vendredi 17 novembre 2017

NK : La réintégration des jeunes filles associées aux groupes armés, demeure un problème sérieux

La réintégration communautaire des jeunes filles mineures séparées des groupes armés   reste un problème sérieux dans la province du Nord-Kivu. Cette problématique a été expliquée à la presse  par l’organisation CHILD SOLDIES INTERNATIONAL et une dizaine d’organisations locales impliquées dans la démobilisation. Elles ont sensibilisent pour impliquer toutes les parties dans la réussite de ce processus, une raison de plus pour la vulgarisation leur guide pratique.
Les filles représentent environ les poutrages de 30 à 40% des jeunes  filles mineurs  recrutées par force aux groupes armés. Ceci, est le résultat de l’enquête menée à 2016  par l’ONG CHILD SOLDIES et dont ces résultats ont été présentés ce mercredi 15 Novembre encours à Goma. Selon notre, une fois séparées des groupes armés, ces jeunes filles éprouvent d’énormes difficultés de se faire accepter  au sein de leur communauté, cette révélation est celle de  Marie de la soudière, chercheuse  au sein de Child Soldies «  j’ai écouté plus de 150  jeunes filles, il y a un an en plusieurs province de la RDC. Elles nous ont dit c’est que le pure quand elles sont revenues chez elles, elles attendaient qu’on les soutienne, qu’on les accueille pour ce qu’elles avaient vécues, mais  elles ont trouvées le contraire » déclare-telle en poursuivant, elles ont trouvées le rejet, la discrimination et doigtées, elles  ne savent pas à quel saint se voué, donc elles mènent une vie misérable car elles ont peur de la réaction de la communauté.
Un guide pour sensibiliser
l'équipe de Child soldies fait le point
Pour sensibiliser les communautés sur leur intégration et la prise en compte de leur situation particulière, un guide pratique  de soixante dix pages a été vulgarisé en le publiant en français, Swahili, Lingala en juin dernier. C’était  en collaboration avec le gouvernement, l’UNICEF, La MONUSCO et des organisations locales impliquées dans ce secteur de désarmement, démobilisation ? Rapartiellement, réinstallation réinsertion  en sigle DDRRR. En dépit de leur travail, Ndeze Jean –Pierre du collectif des organisations pour le développement  des bases COLDEBAS de Masisi «  les parents doivent jouer un rôle crucial  pour faire  accepter ces filles » soutien –t-il en ajoutant qu’il sensibilise les groupes armés notamment les Nyatura de libérer ces filles de leur captivité enfin qu’elles reviennent à la maison, mais y arriver, les parents opposent une résistance farouche contre leur retour.
Troquées pour la sécurité de leur famille
lors d'un point de presse
 A        en croire notre source, ces filles sont considérées comme  une redevance, une rançon  en compensation de leur sécurité. Les organisations  en charge des questions de démobilisation pensent en outre qu’un accompagnement psychologique  s’avère nécessaire,  Alain Muhima , de l’ONG RED en dit plus «  par rapport à ce guide, je viens de voir un élément nouveau et nous envisageons le éradiqué, c’est juste pour l’accompagnement de ces enfants  sur la plan psychosocial et leur réunification » plaide –t-il et d’ajouter qu’ils ont neuf filles à encadrer dans leur structure et ils sont dans la phase de recherche familiale.  Par ailleurs , Busabe Beatrice , conseilleurs du gouverneur du Nord-Kivu en chargé des affaires sociales, familles, genres et enfants encourage pour sa part cette approche de la réintégration tout en reconnaissant  qu’il est difficile d’éradiquer ce phénomène de recrutement des mineures filles aussi long temps que  les groupes armés ne seront pas totalement hors temps de nuire ,  le gouvernement est actuellement  déterminé à en découdre  les « le Nord-Kivu est victime de recrudescence de l’insécurité au moins 20 ans  et groupes armés  qui abusent des droits de nos jeunes filles » insiste-telle.  Il faut dire que le plus grand problème, reste celui de mettre toutes ces théories en pratique pour le bien être de ces victimes.

Norbert Mwindulwa


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