mercredi 20 avril 2016

Agent au parcours mérité, Sylvestre Kilolo est apprécié par ses paires.


 

Sylvestre Kilolo, agent de l’Information publique de la Monusco/Goma, est un journaliste passionné. Il est apprécié par sa hiérarchie mais aussi par ses collègues journalistes pour son savoir-faire et son savoir-être. Pas de rose sans épines, il arrive que les stress causés par la fatigue au travail, lui rend un peu nerveux. Attitude qu’il a toujours surmontée

 

«Chers amis de la presse, au cours de ce briefing où nous allons développer les activités de la Monusco dans son aspect civil et militaire, vous avez le plein droit de poser toutes vos questions à nos experts ici présents, pour l’intérêt de la population », dit Sylvestre Kilolo, l’un des officiers au bureau de l’information publique de la Monusco/Goma (PIO), pendant qu’il ouvre le débat le 13 juillet dernier, lors de la conférence de  presse tenue chaque lundi et vendredi dans la Salle William Ellachi ou Press center à la Monusco.

 

En plus du travail des sous-sections du PIO, consistant à entretenir les bonnes relations entre les médias et la Monusco dans la gestion de l’information, superviser la vidéoconférence qui se déroule chaque mercredi, effectuer le monitoring des productions dans la presse locale et ses contributions au Magazine Echo de la Monusco, qu’il exécute parfaitement depuis 2010, Sylvestre est un journaliste passionné et apprécié par son entourage: « J’admire beaucoup sa façon de travailler. Malgré ses multiples tâches, il donne le meilleur de lui-même, sans aucun gène. Il lui arrive de quitter son bureau pour animer l’antenne  à la Radio pour couvrir l’empêchement d’un journaliste ou animateur qui tardent encore sur terrain en train d’y récolter les informations», témoigne Christian Mapendano, journaliste de la Radio onusienne à Goma.

…des témoignages élogieux

«Je suis journaliste pendant 13 ans. Durant tout ce temps, je m’efforce de servir mes concitoyens avec amour, en les informant sur ce qui se passe quotidiennement dans leur vie, sans dénaturer l’information », fait savoir ce chevalier de la plume qui a débuté sa carrière à la Radiotélévision nationale congolaise (TRNC/Station de Goma), avant de signer un contrat à la Radio Okapi en 2005 : «Au début c’était difficile mais grâce à ma souplesse, après un court moment de stage, j’étais à même de récolter les informations et de les traiter, de dire les journaux en swahili, français et anglais avec aisance», se rappelle-t-il.

Par ailleurs, le savoir-faire et le savoir-être de ce professionnel de media lui attire la sympathie de la part de ses collègues journalistes qui œuvrent dans les presses nationales, internationales : «J’ai toujours salué la serviabilité et l’esprit d’écoute qui caractérisent Sylvestre», rassure Albert Tulinabo, éditeur du mensuel Peuple souverain, l’un des anciens  journalistes de la ville. Avis partagé par Elvis Katsana qui revient de Bunia, en province Orientale, dans un avion de la Monusco pour une mission de service: « Même quand c’est dans ses attributions, Il a fallu qu’il s’implique d’avantage pour me programmer un vol d’urgence car ma mission était urgente», martèle-t-il. Souriant Kilolo rétorque : «Assister mon entourage est un devoir, étant parent, issu d’une grande famille, je considère tout le monde comme familier».

Aussi apprécié par d’autres agents

Mêmes le personnel de la Monusco admire la façon de travailler de Sylvestre: « Il vise toujours l’excellence. Il ne quitte pas souvent son bureau avant de finir le boulot qu’il a planifié pour la journée », souligne Martha Biongo, responsable du Centre de presse, affirmant que son collègue cherche toujours à satisfaire dans son travail. Propos confirmée par Théophane Kinda, Coordonnateur du PIO/Kinshasa : «  Kilolo est  parmi les personnes ressources qui maitrise parfaitement le système du travail des Nations-Unies. Nous comptons sur ces genres d’agents, car après nous, ils seront capables de concrétiser d’avantage la stabilité de la RD Congo, à travers la presse », rassure cet aîné parmi les anciens de la Mission.

Certes, il semble que le succès dans son travail et la confiance de sa hiérarchie constituent les clés de réussite pour Sylvestre. Depuis l’obtention de son diplôme en 1997 à l’Institut Pédagogique de Bukavu(ISP), dans le département d’anglais, il a toujours passé  de promotion en promotion : «Grâce à Dieu, je ne loupe jamais une promotion quand je postule à un poste supérieur », fait savoir cet ancien enseignant qui a presté tour à tour comme Directeur des Etudes à l’Institut Lwanga chez les frères Maristes à Bobandana (au Sud-Kivu) et à l’institut Mwanga à Goma où il a été mité comme professeur. « Je continue à suivre les formations minutieuse en journalisme pour exceller dans mon travail mais je ne me plaint pas du temps passé dans la carrière enseignant car il m’a aidé à concrétiser ce que je suis aujourd’hui»

 

Par contre, il n’ y a pas de rose sans épine, parfois, suite aux stress liés à la fatigue au travail, il lui arrive d’être un peu nerveux jusqu’à être en contradiction avec les collègue : « J’arrive toujours à surmonter cette faiblesse qui est d’ailleurs normale dans la société où des petites confrontations ne manquent jamais », explique-t-il calmement en ajoutant qu’un seul vide qu’il a difficile à combler, c’est la mort de son collègue et coéquipier  William Ellachi, l’un des initiateurs du Centre de presse, décédé en en Octobre de l’an dernier et enterré au Kenya, son pays d’origine: « j’ai beaucoup appris de lui, il nous manque… », Regrette-t-il.

 

                                                                                                                 Norbert Mwindulwa

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