jeudi 11 septembre 2014

Les Gomatraciens partagés sur l’utilité de la Monusco




Appréciée de ceux qui l’approchent et découvrent son  sacrifice pour la paix, la Monusco présent a Goma  est également critiquée par ceux qui souffrent de l’insécurité et aussi  ne maitrisent pas les objectifs  de la mission. Elle est reprochée de ne pas protéger les civiles dans les quartiers contre les  voleurs a  main armée et autres. ..Doit-elle partir ou rester ? Les avis sont mitigés.

Chaque semaine, le département de l’information publique des missions des nations unies pour la stabilisation au Congo, informe les congolais sur la situation sécuritaire dans la région et les réalisations de la mission dans la consolidation de la paix ici en RD Congo, mais les habitants de Goma restent partagés sur ce  résultat étalés via  la vidéoconférence  et en direct de la Radio Okapi  par les agents de la Monusco.

Pour ceux-là qui ne supportent plus de l’existence de la Monusco, ces agents et ces casques bleus seraient actuellement a Goma pour une promenade de santé<< chaque semaine, ils sont  des dizaines, des casques bleus qui envahissent magasins, boutiques, alimentations, et carrefour de la ville de Goma pour faire des achats >> Constante Didier Bashimbe, un bradeur de la place dite Tora.    

Ce qui n’est pas l’avis Rey Tores virginie, le chef de bureau de la Monusco au nord Kivu, pense que la mission abat un travail de titan pour la stabilisation et  la consolidation de la paix ainsi que  la restauration  de l’autorité de l’état congolais dans les milieux jadis occupés par les rebelles<< la présence de la Monusco est toujours importante dans la mesure où le besoin se fait encore senti ,pas plus longtemps que la Monusco et les FARDC ont mis en déroute  la milice de Tabu Tabere Tsheka, ils sont  aux abois ,toutes ses activités  sont couronnés des succès, les casques bleus et les FARDC tombent des fois sur le champ de batail , ignorer ceux-là ,c’est craché sur leurs mémoires >> déclare-t-il.  

La présence de soldats de la paix est devenue une routine en RD Congo  avec le changement des mandants selon ce qu’impose le besoin en sécurité au pays et dans les provinces en particulier, ce dernier temps, la mission a déjà commencé a diminuer ses effectifs dans certaines provinces notamment celle du Maniema où sur un effectif de plus de trois cent agents de la Monusco, il n’en reste que Dix travailleurs dont  un expatrier pour se concentrer dans la zone de gravité , qui est le Nord Kivu ,cette présence s’avère importante  car il ne se  passe pas deux jours sans que la population ne demande a travers les medias locaux, l’ appuie des casques bleus << les operateurs économiques de Bwanvinya , dans le Lubero sont imposés de payer a Sikuli Kakule alias la fontaine  cent dollars Américains en échange de leurs sécurités , chaque fin du mois par personne, et cela au vu et au su des autorités congolaises, ces derniers lancent des cris de détresses a la Monusco >> témoigne espoir messo, journaliste a pole Fm.

