vendredi 9 septembre 2016

Les pygmées d’OICHA lancent un cri d’alarme !


Les pygmées  vivant  à OICHA au quartier Mabasele disent délaisser par les humanitaires depuis la destruction de leurs abris provisoires la semaine  dernière par un vent violant. Ces derniers passent des nuits à la belle étoile avec les intempéries de toutes sortes. Par contre, les autorités les accusent de vendre les bâches  qui couvraient leurs abris provisoires construit par l’organisation programme d’appui aux pygmées.

Ces pygmées se plaignent des intempéries qui les mettent en mal, une pluie accompagnée d’un vent violant a endommagé leurs abris. Ils plaident pour amélioration des abris plus confortables qui feront face à ces pluies torrentielles «  les chefs disent qu’on est pygmées c’est pourquoi ils refusent de nous écouter. Ils nous avaient promis de nus construire de maisons avec des tôles mais à notre surprise c’est des maisons en aches » se plaigne-telle en soulignant que ces bâches se détruisent facilement  car la tienne  déjà déchiqueté et elle s’est réfugiée chez son fils dans la même situation. Par ailleurs d’autres sources renseigne que ces déplacés pygmées se livrent à la vente des bâches couvrant leurs abris. Alexis Katshurana, fonctionnaire délégué du gouverneur dans cette partie de la province pense que ces derniers seraient à la base de leur propre difficulté « c’est vrai que certaines de leurs maisons n’ont pas de toiture même des portes, mais en s’informant de prêt, nous constatons que qu’ils vendent eux-mêmes les bâches malgré que la toiture couverte par bâche s’est envolée, le bâche était récupérable » s’indigne –t-il en poursuivant qu’on pouvait le remettre au lieu de le vendre. Ces derniers se défendent en répondant qu’ils agissent de la manière pour se trouver de quoi à manger « c’est le vent violant qui les détruit ce bâche ; c’est vrai nous vendons une petite partie  pour nous acheter la nourriture entre 100 et 500 francs congolais soit 0.5 dollars » accepte-t-il sagement. La solution durable  est de faciliter la rentrée de ces pygmées dans leurs milieux habituels  et pour cela, ils demandent aux autorités de faire leur possible pour qu’on retourne chez nous et non rester dans cette souffrance sans nom

Norbert Mwindulwa
la marque des huttes pour les pygmées

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