samedi 18 juin 2016

La méfiance communautaire entre résidents et réfugiés tourne à vinaigre à Buleusa

L’inévitable est arrivé hier, six jeunes ont été tués et seize autres blessés selon la société civile locale de Buleusa. Selon ce cadre de la société civile, ces jeunes sont tombés sous les balles de casques bleus de la Monusco, la même source poursuit les éléments de la Monusco se dirigeait vers les déplacés pour leurs apporter de la nourriture  lorsqu’ils ont vu leur chemin barré par les habitant de Buleusa, dans l’objectif de les empêcher pour que les casques bleus ne servent pas la nourriture a ces déplacés, qui n’accèdent plus dans leurs champs depuis un certain temps à cause de tension entre eux « devant moi, c’est six morts et seize blessés , la Monusco cherchait à ravitailler les déplacés et se sont vite empêchée par la population, cette dernière a huée sur les casques bleus, vite feu, ils ont tiré sur la population civile sans défense »déclare-t-il. Pour le chef de bureau de la Monusco, se sont des pures mensonges  car ce sont des groupes armés qui ont tiré sur la Monusco et les FARDC «  sont des bandits armés, des petits voyous qui voulus jouent du bluff mais démasqués très vite par des professionnels »rejette-t-il. Ici Daniel Ruse parle d’une légitime défense conjointe des casques bleus-FARDC contre des personnes civiles qui coalise avec des groupes armés, des manipulateurs conclut-il. De fil en aiguille, le porte-parole militaire de Monusco, Martin Amouzou, cette population s’était joint aux groupes armés pour réclamer le départ immédiat des réfugiés Hutus et interdisant que les humanitaires ne les servent pas le quatre tonnes de ration à ces réfugiés, basés dans cette région.

Norbert Mwindulwa 

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