Ils sont nombreux, les congolais qui
travaillent au Gisenyi et y dorment, de même des Rwandais qui travaillent a
Goma et y habitent ; mais préférer résidé
dans un pays ou un autre est un choix indiscutable.les décisions
politiques de ces deux états ne
profitent pas a ces bas peuples car
disent-ils, ils sont naturellement obligées de cohabiter pacifiquement ,
travers leurs activités de la vie courante, en plus, les deux barrières entre
Goma et Gisenyi n’existent que dans la
tête des politiciens injustes.
Depuis la
semaine dernière, traverser a Goma pour travailler et retourner a Gisenyi (Au
Rwanda) pour dormir devient impossible pour de million de Rwandais et de
congolais qui chaque jour, matin, midi et soir faisaient des mouvements, a la
base de cette situation : une mesure sur le contrôle de permis de séjour exerçant
au Congo. pourtant il ya plusieurs années ses deux
peuples vivent dans une cohabitation sociale totale ,on peut voir la file de
rwandais et de congolais qui viennent ou rentrent de part et d’autre devant les bureaux de
migration de deux pays ; aujourd’hui les rwandais doivent payer cinquante
dollars américains pour assurer ce va et
vient du coup ; cette mesure pèse
lourd pour le petit peuple congolais, qui vit au dépend de petit commerce
transfrontalier des œufs ,du lait frais, des poules et même de la viande des
bœufs au nom de la libre circulation de bien et de personne instituée par la
CEPGL<<en ce jour passer la frontière n’est plus facile car nous sommes
obligés de faire une demi journée pour de contrôle et nous achetons les
marchandises tardivement>>se lamente Esther nabintu.
En rappel,
la R.D.Congo accusait le Rwanda de
soutenir l’ex M23 ; mais pour les habitants de ces villes voisines, leurs
relations étaient au bon fixe car selon eux, ils poursuivent leurs
activités sans tenir compte des discours politiques. D’après Précis Lufungula, un congolais habitant le quartier RCD a Gisenyi au Rwanda,
les politiciens manipulent les bas peuples pour leurs intérêts égoïstes<< a part la tracasserie, les taxes trafiquées, la
population ne bénéficie rien a ces décisions intensionnelles. Personnellement, j’aime
ce pays où les taxes sont payées pour
Bouster leur économie, améliorer la sécurité, la population est bienveillante et où les soins
médicaux et les études sont peu cher que chez nous >>, déclare Mbavumoja Katembo,
étudiant a l’université du Kivu(UNIKIVI).
N’importe qui peut habiter n’importe
où
Moyennant sa
carte d’électeur pour le congolais et sa carte d’identité pour le Rwandais,
chacun d’eux devrait l’exhiber au
service de migration de deux pays et passer la barrière sans inquiétude, cette
collaboration touche jusqu’ à présent plusieurs secteurs de la vie comme :
tailleurs,
coiffeurs, bricoleurs de Goma, qui préfèrent habiter Gisenyi a cause de
l’électricité , la sécurité en permanence et le coût en baisse du
loyer…<<Non seulement le loyer est abordable mais c’est aussi propre,
regardez seulement la différence de nos bureaux de migration, notre voirie ici
a la frontière ,c’est très sale et chez
eux , c’est du sérieux, très propre dans cette petite ville pauvre où on peu se
promener toute la nuit sans être inquiété par des hommes en armes, déjà nous sommes secoués par des enregistrements
et une fois prendre des mesures ici,
elles seront appliquées avec rigueur mais chez nous, ils n’ont jamais eu de
positions a leurs décisions ,a la
fin c’est qui allons payer la peau cassée >> déclare Lilalanga Andreas ,un coiffeur congolais a Gisenyi.
Egalement les
femmes commerçantes de ces deux villes voisines
exerçaient leur petit commerce transfrontalier dans la réjouissance,
dès maintenant cette situation de
relation envenimée de ces deux pays restent indignent pour elles<< les
services de migration de nos pays sont indignes pour moi, je n’avais pas besoin
ni de numéro inscrit sur nos documents ,ni d’un visa moins encore de passeport
,juste ma carte d’identité et profiter
de la clientèle de mes sœurs de Goma, je
les livre parfois les marchandises a crédit et le lendemain , je récupère
l’argent ,c’est inconcevable >> regrette Kamariza Josiane, une Rwandaise, vendeuse de viande de
bœuf a Goma.
Pour tous
ces débrouillards de Goma et de Gisenyi, la paix consolidée est seule
possibilité de vivre dans la région des grands lacs.
L’autorité plaide
Le maire de
Goma ,Naasson Kubuya ndohole a plaide pour la remise en cause de la décision
portant paiement de visa pour la population de Gisenyi car selon lui cette
situation aura d’impact grave sur la petite économie de ces deux peuples long temps
vivant dans une parfaite harmonie sociale malgré les quelques divergences
qui d’ailleurs sont règles pour le commun des mortels ,c’était lors de la
conférence des jeunes de la Communauté
économique des pays de grands lacs (CEPGL) tenue a Goma<< Nous respectons
la décision venant de l’hiérarchie et l’acceptons, que nos autorités modèrent cette lois instituant la paie de visa pour
deux peuple en fin d’encourager la libre circulation de bien et de marchandise
entre nos deux pays >> sollicite –t-il.
Il faut dire
que ce n’est la première que Naasson Kubuya plaide pour la sauvegarde de cette
cohabitation pacifique. En novembre 2012, lorsque la tension était vive
entre les deux Etats, le maire de
Goma avait ordonné à la police nationale congolaise de protéger les étudiants
ressortissant du Rwanda étudiant à Goma.
Les taximan moto voulaient s’en prendre a eux, pendant ce temps, les policiers
congolais escortaient ces étudiants
jusqu'à la petite barrière sans être inquiétés.
Vue
prolongée de la frontière Congolo-Rwandaise
Norbert Mwindulwa
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