mardi 10 mars 2015

Dénoncer les violences faites au genre, le Conadef et les leaders de Walikale montent le ton


Les leaders communautaires  de Walikale était face a la presse ce08Mars encours , c’était a l’occasion d’un atelier organisé par Conadef(le comité national des femmes et de développement) avec  l’appui financier du projet de lutte contre les violences faites a la femme et a la jeune fille ,en toile de fond :sensibiliser la population de Walikale par  le baie de leur leader en fin de dénoncer les graves violences faites à la femme.

Au total, une douzaine de cas graves de violences ont été dénoncée dans une période d’une année a fait savoir Oscar K. de Conadef, notamment : l’introduction du bois de feu dans le vagin d’une femme qui a été suspectée de commettre l’infidélité par son mari « dans mon quartier a part cet incident de bruler le sexe de d’une femme, une fillette de 7ans a été atrocement  violée  par un homme  de 45 ans  » s’indigne le chef de quartier Nyabangi.

Pa railleurs dans le village Ondofia a quelques 80km de Walikale, route Kisangani, ce rapport lit révèle qu’une femme à couper le pénis de son mari en deux, le jugeant de l’impuissance sexuelle car selon son bourreau, l’homme aurait commis de l’infidélité avec plusieurs femmes libres  et devenu incapable de satisfaire son épouse.

Il faut dire que le président Kabila a fait de la lutte contre les violences sexuelles l’un de ses chevaux de batail.

Pour les participants, ils souhaitent que les cours et tribunaux prennent au sérieux la situation des victimes de violences sexuelles pour que la justice soit rendue dans l’équité et indépendance. Selon maitre David Bakulu, la peine requise contre ce délit est la plus lourde, peine allant de 5 à 20ans d’emprisonnement » la loi prévoit 20ans de prison ferme contre le violeur mais ; il arrive de fois  que le présumé coupable soit relâché  faite des preuves aussi les juridictions de Walikale sont incompétentes pour juger plusieurs de ces cas, il faut immédiatement les transférer  au tribunal de grande instance  de Goma »explique t-il.

Cet atelier a eu comme cadre la salle Mont Mbuhi de la 8ém CEPAC de Walikale avec  a son sein 27 leaders communautaires.

                                                                                                                                Norbert Mwindulwa  

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