Appréciée de ceux qui l’approchent et découvrent son sacrifice pour la paix, la Monusco présent a Goma est également critiquée par ceux qui souffrent de l’insécurité et aussi ne maitrisent pas les objectifs de la mission. Elle est reprochée de ne pas protéger les civiles dans les quartiers contre les voleurs a main armée et autres. ..Doit-elle partir ou rester ? Les avis sont mitigés.
Chaque semaine,
le département de l’information publique des missions des nations unies pour la
stabilisation au Congo, informe les congolais sur la situation sécuritaire dans
la région et les réalisations de la mission dans la consolidation de la paix
ici en RD Congo, mais les habitants de Goma restent partagés sur ce résultat étalés via la vidéoconférence et en direct de la Radio Okapi par les agents de la Monusco.
Pour
ceux-là qui ne supportent plus de l’existence de la Monusco, ces agents et ces
casques bleus seraient actuellement a Goma pour une promenade de santé<<
chaque semaine, ils sont des dizaines,
des casques bleus qui envahissent magasins, boutiques, alimentations, et
carrefour de la ville de Goma pour faire des achats >> Constante Didier
Bashimbe, un bradeur de la place dite Tora.
Ce
qui n’est pas l’avis Rey Tores virginie, le chef de bureau de la Monusco au
nord Kivu, pense que la mission abat un travail de titan pour la stabilisation
et la consolidation de la paix ainsi que
la restauration de l’autorité de l’état congolais dans les
milieux jadis occupés par les rebelles<< la présence de la Monusco est
toujours importante dans la mesure où le besoin se fait encore senti ,pas plus
longtemps que la Monusco et les FARDC ont mis en déroute la milice de Tabu Tabere Tsheka, ils sont aux abois ,toutes ses activités sont couronnés des succès, les casques bleus
et les FARDC tombent des fois sur le champ de batail , ignorer ceux-là ,c’est craché
sur leurs mémoires >> déclare-t-il.
La
présence de soldats de la paix est devenue une routine en RD Congo avec le changement des mandants selon ce
qu’impose le besoin en sécurité au pays et dans les provinces en particulier,
ce dernier temps, la mission a déjà commencé a diminuer ses effectifs dans certaines
provinces notamment celle du Maniema où sur un effectif de plus de trois cent
agents de la Monusco, il n’en reste que Dix travailleurs dont un expatrier pour se concentrer dans la zone
de gravité , qui est le Nord Kivu ,cette présence s’avère importante car il ne se passe pas deux jours sans que la population ne
demande a travers les medias locaux, l’ appuie des casques bleus << les
operateurs économiques de Bwanvinya , dans le Lubero sont imposés de payer a
Sikuli Kakule alias la fontaine cent
dollars Américains en échange de leurs sécurités , chaque fin du mois par
personne, et cela au vu et au su des autorités congolaises, ces derniers
lancent des cris de détresses a la Monusco >> témoigne espoir messo,
journaliste a pole Fm.
