur travail dans les maternités… Elle déclare avoir acquit des compétences, qui pour elle, est une spécialité à part entière d’où elles plaident d’être utilisées à la maternité et non en d’autres services. Il faut dire que c’est pour la troisième fois consécutive que les sages femmes célèbrent  cette journée internationale au Nord-Kivu. Aujourd’hui les sages femmes ont  changé leur tenue professionnelle. Désormais, elles seront donc  vêtues en rose pour se distinguer d’autres personnels sanitaires  ont-elles révélés à la presse.

Norbert Mwindulwa

Début d’étude du nouveau terrain de l’INPP/GOMA

Le Directeur financier  de l'INPP/GOMA


Lancement des études architecturales pour le nouveau terrain de l’INPP-Goma. Un terrain de 30m2 acquit pour la construction des ateliers de formations professionnelles et des bureaux. Le Directeur  national financier,  Zoka Lem à présenter ce site à la presse.
La direction provinciale de l’institut national de  préparation professionnelle (INPP) projette  ériger un nouveau bâtiment  pour contenir  d’autres filières  des métiers  et des formations spécialisées à son sein. Avec l’appui financier du projet INPP- Agence Française  pour le Développement AFD en sigle, Le coût est de 2 .5 millions  d’Euros. Ce jeudi 11  Mai 2017, une délégation   venue de Kinshasa  a procédé à une visite d’inspection du nouveau site de l’INPP situé  derrière le prolongement du siège provinciale de cette institution  située  exactement derrière le bâtiment de  l’INPP juste sur la  route  Goma-Sake, précisément  à l’ancien marché  des souliers  connu sous le nom de  CADECO au camp Katindo. Un cabinet vient d’être recruter pour effectuer des études architecturale   a déclaré le  Directeur national financier de l’INPP et  coordonnateur  du projet INPP –AFD , Zoka Lem «  nous avons un terrain spacieux, je reste convaincu qu’avec suffisamment de l’espace ici , on aura un bon bâtiment qui fera la fierté  de la ville de Goma » fin de citation  se réjouisse-t-il en ajoutant qu’ici nous allons développer  d’autres filaires qui sont  de l’ordre de cycle commun, qui prend les métiers d’une façon globale notamment la mécanique, l’ajustage, la maçonnerie, la comptabilité  et les formations spécialisées. Ressortissant ainsi des spécificités de chaque province de notre pays. A Goma par exemple, on peut prendre sa particularité,  la viande, le lait, la culture de pomme de terre, d’où  s’impose un moyen de les transformer en produits finis sur place. Et le directeur provincial de l’INPP de lui compléter, Josué Masudi Baruani « Cela pourra servir la communauté et aussi l’INPP comme un instrument de paix sociale, dans une zone très sensible comme celle du Nord-Kivu, cette institution Etatique va essayer de drainer tout le monde vers la formation professionnelle pour que cela diminue tant soit peu  l’insécurité longtemps décrié » insiste-t-il. Il faut dire qu’après six mois d’études, l’INPP va procéder aux lancements d’un appel d’offre  pour le recrutement d’une entreprise qui pourra  construire ce nouveau bâtiment. Les travaux de construction pourront commencer en début du premier trimestre 2018.

Norbert Mwindulwa

lundi 1 mai 2017

La sécurité c’est l’affaire des tous !


Si la paix c’est un comportement, la sécurité doit être une affaire de tous, sans laquelle  le journaliste ne peut pas prendre son stylo et son carnet pour rédiger des  informations qui doivent déboucher sur le changement de comportement de ses concitoyens, sur le développement socio-économique.
C’est pourquoi l’émergence  pense que le peuple doit être le premier garant de la sécurité et ensuite, les Organisations de la zone à l’instar du Centre conjoint de la fusion  de la CIRGL. Ces structures doivent gérer en tout état de cause  la question de la menace des groupes armés  sur la partie Est de la RDC. 
Ce souhait est notre. Au lieu de multiplier les rencontres hypocrites, il est important que les chefs des services de sécurités et de renseignement  des pays membres de la CIRGL présentent désormais des résultats concrets pour anéantir toutes les forces négatives qui freinent le développement dans nos pays. Aussi, ils doivent en tout moment partager les informations pour étouffer  les mouvements insurrectionnels contre la région.
Pour émerger, il faut combattre l’hypocrisie des politiques. Ces gens qui se serrent les mains pacifiques devant les caméras alors qu’en réalité, c’est le contraire. Certes, que nos services de renseignements rendent comptent aux chefs des Etats pour qu’ils soient au courant de l’état de santé de leurs nations.  Pourquoi Emergence interpelle trop les agents de l’ordre? Parce qu’en général, ils jouissent du contraire de leur job description.


