lundi 18 juillet 2016

Le défi reste grand pour rendre facile la vie des migrants


 

Le rapport annuel de l’organisation internationale des immigrants révèle qu’au moins 80 milles déplacés sont considérés comme des migrants forcés qui vivent dans les camps de déplacés  ou des familles d’accueils. Bien que plusieurs organisations humanitaires  interviennent dans ce domaine, l’OIM indique que le problème est loin d’être résolu au Nord Kivu.

 

Les migrants forcés sont enregistrés dont la majorité sont des déplacés  internes qui ont fui  leur milieu d’origine à cause  de la recrudescence de l’insécurité  et les catastrophes naturelles.  Selon cette organisation internationale, le Nord Kivu fait face au cycle de migration causée  par des guerres en répétition, qui serait à la base de vulnérabilité  avec comme conséquence directe : le besoin énorme  a comblé.  Plusieurs migrants viennent des territoires de : Ruchuru, Masisi et de Walikale …  Ces personnes en déplacement involontaire éprouvent d’énormes difficultés pour nourrir leur famille, c’est ce que souligne Chantal  Batende, la vice-présidente de déplacé de Bulengo « ici nous sommes 1652 ménages enregistrés et vivons la misère, les ONG interviennent mais ils sont très limitées ». Les déplacés de ces camps vivent dans l’oisiveté, certains montent  des petits commerces qui marchent très difficilement   et d’autres de travaux  qui trouvent pas des issues, c’est le cas de Remy Mikindo ; venue de ntoto dans le Walikale «  je fais la cordonnerie ici dans le camp de Mugunga1 mais sans succès car je n’ai pas de clients, ce qui complique plus » témoigne-t-il. Et d’ajoute que le gouvernement fournisse des efforts pour rétablir la paix chez eux : « entre temps qu’ils nous viennent au secours, si non, nous risquerons de  mourir ici ». La plupart de déplacés interrogés sont septiques de retourner chez eux pour des diverses raisons, notamment : le conflit foncier  et la fameuse insécurité infernale, ajoute Sébastien Nsamvura, venue de Masisi « la paix n’est pas chez nous et nous sommes visés par ceux qui occupent présentement nos terres, que  les ONG et le gouvernement nous aident en ce sens », sollicite-t-il.

 

… les ONG s’impliquent

 

Certaines ONG  de la place s’investissent tant bien que mal  en apportant  un appui  à ces  déplacés qui ne savent plus à quel saint se voué, L’unité des volontaires pour développement (UVOD), elle rassure le transport pour les déplacés  qui expriment la volonté de retourner dans leur village, c’est ce que martèle Nostalgid Ivedes ; l’un de ses responsables « quand quelqu’un est déplacé forcé et passe du temps sans rien faire, il doit forcément être fauché. Ainsi, nous leur facilitons retour», assure-t-il.

« Je suis un migrant, rappelons-nous les vies perdues de chaque migrant », c’est le thème que l’organisation internationale des migrants   avait  célébré l’an dernier lors de cette journée internationale. Pour L’OIM, près d’un milliards de personnes sont concernées  par la migration dans le monde  et plusieurs ont perdues  leur vie  dans ce parcours de combattants.

Cette organisation a ensuite invité le monde à avoir une pensée pieuse pour toutes ses personnes. Phillip  Muhima est le chargé de communication d’OIM /Nord Kivu: «en général un refugié est un migrant car le migrant peut bouger à l’intérieur  de son pays ou de son pays vers un autre » explique-t-il. Et d’ajouter  le déplacé interne venu au Nord Kivu s’assimile d’avantage au migrant forcé. Ce mouvement de la population qui pour la plupart fuit lorsque leur sécurité est menacée  ou autres causes, tout en abandonnant tout derrière eux. Cette contrainte expose le déplacé  à une situation de vulnérabilité aigue qui compromet leur  dignité humaine. 

«Nous devenons une charge aux autres… C’est une humiliations», se plaint Uwera  Kamariza, venue de Ruchuru.                                               

         Norbert Mwindulwa

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