L’insécurité
persiste
Mais
la région où l’insécurité est monnaie courante, le son de cloche est bien différent.les Gomatraciens se
plaignent que ces casques bleus
n’arrivent pas à les protéger. Dady
Kandondawa est habitant du quartier Ndosho, un quartier populaire où le
vol a main armée est récurrente, lui est catégorique << ils n’ont plus
rien à faire ici, ils sont incapables de nous ramener la sécurité, on ne peut
pas passer une semaine sans enregistrer des morts dans ce quartier, depuis
qu’ils ont là, c’est jours l’insécurité dans les alentours de Goma et nos
campagnes >> << vraiment c’est du pur , délocaliser les FDLR a Kisangani au lieu de
les amener au Rwanda, les gens qui ont violé nos mères et tuer nos pères , ils
sont dorlotés comme des enfants et ont commis
d’autres massacres sous l’œil et
la barbe de ces casques bleus qui se limite seulement a dénoncer et condamner leurs dégâts >> s’irrite Bernard Mbombo
,un rescapé de Nduma defense of Congo(NDC) qui fait plusieurs
victimes dans les carrières minières de Walikale. Dans cette ville régulièrement en proie à l’insécurité qui se solde par des
massacres de civils par des bandits à main armée , la population n’a plus du
tout crédit a la Monusco car elle pense que le problème de la sécurité revient
a la Monusco et non la police nationale congolaise et les FARDC << ils ont des armes et
des soldats bien formés , mais nous ne
sentons pas leurs implications dans notre sécurisation >> seulement
aussi Charles Karubi ,habitant de Kasika ,un quartier qui fait parlé de lui par son insécurité. ce qui est
normalement faux et archi faux car la sécurité de Goma c’est d’abord l’affaire de la PNC et des
FARDC, qui sont appuies par la Monusco,
<< les casques bleus appuient les FARDC et la PNC d’une manière
logistique et même en hommes, mais pour la sécurité de la ville, c’est une
affaire civile qui voit d’abord la PNC
avant d’être celle des casques bleus >> explique le générale Santos crouz, chef commandant
de la mission lors d’une conférence de presse hebdomadaire de la Monusco.
Des aides appréciées
Cependant
certains contingents et départements
sont appréciés pour leurs générosités. << Grâce au contingent Sud
Africain installait a Lushebero, dans le
Masisi, notre village trouve la quiétude, les Mai Mai n’osent plus venir nous piller ni violer les
femmes >> se réjouit Alfani Kikandi,
un ressortissant du territoire de Masisi
en vacances a Gama. Des journalistes
locaux sont aussi content de voir
plusieurs actions sont réalisées en leurs faveurs par le département de l’information publique et des
relations avec la presse de la Monusco << la construction d’un centre de presse,
équipé par des meubles confortables, connexion internet de haute vitesse pour
réaliser nos travaux , des écrans géants plasmas pour une vidéoconférence et un
accueil chaleureux de personnel de ce département >>témoigne Darell
Maurice, journaliste a canal 7 télévision.
Depuis
quelques temps les travaux de réhabilitation des routes urbaines ont été amorcé
par la mission des nations pour la stabilisation au Congo(Monusco) dans le but
de relayer l’action gouvernementale , dans son plan d’action qui se défini par
la révolution de la modernité, qui ces travaux ont fait signé des contrats a
plusieurs congolais et même certains éléments de la police spéciale de roulage
pour leurs expertises dans la réglementation des circulations routières
<< je suis heureux de signer ce contrat avec la Monusco, donc j’aurai
deux salaires, du gouvernement et celui
de la Monusco, je peux finalement espérer m’acheter une parcelle avec mon suaire
>> se réjouit un élément de la PNC ,retrouvé dans la base de la
Monusco /Goma.
La
Monusco doit –elle rester ou partir ? Les avis sont mitigés. Certains,
comme Kakule Kamate, un opposant politique de la place,
souhaite qu’elle parte au plus tôt pour
laisser le gouvernement s’assumer << ce gouvernement est comme, un Etat
bébé où tout doit être fait par la
Monusco, même le billet d’avion, nos autorité demande a la Monusco, avec le
famé MPU quand est-ce qu’ils
s’assumeront sans compter sur leur aide ? >> S’interroge t-il. D’autres
dont constituent une large majorité de nos interviews ont estimé que le départ
de la Monusco sans finir leurs missions dévolues, serait multiplier tous les
efforts consentis pendant quatorze ans à zéro << ne courons pas ce
risques, la diplomatie se négocie et prend du temps, leur départ ne dépend pas de nous, mais de nos dirigeants ,certains
compatriotes croient que l’argent dépenser par la Monusco est une dette contractée
par notre pays, ce qui est faux ,notre
pays est membre des nations unies, on lui doit bien de l’assistance en cas des
difficultés. Mais de toutes les façons, ils partiront un jour et l’Etat
congolais poursuivra sa vision comme il le fait d’ailleurs étant un pays
indépendant >> a fait savoir ce
politicien membre de la majorité présidentielle.
Norbert
Mwindulwa
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