lundi 9 avril 2018

Goma : La PSR invente des infractions routières pour rançonner les usagers


La campagne des documents de bord de véhicule est devenue  un moyen de tracasserie et de se faire de l’argent derrière le dos des usagers de la route par certains éléments indisciplinés  de la PSR. En contrôlant les papiers, ces agents  réclament à  même les vignettes de 2017 -2018. Le respect du code de la route, des édits provinciaux  et des lois est  foulé aux pieds de ces agents de la PSR.
Visiblement les agents de la Police de circulation Routière se pointent dans plusieurs carrefours de la ville de Goma dans un circuit fermé de  50 kilomètres le long des artères  goudronnées de la ville. Ces policiers spécialistes de route vérifient  la validité  des documents de bord en profitent ainsi  de soutirer aux conducteurs quelques sommes d’argents pour des véhicules possèdent ou non les documents. Le montant de contreventions routière est connu, il est de 10 à 100 milles Francs Congolais.
Ils rançonnent les usagers
L’une des victimes  retrouvée sur la route Katindo sake, précisément, à un endroit connu sur le nom de  rondpoint Office des routes nous explique son calvaire après s’être rançonné « ça ne va pas avec ces policiers, ils contrôlent mêmes l’assurance et la vignète de 2017 au lieu  de nous exiger les documents de cette année pourtant j’ai des papiers qui m’autorisent de circuler cette année, ça , c’est nous chercher de bouc émissaire »se désole-t-il en ajoutant qu’il a dû  payer  au bureau de l’office de route 100 FC pour être libéré. A quelques mètres de là, au rondpoint INSTIGO, on tente  d’être curieux, c’est un autre chauffeur que les roulages ont ravi les documents. Il gare son mini bus de la marque Hiace  devant les vendeurs des revêtements de téléphone portable et s’en défoule «  j’ai tout montré comme document, ils manquent même l’infraction à me coller sur la peau, mais ils m’exigent de donner quelque chose pourtant aujourd’hui, je suis fauché »déclare-t-il et de poursuivre quand ils seront fatigués, ils vont me laisser aller travailler, tous les clients ont déjà vidé le taxi. Ce lundi 06 Avril encours, nous assistons à des scènes  de médiocrité où nos concitoyens ne savent plus à quel saint se voué.
Des victimes échappent …
 Des chauffeurs des taxis et  les privés   développent des stratagèmes pour contourner ces tracasseries des PSR en se cherchant des personnalités influentes dans la ville pour éviter de payer ces 100FC. Alphonse B. taximan  nous relate sa stratégie «  en force d’être victime chaque jour,  j’ai créé une relation avec un colonel de l’armée, quand l’on m’arrête, je les explique que c’est un bus de tel et je suis immédiatement relâché car de fois, ils sont aussi  blâmés et me libèrent » se réjouisse-t-il. En poursuivant notre curiosité, nous avons constaté l’accent des policiers de circulation routières est mise sur la vignette 2018, pourtant, il existe un  édit provincial  par rapport  à cette vignète. Le député provincial  Ushindi Kyalondawa, élu de Goma dénonce la mauvaise pratique des policiers commises sur les routes «  je dénonce cette tracasserie sur nos route, ici en ville. J’ai été surpris qu’à cette année 2018 que nous avions doté au gouvernement provincial un édit  pour que cette vignette ne soit plus Object des tracasseries »révèle-t-il en  poursuivant qu’il est au courant que sa base est souvent  arrêtée à l’office des routes  et l’on exige  au véhicule privé que commercial  un montant forfaire de 10 milles francs  congolais, cela sans remise d’ aucune quittance.
 Appel aux autorités à la vigilance
une photo illustrative de contrôle policier(droits de tiers)
  Cet élu du peuple, en appelle à la responsabilité du ministre provincial des transports  et du chef de l’exécutif provincial  de reprendre des mesures y afférents. Toutes nos tentatives n’ont pas abouties pour trouver le deuxième son de cloche des autorités à la matière, mais un observatoire lucide pense que  le robot roulage installé à l’INSTIGO est  plus considéré ou respecté que des policiers commis à la circulation routière, Daniel Mashauri «  un propriétaire de véhicule ne peut pas être une proie facile pour  des agents de l’ordre, aujourd’hui ce robot roulage a plus d’importances que des humains qui étaient là, ils nous ont tous fait honte par leur manière de mendier et rançonner leur concitoyen » regrette-t-il. Cet observateur a constaté que le mal de congolais est que, nos carrefours, restent des endroits où  les chefs de la police envoient leurs agents pour rançonner la population, ‘’BILANGA NA NGAYI’’ pour  dire que, ces gens,  sont mes champs où je dois récolter chaque jour les retombées de rançonnement. Ces chefs policiers auraient donnés l’ordre à leurs subalternes de réaliser un montant bien connu chaque samedi de la semaine, ce montant se nomme ‘’RAPPORT’’ faute de quoi, vous êtes remplacé à ce lieu payant pour un coin moins fréquenté par le véhicule.
Norbert Mwindulwa

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