L’insécurité persiste 

Mais la région où l’insécurité est monnaie courante, le son de  cloche est bien différent.les Gomatraciens se plaignent  que ces casques bleus n’arrivent pas à les protéger. Dady  Kandondawa est habitant du quartier Ndosho, un quartier populaire où le vol a main armée est récurrente, lui est catégorique << ils n’ont plus rien à faire ici, ils sont incapables de nous ramener la sécurité, on ne peut pas passer une semaine sans enregistrer des morts dans ce quartier, depuis qu’ils ont là, c’est jours l’insécurité dans les alentours de Goma et nos campagnes  >>  << vraiment c’est du pur ,  délocaliser les FDLR a Kisangani au lieu de les amener au Rwanda, les gens qui ont violé nos mères et tuer nos pères , ils sont dorlotés  comme des enfants  et ont commis  d’autres massacres  sous l’œil et la barbe de ces casques bleus qui se limite seulement a dénoncer et condamner  leurs dégâts >> s’irrite Bernard Mbombo ,un rescapé de Nduma defense of Congo(NDC) qui fait  plusieurs  victimes dans les carrières minières de Walikale.  Dans cette ville régulièrement  en proie à l’insécurité qui se solde par des massacres de civils par des bandits à main armée , la population n’a plus du tout crédit a la Monusco car elle pense que le problème de la sécurité revient a la Monusco et non la police nationale congolaise  et les FARDC << ils ont des armes et des soldats bien formés , mais  nous ne sentons pas leurs implications dans notre sécurisation >>  seulement  aussi Charles Karubi ,habitant de Kasika ,un quartier  qui fait parlé de lui par son insécurité.  ce qui est  normalement faux et archi faux car la sécurité de Goma  c’est d’abord l’affaire de la PNC et des FARDC, qui sont appuies  par la Monusco, << les casques bleus appuient les FARDC et la PNC d’une manière logistique et même en hommes, mais pour la sécurité de la ville, c’est une affaire civile qui voit d’abord   la PNC avant d’être celle des casques bleus >> explique le générale  Santos crouz, chef  commandant  de la mission lors d’une conférence de presse hebdomadaire de la Monusco.

Des  aides appréciées

Cependant certains contingents et départements  sont appréciés pour leurs générosités. << Grâce au contingent Sud Africain installait  a Lushebero, dans le Masisi, notre village trouve la quiétude, les Mai Mai  n’osent plus venir nous piller ni violer les femmes >> se réjouit  Alfani Kikandi, un ressortissant  du territoire de Masisi en vacances  a Gama. Des journalistes locaux  sont aussi content de voir plusieurs actions sont réalisées en leurs faveurs par le  département de l’information publique et des relations avec la presse de la Monusco << la construction d’un centre de presse, équipé par des meubles confortables, connexion internet de haute vitesse pour réaliser nos travaux , des écrans géants plasmas pour une vidéoconférence et un accueil chaleureux de personnel de ce département >>témoigne Darell Maurice, journaliste a canal 7 télévision.

Depuis quelques temps les travaux de réhabilitation des routes urbaines ont été amorcé par la mission des nations pour la stabilisation au Congo(Monusco) dans le but de relayer l’action gouvernementale , dans son plan d’action qui se défini par la révolution de la modernité, qui ces travaux ont fait signé des contrats a plusieurs congolais et même certains éléments de la police spéciale de roulage pour leurs expertises dans la réglementation des circulations routières << je suis heureux de signer ce contrat avec la Monusco, donc j’aurai deux salaires,  du gouvernement et celui de la Monusco, je peux finalement espérer m’acheter une parcelle avec mon suaire >> se réjouit un élément de la PNC ,retrouvé dans la base de la Monusco /Goma.

La Monusco doit –elle rester ou partir ? Les avis sont mitigés. Certains, comme Kakule   Kamate, un opposant politique de la place, souhaite qu’elle parte au plus tôt  pour laisser le gouvernement s’assumer << ce gouvernement est comme, un Etat bébé où tout doit être fait par  la Monusco, même le billet d’avion, nos autorité demande a la Monusco, avec le famé MPU quand est-ce  qu’ils s’assumeront sans compter sur leur aide ? >> S’interroge t-il. D’autres dont constituent une large majorité de nos interviews ont estimé que le départ de la Monusco sans finir leurs missions dévolues, serait multiplier tous les efforts consentis pendant quatorze ans à zéro << ne courons pas ce risques, la diplomatie se négocie et prend du temps, leur départ ne dépend pas  de nous, mais de nos dirigeants ,certains compatriotes croient que l’argent dépenser par la Monusco est une dette contractée  par notre pays, ce qui est faux ,notre pays est membre des nations unies, on lui doit bien de l’assistance en cas des difficultés. Mais de toutes les façons, ils partiront un jour et l’Etat congolais poursuivra sa vision comme il le fait d’ailleurs étant un pays indépendant >> a  fait savoir ce politicien membre de la majorité présidentielle.

                                                                                                                             Norbert Mwindulwa

 

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