Comme prévue ,la rentrée scolaire a été
timide a Goma ,cependant la gratuite de l’enseignement primaire promise par le
gouvernement n’est toujours pas au rendez vous, les syndicats ,les parents et
les enseignants déplorent unanimement cette situation répétée qui est la base
de la dégradation du niveau de l’enseignement au Congo et de l’appauvrissent de
professionnel de craie , a part les écoles catholiques qui n’ont pas fonctionné
ce mardi a Goma, a Boende, en province
de l’équateur c’est les mesures sanitaires préalables qui ont mis les écoliers en quarantaine pour
se préserver contre le Virus a EBOLA.
Plus
de onze millions d’élèves reprennent ce mardi le chemin de l’école en RD Congo, parmi eux
les Gomatraciens. Avec la promesse en vigueur du gouvernement
de l’école gratuite, les effectifs ne cessent de gonflés ces dernières années
et les filles y sont mieux représentées. Mais très souvent la moitié de ses enfants,
moins souvent pour les filles, iront jusqu’au bout du cycle primaire et le
quart finiront le cycle des humanités secondaires.
Comme
la pauvreté sévit des parents incapables
de payer de frais scolaires et la prime
des enseignants a Goma <<
aujourd’hui la vie est chère ,que le gouvernement nous aide de voir comment il
peut reprendre son devoir, ce lui de payer les enseignants avec dignité>>
demande Mudegereza Modeste, parents de cinq enfants inscrits dans les écoles de la place. Ces parents
déplorent le fait qu’il s doivent de
plus en plus supporter les frais scolaires alors que leurs conditions
socio-économiques sont actuellement difficile, le laxisme de certains
enseignants où des salles des classes
très nombreuses leur auront fait
abandonner l’école sans bagage aucun.
Les enseignants chargés d’éduquer ces milliers de jeunes, qui malgré tout, sont l’avenir du Congo, sont mal lotis notamment
en les payant des salaries de misère, parfaitement ridicule face au travail et
a leurs responsabilités, ils sont découragés, démotivés<<je fais ce
travail car je ne sais que faire d’autres, sinon mon salaire ne couvre pas les deux bouts de mois, même mes fils
sont chassés ailleurs où ils étudient >> se plaint Bahati Sindano, enseignant d’une école de Goma mais
pour le ministre provinciale en charge de l’éducation, Adèle Bazizane Maheshe , les parents doivent poursuivre a payer
la prime encore cette année<< nous
avons plus de 14Mille enseignants non
payés , voulez vous qu’il ait quelle
sorte de gratuite ? Acceptons que les parents accompagnent l’enseignent
pour qu’on ne ferme pas nos écoles, sans oublier que l’idéal pour l’Etat
congolais, c’est d’atteindre la gratuite de l’enseignement >> reconnait-
elle.
Pour
que les enseignants gagnent leurs vies
,tous les moyens sont bons : faire payer des primes aux parents et chassés
les enfants dont les parents ne peuvent pas s’acquitter ,se faire donner de l’argent pour passer dans la classe supérieure ,travailler dans
plusieurs écoles ,faire du commerce, cultiver son champs pour ne citer que
ceux-là …conséquences le niveau des enfants revient au rabais comme le témoigne Kambale tchernozem
,parent et secrétaire exécutif de l’union nationale des travailleurs du Congo
au Nord Kivu<< tant que les parents paieront la prime, le niveau de
l’enseignement sera réduit, l’on monnaie l’enseignent en contre partie, la
formation revient au bas de l’échelle conséquence
,un enfant diplômé d’Etat n’a pas la capacité de diriger une entreprise comme
c’était dans les années 1970 a 1980,que l’Etat prenne ses responsabilités
>> consente-t-il.
Tout
en reconnaissant cette situation d’énorme point noir, Ponselain Byamomoni, du
syndicat des écoles conventionnées catholiques(SYNECAT) affirme que, Ce sont
les parents qui affaiblissent l’action des syndicats << lorsque nous
demandons au gouvernement de nous payer dignement, certains parents disent au
ministre qu’ils vont continuer à payer la prime, nous voudrions que la prise en
charge de l’éducation soit l’affaire de l’Etat >> déclare t-il. En dépit de ces points noirs soulevés ci-haut notamment le paiement de cent soixante-sept
dollars que le gouvernement paye l’enseignant chaque mois, lui avec une famille
moyenne de huit enfants, Franc Matembela ,enseignant dans une école catholique
dit qu’il est en classe physiquement et son moral est ailleurs et a lui
d’ajouter << étant donné que le gouvernement trouve un moyen de défendre
sa faiblesse et la base accepte cela, elle n’aura qu’a subir ce poids de même
que nous>>se désole t-il.
Par
ailleurs le syndicat des enseignants du
Congo au Nord Kivu dit malgré l’appel émis
par le syndicat au niveau de Kinshasa,
ils sont pas prêts pour cette rentre
scolaire , selon Salomon Katameya Sudi, secrétaire provincial se SYECO/NORD
KIVU avec 29Mille enseignants non payés
,la rentrée scolaire est impossible<<
au nord Kivu plus de quatorze mille enseignants non payés et plus de quinze
mille enseignants nouvelles unités qui sont enregistrées dans
les écoles publiques, c’est inacceptable que cette situation reste sans
solution, donc tous les enseignants affiliés a SYECO/NORD KIVU doivent aller en grève pour compatir avec les
autres>>déclare t-il.
Dans
toute la république démocratique du Congo des reformes ont été mise en exergue pour palier a
cette situation qui ternie l’image du futur cadre congolais et de l’enseignant entre autres : limiter les
connivences et la corruption ,les
inspecteurs et les chefs d’établissement sont mutés dans les provinces autres
que leurs provinces d’origines, les enseignants sont payés en banque touchant
l’intégralité de leurs maigres soldes , mais d’autres il leurs faut faire des centaines de kilomètres pour percevoir
l’argent en banque , des nouvelles écoles construites sous fonds du
gouvernement nous a témoigne une source proche du ministère provincial de
l’éducation.
Des
initiatives louables qui justement auront d’effets si et seulement si les
enseignants sont suffisamment compétant et motivés, comme les payer correctement pour pouvoir accomplir leurs
devoirs sans avoir besoin de chercher de quoi a mangé pour leurs familles nous
fait savoir un spécialiste.
Il
s’y est de signaler que le cours a repris timidement malgré toutes ses difficultés a Goma hors mis dans les écoles conventionnées
catholiques qui ont respecté le mot d’ordre des syndicats en particulier et dans toute la république Démocratique
du Congo en générale a part le territoire de Boende, en province de l’équateur
pour des raisons sanitaires , de la mise en quarantaine contre l’épidémie a
Virus d’ EBOLA
Norbert Mwindulwa
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