lundi 16 mai 2016

Les FARDC abandonnent le groupement Bashali-Mokoto



Les éléments des FARDC basés dans le groupement Bashali- Mokoto se retire depuis  le jeudi le 13 mai en cours dans le territoire de Masisi à plus de cent kilomètre au nord-ouest de Goma. Les localités concernés sont notamment : Busumba, Mpati, Kivuye et…Cettedésertion a comme conséquences, le déplacement des populations et la réoccupation de ces positions  par les rebelles Nyatura et leurs alliés  FDLR/Rwandais.
Le retrait des FARDC dans le groupement de Bashali- Mukoto,tombe comme un coup fatal aux populations qui avaient retrouvées un espoir après le déploiement de la force gouvernementale dans cette entité. Selon la société civile locale, c’est pendant plus de dix ans  que la population de Bashali-Mokoto a vécu sous la domination des différents groupes armés. Avec le retrait progressif depuis le jeudi dernier, des troupes engagées depuis fin mars dernier dans l’opération des traques des rebelles Nyatura et ceux des FDLR, la peur et la panique ont refait surface à Busumba, l’une des localités concernées par cet abandon. Les habitants et les policiers commencent à fuir, craignant leur sécurité a confié un notable. Les Nyatura et les FDLR venus réoccupés cette position jadis sous contrôle des FARDC, auraient tirés plusieurs coups des feux, occasionnant ainsi le mouvement de déplacement de la population. Pour le porte-parole militaire de la 34 eme région militaire, il s’agit d’un repris stratégique « il s’agit d’un choix tactique car les FARDC ne se sont pas définitivement retirés de cette zone, elles pourront y revenir dans un bref délai »déclare le capitaine Ndjike Kahiko. C’est depuis le 22 mars dernier que l’armée régulière avait engagé des opérations des traques contre  les tristement célèbres Nyatura et les FDLR dans le groupement Bashali-Mukoto. Avec comme objectif : la restauration  de l’autorité de l’Etat dans cette partie de la province du Nord Kivu  et aussi la facilitation de la réouverture des commissariats et des sous-commissariats de la police nationale Congolaise. Il faut dire que ces bureaux de la police ont été  forcés de fermer  leurs portes car leurs agents étaient la cible des attaques de ces groupes armés et avaient perdu la vie, de plus deux policiers dans le rang des policiers.
Norbert Mwindulwa

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