mercredi 18 avril 2018

Goma : Les ONG de la société civile forment les étudiants sur les méfaits des arrangements à l’amiable en cas les VSBG


La synergie des 15 Organisations  de la société civile du Nord-Kivu ont enseigné plus de 80 étudiants de la ville de Goma sur les Violences Sexuelles  Basées Sur les Genres, ses conséquences graves sur des arrangements à l’amiable. Les participants ont été satisfaits. Cette  formation  a eu lieu ce 16 avril à l’hôtel Cirezi  sous  le Financement de l’ONG FREEDOM HOUSE.
A en croire les organisateurs  de cet atelier de formation, l’objectif est d’arriver à faire Comprendre  les étudiants des différentes institutions Universitaires  de Goma,  les méfaits  des arrangements à l’amiable  en cas des violences sexuelles  basées sur les genres afin de réduire leurs impacts négatifs. En effet cette catégorie de la couche sociale a été appelée à la mobilisation sociale  pour  mettre   fin avec cette  pratique qualifiée des mauvaises dans leurs  milieux de vie.
La cible n’est choisie au hasard
 Méschac Nakaniwenge est  le président du comité de pilotage de la synergie de ses associations de la société civile,  il revient sur l’objectif  et la raison du choix de leur cible «  sachant que les étudiants sont l’avenir  de demain et la force d’aujourd’hui,  ils sont des femmes et hommes écoutés par d’autres  couches sociales de notre ville, pour cela , nous sommes convaincus qu’au travers eux, notre message doit passer » insiste-t-il en poursuivant  que ces messages peuvent apporter par un changement  positif par rapport  à l’objectif de ce projet.  Cet acteur social soutient que les violences sexuelles sont actuellement partout dans la ville de Goma notamment  les harcèlements  sexuels, les attouchements sexuels, les menaces… et ceux-ci se produisent dans tous les milieux sans exception. Particulièrement leur cible, les étudiants qui seraient confrontés de beaucoup des réalités sociales. Tout ceux-là, les poussent à croire que, le milieu estudiantin est idéal  pour un changement positif de comportement  auquel ils s’attendent.  Les ONG  qui  se sont  liguées  pour cette sensibilisation éducative sont  ADEC /DDH –RDC, UP DDHE-GL, Freedom House… 
 Maître Liévin Mivumba, avocat au barreau de Goma  et consultant  à l’association de barreau  Américain a facilité  cette formation  axée sur la valeur de   l’arrangement  à l’amiable  en matière des violences sexuelles,  révèle que la loi  sur la procédure pénale  interdit  cet arrangement, il donne plus d’éclaircis «  la raison d’interdiction en matière des violences sexuelles, une forme  d’atteinte à l’intégrité  humaine , elles touchent à ce qui est de précieux à l’homme notamment le viol, c’est pourquoi , on ne peut  pas  s’y imaginer qu’un OPJ ou un magistrat , Avocat ou autorité locale procédé   à un quelconque arrangement à l’amiable car interdit » explique-t-il  et d’ajouter que la vie sexuelle fait partie des valeurs sociétales , c’est pour quoi , l’état congolais interdit  certains actes comme les violences sexuelles. Pour ceci, un riche ne peut pas  influencer la justice en cas de violences sexuelles dans le but de recouvrer sa liberté…
Des participants satisfaits
Me Liévain devant les étudiants,dispensant la matière
  Visiblement , les participants à cet atelier ont été satisfait des explications qui selon eux, viennent d’enrichir leur  bagage intellectuel en matière des violences sexuelles basées sur  les genres, c’est le cas de Zaina Basangi, la porte-parole adjointe des étudiants  de l’Université de Goma donne ses expressions par rapport à la matière apprise «  je suis émise  des riches explications sur les violences sexuelles et nous énumérer selon l’actuelle loi du code de la famille datant de 2009, avec la clé, les sortes  des violences sexuelles et des exemples à l’appui » se réjouisse-t-elle en poursuivant qu’elle a compris aujourd’hui que l’arrangement à l’amiable est défendu par la loi et ne met pas fin à la violence sexuelle.   Il faut dire que  cette séance de sensibilisation qui a ciblé les portes paroles des étudiants    et cinq  autres étudiants de chaque université œuvrant  dans la ville de Goma n’est pas la première à être organisée par ces acteurs de la force vive. Le dernier  a été  organisée en faveur des couples  mariés, il y a de cela une semaine. Ces organisateurs protègent ainsi   ciblées prochainement une autre catégorie des personnes, celle des autorités politico-admiratives et judicaires  dans  la quête de faire des plaidoyers  afin de les amener  à contribuer tant soit peu  sur les jugements rendus sur ces violences sexuelles restant non exécutées.
Norbert Mwindulwa

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