Norbert Mwindulwa

Goma : Enseigner les enfants dans la prison, c’est un projet de JRS

L’ONG JRS a érigé à la prison de Munzenze une Ecole de rééducation  à l’établissement de garde  et d’éducation de l’Etat (EEGE). L’EEGE est un établissement  qui grade les enfants  en conflits avec la loi. Ce projet pilote lancé en mi-mars dernier a été initié par l’ONG internationale  Jésuite Réfugies  Service en abrégé(J.R.S) en partenariat  avec la Monusco et le gouvernement de la RDC.

EEGE, ce projet pilote  permet aux élèves en correction, une fois libérés de poursuivre leurs cursus scolaire normalement comme s’ils n’avaient jamais connus une interruption. 80 élèves  en conflits avec la loi  de l’école primaire et secondaire sont déjà admis  dans cette école de rééducation EEGE Goma pour  l’année scolaire 2016-2017.  Ces élèves poursuivent les enseignements à trois niveaux notamment l’école primaire, secondaire et normale. Le père Jésuite Bahati Martin, directeur national  de JRS revient sur les responsabilités chaque partenaire pour la pérennité de cette école se trouvant dans la prison de Munzenze : « JRS s’engage  selon ses possibilités à fournir des uniformes, des Kits scolaires  aux élèves à la rentrée scolaire, aussi le kit  pédagogiqueest remis aux enseignants ainsi que le payement de leur prime », déclare-t-il.

EEGE ou la responsabilité partagée
Par ailleurs, poursuit la même source, la Monusco, section pénitencier s’engage  à fournir les bancs et les tableaux pour les classes, réhabiliter les salles de classe, organiser l’activité des boulangeries, comme activité génératrice des revenus (AGR) et 30% des produits seront destinésà nourrir les élèves  et 70% des produits seront destinés à la vente pour assurer la survie de l’activité. Pour sa part, l’inspection de l’enseignement primaire, secondaire et professionnelle  va accompagner les enseignants à travers les visites d’évaluation mensuelle,l’évaluation des élèves à travers des  tests de contrôle, mettre à la disposition  de l’école le programme  de rattrapage conçu et appuyé par  l’Unicef.  l’EEGE de son côté, s’engage à assurer  les suivis de toutes les activités,  y compris les AGR.

Souhait de pérennisation
Pour sa pérennisation , le Ministre  provincial de l’éducation  propose que cette école  soit retenue dans le budget de l’Etat , madame Adèle Bazizane s’explique « pour une bonne pérennisation de ce projet, il faut que cette école soit retenu dans le budget national et à notre niveau, nous allons nous battre pour que  le ministre national octroie un arrêté portant autorisation et fonctionnement  d’école publique au sein de la prison», souhaite-t-telle en poursuivant que l’idéal pour son instance, est de voir ses écoles fonctionnelle dans toutes les provinces de la RDC.Cette unique école à son genre en RDC permettra donc utile les séjours des enfants dans cet établissement de correction  et d’offrir une seconde chance  d’apprentissage scolaire en vue d’une future réinsertion sociale de ses enfants, soutient la section pénitentiaire de la Monusco, partenaire de ce projet

Les autorités s’impliquent
Par ailleurs, le vice- ministre national de justice  en mission de travail d’évaluation d’état de lieu  de la justice au Nord et au Sud –Kivu,  promet son implication personnelle  pour extension de ses écoles en RDC.  Le ministre Edouard Kola Tchuve approuve que l’EEGE est un bon exemple à suivre car c’est une chance particulière aux enfants en conflit avec la loi qui peuvent réintégrer la vie scolaire aussitôt libres au même niveau que les enfants se trouvant à la maison.
Pour le moment, il faut dire que l’école de rééducation au sein de l’EEGE est une filiale de l’école  primaire  et  de l’institut Furaha à Goma.

Norbert Mwindulwa