«Nous
sommes fatigués de ses déplacés tueurs, qui viennent volés et tués pendant la nuit » déclare un
habitant de Mugunga non loin de ces camps de déplacés. Ces habitants réclament
a l’autorité de fermer les camps, selon eux ces camps deviennent source d’insécurité et en deuil plus d’une
famille et d’ajouter qu’ils sont victimes de plusieurs menaces de morts en cas
de dénonciation. Avant l’installation
de ces camps, les habitants de Mugunga
vivaient dans la quiétude mais depuis leur implantation, il aurait des cas d’infiltrations
des éléments présumés des FDLR qui sèment viol, vol, dol et désolation ;
cette situation crée la psychose au sein de la population environnante «c’est
inacceptable qu’on ne soit plus en mesure de dormir parce qu’on craint des
bandits tueurs parlant kinyarwanda »
se plaint kamalebo byumba .Ces informations sont confirmées par le chef de
quartier Mugunga III qui plaide pour la fermeture de ces camps environnants ce
quartier populaire . Pour que la situation redevienne comme avant Bayaya
Faustin «les bandits ont fait irruption dans ce quartier et se ne sont pas
des gens qui viennent de loin, ils volent mêmes des chaises en plastiques et des
objets des cuisines, que les responsables de camps travaillent avec nous et
aussi que l’autorité ferme ces camps car la paix est revenue dans nos villages,
ils doivent retourner chez eux » souhaite-il .
Le
souhait de Bayaya Faustin n’a pas été en vain parce que le Gouverneur de la
province a commencé a fermé les camps de
déplacés depuis le début de la semaine en cours, le camp de Rutshuru a été fermé
car selon Julien Paluku dix armes ont été découvertes dans ce camp.
Norbert Mwindulwa
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